L’allemagne et le Saint Empire romain

 

Chapter 1: La résurgence de l’Allemagne Nazie

Comment les effroyables atrocités et le message de haine inspiré par Adolf Hitler et le régime nazi, durant la Seconde Guerre Mondiale, pourraient-ils resurgir en cet âge sophistiqué? L’histoire mondiale et les prophéties de la Bible devraient nous frapper comme la foudre, en apportant la réponse convenable à cette question! Cependant, l’homme n’a jamais appris les leçons de l’histoire, et les prophéties de la Bible sont prises en dérision.

Pourtant, pour ceux qui ont un esprit ouvert, l’histoire et la prophétie révèlent où conduit cette renaissance actuelle de l’Allemagne. L’esprit et le message d’Hitler ne sont pas morts avec la fin de la guerre. Ils ont survécu. Et bientôt, ces méchantes têtes resurgiront pour pousser ce monde dans la bataille finale de la dernière guerre totale avant le retour de Christ (Matthieu 24:21-22).

En 1941, avant la fin de la guerre, l’auteur Allemand Emil Ludwig écrivit un livre intitulé Les Allemands: double histoire d’une nation. E. Ludwig n’était nullement surpris de trouver l’Allemagne mener les nations dans une autre conflagration universelle. A la page 484, il écrivit: «Une nation qui a supporté durant un millier d’années, quelle que soit l’autorité qui lui était imposée, qui n’a jamais combattu de sa propre volonté pour sa liberté, qui cherchait rapidement sa voie, retournant sous le joug quand elle acquerrait la liberté contre sa volonté—le monde devrait comprendre que cette nation allemande toute entière ne montre aucune inclination à changer. La première erreur à laquelle nous avons succombé après la [Première] Guerre mondiale fut de croire qu’une nouvelle Allemagne était possible—cette première erreur devrait nous protéger contre une seconde.»

Nous devrions avoir appris notre leçon de la Première Guerre mondiale—la guerre qui était supposée mettre fin à toutes les guerres. Mais nous ne l’avons pas fait. Les gens fuyaient Winston Churchill dans les années qui précédèrent la Seconde Guerre mondiale, l’appelant même un belliciste. Pourtant, conformément à la prédiction de Churchill, la machine de guerre nazie se mettait en marche pour dominer le monde et détruire tout ce qui se trouvait sur son chemin. Sans le leadership inflexible de Churchill, les Allemands auraient réalisé leur but.

Les Allemands et le reste de l’humanité ont-ils finalement appris la leçon?

Le miracle des années 50

Herbert Armstrong décrivit la destruction dévastatrice de l’Allemagne entre 1944 et 1945 comme «l’une des pires raclées» jamais administrée à une nation. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il écrivit: «Toutes les villes de plus de 50 000 habitants en Allemagne furent réduites en un tas de ruines, ainsi qu’un grand nombre de petites villes. Une maison sur quatre, dans toute l’Allemagne, fut endommagée. La plupart des villes furent détruites à 80 pour cent. Cologne et Essen le furent à 90 pour cent. Les 29 ponts qui traversaient le Rhin furent tous détruits. La vision de délabrement dans toute cette importante nation était absolument indescriptible. Les gens, par centaines de milliers, se retrouvèrent sans maison traînant leurs pieds las le long des autoroutes bouchées et encombrées, entravant la circulation, d’autres milliers parcouraient les champs et dormaient dans les fossés. Les Allemands étaient vaincus. La guerre, cette fois, avait frappé leur propre patrie» (La Pure Vérité, août 1959).

Les dirigeants occidentaux, de chaque côté de l’Atlantique, assurèrent à nos peuples qu’une Allemagne, démoralisée, ne se relèverait jamais pour attaquer de nouveau. Dans un document signé, en février 1945, sur la politique américaine et britannique concernant l’Allemagne, Franklin Roosevelt et Winston Churchill dirent: «’Notre but inflexible est de détruire le militarisme et le nazisme allemands et de nous assurer que l’Allemagne ne sera plus jamais à nouveau en mesure de perturber la paix du monde. Nous sommes déterminés à désarmer et dissoudre toutes les forces armées allemandes, à briser pour toujours l’Etat-major général allemand qui, à maintes reprises, contribua à la résurgence du militarisme allemand, à supprimer ou détruire tout l’équipement militaire allemand, à éliminer ou contrôler toute l’industrie allemande pouvant être utilisée pour une production militaire. Il n’est pas dans notre but de détruire le peuple de l’Allemagne, mais c’est seulement quand le nazisme et le militarisme auront été extirpés qu’il y aura l’espoir d’une vie décente pour les Allemands et une place pour eux, dans la communauté des nations.»

Mais tandis que Washington et Londres promettaient que l’Allemagne ne serait plus jamais capable de frapper, Herbert Armstrong était en train de prêcher au monde entier que l’Allemagne s’élèverait à nouveau.

Notez ce qu’il déclara dans un compte rendu qu’il donna aux Nations Unies le 9 mai 1945: «La guerre est finie en Europe—or l’est elle? Nous avons besoin de nous réveiller et réaliser que c’est maintenant le moment le plus dangereux de l’histoire nationale des Etats-Unis, au lieu de prétendre que nous avons enfin la paix!

Des hommes planifient ici, de préserver la paix du monde. Ce que la plupart ne savent pas c’est que les Allemands ont fait leurs plans pour gagner la bataille de la paix. Oui, j’ai dit la bataille de la paix. C’est un type de bataille que nous, les Américains, ne connaissons pas. Nous connaissons seulement un type de guerre. Nous n’avons jamais perdu une guerre—c’est-à-dire une guerre militaire; mais nous n’avons jamais gagné une conférence où des dirigeants d’autres nations se montrent plus futés que nous dans la bataille pour la paix.

«Nous ne comprenons pas la minutie allemande. Dès le tout début de la Seconde Guerre mondiale, ils ont considéré la possibilité de perdre ce second round, comme ils l’ont fait pour le premier—et ils ont planifié soigneusement, méthodiquement, dans le cas d’une telle éventualité, le troisième round—la Troisième Guerre mondiale! Hitler a perdu. Ce round de guerre, en Europe, est fini. Et les nazis sont maintenant entrés en clandestinité. En France et en Norvège ils ont appris comment une resistance clandestine peut entraver efficacement l’occupation et le contrôle d’un pays. Paris fut libéré par la résistance clandestine française et les armées alliées. En ce moment, une clandestinité nazie est méthodiquement planifiée. Ils projettent de revenir et de gagner le troisième essai» (Autobiographie de Herbert W. Armstrong, vol. 2 pp. 114-115). Il disait cela en 1945! Mais très peu de gens crurent réellement Mr. Armstrong. Beaucoup, même aujourd’hui, ridiculisent ses déclarations.

Brian Connell a écrit, en 1957, Watcher on the Rhine (Le Spectateur du Rhin), un reportage sur la nouvelle Allemagne, seulement 12 ans après la guerre. Il commença son livre par: «Vous devez regarder de près en Allemagne, aujourd’hui, pour apercevoir les restes visibles de la défaite. Vous devez même regarder d’encore plus près si vous vous rappelez de la paralysie liée à la reddition totale, il y a seulement une douzaine d’années.»

Un autre historien décrivit l’étonnante guérison de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, comme le «miracle» des années cinquante. M. Armstrong, qui visita l’Allemagne en 1954 et 1956, fut le témoin de premier ordre de ce volte-face miraculeux.

Quand les Occidentaux (conduit par les Etats-Unis) commencèrent à reconstruire l’Allemagne, même Konrad Adenauer, le dirigeant allemand d’après la Seconde Guerre mondiale, dit qu’elle avait «pris un risque calculé». Il connaissait son propre peuple. Il savait que le nazisme n’était pas mort. Il n’avait jamais été détruit, il était juste entré en clandestinité.

Le Nazisme n’est pas mort

Dans son livre, Brian Connell résume la situation ridicule qui s’est développée après la Seconde Guerre mondiale. Il écrivit, au printemps de 1947: «Le problème controversé de la denazification, qui avait été organisée à cette époque par les autorités Alliées, fut confié aux Allemands eux-mêmes» (p. 37). Seulement deux ans après leur défaite, il fut en fait dit aux Allemands de se dénazifier eux-mêmes!

Plus tard, en prenant la Bavière comme simple exemple, Connell traita de farce l’effort allemand de dénazification, en disant que «l’administration bavaroise est largement aux mains de ceux qui la contrôlait sous Hitler. Les recherches de Connell s’étayaient sur une déclaration: «Les statistiques montrent que 20.682 des 49.445 fonctionnaires civils appartenaient au parti nazi ou à ses affiliés. Un total de 14.443 furent congédiés et réintégrés plus tard dans leurs fonctions. La presque totalité des 11.000 enseignants qui furent renvoyés pour raisons politiques ont été renommés, représentant grossièrement 60 pour cent du corps enseignant employé par le Ministère de l’Education, 60 pour cent des 15 000 employés au Ministère des Finances sont d’anciens nazis, de même que 81 pour cent des 924 juges, magistrats et procureurs du Ministère de la Justice» (p. 107).

Pour rendre les choses encore pire, juste quatre ans après que les Alliés eurent confié le processus de dénazification aux Allemands, «Le gouvernement allemand déclara officiellement que la procédure de dénazification était terminée» (ibid.). Si peu de temps pour se purifier soi-même du virus nazi!

L’opinion publique, après la guerre, indiquait que le nazisme était encore en pleine forme. Roger Eatwell se référa à ces sondages révélateurs dans son livre, Fascisme: «Bien que seulement 10-15 pour cent de la population était classifiée comme nazis inconditionnels, les chercheurs trouvèrent qu’il y avait un fort sentiment de racisme persistant. En 1946, 48 pour cent des Allemands pensaient que certaines races sont plus aptes à gouverner que d’autres; plus remarquable encore, en 1949, 59 pour cent disaient volontiers que le Nazisme était une bonne idée, mais mal appliquée… Peu se déclaraient opposants au régime.»

Plusieurs autres documents historiques, publiés durant les quelques années passées, ajoutent aux évidences de Connell que les Allemands ne se sont pas dénazifiés eux-mêmes. En 1991, Mark Aarons et John Loftus firent paraître un livre intitulé Unholy Trinity [La Trinité profane] qui raconte comment des réseaux clandestins pris en charge par le Vatican, firent sortir du pays illégalement, après la guerre, des dirigeants nazis. Aarons et Loftus basèrent leurs découvertes sur des documents nouvellement dé-classifiés des services de renseignements des E.U. et qui avaient été classés secrets pendant presque 50 années.

En 1996, un autre document choquant, issu des services des renseignements, fût rendu public. Il révélait que lorsque les leaders nazis réalisèrent qu’ils étaient en train de perdre la guerre, en 1944, ils rencontrèrent les principaux industriels Allemands pour chercher des financements pour le parti nazi entré en clandestinité «afin qu’un empire Allemand fort puisse être créé après la défaite.»Ce document des services des renseignements, qui aurait dû soulever des vagues dans chaque salle de rédaction dans le monde, ne fit que peu de couvertures.

Et, en 1997, Martin Lee, dans son livre fascinant, The Beast Reawakens [La bête se réveille], révélait «qu’il n’y a jamais vraiment eu une rupture claire avec le passé nazi, étant donné que la première direction de la Bundeswehr ouest-allemande fut recrutée directement à l’échelon le plus élévé de l’armée d’Hitler. (Seulement 3 des 217 généraux de la Bundeswehr en 1976 n’étaient pas des vétérans du Troisième Reich, et 37 bases militaires de la République de Bonn furent nommées d’après le nom de soldats qui se firent une réputation durant les années Hitler» (p. 286).

De ces faits documentés et de ce que nous voyons aujourd’hui en Allemagne, il y a deux thèmes primordiaux que nous devrions ancrer dans notre esprit. Premièrement, la quasi transformation de l’Allemagne, presque du jour au lendemain, passant d’une nation dévastée et réduite à l’état de décombres et de cendres, à l’une des nations des plus dominantes et les plus puissantes au monde, n’est rien de moins que miraculeux!

Deuxièmement, et tout aussi miraculeuse, est la relative facilité avec laquelle les dirigeants nazis en vue furent emmenés, soit en sécurité à travers un vaste réseau clandestin, soit encore admis dans les mêmes postes qu’ils occupaient durant le régime d’Hitler!

La chute du mur

Depuis que l’étreinte communiste sur l’Europe de l’Est s’est relâchée, et s’est finalement détendue durant la fin des années 1980 et au début des années 1990, les fascistes réclamèrent à grands cris de combler le pouvoir vacant. Rien ne hâta plus ce changement de pouvoir que la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, exactement 66 ans après qu’Hitler fut arrêté pour son fameux coup d’état au Pavillon de la bière. Presque du jour au lendemain, une réanimation néo-nazie fut mise en route dans la Patrie. Ils étaient demeuré dans la clandestinité longtemps assez. The Beast Reawakens (La bête se réveille), comme le titre le suggèrent pleinement, révèle les détails insidieux de cette sinistre renaissance.

La chronologie des événements, couplée à certaines statistiques alarmantes depuis la chute du mur en 1989, devrait servir d’avertissement suffisant de ce que l’Allemagne nazie fait un retour impressionnant, animée d’un désir de vengeance.

De 1990 à 1991, le nombre d’extrémistes de l’aile droite fit un bond passant de 32.000 à 40.000. Il n’est pas étonnant que le nombre des incidents racistes violents ait aussi augmenté en 1991. Il y eu 1483 cas recensés de ces violents incidents cette année-là—dix fois plus qu’en 1990. Encore plus effrayantes sont les enquêtes indiquant, qu’à certains endroits, 50 à 60 pour cent de la police sympathise avec la cause nazie! Le renforcement de la loi visant à prévenir les crimes de haine raciale fut au mieux peu enthousiaste, dans certaines régions.

En 1991, les officiels allemands admirent avoir sérieusement sous-estimé le mouvement nazi.

La situation empira en 1992, quand il fut estimé que le nombre d’extrémistes organisés excédait 65.000. Il y eu plus de 2100 incidents de violence raciale au cours desquels 17 personnes furent tuées. Des attentats et des explosions à la bombe montèrent à 33 pour cent au cours de 1991. Dès ce moment, des observateurs extérieurs à l’Allemagne commencèrent à faire attention: «La situation s’est détériorée au point,» écrivit Martin Lee, «où pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, des immigrants commençaient à fuir l’Allemagne dans l’espoir de trouver des refuges plus sûrs dans d’autres pays» (ibid., p. 269).

Un incident particulièrement effrayant arriva à Rostock, petit port sur la mer Baltique, situé à environ 160 km au nord de Berlin. «Dans une scène de réminiscence sauvage des années 1930, des milliers de résidents locaux hurlèrent d’approbation quand des néo-nazis en bande attaquèrent un centre de réfugiés de bohémiens roumains» (p. 273). Les nazis finirent par mettre le feu à cet abri et à un autre foyer à proximité tandis que la police locale se tenait à côté et regardait sans intervenir. Un officier admit plus tard: «La police avait un arrangement avec les casseurs pour ne pas intervenir.»

Encore plus troublante fut la reconnaissance par les autorités gouvernementales, dans l’état de Mecklenberg, qu’elles étaient informées des plans des néo-nazis de «nettoyer» Rostock, avant qu’ils ne mettent le feu. Mais, à cause d’un «manque d’effectifs», elles ne purent envoyer un contingent de police anti-émeutes solidement armé. Toutefois, elles se manifestèrent, quelques jours plus tard, quand plus de 1000 personnes, parmi lesquelles se trouvaient beaucoup d’immigrants, se rassemblèrent pour protester contre les attaques nazies.

Cependant, l’événement le plus choquant qui ressortit de cette longue semaine d’hostilité, se produisit vers la fin, quand «le gouvernement allemand céda aux émeutiers néo-nazis en ordonnant aux réfugiés de partir de Rostock. Désormais, cette ville de 250.000 habitants, en récession économique, devrait être libérée des étrangers, tout comme Hoyerswerda et plusieurs autres redoutes dans la patrie, purifiées du point de vue ethnique. Ensuite est venue une annonce officielle selon laquelle près de 100.000 gitans seraient bientôt déportés en Roumanie et dans d’autres parties de l’Europe de l’Est». (ibid., pp. 274-275).

Espérant supprimer ces ardentes tensions raciales, la décision du gouvernement de déporter les immigrés, ne réussit qu’à jeter de l’huile sur le feu. Les néo-nazis, enhardis par leur victoire à Rostock, lancèrent une nouvelle vague d’attaques et de violence contre les étrangers, qui s’étendit à 100 villes différentes au cours des deux semaines qui suivirent. Alors que les journaux allemands, à travers le pays, étalaient à la une des titres alarmants, quelques observateurs se demandaient: «Cela pourrait-il à nouveau se produire»?

L’administration du Chancelier Helmut Kohl, après avoir traînassé pendant des mois, parut finalement faire de la répression envers la droite extrémiste, au début de 1993, quand il déclara certains groupes hors-la-loi. Mais cela s’avéra n’être au plus qu’une tape sur la main.

Cette même année (1997), le 27 mai, le Bundestag cédait aux demandes des néo-nazis en faisant passer la loi d’asile, qui instaurait des restrictions fermes vis-à-vis des immigrants cherchant asile en Allemagne. Les Nations Unies et divers groupes défendant les droits de l’homme dénoncèrent véhément cette loi.

Cette action du gouvernement confirma ce que beaucoup d’étrangers suspectaient déjà: «l’influence de la droite extrémiste pénétrait même les partis politiques modérés, comme celui des Sociaux-démocrates de Kohl.

Quelque chose de sombre et de sinistre fermentait dans la patrie. La vague de violence néo-nazie, de 1991 et 1992, effraya les immigrés allemands et alerta le monde sur le fait que le Nazisme n’était pas mort, tout au moins dans les cercles de la droite extrémiste. Mais il y eut des grondements bien plus sérieux de déploiement néo-nazi dans les plus hautes sphères du gouvernement allemand.

Souvenirs fascistes flagrants

Au début des années 90, les partis d’extrême-droite, comme le Rupublikaner et le Deutsche Volksunion, commencèrent à jouir d’un plus grand succès dans les urnes. De récents sondages d’opinion expliquent pourquoi. En 1990, juste quelques mois après la chute du Mur, une enquête révéla que plus d’un tiers des Allemands de l’est et de l’ouest sentaient qu’ils «n’avaient pas à avoir honte du legs du fascisme allemand».

En 1991, le magazine allemand Der Spiegel fit un sondage auprès de ses lecteurs et trouva que 62 pour cent pensaient qu’il était mieux de ne pas «parler autant des persécutions à l’encontre des Juifs». L’année suivante 36 pour cent des Allemands sondés étaient d’accord pour dire que «les Juifs ont trop d’influence dans le monde.» Une autre enquête montra qu’un quart des écoliers allemands estimaient que les histoires sur l’holocauste juif étaient «grandement exagérées».

Il n’est pas surprenant que les extrémistes de droite aient pu jouir si facilement d’une plus grande audience. Sans aucun doute, ces sondages ont influencé les Sociaux-démocrates. En juin 1991, le Bundestag vota le déplacement de la capitale, Bonn, vers le Berlin impérial, siège des Deuxième et Troisième Reichs. Le Reichstag, le siège de haine de Adolf Hitler, a été complètement rénové en prévision de ce déplacement.

Deux mois plus tard, le 17 août, les restes de Frédéric le Grand furent enterrés au château de ‘Sans-Souci’, dans ce qui était autrefois l’Allemagne de l’est. Frédéric gouverna l’empire prussien de 1740 à 1786. Conservés en Allemagne de l’ouest jusqu’à la chute du Mur, les ossements de Frédéric furent inhumés dans leur sépulture originelle, à côté de Postdam. Le Chancelier Kohl, accompagné de 200 dignitaires et de 80.000 autres personnes, vint présenter ses respects. L’événement fut retransmis en direct à la Télévision allemande. «Quelques-uns pensaient que cette manifestation officielle approuvait l’idolâtrie d’un mort [culte des morts] et enverrait un mauvais message aux néo-nazis et aux autres extrémistes de droite. Dans ces cercles, l’Empereur Frédéric était vénéré comme une figure culte à cause de ses faits de guerre. Il envahit souvent des terres étrangères et se vantait d’avoir englouti la Silésie polonaise ‘comme un artichaut’.» (The Beast Reawakens), pp. 282-283).

Hitler se tint au pied de la tombe de Frédéric, en 1933, pour proclamer le commencement du troisieme reich!

A l’époque où l’Allemagne connaissait ses pires débordements de violence néo-nazie, depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’administration Kohl semblait plus que disposée à attiser le feu de l’extrémisme de droite!

En décembre de la même année, l’Allemagne décida de reconnaître les républiques séparatistes yougoslaves de Slovénie et de Croatie, en dépit de la forte opposition de l’UE, des EU et des Nations Unies, et en dépit du fait que cette démarche ramènerait à la surface les souvenirs peu ragoûtants du passé fasciste de l’Allemagne.

Finalement, l’UE. reconnut les deux états un mois plus tard. Les N.U., également, reculèrent devant le risque d’une confrontation directe avec H. Kohl. Et les EU qui, tout d’abord, blâmèrent les Allemands d’avoir provoqué la crise des Balkans, en reconnaissant les deux états séparatistes, firent finalement volte-face en soutenant la décision allemande! (Pour plus d’information, écrivez pour recevoir notre brochure The Rising Beast).

Il semblait que personne ne voulait contrer l’avancée allemande. Cela vous donne une idée de la rapidité avec laquelle, seulement deux ans après la chute du Mur, l’Allemagne s’éleva à la prédominance mondiale—marchant à son propre rythme, en faisant peu de cas de l’opinion mondiale.

La Yougoslavie a existé, en tant que pays unifié, depuis 1919, sauf pendant un interlude particulièrement meurtrier, quand Hitler fit de la Croatie son état fantoche, durant la Deuxième Guerre mondiale. Plus de 700.000 Serbes furent massacrés par les Croates pendant la guerre, ce qui explique pourquoi la Serbie était plus qu’inquiète de cette reconnaissance de la Croatie par l’Allemagne.

Le président croate Franjo Tudjman refusa de se démarquer lui-même par rapport aux racines fascistes de son pays. Cependant, sa position scandaleuse ne dissuada pas l’Allemagne de lui promettre son plein soutien. Selon Martin Lee, les Allemands ont exporté, pour une valeur de plus de 320 millions de dollars, de matériel militaire à la Croatie, entre 1992 et 1994. Et en 1995, pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne engagea 4000 hommes de troupes à l’extérieur de ses frontières—à l’intérieur de la Croatie, pour appuyer le fragile accord de paix.

Depuis la chute du Mur en 1989, le monde a non seulement été témoin d’une recrudescence alarmante de la violence néo-nazie, mais nous avons constaté l’esprit ascendant d’indépendance et d’arrogance de la nation allemande, toute entière. L’Allemagne s’est rapidement hissée au rang de puissance mondiale de bonne foi.

Aujourd’hui, l’Allemagne est le deuxième exportateur d’armes après les Etats-Unis. Elle a une armée permanente d’environ 300.000 hommes, la plus grande d’Europe. Elle s’est propulsée elle-même au premier plan d’influence dans l’Union européenne, influence qui s’accroît en présence et en respectabilité sur la scène mondiale, politiquement, économiquement et militairement. Et avec l’aide de la France, l’Allemagne sera bientôt, très probablement, reconnue comme une puissance nucléaire importante. Ajoutez à cela, la grande épée financière que brandit l’Allemagne, et vous aurez les éléments essentiels d’une force mondiale avec laquelle il faudra compter.

Le monde, et spécialement l’Europe, est de plus en plus mal à l’aise avec la perspective d’être dominé par une nation historiquement sujette à maltraiter ses voisins et à contracter un assez grand appétit pour encore plus d’espace vital.

Jérémie des temps modernes

Durant plusieurs décennies, l’Eglise de Dieu a alerté de l’émergence de l’Allemagne en tant qu’acteur le plus dominant dans une union de nations européennes. La Bible enseigne que soudainement cette force catapultera le monde dans la troisième et dernière guerre mondiale.

Cependant, même si nous mettons de côté, quelques instants, la prophétie de la Bible, il y a plus qu’assez de ‘Jérémie(s)’ modernes qui avertissent des liens que l’Allemagne développe avec son passé fasciste. Nous avons cité l’un de ces écrivains modernes, Martin Lee, dans ce chapitre. Voici un passage de son livre: «Quelque chose de terrible fut dévoilé par la chute du Mur de Berlin. La bête fasciste s’était réveillée et rôdait encore.» D’autres livres bien connus, tels Fascism (Le fascisme) de Roger Eatwell, The Rotten Heart of Europe (Le cœur pourri de l’Europe), et The Downing Streets Years (Les années au Downing Street) de Margaret Thatcher délivrent tous des avertissements à la Churchill, à un monde qui s’est prouvé à lui-même qu’il était prédisposé à s’endormir paisiblement alors que les événements empirent. La plupart des rédactions oublient cette présence dangereuse et pleine de prémonitions qui se développent à l’horizon, en Europe centrale. Les mêmes conditions régnaient avant la Deuxième Guerre mondiale.

Nous devons nous réveiller et tenir compte des paroles de ces gens bien informés et fins analystes politiques. «Vous n’avez pas ancré l’Allemagne à l’Europe,» disait Margaret Thatcher en 1995: «Vous avez ancré l’Europe à une Allemagne nouvellement unie et dominante. A la fin, mes amis, vous verrez que cela ne marchera pas.» Elle disait que le caractère national de l’Allemagne était de dominer.

Alors que l’Allemagne était en ruine et en cendres, après la Deuxième Guerre mondiale, Herbert W. Armstrong avait la vision prophétique, claire comme le cristal, d’une Allemagne qui se lèverait encore pour dominer le monde. Il savait que les nazis n’étaient pas totalement éliminés. Ils s’étaient seulement cachés comme font les cafards quand la lumière de la cuisine est allumée.

Avec l’implosion de l’ancienne Union soviétique et le gigantesque pouvoir laissé vaquant au cœur de l’Europe, nous avons vu que les stupéfiantes prédictions de Mr. Armstrong se sont révélées être d’une précision surnaturelle. Quelques observateurs ont l’attention éveillée par le grave danger placé devant nous. L’êtes vous?

Considérons, maintenant, comment ces événements, à l’intérieur de l’Allemagne, s’harmonisent avec l’histoire et la prophétie biblique.

Linge sale dans l’armee allemande

Les incidents néo-nazis, rapportés en Allemagne, se sont tellement multipliés, ces dernières années que la plupart des crimes ne justifient plus une couverture par la presse du pays. Il semble que ces histoires de haine raciale fassent maintenant partie du passé. Tout comme la pornographie «douce», le langage non-conformiste ou la violence gratuite, plus nous les côtoyons, moins nous en sommes choqués—du moins jusqu’à ce que quelque chose de pire attire notre attention. Combien de temps faudra-t-il à ce monde, particulièrement à ces nations qui étaient près de capituler devant le régime nazi, pendant la Deuxième Guerre mondiale, pour se réveiller de cet effrayant état de haine qui règne en Europe centrale?
Le nazisme ne mourut pas avec l’écrasement des forces de Hitler—il entra, simplement en clandestinité. Une foule d’enquêtes, d’incidents violents, et même la politique récente du gouvernement le confirment.

Quand le Mur de Berlin s’effondra, en 1989, le signal ne pouvait être plus clair pour tous les fascistes clandestins. Il était temps pour eux de refaire surface. Au début, les crimes de haine furent sporadiques et peu relatés. Mais chaque «succès» convertissait davantage d’adhérents à la doctrine d’extrême droite. Bientôt, des enquêtes révélèrent, que beaucoup de citoyens allemands sympathisaient même avec certaines vues nazies. En fait, en 1997, une enquête européenne révélait que 34 pour cent d’Allemands se considéraient comme «assez racistes» ou «très racistes.»

Ces dernières années, les vues d’extrême droite ont fait leur chemin aux plus hauts niveaux du gouvernement allemand. Récemment, un autre secteur de la sphère allemande fut infecté par l’influence nazie—la Bundeswehr ou Armée allemande.

Souvenirs fascistes dans les Balkans

En décembre 1991, tout juste deux ans après la chute du Mur de Berlin, avec l’indifférence la plus complète vis-à-vis de l’opinion mondiale, et du sort des Serbes, l’Allemagne proclama, de manière inflexible, un plein soutien à la sécession de la Slovénie et de la Croatie de la République de Yougoslavie. Une violente guerre civile éclata en Yougoslavie, par la suite.

La guerre en Yougoslavie fut le signal d’une nouvelle étape pour l’armée allemande qui sommeillait depuis la Deuxième Guerre mondiale. Entre 1992 et 1994, les Allemands exportèrent pour plus 320 millions de dollars en matériel militaire en Croatie. En 1995, l’Allemagne fut d’accord pour envoyer des avions de transport militaire, du personnel médical et d’autres supports dans la zone de combat des Balkans. A cette époque-là, cependant, elle n’y envoya pas de troupes. «Cela ferait de nous une partie du problème plutôt que sa solution,» admettait Volker Rühe, ministre de la défense allemande. (Plus de 700.000 Serbes furent massacrés, durant la Deuxième Guerre mondiale, par le régime nazi qui absorba la Slovénie et l’intégra au Troisième Reich et créa un état fantoche en Croatie.) Bien évidemment, l’Allemagne savait que toute démonstration de force dans les Balkans rendrait les Serbes extrêmement nerveux.

Pourtant, en 1995, peu de temps après la déclaration de Rühe, l’Allemagne engagea 4000 hommes de troupe, à l’intérieur de la Croatie, pour aider au renforcement du soi-disant accord de paix. Ce fut le premier déploiement de troupes, hors d’Allemagne, depuis la Deuxième Guerre mondiale.

De prime abord, l’effort de l’Allemagne, dans les Balkans, semblait noble. Mais il ne se passa pas beaucoup de temps avant que des rapports dérangeants fassent surface, dont l’un disait que des soldats allemands avaient été entendus scandant «Sieg Heil» et «Heil Hitler» (Vive Hitler).

Encore plus perturbante fut une vidéo découverte en 1997. Dans celle-ci, des soldats, qui s’entraînaient pour leur mission dans les Balkans, mimaient des exécutions et des viols. La question qui se pose, c’est de savoir combien de soldats étaient impliqués et combien d’officiers étaient au courant? Le Ministre de la défense et le Chancelier Kohl insistèrent ensemble sur le caractère isolé de ces incidents, le même argument fut utilisé pour d’autres rapports du même genre.

Un rassemblement nazi—dans la Bundeswehr?

Manfred Roeder est un terroriste nazi convaincu. En 1973, il écrivit l’avant-propos du livre Auschwitz Lie (Le mensonge d’Auschwitz). Il organisa un groupe terroriste qui fut impliqué dans plusieurs attentats à la bombe, en 1980, dont celui d’une gare ferroviaire italienne et une synagogue juive à Paris. En 1981, il fut déclaré coupable pour avoir tué, par bombe incendiaire, deux immigrants vietnamiens, en Allemagne. L’année suivante, il fut condamné à 13 ans de prison. Après sa libération anticipée, en 1990, il se joignit, à nouveau, à des organisations d’extrême droite. Roeder fut lié à une foule d’activités de la droite extrémiste pendant presque 30 ans. Les renseignements allemands l’ont même fiché comme terroriste!

Pourquoi donc, ce nazi convaincu, poseur de bombes, fut-il invité à parler devant de nouvelles recrues, dans une école d’officiers d’élite de la Bundeswehr? Bonne question. Le discours de Roeder à la Bundeswehr, en mai 1995, ne fut connu du public qu’en 1997. Il parla de Russes appartenant à «l’ethnie allemande» et résidant à Kaliningrad—une ville sur les bords de la Baltique. (Les nationalistes allemands aimeraient voir la région intégrée à leur pays.)

En plus de son discours d’invitation, Roeder dit que le ministère allemand de la Défense lui donna cash une petite somme, des véhicules et d’autres matériels pour son organisation, en 1993. L’incident fut plutôt embarrassant pour les officiels allemands. Ils suspendirent l’officier en charge de l’école et nièrent toute implication dans la prise de décision ayant conduit à l’invitation. Un autre «incident isolé».

Les «incidents isolés» surgissent régulièrement dans la Bundeswehr depuis plusieurs années maintenant. Il y eu 72 incidents liés à la droite, dans l’armée allemande, en 1996. Ce nombre a grimpé à 135 en 1999 et à 196 en 2000. Un outrage particulier se déroula dans la petite ville allemande de Detmold. Alors qu’ils criaient «Métèques, hors d’Allemagne»,des soldats allemands en uniforme, attaquèrent deux immigrants turcs et un jeune italien de 16 ans, avec des battes de base-ball et des couteaux.

En 1997, le Sunday Telegraph, de Londres, cita Helmuth Priess, un lieutenant-colonel de l’armée allemande, à la retraite. H. Priess affirmait qu’il y a, dans l’Armée allemande, trop d’officiers qui ont des sympathies envers l’aile droite. Il rappela un incident au cours duquel un commandant lui demanda d’insister sur l’importance d’une devise nazie familière: «Le travail vous rend libre» (un panneau portant cette inscription était accroché au-dessus de l’entrée, à Auschwitz). H. Priess fut indigné d’entendre une telle admonition—surtout venant d’un officier de haut rang! Il fut très surpris quand il entendit, plus tard, que cet officier était devenu général.

Plus récemment, Christian Krause, âgé de 21 ans, fils d’un ancien ministre allemand déclara au journal allemand, Bild am Sonntag, qu’il avait rencontré de nombreux extrémistes de droite, durant ses dix mois de service dans l’armée. Selon C. Krause, il y avait, dans sa base, deux ou trois incidents par mois, liés aux extrémistes. Dans les réceptions, «Il y avait toujours des toasts portés au Führer et après avoir bu de l’alcool, beaucoup d’officiers se faisaient l’un à l’autre le salut hitlérien…»

Les officiels allemands continuent à minimiser les activités liées aux néo-nazis, dans la Bundeswehr. Mais combien de temps pourront-ils encore dire que de tels événements sont seulement des cas «isolés»—en particulier lorsque les statistiques révèlent une tendance à la hausse des incidents violents?

Le temps le dira

Un document qui circule dans les cercles de droite les engage à se faire discrets, pour l’instant. Il dit «qu’ils ne devraient même pas s’identifier eux-mêmes comme nationalistes. Qu’ils devraient entrer dans l’armée et dans la police et voir ce qu’ils pourraient acquérir en connaissances et en compétences spécialisées.

Le temps dira si, dans la Bundeswehr, il y en a des milliers d’autres qui ont des sympathies d’extrême droite, et qui ont, jusqu’à maintenant, gardé un profil bas. Pendant ce temps, le nombre d’incidents violents, dans la Bundeswehr, continue à s’intensifier. Au fur et à mesure que ce nombre s’accroîtra et que les gens s’y habitueront, les articles sur les nazis qui infiltrent l’armée allemande, seront bientôt relégués en dernière page de nombreux journaux avant de disparaître finalement. Les articles pourront disparaître, mais pas les nazis.

Chapter 2: Les toutes premieres racines de l’Allemagne

Le Reich Allemand, la plus ancienne institution politique en Europe, qui dirigea le continent en tant que le Saint empire romain durant un millier d’années, et qui pris presque le contrôle du monde entier durant deux guerres au cours du 20ème siècle—un peuple ayant joué un rôle aussi grand dans les affaires humaines pourrait-il être ignoré dans la Bible? C’est ce que certains érudits voudraient vous faire croire.

La Bible ne mentionne pas le mot «Allemagne», et ce pour une bonne raison: Les Allemands n’acquirent ce nom qu’au temps où les Romains les nommèrent collectivement, Germani, il y a presque 2000 ans de cela. En fait, les Germains se réfèrent à eux-mêmes comme Deutsch, et non pas Germains. Ils appellent leur patrie bien-aimée Deutschland. Si nous voulons trouver le peuple allemand mentionné dans la Bible, il doit l’être sous un nom différent que celui par lequel les Romains le désignèrent.

Dans ce chapitre, nous prouverons, par la Bible et par d’autres sources historiques, que l’Allemagne moderne descend des anciens Assyriens. Evidemment, la Bible est la plus grande source historique de toutes. En fait, elle est la seule source historique complète que nous ayons concernant la civilisation de l’homme. Et, une fois que vous prouverez qui sont les anciens Assyriens aujourd’hui, cela ouvrira soudainement vos yeux à des douzaines et des douzaines de prophéties bibliques concernant ces peuples dans le temps de la fin.

Un tiers de la Bible est composé de prophéties dont la plupart sont pour notre temps. Et vous pouvez être sûr que l’Assyrie est mentionnée dans de nombreuses prophéties de la Bible.

Mais une grande partie de la Bible est aussi historique. L’histoire de la Bible nous en dit beaucoup sur le commencement et le développement de la nation d’Assyrie. Ensemble, l’histoire et la prophétie de la Bible exposent l’histoire complète du peuple germanique du début jusqu’à la fin.

L’empire Assyrien commence

Ceux qui se moquent de l’évidence du déplacement du peuple allemand depuis les régions supérieures de la Vallée de la Mésopotamie vers l’Europe centrale, devraient considérer ce fait indéniable: toute lhumanite, à un moment ou à un autre, est descendue de ce véritable berceau de la civilisation—la Vallée de la Mésopotamie! C’est là où la civilisation débuta après que les eaux du déluge se retirèrent au temps de Noé. «Et l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat» (Gènese 8:4). Ararat est juste au nord de la vallée mésopotamienne (la partie orientale de la Turquie moderne).

Au fur et à mesure que la famille de Noé se multipliait extrêmement, beaucoup d’individus migrèrent depuis les montagnes d’Ararat vers une plaine dans le pays de Schinear, c’est-à-dire la Mésopotamie (l’Irak moderne). Genèse 10 ne donne qu’un bref aperçu de cet événement, principalement en enregistrant la lignée des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Cependant Dieu attira une attention spéciale sur Nimrod, petit-fils de Cham, le père des peuples de race noire. Nimrod signifie «il se rebella»—sous entendu, contre Dieu. Nimrod établit le royaume de Babylone. Babylone signifie confusion, c’est ce qui arriva quand Dieu confondit leurs langages, lors de l’événement à la tour de Babel. Lire ces premiers récits de la civilisation révèle clairement que Dieu appelle les choses pour ce quelles sont!

A côté de Nimrod, Genèse 10 attire aussi une attention particulière sur Assur. «De ce pays-là sortit Assur; il bâtit Ninive, Rehoboth-Hir, Calach.» (verset 11). Comme la marge le suggère, une meilleur traduction de ce verset révélerait qu’Assur et Nimrod sortirent du pays de Schinear pour construire Ninive et d’autres villes. Il y a une forte évidence qui indique qu’Assur travailla avec Nimrod, probablement dans le domaine militaire, et aida à bâtir Babel et Ninive, ainsi que d’autres cités.

Prenez note à présent du verset 22: «Les fils de Sem furent: Elam, Assur, Arpaschad, Lud et Aram.» Assur était un fils de Sem, le père des lignées de race blanche—ceux qui ont la peau claire et les cheveux blonds. Remarquez qu’Arpaschad est cité dans ce verset comme étant le troisième fils de Sem. Lisez maintenant Genèse 11:10 «Voici la postérité de Sem. Sem âgé de cent ans engendra Arpaschad, deux ans après le déluge.» Aucun des deux premiers fils de Sem, Elam et Assur, ne sont mentionnés! Parce qu’ils furent rejetés en tant qu’héritiers de la descendance de Sem. S’ils travaillèrent aux côtés de Nimrod, vous pouvez voir pourquoi Sem (et Dieu) les rejetèrent! Assur se sépara de son père et devint l’ancêtre du peuple Assyrien.

Plus de 300 ans plus tard, Abraham, par l’intermédiaire duquel Dieu érigea Sa nation choisie, Israël, appartenait à la lignée d’Arpaschad, le troisième fils de Sem.

Il est significatif qu’Assur, le père des Assyriens et Arpaschad de qui Abraham descendait, étaient tous deux issus de Sem! Cela signifie que, bien qu’il peut y avoir certaines différences physiques perceptibles entre les Assyriens et les Israélites, ces deux peuples descendent de la lignée raciale à teint clair de Sem. Nous y reviendrons plus tard.

Mais avant cela, considérons ce tout premier commencement du peuple assyrien. Nous en avons déjà découvert beaucoup, avec seulement quelques versets bibliques. Notez ce que l’historien Flavius Josephe enregistra concernant Assur: «Sem, le troisième fils de Noé, eut cinq fils… Assur vécut dans la ville de Ninive; et appela ses sujets Assyriens, qui devinrent la nation la plus fortunee, par dela les autres (Antiquities. I. vi, 4). L’Assyrie devint rapidement la nation la plus prospère et la plus puissante de l’époque.

Abraham bat les Assyriens

Au moment où Abraham devenait adulte, l’Assyrie était déjà un puissant empire mondial. Dieu amena Abraham, accompagné de son neveu Lot, dans le pays de Canaan et les couvrit d’une multitude de richesses et de prospérité. C’était seulement une question de temps avant qu’ils ne soient confrontés aux puissants Assyriens.

Apprenons cette histoire dans Genèse 14:1-2: «Et il arriva dans le temps d’Amraphel, roi de Schinear, d’Arjoc, roi d’Ellasar, de Kederlaomer, roi d’Elam, et de Tideal, roi de Gojim [roi des nations—version King James],il arriva qu’ils firent la guerre…» Ces quatre rois du verset 1 étaient alliés en un gigantesque empire assyrien, comme le fait remarquer Josephe: «A cette époque, quand les Assyriens eurent la domination sur l’Asie, le peuple de Sodome était dans une condition florissante… les Assyriens leur firent la guerre; et divisant leur armée en quatre parties, combattirent contre eux. En ce temps chaque partie de l’armée avait son propre commandant… Amraphel, Arjoc, Kederlaomer et Tideal. Ces rois dévastèrent toute la région de la Syrie et vainquirent la progéniture des géants» (Antiquities, i, ix, 1). Josephe confirme que les quatre rois mentionnés dans Genèse 14 étaient en fait Assyriens.

Concernant Genèse 14:1, le commentaire Lange déclare: «Selon Ktesias et d’autres, les Assyriens furent les premiers à établir une domination mondiale» (volume 1, page 403).

Le dernier roi nommé dans Genèse 14:1 est Tideal, [le roi des nations—version King James]. Il gouvernait cette région d’Asie Mineure. Le mot Tideal vient d’un mot hébreu qui signifie «craindre, faire peur, redoutable et terrible.» Pendant des siècles l’Assyrie causa une grande frayeur à de nombreuses nations!

Ces quatre généraux assyriens vinrent faire la guerre aux rois de Canaan (verset 4). Les Assyriens mirent le peuple de Canaan en déroute, incluant les cités de Sodome et de Gomorrhe. Et parmi les captifs, ils prirent aussi le riche neveu d’Abraham, Lot (versets 11-12). «Dès qu’Abraham eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan. Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs; il les battit, et les poursuivit jusqu’à Choba, qui est à la gauche de Damas» (versets 14-15). Josèphe enregistre qu’Abram et ses hommes «marchaient à la hâte, et la cinquième nuit ils tombèrent sur les Assyriens près de Dan… il en tua quelques-uns qui étaient dans leur lit, avant qu’ils aient pu suspecter un danger; et les autres, qui n’étaient pas encore allés se coucher, mais qui étaient tellement ivres qu’ils ne purent ni combattre ni s’enfuirent» (Antiquities, i, x, 1).

Genèse 14:17 dit qu’Abraham tua aussi les quatre hauts dirigeants de l’empire assyrien, mentionnés au verset 1. Ce fut une déroute complète. La puissance de l’Assyrie fut écrasée en une nuit! Le cours de l’histoire fut changé. Abraham et ses descendants purent continuer à vivre paisiblement dans le pays de Canaan, libérés de l’agression assyrienne. Et l’Egypte, sans la menace assyrienne put se développer comme l’une des nations dominantes du monde antique. Dieu voulait que l’Egypte domine le Moyen-Orient, et non l’Assyrie. L’Egypte, bien qu’elle ne puisse le savoir à cette époque-là, était préparée pour l’arrivée de Joseph et des enfants d’Israël.

Sur la période des 1200 années suivantes, la Bible parle peu de l’Assyrie. Cependant elle ne disparut pas. Sa résurgence environ 700 ans avant Jésus-Christ, à nouveau en tant que puissance mondiale, se trouva être une nouvelle fois une épine dans le flan des Israélites.

Assyriens féroces

Pratiquement chaque historien attire l’attention sur la nature belliqueuse du peuple assyrien. James McCabe, auteur de l’Histoire du monde, dit que les Assyriens étaient «une race féroce et traître, se délectant dans les dangers de la chasse et de la guerre. Les troupes assyriennes étaient notamment connues parmi les plus formidables des guerriers antiques… Ils n’étaient jamais fidèles lorsqu’il était de leur intérêt de briser les traités, et étaient regardé avec suspicion par leurs voisins à cause de cette caractéristique… Dans l’organisation et l’équipement de leurs troupes, dans leur système d’attaque et de défense et leur méthode visant à réduire les places fortifiées, les Assyriens manifestaient une supériorité sur les nations environnantes» (vol. 1, pp.155, 160).

Le Dr Herman Hoeh, historien et auteur de Abrégé de l’Histoire du Monde, écrivit: «L’Assyrie antique fut la plus grande puissance faisant la guerre dans toute l’Histoire.» (La Pure Vérité janv. 1963, «L’Allemagne selon la prophétie.»)

James Hasting écrivit: «Les Assyriens des temps anciens étaient plus robustes, plus guerriers et plus ‘féroces’ que les doux industriels babyloniens. Ceci pouvait être dû à l’influence du climat et aux guerres incessantes; mais cela peut indiquer une race différente … L’organisation entière de l’état était essentiellement militaire» (Dictionnaire de la Bible, «Assyrie et Babylonie»).

Léonard Catrell, dans Forge de la Civilisation, écrivit: «Dans toutes les annales de la conquête humaine, il est difficile de trouver un peuple plus dédié à répandre le sang et au carnage que les Assyriens. Leur férocité et leur cruauté ont quelques parallèles qui perdurent dans l’époque moderne.» (Il est intéressant que Catrell puisse seulement comparer leur férocité avec celle trouvée dans «l’époque moderne.» Beaucoup admettraient, que durant le 20ème siècle, les Allemands ont vraiment été les plus dédiés à faire couler le sang.

Après l’an 800 avant Jésus-Christ, l’Assyrie était en mesure et prête à prendre le monde d’assaut. Leur retour allait bientôt les confronter aux puissants Israélites.

Le Dr Hoeh, dans son Abrége de l’Histoire du monde, écrivit: «En 745 une nouvelle dynastie s’assit sur le trône à Ninive. Elle commença avec Tiglath-Pileser iii. Cette dynastie exista jusqu’à la chute de l’Assyrie en 612» (volume 1, page 296).

L’Encyclopédie Britannique [Encyclopedia Britannica] s’accorde avec le résumé du Dr Hoeh: «Sous Tiglath-Pileser iii débuta le second Empire assyrien, lequel différait du premier dans ses grandes consolidations. Pour la première fois dans l’histoire l’idée de centralisation fut introduite dans la politique… Les forces assyriennes devinrent une armée sur pied qui, par des améliorations successives et une discipline soignée, forma une irrésistible machine de guerre, et la politique assyrienne fut dirigée vers l’objectif défini de réduire le monde entier dans un même et unique Empire et absorber ainsi son commerce et ses richesses dans les mains assyriennes» («Babylonie et Assyrie», 11ème éd.). A présent, vous pourriez noter certaines similitudes entre l’ancienne Assyrie et l’Allemagne moderne qui plongea ce monde dans deux grandes guerres mondiales, dans le but de créer un seul Empire. Nous y reviendrons plus tard.

Israël emmené en captivité par les Assyriens

Continuons avec l’histoire documentée de l’Assyrie dans la région supérieure de la Mésopotamie. Dans II Rois 16, vous lirez un récit concernant une guerre entre Israël et les Juifs. En ce temps-là, les enfants d’Israël étaient divisés en deux nations, avec dans le nord dix tribus conservant le nom d’Israël, et au sud des tribus prenant le nom de Juda. Israël était allié avec Aram (la Syrie). Juda sollicita l’aide de Tiglath-Pileser, roi d’Assyrie (2 Rois 16:7). Pour défendre les Juifs, les Assyriens attaquèrent d’abord Aram, ensuite Israël.

Dans sa 14ème année de règne, Salmanasar iii, roi assyrien à Calah, assiégea le pays de Samarie où les dix tribus d’Israël résidaient. C’était en 721 av. J.-C. Remarquez 2 Rois 17:5-6: «Et le roi d’Assyrie parcourut tout le pays, et monta contre Samarie, qu’il assiégea pendant trois ans (721-718). La neuvième année d’Osée, le roi d’Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en Assyrie. Il les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes.»

En dépit de nombreux avertissements de leurs prophètes, le peuple d’Israël refusa de se détourner de leur rébellion contre Dieu. Ce fut Dieu qui envoya les Assyriens en tant que verge de Sa colère (Esaïe 10:5) pour emmener les Israélites en captivité. Ils furent enlevés de leur pays. «Les enfants d’Israël s’étaient livrés à tous les péchés que Jéroboam avait commis; ils ne s’en détournèrent point, jusqu’à ce que l’Eternel ait chassé Israël loin de sa face, comme il l’avait prononcé par tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu’à ce jour» (2 Rois 17:22-23).

Josephe consigna que Salmanasar «fit une expédition contre Samarie… [l’] assiégea pendant trois ans et la prit par la force… et démolit complètement le gouvernement des Israélites et emmena tout le peuple en Médie et en Perse» (Antiquities, ix, xiv, 1).

Herbert W. Armstrong, érudit de religion, écrivit dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie: «Entre 721 et 718 av. J.-C, la Maison d’Israël fut conquise, et le peuple fut aussitôt déporté, emmené captif en Assyrie, sur la rive sud de la mer Caspienne. Depuis lors, on n’en entendit plus parler!» (page 72 de la version française de 1980). A ce point de l’histoire d’Israël, les Israélites furent complètement perdus de vue—et connus comme les «dix tribus perdues» d’Israël. Mais savez-vous pourquoi elles devinrent «perdues» à la vue du monde? Parce que les érudits et les historiens ont perdu de vue les Assyriens! Et, durant la captivité, Israël était allé en Assyrie, située anciennement au sud des rives des bords de la mer Noire et de la mer Caspienne. Notre brochure gratuite Les Anglo-Saxons selon la prophétie trace au nord-ouest la migration des enfants d’Israël en Europe occidentale, la péninsule Scandinave et les Iles Britanniques. Pourquoi cette migration? Parce que les Assyriens les emmenèrent dans cette direction quand ils migrèrent vers le nord-ouest en Europe centrale!

Alors que les deux peuples se déplaçaient en Europe, les Israélites ne restèrent pas esclaves des Assyriens. Au lieu de cela, ils se séparèrent dans les régions indiquées ci-dessus, tandis que les Assyriens s’installèrent principalement en Europe centrale, où l’Allemagne et l’Autriche sont localisées de nos jours.

La migration assyrienne

Avant leur migration, Periplus qui vivait aux environs de 550 av. J.-C., écrivit: «La Côte de la Mer Noire… est appelée Assyrie» (Perrot et Chipiez, Histoire de l’Art en Sardaigne, Judée, Syrie et Asie Mineure, vol. 2, p. 261). C. Léonard Wooley décrit, dans son livre Les Sumériens, à quoi ressemblait ce peuple: «Sur les collines Zagros et à travers la plaine vers le Tigre, vivait un… peuple… aux cheveux clairs semblable aux Guti (Goths) qui… séjournait dans ce qui fut appelé plus tard l’Assyrie» (page 5). Cette description s’accorde bien avec ceux qui descendent de la lignée de Sem.

Voici ce que le Dr Herman Hoeh écrivit dans «L’Allemagne selon la prophétie!»: «Quand les écrivains de la Grèce antique voulaient distinguer les Assyriens des Araméens ou Syriens, les grecs appelaient les Assyriens ‘Leucosyri’—ce qui signifie ‘blancs’ ou ‘blonds’ pour les distinguer des syriens très bruns qui vivaient encore en Mésopotamie» (La Pure Vérité, jan. 1963, page 17).

A l’époque du Christ, le naturaliste romain Pline l’ancien enregistra que les Assyriens habitaient au nord de la mer Noire (Histoire naturelle, iv, 12, p. 183). En ce temps, ils s’étaient déplacés vers le nord.

Mais ils ne s’arrêtèrent point là, ainsi que M. Armstrong l’écrivit dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie: «Les Assyriens—avant 604 av. J.-C.—quittèrent leur pays au nord de Babylone et migrèrent au nord-ouest—en traversant les pays qui sont maintenant connus sous le nom de Géorgie, d’Ukraine et de Pologne, pour finalement s’installer dans le pays qui est appelé Allemagne de nos jours» Aujourd’hui les descendants de ces Assyriens nous sont connus en tant que peuple allemand» (pp. 143-144, édition de 1980).

Retracer les racines de l’Allemagne

Pendant des siècles, le peuple allemand domina le cœur de l’Europe centrale. Pourtant c’est un peuple qui sait peu de choses à propos de sa véritable origine—ou du moins refuse de le savoir. (Les Allemands eux-mêmes sont responsables d’avoir masquer la majeure partie de cette connaissance, tout comme beaucoup ont essayé de cacher leur passé à la fin de l’ère hitlérienne.)

Exactement comme les Israélites des temps modernes sont une famille de gens issus de plusieurs tribus différentes, ainsi il en est de même du peuple allemand aujourd’hui. Leur nombre dépasse les 100 millions de personnes à travers le monde—la majorité d’entre eux résident en Allemagne et en Autriche.

Beaucoup de choses furent écrites concernant les premières tribus allemandes qui vinrent en Europe durant le premier et le deuxième siècles après J.-C., grâce en grande partie à l’historien romain Tacite, qui vivait à cette époque. Parmi les plus significatives de ces toutes premières tribus allemandes se trouvait la tribu de Chatti, (ancêtres des modernes Hessiens), Treveri, Tungri et les Alemanni pour n’en citer que quelques-unes. Chatti signifie «briser violemment, effrayer ou terrifier.» Les ancêtres de cette tribu allemande, avant leur migration, vivaient principalement en Asie Mineure, et étaient appelés les Assyriens Chatti.

Beaucoup de ces premières tribus allemandes étaient en conflit constant avec l’empire romain, c’est pourquoi les Romains les appelèrent collectivement Germani, ce qui veut dire «hommes de guerre.» Comme l’Encyclopedia Britannica l’indique: «Il n’y a pas de preuve que [Germani] ait toujours été utilisé par les Allemands eux-mêmes. Selon Tacite il fut appliqué premièrement aux Tungri, puisque César n’enregistre que quatre… tribus… qui furent connues collectivement comme Germani» (11ème édition, volume 11, article «Germany»).

Les Romains les appelaient Germani à cause de leur férocité, de leur nature guerrière. «Pas un seul voisin des Allemands,» écrivit Emil Ludwig, «ne pouvait jamais leur faire confiance pour rester en paix. Peu importe, bien qu’ils fussent dans des conditions de bonheur, leur passion infatigable les ressaisissait et les poussait à en vouloir toujours plus» (Les Allemands: La double histoire d’une nation, 1941, page 12).

Ces toutes premières tribus migrèrent en Europe centrale, comme les historiens le confirment. Les romains les étiquetèrent globalement: «hommes de guerre.» Mais d’où étaient-ils venus? Le dictionnaire classique Smith répond: «Il ne peut y avoir aucun doute qu’ils [les Assyriens]… migrèrent en Europe du Caucase et des pays autour des mers Noire et Caspienne» («Germanie», p. 361).

En parlant des tribus Indo-germaniques qui envahirent l’Europe de son vivant, l’historien Jérôme, qui naquit en 340 après J.-C., écrivit: « ‘Assur (l’Assyrien) se joint aussi à eux’»! (Lettre 123, sec. 16, Nicene et post-Nicene Fathers). Jérôme citait ce que le Psaume 83:9 déclare. Jérôme écrivit sur cette migration assyrienne parce qu’il vivait alors qu’elle survenait! Il fut un témoin oculaire de ces événements.

Avec le nombre de tribus germaniques inondant l’Europe centrale, l’étape fut faite pour que l’ancien empire assyrien s’élève à nouveau pour une dominance mondiale. Tous les peuples germaniques avaient besoin d’un dirigeant dynamique pour établir l’unité; avec des vues visionnaires qui pourraient rallier le peuple autour de lui. Pour les 1500 années suivantes, les Allemands trouvèrent seulement ceci dans le «Saint Empire romain.»

La langue des Assyriens

Certains ont argué que le peuple assyrien parlait une langue sémitique, et non une langue indo-germanique, et que, par conséquent, les Allemands ne pourraient pas être les descendants des anciens Assyriens.

Pourtant, il y a un passage biblique qui révèle clairement comment et pourquoi la majeure partie des anciens Assyriens acquirent une langue nouvelle et différente.

Dans les jours de Nimrod, une tour fut édifiée à Babel et qui devait devenir la Capitale d’un dictateur dominant le monde entier, sous lequel la vérité de Dieu aurait été complètement anéantie. En ce qui a trait au peuple rebelle à l’époque de Nimrod, Dieu déclare: «Et l’Eternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté.» (Genèse 11:6).

Pour empêcher la civilisation de progresser à un point aussi rapide d’autodestruction, Dieu «confondit leur langage» (verset 7). L’intervention miraculeuse de Dieu fut à l’origine des différentes langues. C’est alors que les Assyriens acquirent la langue Indo-germanique et d’autres langues apparentées.

Le Dr Herman Hoeh écrivit dans son article: «L’Allemagne selon la prophétie»: «Les érudits européens ont étudié de fond en comble la langue du pays de Hatti—les ancêtres des Hessiens. Ils en conclurent que c’était une langue Indo-germanique—de nombreux mots qui étaient proches de l’allemand ancien!… La langue de Hatti était la langue des Assyriens occidentaux… Les érudits admettent que durant des siècles la langue du peuple qui habitait l’Assyrie n’était plus simplement sémitique» (La Pure Vérité, jan. 1963, page 27).

L’ancienne cité de Trier

Sur les rives de la Moselle en Allemagne de l’ouest, juste à une dizaine de km de la frontière du Luxembourg, se trouve l’ancienne ville Allemande de Trier. Les Romains se réclament être les fondateurs de cette ancienne cité. Mais la tradition allemande, et même le nom de la ville, suggère autre chose.

«Sur le Rotes Haus (Maison Rouge) à coté du Steipe, il y a un texte en Latin s’enorgueillissant que Trier, ou Trèves, est plus ancienne que Rome, en fait, 1300 ans plus ancienne. Cela quand Trebeta, fils de Sémiramis, disait avoir fondé la ville.» C’est ce qui est dit dans l’introduction du guide en photos couleurs de la ville de Trier.

Joseph K.L. Bihl écrit dans son manuel allemand, In Deutschen Landen, «Trier a été fondée par Trebeta, un fils du fameux roi assyrien Ninus» (p. 69). Le nom biblique pour Ninus est Nimrod.

Sémiramis était mariée à Nimrod, le fondateur de Babylone (Gènese 10:8-10). Genèse 10:11 dit qu’Assur et ses descendants étaient sortis de Babylone et avaient construit la capitale assyrienne—Ninive. Mais ainsi qu’il est correctement indiqué en marge, c’est Nimrod qui conduisit Assur hors de Babylone et qui supervisa normalement le projet de construction de Ninive. Tôt déjà, la Bible indique une proche alliance entre Nimrod et Assur.

Il y a une raison évidente pour laquelle la cité allemande de Trier remonte ses origines à Trebeta, le fils de Nimrod et Sémiramis, aussi bien qu’à la capitale assyrienne ancienne de Ninive. Ceci parce que l’Allemagne moderne est principalement composée du peuple Assyrien!

L’ancienne tribu de Chatti

Le nom «Chatti» ou «Hatti», comme on le lit parfois en hébreu, signifie «briser par la violence ou la confusion; abolir, effrayer, épouvanter ou terrifier.» Chatti est un mot dérivé du mot hébreu pour Hittite, Chittiy—mentionné de nombreuses fois dans la Bible. Les Hittites Cananéens—un peuple féroce qui affrontait continuellement les Israélites dans les récits bibliques—étaient connus sous ce nom. Ils étaient les descendants de Cham—ceux de peau plus foncée.

Cependant il y avait un autre peuple de peau plus claire qui était aussi connu sous ce nom: Chatti ou Hatti: les Assyriens! Les historiens reconnaissent qu’il y eut deux peuples distincts qui étaient appelés du nom de Chatti, ou Hittite, tel qu’on peut le lire dans la Bible.

Le Dictionnaire de la Bible de James Hasting, écrit en 1899, se réfère aux «rois des Hittites» du nord, mentionnés dans i Rois 10:29, et commente ensuite: «Aux côtés des Hittites du nord, d’autres Hittites, ou ‘fils de Heth’, sont mentionnés dans [l’Ancien Testament] comme habitant le sud de la Palestine» («Hittites», vol. 2). Ces fils de Heth sont les Hittites Cananéens de la lignée de Cham (voir Genèse 10:15). Abraham demanda à ces gens un lieu de sépulture pour Sarah dans Genèse 23.

Mais qu’en est-il au sujet de ces Hittites du nord? Hasting se réfère à i Rois 10:29 où Salomon obtint des troupes de guerre par le biais d’échanges avec les «rois des Hittites.» Mais ceux-ci ne sont pas les mêmes fils de Heth mentionnés dans Genèse 23. Remarquez l’explication de 1 Rois 10:29 dans le Commentaire Lange: «Les Hittites ne sont pas les mêmes que ceux mentionnés dans le chapitre 9:20, mais étaient une tribu indépendante, probablement dans le voisinage de la Syrie [l’Assyrie biblique se trouvait juste au nord de la Syrie], ainsi que ii Rois 7:6 les mentionne comme ayant fait une alliance avec les Syriens» (vol. 3, p. 123 de i Rois).

Le Dr Herman Hoeh ajoute un aperçu supplémentaire au sujet de ce verset dans i Rois: «Les Assyriens Hessiens étaient appelés ‘rois des Hittites’ parce que les Hittites Cananéens chassés par Josué, migrèrent en Asie Mineure où les Assyriens habitaient» (La Pure Vérité, jan. 1969, «L’Allemagne selon la prophétie!»

Ce furent les Assyriens qui dénommèrent la plupart de leur propre peuple de la partie occidentale de leur empire comme étant Hittites, ou Chatti, comme on peut le lire dans l’hébreu. Hasting confirme ceci: «Les Assyriens…prirent le nom de ‘Hittite’ durant la période assyrienne pour l’appliquer à toutes les nations de l’Ouest de l’Euphrate.» Il en vint à dire que le nom propre Hittite peut être retrouvé loin à l’ouest en Asie Mineure.

Pratiquement toutes les autorités historiques reconnaissent qu’il y eut deux peuples différents qui prirent le nom Hittite, ou Chatti. L’Encyclopedia Britannica reconnaît ce phénomène: «L’identification des Hittites du nord et ceux du sud, cependant, présente certaines difficultés non encore pleinement expliquées; et il semble que nous devions assumer le fait que Heth ait été le nom à la fois d’une nation et d’une population tribale non confinée dans ce pays» (11ème édition, volume 13, article ‘Hittites’). Comme c’est clair! Il y avait une nation de gens, connus comme Hittites, des fils de Heth, qui étaient de grands guerriers. Mais il y avait aussi une population tribale qui acquit ce nom parce qu’elle aussi était un peuple féroce qui épouvantait et terrifiait les autres nations, c’est la signification du mot ‘Hittite’. Ceux-là furent connus comme des Assyriens Hittites.

En ce qui concerne les Hittites Cananéens, le Dr Herman Hoeh suggère qu’après la conquête de l’Asie par Alexandre le Grand, ils migrèrent aussi au nord-ouest de l’Europe, «puis traversèrent l’Atlantique vers l’Amérique du Nord où les colons les redécouvrirent sous le nom des Indiens Chatti des plaines centrales.»

Mais les Assyriens Chatti restèrent en Europe centrale, comme l’Encyclopedia Britannica et tout étudiant de l’histoire allemande pourrait clairement le confirmer. La Britannica décrit les Chatti comme «une ancienne tribu allemande» laquelle «entrait fréquemment en conflit avec les Romains durant les toutes premières années du premier siècle» (volume 6, article «Chatti»). Certainement ces Allemands Chatti, à propos desquels l’historien romain Tacite écrivit aussi, ne pouvaient être les fils de Heth qui étaient des individus à la peau brune. Les Allemands Chatti étaient des fils d’Assur, un peuple à la peau claire. Et c’est de cette première tribu que la plus moderne tribu allemande, appelée les Hessiens, reçut son nom.

Remarquez à nouveau ce que dit l’Encyclopedia Britannica: «Les tous premiers habitants connus du pays [Germanie] étaient les Chatti, qui vivaient là durant le premier siècle après J.-C … ‘Semblables à la fois dans la race et la langue,’ dit Walther Schultze, ‘le Chatti et le Hessi sont identiques’» («Hesse,» vol. 13). Plus encore, l’orthographe allemande la plus ancienne du mot Hesse était Hatti!

Le Dr Hoeh écrivit dans l’article de La Pure Vérité cité ci-dessus: «Le pays des Hatti était la partie occidentale de l’empire assyrien… Les anciens rois d’Assyrie s’appelaient eux-mêmes Khatti-sars—ce qui signifie les ‘Kaisers de Hatti,’ ou ‘Rois de Hatti.’ Les dirigeants du peuple des Hatti se regardaient eux-mêmes comme étant des Assyriens… La capitale antique du pays de Hatti était populairement connue parmi les Romains comme ‘Ninus Vetus’—l’ancienne Ninive.’»

Pour ceux qui recherchent honnêtement la vérité sur l’origine du peuple Allemand, les preuves sont abondantes! En fait, concernant certains des premiers monuments Hittites, Hasting déclare: «Les Hittites semblent avoir eu une imagination spéciale pour combiner des parties de différents animaux dans d’étranges compositions et formes parfois grotesques» (‘Hittites,’ Dictionnaire de la Bible, vol. 2). Puis il déclare qu’ils furent responsables d’avoir apporté l’emblème de l’aigle bicephale en Europe, qui fut longtemps un symbole de l’empire Allemand!

Il n’y a aucun doute que cette tribu qui était la plus ancienne des tribus allemandes, connue sous le nom de Chatti, descendait des Assyriens Chatti qui résidaient en Asie Mineure.

Chapter 3: L’Empire Romain Profane

Quelque part sur une étagère, chez le commun des mortels, fourrée entre une Encyclopédie et les œuvres complètes d’un grand auteur classique, on trouve la Sainte Bible. Elle est à l’état neuf, couverte d’une mince couche de poussière parce que négligée. La majorité des gens qui se considèrent eux-mêmes ‘Chrétiens’ ne lisent et n’étudient simplement pas la Bible. La meilleure excuse qu’ils se donnent est qu’elle «n’a pas de sens.» Comment puis-je la comprendre, disent la plupart, quand elle s’exprime avec tant de métaphores, en parlant de grandes images, de bêtes inquiétantes, et de prostituées trompeuses?

C’est vrai, la Bible est pleine de déclarations et de visions prophétiques. En fait, un tiers de la Bible est composée de prophéties, la plupart étant pour le temps de la fin. Mais la Bible contient aussi beaucoup de prophéties qui ont déjà été accomplies, exactement comme elles furent prédites. Ces prophéties accomplies devraient nous obliger à souffler la poussière de nos Bibles et à en commencer l’étude. Mais la plupart des gens ne le font pas.

Beaucoup des plus fameux textes prophétiques de la Bible sont centrés autour d’un système de royaumes Païens dominant le monde de manière successive et qui précèdent le second avènement de Jésus-Christ. Ces «bêtes» successives—comme elles sont nommées à travers la Bible, sont discuté partout la Bible, mais surtout dans quatre chapitres prophétiques: Daniel 2 et 7 et Apocalypse 13 et 17. Etudié dans cet ordre, chaque chapitre ajoute un peu plus de détails au précédent. Ensemble, ils forment une fondation complète et pourtant simple pour toutes les prophéties de la Bible.

Dans Daniel 2, vous trouverez le meilleur chapitre qui donne un aperçu des prophéties de toute la Bible. Dieu y révèle par Daniel la vision d’une grande image représentant ces quatre royaumes successifs. L’histoire prouve que ceux-ci sont l’empire chaldéen, suivi par l’empire perse, puis le gréco-macédonien, et enfin l’empire romain. Ces quatre empires mondiaux devaient se succéder, jusqu’au second avènement de Jésus Christ.

Dans Daniel 7, le prophète décrit à nouveau quatre bêtes, représentant quatre royaumes Païens, mais en plaçant un accent spécial sur le quatrième—l’empire romain. Cette bête a dix cornes qui, dit le prophète, «sont dix rois qui s’élèveront», sortiront de ou après l’empire romain (verset 24). Daniel décrit aussi une «petite corne» qui croît parmi les dix cornes et arrache les trois premières (verset 8). La signification de ceci est très claire dans le livre de l’Apocalypse.

A la différence de Daniel 7, Apocalypse 13 parle seulement d’une bête—qui représente le quatrième et dernier royaume—l’empire romain. Comme Jean vivait durant le règne de cet empire, lorsqu’il écrivit le livre de l’Apocalypse, il avait peu à dire au sujet des trois royaumes précédents. Ils faisaient déjà partie de la prophétie accomplie!

Dans le chapitre 13, Jean décrit une bête avec sept têtes et dix cornes, dont l’une reçut une blessure mortelle. Tous les historiens s’accordent sur le fait que l’empire romain exista de l’an 31 avant J.C. à l’an 476 après J.C., jusqu’à ce que le royaume fut écrasé. Il disparut. Mais sa blessure mortelle fut guérie tout comme Jean l’avait prophétisé (verset 3). Il devait y avoir dix résurrections de cet empire romain (tout comme l’a dit Daniel), les trois premières furent arrachées par la «petite corne»—suggérant qu’elles n’étaient pas complètement Romaines, mais régnèrent néanmoins à l’intérieur de l’ancien territoire romain après l’effondrement de l’empire. Et c’est ce qui est arrivé. Trois tribus barbares régnèrent dans la région avant que Justinien ne restaure l’empire romain en 554 après J.C. et ne guérisse effectivement la blessure mortelle.

Apocalypse 17 remplit les détails qui reste. Dans ce chapitre, une fois encore, Jean décrit une bête avec sept têtes, mais là aucune d’elles n’est blessée. Cette fois c’est une femme, qui dans la Bible symbolise une église, qui chevauche la bête. Elle est appelée prostituée au verset 1, et par conséquent symbolise une grande fausse église qui chevauche, ou influence très fortement, cette bête politique.

La comparaison du compte-rendu historique avec ces prophéties en rend la signification tout à fait claire. Quand Justinien reconnut la suprématie du pape en 554, l’empire romain fut ravivé. A cause de son association avec la grande fausse église, cet empire prit finalement le nom de «Saint Empire romain.» En comptant l’empire de Justinien, il y eut six résurrections majeures, historiquement documentées, du soi-disant Saint Empire romain—lequel a été fortement influencé, et dans certains cas dominé, par le Vatican.

Ces faits historiques jettent de la lumière sur les passages prophétiques que nous avons couvert brièvement. Comme la femme chevauchant la bête dans l’Apocalypse 17, la «petite corne» dans Daniel 7 représente la grande fausse église. La petite corne arracha les trois royaumes, non religieux, régnant dans la région et se mit ensuite à diriger les sept cornes restantes, ou résurrections. De même, la femme chevauchant la bête tient le domination sur les sept têtes, qui représentent les sept dernières résurrections de ce qui a été appelé le Saint Empire romain.

Cela nous amène au but de ce chapitre. Il y eut six résurrections de l’empire romain avec la grande fausse église qui les chevauchait toutes. La septième se forme maintenant. Ces unions, bien que fortement influencées par la religion, furent tout sauf saintes. Les étudiants de la Bible ne sont pas surpris par cela, parce que la Bible décrit cette force politique comme étant une bête terrifiante et la grande église comme étant la mère des prostituées, qui est ivre du sang des saints de Dieu. Mais la plupart des gens ne lisent pas la Bible.

Qu’en est-il alors de l’histoire? C’est triste à dire, mais la plupart ne l’étudie pas non plus. Dans ce chapitre, nous examinerons de plus près les relations historiques entre les empereurs européens et le trône papal à travers le Moyen Age. Quels sont les fruits historiques de cette union de l’église et de l’état? Et comment ces unions s’accordent-elles avec les prophéties de la Bible?

Alors que nous passerons brièvement en revue ces événements historiques, vous remarquerez comment l’Allemagne a eu l’influence la plus dominante en Europe, durant la majeure partie du Moyen Age.

Pics et vallées

Jean se réfère aux sept royaumes ressuscités comme à des «montagnes» dans Apocalypse 17:9-10. Entre chaque «pic montagneux,» il y eut des vallées. Quoique ces résurrections furent prophétisées comme devant être successives jusqu’au retour du Christ, il y eut des intervalles entre chaque résurrection. H.G. Wells décrit efficacement ce scénario de «haut et de bas» dans son livre The Outline of History: «L’empire romain, titube, tombe, est poussé de la scène, et réapparaît, et—si nous poussons l’image un pas plus loin—c’est l’église de Rome qui joue le rôle du magicien et maintient ce cadavre vivant» (p. 544).

Anciennement, l’empire romain était divisé en deux régions. Rome était la capitale dans l’Ouest, Constantinople dans l’Est. Etonnamment, l’image de Daniel 2 se réfère aux deux jambes de fer comme représentant l’empire romain. En 476 de notre ère, Rome fut mise à sac par de féroces tribus barbares d’origine germanique (rappelez-vous, ce sont les Romains qui nommèrent ces féroces combattants Germani). L’empire oriental, à Constantinople, fut pratiquement sans pouvoir. L’empire romain fut officiellement liquidé.

En 554, le Catholicisme avait acquit assez de force pour dominer le monde. Sur l’ordre du Pape, Justinien, le plus célèbre de tous les empereurs d’Orient, déplaça son gouvernement de la défunte division orientale vers l’Ouest—Rome. L’empire fut temporairement ravivé sous le nom de «Saint Empire romain»—une union de nations européennes avec un pape romain la chevauchant, comme la femme sur la bête.

Le règne de Justinien en Europe de l’Ouest fut éphémère. Il mourut en 565 et l’empire languissait. Conformément à la prophétie de Jean dans Apocalypse 17; de son perchoir sur un pic montagneux, la bête descendit dans la vallée où elle entra en hibernation. Mais pas pour longtemps. Avant même la mort de Justinien il y en eut une autre, de loin beaucoup plus terrifiante, sa présence politique allait changer à jamais le visage de la politique et de la religion en Europe.

Charles le Grand

Les Francs furent la première tribu barbare à embrasser le Catholicisme, mais ce fut dans un but politique et non religieux. Pour la plupart d’origine germanique, les Francs utilisèrent l’église pour soutenir leur politique expansionniste, tandis que l’église comptait sur les souverains Francs pour sa protection. Ce fut une union uniquement basée sur la politique.

Le royaume des Francs atteignit le sommet de sa puissance durant le règne de Charlemagne (Charles le Grand). Avant l’émergence de Charlemagne comme souverain mondial, la scène politique en Europe était grandement partagée. L’Allemagne était morcelée en plusieurs différentes tribus. Une grande partie de l’Italie était occupée par les Lombards. Et Byzance fut reconnue comme successeur de la région orientale du vieil empire romain. Charlemagne, en association avec le trône papal, changea finalement tout cela—mais pas sans une grande effusion de sang.

Charlemagne considéra qu’il était de son devoir de défendre l’église. En 774, à la requête du pape Léon iii, il entra en Italie du Nord et vainquit le royaume lombard, unifiant l’Italie, pour la première fois depuis des siècles. En 799, il vint encore au secours du pape, qui était assiégé, battu brutalement et jeté en prison, par une bande de conspirateurs. Avec le soutien militaire de Charles et de ses troupes franques, le pape fut disculpé de tout méfait et rétabli dans sa fonction ecclésiastique.

L’année suivante, à Rome, tandis que Charlemagne était agenouillé en prière durant une célébration de Noël, dans la vieille Eglise Saint-Pierre, le pape plaça une couronne sur sa tête, le déclarant «soixante- treizième empereur du Quatrième Empire mondial.»

A ce stade, nous devrions noter qu’à travers le Moyen Age, beaucoup d’érudits, de théologiens, les papes même, savaient que l’empire romain était le quatrième royaume dominant le monde. Beaucoup d’entre eux ont même identifié ce quatrième royaume avec l’un de ceux dont parla Daniel dans sa prophétie. C’est pourquoi Européens et Catholiques tentèrent de raviver l’empire! La Bible dit qu’il y aurait seulement quatre empires. Nous développerons cela ultérieurement.

En tant que roi des Francs, Charlemagne fut capable d’assujettir chaque tribu allemande, sauf une: les Saxons. Les Saxons accrochés à leur propre foi refusèrent, même sous peine de mort, de se soumettre au catholicisme romain. Charlemagne se résolut à leur imposer par l’épée sa marque du christianisme. Durant des années les Saxons résistèrent obstinément. A tel point que, par pure frustration, Charlemagne exécuta 4.500 prisonniers Saxons. Cet acte barbare rendit les Saxons encore plus furieux.

Il fallut 30 années à Charles pour mettre complètement fin au problème «Saxon», mais pas avant que plusieurs milliers ne soient exécutés pour leurs croyances religieuses. Après plus de 18 victoires sur les Saxons, Charles l’emporta enfin. Finalement, les Saxons soit se soumirent eux-mêmes à Charles, soit leur défi fut pour eux un rendez-vous avec la mort.

En tant qu’empereur du «Saint» Empire romain, Charles estima de son devoir de propager la foi chrétienne en utilisant tous les moyens nécessaires. La Nouvelle Encyclopédie Britannica dit: «Les méthodes violentes par lesquelles cette tâche missionnaire fut exécutée étaient inconnues au début du Moyen Age, et le châtiment sanguinaire infligé à ceux qui brisaient le canon de la loi, ou continuaient à s’engager dans des pratiques païennes, provoquèrent des critiques dans le «propre entourage» de Charles, vol. 4, article «Charlemagne, Empereur»).

La violence, que Charlemagne utilisa pour imposer la religion catholique à ses sujets, était simplement inconnue dans les précédents empires! Il imposait sa marque du christianisme sur tous. Son empire peut avoir eu des liens nets avec les anciens Romains, mais il n’était certainement pas «saint»—même si une grande église le conduisait.

Et pourtant, durant les siècles qui suivirent, l’objectif des empereurs qui lui succédèrent fut de restaurer les traditions de Charlemagne dans leur quête de faire revivre l’empire romain!

Le Saint Empire romain Germanique

L’empire de Charlemagne, un des plus grands qui ait jamais régné en Europe, ne survécut même pas à son fils et successeur. Quand il se dissolu, les gens du côté occidental de son empire furent finalement connus sous le nom de Français. Les peuples germanophones, entre le Rhin et les Slaves dans l’Est, se développèrent en Allemagne. Le fait qu’il régnait sur les deux peuples explique pourquoi certains se disputent l’héritage national de Charlemagne.

Alors qu’il pourrait y avoir une certaine controverse quant aux racines de Charlemagne, il n’y en a aucune quand on en vient au rétablissement romain suivant. Otto le Grand, oint roi des Germains en 936, fut le premier d’une longue lignée d’empereurs germaniques à dominer l’arène politique européenne. Le pape lui conféra la couronne impériale en 962. Durant les 800 années suivantes, les rois allemands se proclamèrent eux-mêmes: «Empereurs romains de la nation allemande.»

Comme beaucoup de ceux qui suivirent ses traces, Otto fut un guerrier impitoyable. Il imposa énergiquement le «christianisme» par l’épée. l’Encyclopédie Britannica dit qu’il était «sujet à des explosions de violente colère», et que «sa politique était d’écraser toutes tendances à l’indépendance» (11ème édition, vol. 20, article «Otto i»).

Dans chaque nouveau territoire conquis, Otto installait avec soin de nouvelles colonies allemandes. Ceci marqua l’aube du nationalisme allemand. Antérieurement à ce temps, les Germains étaient encore largement divisés en tribus. «Mais quand leurs rois acquirent le droit d’être couronnés empereurs romains, ils devinrent eux-mêmes la race impériale. Ils commencèrent donc à prendre avec fierté le nom courant de Germains. Un sentiment national fut ainsi suscité, qui ne quitta jamais tout à fait les Allemands par la suite, même dans leurs périodes les plus sombres» Henry Northrop, Histoire du Monde, vol. 1, p. 529).

Cet esprit nationaliste, et de domination mondiale, est ce qui conduisit tellement de rois allemands à traverser les Alpes pour entrer en Italie, à la recherche de valeurs romaines. Bien que les relations entre les empereurs Allemands et les papes catholiques n’aient pas été sans compétition ni lutte pour la suprématie, ceci rend clair pourquoi leurs liaisons ont supporté l’épreuve du temps. Les empereurs allemands ont toujours su que la route vers la domination mondiale passait par Rome. De même, la papauté sait, depuis longtemps, que la seule voie pour propager vigoureusement sa religion, est de chevaucher la terrifiante bête politique brandissant l’épée.

Préserver l’union

Bien qu’il n’y ait pas suffisamment de place pour parler de chaque empereur qui gouverna durant le troisième rétablissement du Saint Empire romain, il est au moins important de montrer la durée des liens étroits que plusieurs rois allemands allaient assurer avec la papauté. Les deux successeurs d’Otto le Grand, ses fils et petit-fils, passèrent le plus clair de leur temps, et moururent finalement, dans le voisinage de Rome. Ultérieurement, Henry iv (1056-1106), après avoir été excommunié par l’église, attendit devant le château du pape pendant trois jours, dans des conditions hivernales, avant que le pontife ne sorte pour lui accorder le pardon. Frédéric Barberousse (1152-1190) passa 15 années en Italie du Nord au cours de six expéditions militaires. Il avait, lui aussi, l’intention de garder vivants le pouvoir et l’ancienne gloire de l’empire romain.

Le petit-fils de Barberousse, Frédéric ii (1212-1250), fut le dernier grand empereur à régner durant cette renaissance de l’empire romain dominé par les Allemands. Frédéric fut le plus remarquable des empereurs allemands. Pour lui, le gouvernement idéal était un état totalitaire.

Comme les empereurs avant lui, Frédéric se considérait aussi lui-même tout à fait «religieux.» En 1224, il établit une loi permettant de brûler les hérétiques au bûcher. Le pape Honoré iii et son successeur, Grégoire ix, furent enchantés de ce projet.

Après la mort de Frédéric, l’empire romain s’endormit à nouveau—une autre vallée parmi les sept «pics montagneux.» La scène et le décor étaient prêts pour qu’une autre famille allemande, se faufile dans les bonnes grâces du Vatican dans sa quête de domination mondiale. La lignée royale de cette famille allait finalement couvrir 600 ans d’histoire!

La dynastie des Habsburg

Pendant un certain temps, l’empire romain était resté sans empereur. En 1273, l’Autrichien Rudolf de Habsbourg fut couronné roi à Aachen [Aix-la-Chapelle], mais pas empereur. Au début, les Habsbourg semblaient plus concernés par la puissance de leur propre dynastie en Allemagne et en Autriche, qu’ils ne l’étaient par la domination du monde.

Ce ne fut pas avant le l5ème siècle que l’impérialisme allait jouer à nouveau un rôle clé dans les aspirations des rois germanophones. C’est-à-dire lorsque Frédéric v, roi de la dynastie Habsbourg d’Allemagne, fut couronné par le pape comme Saint Empereur romain. Ce titre resta dans la famille jusqu’à la fin de la dynastie en 1806.

La grandeur de la dynastie des Habsbourg s’étend plus dans la durée que dans la dynamique de ses dirigeants. Elle produisit cependant au moins deux rois remarquables, régnant successivement au l6ème siècle—Maximilien ier (1493-1519) et Charles v (1519-1556).

Maximilien posa la fondation d’un empire international en arrangeant deux mariages avec la Maison espagnole de Castille et d’Aragon. Dans un mariage, le fils de Maximilien, Philippe, fut marié à Jeanne, fille de Ferdinand et d’Isabelle. La généalogie de la dynastie des Habsbourg se partagea ainsi dans les lignées allemandes et espagnoles.

Ce fut Charles, fils de Philippe et de Jeanne, qui fut couronné Empereur romain, en 1520, sous le nom de Charles verset Il devint l’un des plus grands empereurs allemands dans l’histoire. Comme Frédéric ii, Charles croyait au règne suprême de l’empereur. Ce fut pendant son règne que cette quatrième renaissance du Saint Empire romain atteignit son apogée.

A l’âge de 19 ans, Charles devint le souverain de territoires allemands et espagnols, incluant l’Allemagne, la Bourgogne, l’Italie, et l’Espagne, avec ses considérables possessions outre-mer. Son royaume fut connu comme «l’empire où le soleil ne se couche jamais.» Jamais, depuis Charlemagne, un empereur allemand n’avait régné sur un territoire aussi vaste.

Avant son couronnement à Aachen, Charles s’est vu poser les questions traditionnelles par L’Electeur de Cologne: «Prendras-tu et garderas-tu, par tous les moyens convenables, la sainte foi catholique comme transmises aux hommes? Seras-tu le protecteur et le bouclier fidèle de la sainte église et de ses serviteurs? Soutiendras-tu et recouvreras-tu ces droits du royaume et ces possessions de l’empire qui ont été illégalement usurpés? … Te soumettras-tu au pontife romain et au Saint Empire romain?»

«Je le veux,» répondit Charles.

Dix ans plus tard il fut couronné empereur à Rome par le pape, et la liaison entre l’église et l’état était ranimée une fois de plus. Quoique Charles ait juré de défendre l’église catholique, il fit quelques vaines tentatives pour réparer la brèche dans le monde religieux, déclenchée par la rébellion de Luther en 1517. Néanmoins, sa persécution contre les Arabes et les Juifs est bien documentée. En fait, il fut au summum de sa puissance tandis que l’Inquisition romaine et espagnole faisait rage en Europe.

Après la mort de Charles la dynastie des Habsbourg se divisa en lignées espagnoles et autrichiennes. La lignée autrichienne des Habsbourg assuma encore le titre de «Empereurs romains de la nation allemande», tout comme leurs prédécesseurs cinq siècles auparavant, excepté le fait qu’ils ne faisaient plus de pèlerinage à Rome pour être couronnés par le pape. La fonction impériale devint héréditaire dans la lignée des Habsbourg.

A ce point, le pouvoir et la puissance de la quatrième réapparition du Saint Empire romain commençaient à décliner. La Réforme Protestante affaiblissait considérablement l’église de Rome, jadis dominante. Du côté séculier, la montée en puissance commençait à se transférer vers la France. La quatrième renaissance du «Saint» Empire romain était sur sa dernière jambe.

Quand Napoléon écrasa finalement ce qui restait de l’empire des Habsbourg au l9ème siècle, le dernier vestige du «Saint» Empire romain semblait détruit. Mais ce que les historiens ne réalisent pas, c’est que, quand Napoléon saisi pompeusement la couronne d’empereur des mains du pape et s’en couronna lui-même en 1804, le Saint Empire romain fut simplement transféré aux mains de l’ambitieux Français.

Après des siècles de domination autrichienne et allemande, le Saint Empire romain était à nouveau ravivé pour un bref intervalle sous la domination française. Ce fut l’empire romain déguisé. Napoléon entreprit de poursuivre les idéaux de Charlemagne, seulement dans un monde plus moderne. Comme les empereurs allemands avant lui, Napoléon se voyait lui-même régnant sur le monde—et une fois encore par l’entremise du Vatican.

La domination française fut de courte durée. Au cours du 20ème siècle, le même empire romain dressa sa tête menaçante pour la sixième fois, et une fois encore avec un «empereur» allemand et l’église catholique comme acteurs principaux. Quoique masqué par le progrès moderne, c’était partout encore le Moyen Age—cette fois sur une échelle beaucoup plus grande et avec des armements plus sophistiqués. (Nous en verrons davantage dans le chapitre quatre).

La grande erreur du Moyen Age

Durant le règne de Rudolf Habsbourg, au l3ème siècle, un homme nommé Jordan de Osnabrueck écrivit un livre sur la façon dont l’empire romain fut transféré aux mains des Allemands. Il ne fut pas le seul au Moyen Age à entretenir une telle idéologie. Ce furent les Allemands, comme beaucoup le pensent, qui avaient la tâche monumentale de gouverner et de préserver le Saint Empire romain. Mais pourquoi?

Souvenez-vous lorsque Charlemagne fut couronné, le pape l’appela l’empereur du quatrième empire mondial. L’idée que l’empire romain était le quatrième à gouverner le monde ne provenait pas de ce pape. En fait, des siècles auparavant, alors que le vieil empire romain existait encore, la plupart des Juifs et des Chrétiens pensaient qu’il serait le dernier royaume mondial à cause de ce que le prophète Daniel avait enregistré dans son livre.

Beaucoup d’érudits savaient que l’empire romain était prophétisé comme devant être le quatrième et dernier empire mondial. Mais au-delà de cela, ils interprétèrent tragiquement mal les prophéties de la Bible. C’est ce qui conduisit à tant de violence et d’effusion de sang durant le Moyen Age.

Les gens supposaient faussement que l’Antéchrist émergerait sur la scène mondiale une fois que l’empire romain cesserait. Ce que la Bible dit réellement c’est qu’après la disparition de ce quatrième empire de la scène, le Royaume de Dieu serait établi (Daniel 2:44).

Ceci aussi fut mal interprété, parce que, durant le Moyen Age, les gens pensaient que le Saint Empire romain était le Royaume de Dieu sur cette terre! Ceci exalta leurs aspirations et leurs lois pour une domination mondiale, au-dessus de celles de Dieu. Ainsi, la base pour la tragédie du Moyen Age reposait non pas sur un empire saint, mais sur un empire inspiré par Satan, sur de grossières et mauvaises interprétations de la Parole de Dieu.

Les Allemands, plus qu’aucun autre peuple, ressentaient qu’il était de leur devoir divin de préserver ce «Saint» Empire romain, afin que «l’Antéchrist» ne puisse apparaître. Tant et tant de fois encore, quand l’empire sombrait dans les profondeurs du trépas, il rassemblait, d’une manière ou d’une autre, encore assez de force pour se relever lui-même–ordinairement derrière un dirigeant puissant, le plus souvent Allemand, soutenu par un puissant chef religieux à Rome.

Ce que les gens de ces empires ne réussirent pas non plus à comprendre, c’était que ces résurrections romaines étaient elles-mêmes prophétisées dans La Sainte Bible de Dieu! La Bible prophétise sur quatre, et seulement quatre empires gouvernant le monde. Mais comme nous l’avons vu, cet empire final, après qu’il eut été écrasé en 476, devait resussiter encore dix fois, les sept dernières étant en relation avec l’autorité papale à Rome, en tant que «Saint Empire romain» ressuscité.

C’est ce même empire romain, sous des noms et titres nouveaux, qui ressuscita encore sous la domination allemande au début du 20ème siècle, et qui attend une dernière tentative, à nouveau poussé par une main européenne forte, probablement allemande.

Un appel à se souvenir

Le 8 Mai 1997, l’ancien président Allemand Roman Herzog reçut le prix International Charlemagne pour ses efforts à unifier l’Europe. Dans son discours d’acceptation, le Dr Herzog dit: «Pendant 1000 ans le destin de notre continent a tourné autour du choix entre une Europe cohésive ou fragmentée. Charlemagne, de qui notre prix tire son nom, fit de son propre choix particulier: la première unification de l’Europe. A une telle heure, la vérité doit être dite: c’est seulement en marchant à travers une mer de sang, de sueur et de larmes qu’il atteignit son but.»

Vraiment, l’histoire de l’unification européenne a été une des plus ensanglantée. Et l’Allemagne a été le plus grand auteur de l’Europe dans l’instigation de ce carnage.

Roman Herzog a longtemps été en Allemagne l’un des plus grands promoteurs pour l’unification européenne. Lui et nombre d’autres dirigeants européens ont fréquemment été attentifs à revenir à Charlemagne en tant que source d’inspiration derrière l’unification moderne.

Très bientôt maintenant, dix nations, ou groupes de nations, en Europe, se grouperont dans une union influencée par une grande église. Tout au début l’union semblera correcte. La religion, la prospérité, la puissance militaire. Mais les résultats finaux de cette union seront horrifiants. L’histoire confirme cela. Conspiration, trahison, effusion de sang, intolérance, exécution. Ces mots décrivent mieux le «Saint» Empire romain du Moyen Age.

Approximativement 40 millions de personnes furent massacrées durant la soi-disant: «Sainte Inquisition»—le vaccin cauchemardesque de la papaute contre le virus «heresie!». Les Inquisitions espagnoles et romaines éliminèrent pratiquement le protestantisme en Italie et en Espagne! Le monde n’a probablement jamais connu une période plus abominable que ces sombres et misérables années des l4ème, l5ème et l6ème siècles.

Les fruits historiques de cette union entre une puissante bête politique et une grande fausse église n’ont pas été saints—surtout profanes. Et quand ces fruits pourris seront révélés une dernière fois, le monde sera choqué. Comment quelque chose qui semble si droit—si religieux—pourrait-elle être si mauvaise? Cette réponse est trouvée écrite sur les milliers de pages de l’histoire. Plus important, Dieu l’a prophétisé il y a longtemps dans les pages du livre que presque personne ne lit ni n’étudie—la Sainte Bible. Peut-être est-il temps de saisir ce livre de l’étagère, d’en secouer la poussière, et de l’ouvrir. Vous serez surpris de la précision avec laquelle Dieu prédit l’avenir.

Chapter 4: Et le Saint Empire romain

Quand Adolf Hitler etait age de 17 ans, un changement radical se produisit dans sa vie. Un ami intime de Hitler fut profondément secoué par sa voix. Voici une citation d’un livre intitulé: The Psychopathic GodAdolf Hitler, par Robert G. L. Waite (c’est moi qui souligne): «Après avoir regardé fixement son ami durant une minute, il commença à parler. ‘Jamais auparavant, et jamais plus, je n’ai entendu Adolf Hitler parler comme il le fit à ce moment-là, alors que nous étions seuls, sous un ciel étoilé, comme si nous étions les seules créatures au monde.’ [August] Kubizek pensait que quelque chose d’étrange s’était passé en Hitler cette nuit-là. ‘C’etait comme si un autre etre parlait par lui, et le faisait se mouvoir autant qu’il le faisait pour moi. Ce n’était pas du tout le cas d’un orateur emporté par ses propres paroles. Au contraire; j’avais plutôt l’impression qu’il écoutait lui-même, avec étonnement et émotion, ce qui sortait de lui avec une force élémentaire. Je n’essaierai pas d’interpréter ce phénomène, mais c’était un état d’extase et de ravissement complets’. Ce que Hitler déclara cette nuit-là, a été perdu, mais une chose s’est gravée dans la mémoire de Kubizek. Adolf ne parlait pas de devenir un artiste ou un architecte. A présent, il se voyait, à l’instar de Rienzi, comme le messie de son peuple. Il parla d’un ‘mandat qu’il recevrait, un jour, du peuple, pour le conduire de la servitude vers les hauteurs de la liberté… Il parla d’une mission speciale qui, un jour, lui serait confiee’» (p. 205).

Nous devons y penser et laisser Dieu interpréter ce phénomène très rare. L’ami de Hitler déclara qu’une autre voix parlait a travers lui! Ils étaient tous deux fortement émus.

Après cette expérience, Hitler ne raisonna plus comme un garçon de 17 ans. A présent, il se voyait comme «le Messie»! C’est exactement la manière de raisonner du diable! (Es 14:14). Hitler savait qu’il recevrait un mandat—»une mission spéciale» pour diriger son peuple. Une chose extrêmement rare et radicale se déroula cette nuit-là.

La sixième tête

Quand Benito Mussolini devint le dirigeant italien, avant la Seconde Guerre mondiale, il appela son régime le Saint Empire romain. Herbert W. Armstrong savait qu’il s’agissait de la sixième tête de l’empire romain (Apocalypse 17:8). Ce que Monsieur Armstrong ne comprit pas, c’était que Hitler jouait le rôle clé dans le Saint Empire romain—pas Mussolini. Davantage d’informations sont maintenant disponibles, informations que n’avait pas M. Armstrong. Satan était le pouvoir réel derrière la sixième tête du Saint Empire romain (Apocalypse 13:4). Mais il donna le rôle de dirigeant humain à Hitler. Hitler dirigea le Saint Empire romain, même s’il n’appela pas ouvertement son régime par ce nom-là. Cependant, le Troisième Reich avait une signification similaire.

La Bible dit que cette bête politique est toujours guidée, ou lourdement influencée, par une grande église. Cependant, une grande partie des liens avec l’église s’opèrent habituellement derrière la scène. Mais la force unique qui les unit, c’est le diable.

«La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra» (Apocalypse 17:8). Le mot grec pour «trou sans fond» [version King James] est abîme, ce qui signifie souterrain—ou clandestinité. Cela veut dire que ce grand empire a continué à survivre depuis l’empire romain original; il est juste entré «en clandestinité»—sous terre—à certains moments. Il y a eu des intervalles (des vallées entre les pics montagneux). Les sept dernières têtes, ou résurrections, devaient, selon la prophétie, être guidées par une grande église. Voilà de quelle manière l’église et l’état prirent le nom de «Saint» Empire romain.

La sixième tête est sortie de la clandestinité. Cela signifie que la majeure partie du monde ignorait son existence. Après qu’elle eut été défaite par les Alliés, durant la Seconde Guerre mondiale, elle retourna en clandestinité où elle commença à travailler avec duplicité pour reprendre du pouvoir sur le monde. Dans sa pensée, il n’y a pas de défaite finale. Une défaite n’est qu’un contretemps dans son but, qui est la domination mondiale!

Cet empire continuera jusqu’à ce que Dieu la détruise, parce qu’elle est dirigée par Satan.

La bête fait puissamment sa proie de l’ignorance mondiale. La tromperie est sa plus grande arme. La Bible dit que c’est de cette manière qu’elle écrasera ses «amants»!

Satan la garde en vie pour gouverner le monde et elle est sur le point de surgir à nouveau sur la scène mondiale—cette fois avec un pouvoir plus grand que jamais. Soudainement dans le monde entier, le visage des gens deviendra livide d’une frayeur sans parallèle! Cette puissance européenne est—à nouveau—presque prête à choquer le monde!

Heureusement ce sera la dernière fois.

Nous pouvons comprendre la septième tête qui monte, beaucoup mieux et plus facilement, si nous comprenons la sixième. La sixième tête nous donne un apercu dramatique de ce qui va arriver dans un proche avenir, au temps final. Tout ce que nous devons faire est de comprendre ce que fit la sixième tête, puis de le multiplier par environ 20 ou 30! La Bible révèle que la sixième tête a des liens très proches avec la septième.

Le pouvoir de Satan

«Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?» (Apocalypse 13:4). Satan est le pouvoir qui se cache derrière cette combinaison européenne qui apparaît. Sa bête démontre son pouvoir en allant à la guerre. Satan est le maître destructeur. Il est sur le point de diriger son pouvoir rempli de haine contre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la nation juive. Ce sont là les principales cibles de Satan parmi les nations. Ce sont les peuples qui ont eu un passé avec Dieu.

Le diable utilisa Hitler et le Saint Empire romain pour détruire environ 50 millions de vies durant la Seconde Guerre mondiale. Ils amenèrent d’intenses souffrances à un bien plus grand nombre de personnes. Nous avons vu, de manière répétitive, à la télévision, les nombreux camps de concentration. Edward R. Murrow les appela, avec justesse des camps d’extermination—leur fonction principale était d’exterminer les gens! C’est un petit aperçu de ce qui va toucher le monde une fois encore.

Satan a déjà démontré son pouvoir durant la Seconde Guerre mondiale. Nous devrions recevoir cela comme un avertissement de ce qui va survenir, à nouveau, mais sur une bien plus grande échelle!

Mais Satan a, au niveau spirituel, une cible encore plus grande. «Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois» (verset 5). Le monde est sur le point d’être plongé dans une tribulation de 3 années et demie—le «temps des Gentils» (Luc 21:24). Ce seront les pires souffrances que cette terre ait jamais connus (Jérémie 30:6-7; Daniel 12:1; Matthieu 24:21-22).

«Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel» (Apocalypse 13:6). Cette union européenne prononce des blasphèmes contre Dieu. Elle a un pouvoir impressionnant et une arrogance sataniques.

«Il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation» (verset 7). La guerre principale de Satan sera dirigée contre les saints de Dieu. Il les vainc ou les tue. A présent, la plupart des saints se rebellent contre Dieu. S’ils ne se repentent pas avant la Tribulation, ils devront sacrifier leurs vies physiques pour se qualifier pour le Royaume.

«Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde» (verset 8). Satan forcera tous ceux qui sont sous son emprise à adorer sa religion, en les menaçant de mort. Seuls ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie de Dieu refuseront.

Le monde ne peut même pas imaginer à quel point ce sera un horrifiant cauchemar!

Nous devons savoir comment Satan travailla, par le biais d’un homme, durant la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, nous pourrons mieux comprendre comment il utilisera un homme pour plonger le monde dans la Troisième Guerre mondiale.

La religion d’Hitler

En 1926, Hitler déclara: «Le Christ fut le précurseur et le plus grand combattant dans la bataille contre l’ennemi du monde, les Juifs… Le travail que le Christ commença, mais ne put finir, moi—Adolf Hitler—je le finirai» (John Toland, Adolf Hitler, p. 302). Il ne considérait pas Jésus comme un Juif, mais seulement comme un demi-Juif, parce qu’Il avait été engendré par Dieu.

Hitler reçut la révélation de son ‘dieu’ pour diriger le Troisième Reich durant la Seconde Guerre mondiale.

Il était manifestement utilisé par le dieu de ce monde—Satan—et ses démons (2 Corinthiens 4:4). La plupart des gens sont ignorants, quant au monde spirituel, parce qu’ils refusent de reconnaître l’existence de Dieu et du diable!

Hitler déclara: «Nous ne sommes pas un mouvement, nous sommes plutôt une religion… Je suis en train de devenir une figure religieuse» (Waite, op. cit.). Même «le Reich de mille ans» de Hitler était une croyance religieuse basée sur les 1000 années du Millenium biblique.

Il est véritablement stupéfiant que le monde en sache si peu sur le pouvoir satanique qui était derrière Hitler. Beaucoup de choses ont été écrites, mais non comprises. «La salle d’Assemblée colossale, projetée pour sa nouvelle capitale de Germanie, devait être vue comme une cathédrale séculaire et non pas comme un bâtiment administratif. Le dôme devait être suffisamment grand pour contenir sept fois—un chiffre favori—le dôme de Saint-Pierre. Comme Albert Speer le remarqua: ‘C’était fondamentalement une salle d’adoration … Sans une telle signification de culte, la motivation, pour l’édifice principal de Hitler, n’aurait pas eu de sens et aurait été incompréhensible…’» (ibid., p. 32).

Qu’est il en train de dire? Albert Speer, un très intelligent et proche associé de Hitler, déclara clairement que Hitler était motivé par une adoration extrême du culte. Cela signifie qu’on ne peut pas comprendre ce qui motivait Hitler à moins d’appréhender sa religion très radicale! Nous devons saisir pourquoi il projetait de construire une grande «salle d’adoration» avec une «signification cultuelle» aussi bizarre.

Ces personnes, proches de Hitler, avaient parlé au monde de sa religion réellement satanique. Néanmoins, le monde, comme d’habitude, refusa de les croire!

Les fruits meurtriers du régime de Hitler devraient nous faire voir une maladie qui va au-delà du domaine humain!

L’humanite doit apprendre la realite de Satan—soit par les mots soit par l’expérience de la souffrance!

Hitler fut préparé pour son travail. Satan est le grand contrefacteur. Puisque Dieu utilise un homme pour diriger son Eglise, Satan fait de même. Le diable a aussi un «élu». Mr. Waite commente une déclaration éloquente de Hitler: ‘J’ai été enseigné, avant tout, par l’ordre des jésuites.’ Sans aucun doute, le serment d’obéissance directe au Führer était de manière frappante une réminiscence du serment spécial que les jésuites jurent au pape. De plus, Hitler parlait de son élite SS, qui portait le symbole sacré et s’habillait de noir, comme sa Société de Jésus. Il ordonnait également aux officiers SS d’étudier les Exercices Spirituels de Ignace de Loyola pour l’entraînement dans la discipline rigide de la foi» (ibid., p. 32).

Il y a une combinaison de l’Eglise et de l’Etat dans le Saint Empire romain. Notez ce qu’écrivit John Toland sur les liens étroits entre Hitler et les leaders de l’église catholique: «Vers la moitié de l’année 1933, la majorité des Allemands soutenaient Hitler… ‘Hitler sait comment guider le navire,’ annonça Monseigneur Ludwig Kass, leader du parti catholique récemment proscrit, après une audience avec le pape. ‘Avant même qu’il ne devienne Chancelier, je l’ai fréquemment rencontré et fus grandement impressionné par la clairvoyance de sa pensée et par sa façon de faire face aux réalités tandis qu’il soutenait ses idéaux, qui sont nobles… Peu importe qui gouverne, du moment que l’ordre est maintenu.’ ‘Pie xi souscrivit aux mêmes principes, comme cela fut prouvé le 20 juillet quand un concordat entre le Vatican et Hitler fut signe. L’Eglise accepta de garder les prêtres et la religion en dehors de la politique pendant que Hitler, entre autres choses, garantissait une liberté complète aux écoles confessionnelles dans tout le pays; une victoire notable pour les catholiques allemands. Sa Sainteté accueillit le représentant de Hitler, Franz von Papen, très gracieusement et fit remarquer à quel point il était ravi que le gouvernement allemand ait à présent à sa tête un homme irrémédiablement opposé au communisme et au nihilisme russe dans toutes ses formes.’

«Le Vatican apprécia tellement d’être reconnu comme partenaire à part entière, qu’il demanda a Dieu de benir le reich. Sur le plan pratique, il ordonna aux eveques allemands de faire allegeance au regime national socialiste. Le nouveau pacte se terminait avec ces mots significatifs: ‘Dans le cadre de ma charge spirituelle et dans ma sollicitude pour le bien-être et l’intérêt du Reich allemand, je m’efforcerai d’éviter tout acte préjudiciable qui le mettrait en danger’» (op. cit., pp. 430-432).

Cela illustre de belle manière comment l’Eglise et l’Etat ont coopéré durant les six résurrections de l’empire romain. Et cela arrive à nouveau, en Europe.

Beaucoup de catholiques, de nos jours, refusent d’admettre les liens de Hitler avec le catholicisme. Nous avons souvent écrit sur la façon dont la majeure partie des dirigeants nazis s’echappa, apres la seconde guerre mondiale, grace aux «enflechures» du Vatican. C’est une vérité bien documentée. Les plus hauts dirigeants de l’eglise Catholique aiderent les pires criminels de ce siecle a s’echapper! Il ne s’agit pas là de relations saintes. Cette seule vérité devrait électrifier les gens d’un souci intense à propos de ce qui se passe actuellement en Europe!

C’est plus qu’un profond sommeil dans lequel les gens sont plongés—c’est un coma! Mais plus pour longtemps. Le temps de l’aveuglement est sur le point de se terminer.

Que s’est il passé à Vienne?

Adolf Hitler déclara que les fondements de sa philosophie furent posés à Vienne. Pourquoi Vienne? Que s’est il passé là-bas?

«Il affirma… que ses toutes premières années à Vienne furent absolument cruciales pour sa carrière parce que ‘en ce temps là, je me formais une image du monde et une vision de la vie qui devinrent les fondements de mes actions je n’ai rien eu a change.’ …

«Albert Speer, qui connaissait le mieux Hitler, durant la Seconde guerre mondiale, était convaincu que le développement intellectuel du Führer s’arreta au monde, tel qu’il l’avait connu, a vienne, en 1910» (Waite, op. cit., p. 14).

Plus tard, Hitler écrivit sur cette période cruciale à Vienne dans son livre, Mein Kampf: «Ce fut l’époque pendant laquelle le plus grand changement que je n’avais eprouve s’effectua en moi. De cosmopolite tiède que j’étais, je me suis transformé en antisémite fanatique».

Waite continue dans son livre: «Il est difficile d’exagérer l’importance pour Hitler de son engagement pour l’antisémitisme. Cela signifiait presque tout pour lui» (pp. 216-217).

Cependant, le plus grand changement chez Hitler ne fut pas de devenir un antisémite fanatique. Ce n’est là qu’une partie de l’histoire. Et c’est là où beaucoup de gens ont été trompés.

Beaucoup de monde regardent les Juifs comme le peuple choisi de Dieu. A Vienne, Hitler en vint à croire que Dieu avait remplacé les Juifs par les Allemands et le Saint Empire romain. Il croyait que les Allemands étaient le peuple élu de Dieu. C’est la raison pour laquelle les joyaux de la couronne de cet empire représentaient tant pour lui.

En 1938, lors d’un meeting à Nuremberg, «Hitler avait rapporté, de Vienne, après cent quarante ans, les insignes du premier reich—la couronne impériale, le globe de l’empire, le sceptre et l’épée impériale. A la présentation de ces symboles de l’impérialisme, il jura, solennellement, qu’ils resteraient a nuremberg pour toujours» (Toland, op. cit., p. 644).

C’était une déclaration forte. Il «jura solennellement» que les joyaux de la couronne du Saint Empire romain «resteraient pour toujours à Nuremberg.» Cela ressemble à un engagement de résister jusqu’à la mort pour le Saint Empire romain et pour son dieu! Il fit un engagement à vie!

Les joyaux de la couronne devaient etre une partie-cle du troisieme reich, comme ils le furent pour le premier reich!

Quand et où Hitler devint-il si farouchement loyal aux joyaux de la couronne? La logique nous dit que cela s’est passé à Vienne alors qu’il devenait adulte.

Une bonne partie de cette information est restée clandestine. Le dieu de ce monde veut que cette vérité demeure cachée jusqu’à ce qu’il dirige, une fois encore, ce grand pouvoir de la bête (Apocalypse 13, 17).

Hitler fit ses discours les plus «inspirés» lors de ses meetings délirants, à Nuremberg, à la lumière des flambeaux. C’est là que se trouvaient les joyaux de la couronne. Et là où se trouvent les joyaux de la couronne, Satan—le roi—est proche.

Encore une fois, qui est le véritable roi du Saint Empire romain? «Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté» (Apocalypse 12:3-4). Satan est le dirigeant des sept têtes—il a porté les six couronnes du Saint Empire romain. Et il est sur le point de porter la septième. Il est le véritable roi de la bête (voir Apocalypse 13:4).

Il a le genre de pouvoir qui amena un tiers des anges à se rebeller (Apocalypse 12:4). Combien il peut agir alors beaucoup plus facilement sur de faibles hommes!

Quand nous réveillerons-nous?

Comprenez cette vérité significative! La leçon fondamentale de Hitler, à Vienne, concernait le Saint Empire romain! Si nous ne pouvons apprendre cette leçon en écoutant le message de Dieu, alors nous devrons l’apprendre en devenant victimes!

Dans son livre The Young Hitler I Knew, August Kubizek dépeint un Hitler adolescent parlant de solutions personnelles pour résoudre l’homosexualité et autres «problèmes sociaux» quand il aura établi son empire. Selon Kubizek, le jeune Hitler était «absolument persuadé qu’un jour il donnerait, personnellement, des ordres par lesquels les centaines et les milliers de projets et de programmes, qu’il savait sur le bout des doigts, seraient exécutés» (pp. 207, 212-213).

Hitler parlait de gouverner le monde, en donnant même des détails sur la manière dont il le ferait! Comment un jeune homme, un adolescent, pourrait-il avoir de telles pensées? Parce qu’il savait que cela avait été fait plusieurs fois, auparavant, par le Saint Empire romain.

Hitler était convaincu que lui seul comprenait le véritable sens de l’histoire du monde. Waite cite deux discours de Hitler dans lesquels il faisait ressortir sa propre importance. Le premier discours fut donné aux généraux commandant de la Wehrmacht, le 23 novembre 1939. Hitler déclara: «Je dois dire en toute modestie que ma propre personne est indispensable. Ni une personnalité militaire ni une personnalité civile ne pourrait me remplacer … Je suis convaincu de la puissance de mon cerveau et de ma détermination… le destin du reich depend entierement de moi

Dans un autre discours, donné le 15 février 1942, Hitler déclara: «J’ai créé une puissance mondiale émanant du Reich allemand. Je suis très fier d’avoir été béni par la Providence, avec la permission de mener cette bataille.»

Hitler entendait des voix

Hitler considérait le Juif comme étant le mal personnifié. En vérité, les Juifs ont reçu la mission spéciale de préserver les oracles de Dieu (Rois 3:1-3). Les oracles incluent le calendrier sacré, la connaissance de la semaine biblique, y compris le sabbat du septième jour, et les Écritures de l’Ancien Testament.

Les Juifs souffrirent aux mains de Hitler plus qu’aucune autre race. Historiquement, les principales victimes du Saint Empire romain ont été les Juifs spirituels—ou Eglise de Dieu (Apocalypse 6:9; 17:5-6).

Donc, la haine de Hitler envers les Juifs était plus profonde que le monde ne l’a jamais imaginé. La violence essentielle de ce sentiment est la haine de Satan contre Dieu!

«Un dédlic se fit à l’hôpital Pasewalk. Ce fut là, au tournant de l’année 1918-1919, que Hitler résolut son problème d’identité et arrêta ce qu’il appela ‘la décision la plus importante de ma vie.’ A ce moment-là il sut, enfin, qui il était et ce qu’il devait faire. Il était le leader envoyé par la destinée. Il devait repondre aux ‘voix’, qu’il disait avoir entendues—comme Jeanne d’Arc—l’appelant distinctement alors qu’il etait allonge dans son lit d’hopital. Les voix lui disaient de sauver la mère patrie, des Juifs qui l’avaient violée» (Waite, op. cit., p. 236).

A la page 29 de son ouvrage, Waite écrivit: «Il dit à un assistant que durant l’automne précédent, alors que, blessé, il était dans un hôpital militaire, il avait eu une vision surnaturelle qui lui ordonnait de sauver l’Allemagne

Hitler entendait des voix. Il eut une «vision surnaturelle qui lui ordonnait de sauver l’Allemagne.» Ordonnait? Bien sûr, en fait, il causa la destruction de l’Allemagne, mais uniquement parce que Dieu intervint.

Il obéissait à l’ordre de son faux dieu! Il écouta et tint compte de la voix surnaturelle de Satan! Hitler savait que cette voix n’émanait pas des hommes. Mais la plupart des gens ne le savent pas! La majorité refuse toujours de comprendre. Quand nous réveillerons-nous et comprendrons-nous le dieu de ce monde? Combien de souffrance faudra-t-il endurer?

Les yeux de Hitler

Pourquoi Hitler avait-il des yeux si brillants avec un «curieux effet hypnotique»? «La caractéristique la plus grande impressionnante de son visage, grossier par ailleurs et plutôt banal, était ses yeux. Ils étaient d’un bleu clair extraordinaire, avec un soupçon de vert et de gris. Presque toutes les personnes qui le rencontrèrent, mentionnèrent ses yeux etrangement irresistibles. Ceci inclus Robert Coulondre, l’Ambassadeur français et le dramaturge allemand Gerhart Hauptmann qui, quand il fut présenté la première fois à Hitler, regarda fixement ses fameux yeux et déclara plus tard à des amis: «’ce fut le plus grand moment de ma vie!’ Martha Dodd, fille de l’Ambassadeur américain, ne fut pas déçue de ces fameux yeux, les trouvant ‘surprenants et inoubliables …’

«Il connaissait le pouvoir de ses yeux légèrement globuleux et brillants, dont les paupières sans cils ajoutaient, curieusement, à leur effet hypnotique» (ibid. p. 5).

Un ami d’enfance de Hitler déclara que «ses yeux étaient si frappants qu’on ne remarquait rien d’autre. Jamais dans ma vie je n’ai vu une autre personne dont l’apparence, comment pourrais-je dire? … etait aussi completement dominee par les yeux … Il était troublant de voir ces yeux changer d’expression, particulièrement quand Adolf parlait… En fait, Adolf parlait avec ses yeux et même quand ses lèvres ne bougeaient pas, on savait ce qu’il voulait dire. Quand il vint chez nous, la première fois, et que je le présentai à ma mère, elle me dit, dans la soirée: ‘quels yeux a ton ami!’ Et je me souviens très distinctement qu’il y avait plus de crainte que d’admiration dans ses paroles. En me demandant où quelqu’un pouvait percevoir, dans sa jeunesse, les qualités exceptionnelles de cet homme, je ne puis que répondre: ‘Dans ses yeux’» (Kubizek, op. cit., pp. 17-18).

Waite continue dans son livre: «Les femmes, en particulier, continuaient à être impressionnees et effrayees par ses yeux. La sœur de Nietzsche fut, typiquement, fascinee et troublee par eux: ‘Ils… me pénétraient de part en part.’ La capacité de pénétration demeura jusqu’à la fin. Un jeune adjudant qui vit Hitler, son führer, juste avant qu’il ne se suicide en 1945, fut profondément choqué par l’apparence d’un ‘vieillard malade et presque sénile.’ Mais les yeux produisaient encore de l’effet: ‘Seulement, dans ses yeux, il y avait une intensite intermittente indescriptible … et le regard qu’il me jeta était étrangement pénétrant’ « (ibid., p. 6).

H.S. Chamberlain, après sa rencontre avec Hitler, lui dit plus tard: «c’est comme si vos yeux etaient pourvus de mains pour empoigner un homme et le maintenir fermement» (ibid., p. 131).

A la page 182, Waite écrivit, «Les yeux de Hitler étaient particulièrement importants pour lui, et d’autres commencèrent à les remarquer tôt dans son adolescence. Son professeur à l’école secondaire, le Docteur Gissinger, décrivait les yeux de Adolf comme ‘brillants.’»

Il n’est pas naturel d’avoir des yeux brillants qui peuvent jeter un tel envoûtement. Toute personne qui connaît la Bible sait qu’il était possédé par Satan—ou un démon.

Dans Ezéchiel 28:11-14, Dieu fait référence à un méchant roi et à Satan de manière interchangeable. C’est parce que ce roi en question était soit possédé ou soit complètement contrôlé par Satan—le roi de ce monde. Satan a séduit le monde entier par son pouvoir (Apocalypse 12:9).

A partir de ces citations, nous savons que les yeux de Hitler étaient «étrangement irrésistibles», «brillants», «surprenants et inoubliables», qu’ils suscitaient la peur, «effrayaient» et troublaient les gens. Ses yeux pouvaient «empoigner un homme et le maintenir fermement.» Ils avaient un «curieux effet hypnotique.»

Ses yeux n’étaient pas normaux. Pourquoi? Le premier signe physique indiquant la possession du démon se voit au travers des yeux. Comment une expérience aussi horrible n’affecterait-elle pas profondément les yeux?

L’amour peut se voir dans les yeux, toute comme la haine. La Bible décrit les femmes iniques d’Israël comme ayant «des regards effrontés» (Esaie 3:16). Le terme hébreu veut dire qu’elles «séduisaient avec leurs yeux.» Et aussi que «l’aspect de leur visage témoigne contre [elles]» (verset 9). Rien, dans le corps humain, n’est aussi révélateur que les yeux.

Les gens dans ce monde voient tellement de choses à propos de Satan, et en savent si peu à son sujet! Il peut les regarder fixement et ils n’ont pas la moindre indice qu’il puisse être là.

Un sujet consentant

«Hitler n’aimait pas qu’on lui dise que les voies de Dieu ne lui étaient pas toujours révélées. A une occasion, un assistant fit la remarque que ‘Dieu ne laisse pas voir aux gens les cartes qu’Il détient.’ Hitler se mit, immédiatement, dans un tel paroxysme de fureur qu’il craignit lui-même une crise cardiaque. Il donna l’ordre que l’assistant ne répète jamais plus cette phrase offensante.

«Le sentiment qu’il etait specialement guide d’en haut, devint plus intense avec les annees. Le 16 septembre 1935, il déclara: ‘Ce qui a été refusé à des millions d’hommes, nous a été donné par la Providence et notre travail sera encore commémoré par les derniers membres de la postérité.’ Dans un autre discours tenu dans sa ville natale de Linz, le 12 mars 1938, il dit: ‘Quand, autrefois, j’ai quitté cette ville, j’ai porté avec moi la même confession de foi qui me remplit aujourd’hui… Si la Providence m’appela une fois hors de cette ville… alors la Providence, de ce fait, doit m’avoir donné une mission.’…

«Ses convictions furent renforcées après qu’il eût échappé miraculeusement à des tentatives d’assassinat. Après l’échec de l’attentat à la bombe du 20 juillet 1944, il déclara à un assistant de la marine: ‘Eh bien, le Tout-Puissant a arrêté leurs mains [des assassins] une fois encore» (Waite, op. cit., p. 30).

Au tout début du mois d’octobre 1923, «pendant qu’il roulait avec sa nouvelle voiture à travers les collines bavaroises avec Rosenberg et les Hanfstaengl, le brouillard, de façon inattendue, recouvrit l’autoroute, et la Mercedes rouge décapotable fit une embardée dans un fossé. Personne ne parlait sur la route du retour vers Munich, il se tourna alors vers Hélène. «J’ai remarqué que vous n’avez pas du tout été effrayée par notre mésaventure. Je savais que nous n’aurions pas été blessés. Ce ne sera pas le seul accident duquel je sortirai indemne. Je passerai au travers et réussirai dans mes projets» (Toland, op. cit., p. 200).

Dans un discours à Munich, le 14 mars 1936, Hitler déclara: «je poursuis le chemin que la providence trace devant moi, avec toute l’assurance d’un somnanbule» (Waite, op. cit.)

C’est une déclaration très troublante—si vous comprenez Satan et ses pouvoirs. Hitler n’avait pas le véritable contrôle de son esprit! Il dépendait totalement de son dieu pour le diriger!

C’est très commun dans l’histoire. Satan dirige le monde par le biais de personnes. Comme Hitler s’abandonnait totalement à Satan, il recevait un plus grand pouvoir.

«Son efficacité de démagogue est attestée par, à peu près, toutes les personnes qui l’entendirent. Les rapports de la police de Munich, pour novembre 1919, décrivent ses performances d’orateur du Parti comme ‘autoritaires’ et notent à de nombreuses reprises qu’il était reçu avec ‘de tumultueux applaudissements.’ Ernst Hanfstaengl, un diplômé raffiné de Harvard, trouvait Hitler ‘absolument irrésistible… un maître en plaidoirie.’ Konrad Heiden, alors étudiant universitaire et opposant politique de Hitler, et qui l’avait entendu des douzaines de fois, [déclara]…: ‘Soudainement cet homme, qui se tenait là, maladroitement… commence à parler, remplissant la salle de sa voix, en mettant fin aux interruptions ou aux contradictions par ses manieres dominatrices, provoquant un frisson parmi ceux qui etaient presents, a cause de la ferocite de sa declaration, abordant chaque sujet de conversation à la lumière de l’histoire… l’auditeur est rempli d’un effroi mêlé de respect et a la sensation qu’un nouveau phenomene est entre dans la salle. Ce demon fulminant n’etait pas la auparavant; ce n’est pas le même homme timide aux épaules contractées. Il est capable d’opérer cette transformation lors d’une interview personnelle et face à un auditoire d’un demi million de personnes.»

«D’autres opposants observèrent le même phénomène: un petit homme mou se change en une force irresistible, le flot du discours le raidissant comme le jet d’eau raidit le tuyau d’arrosage». (ibid., pp. 240-241).

M. Waite dit que, quand il était jeune, Hitler mangeait un kilo de chocolat par jour. Il suivait aussi en général un régime végétarien. Hitler fut physiquement faible tout au long de sa vie. Mais durant ses discours, il parlait avec une puissance impressionnante.

Après un discours au Reichstag, un observateur anglais, le Commandant Francis Yeats-Brown, déclara ceci à propos de Hitler: «Durant les passages de rhétorique, sa voix allait jusqu’au délire; c’était un homme transformé et possédé. nous etions en presence d’un miracle» (Toland, op. cit., p. 598). Ce fut un miracle surnaturel!

Hitler était un homme «possédé.» Ces événements ne peuvent être interprétés que par Dieu. Les écrivains attribuent généralement ce pouvoir à l’homme, Hitler. Mais ils ont mortellement tort. C’était un pouvoir au-delà du domaine humain.

Les observateurs virent ses «manières dominatrices», et notèrent qu’un «nouveau phénomène était entré dans la salle.» «Ce démon fulminant n’était pas là auparavant»! Il était «possédé» et c’était un «miracle.» Un «petit homme mou changé en une force irrésistible»!

Les hommes virent l’effet mais ne comprirent pas la cause. Mais ils auraient dû. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de croire Dieu et Sa parole!

Très bientôt, un autre homme apparaîtra sur la scène avec un pouvoir encore plus grand que celui de Hitler. Il sera possédé par un Satan rempli de colère, un diable qui sait qu’il a peu de temps avant le retour du Christ (Apocalypse 12:12). Ce que Hitler fit, paraîtra doux comparé à ce que fera cet homme.

«A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s’élèvera un roi impudent et artificieux» (Daniel 8:23). Il sera «impudent et artificieux,» avec des yeux irrésistibles, qui empoignent, effraient et hypnotisent!

«Sa puissance s’accroîtra, mais non par sa propre force; il fera d’incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints» (verset 24). Il a un pouvoir effrayant, mais «non par sa propre force.» C’est la force de Satan! Et Satan est rempli de la pire colère qu’il ait jamais eue!

Il s’apprête à faire «des ravages incroyables,» ou terribles. Le peuple saint de Dieu—les Juifs spirituels—sont sa cible principale.

Mais quelle glorieuse fin a cette nuit noire! «A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement, et il s’élèvera contre le chef des chefs; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main» (verset 25). Il apparaît désirer la paix. Mais c’est seulement une ruse pour détruire soudainement ses amants. Jésus-Christ va détruire cet empire méchant pour toujours!

Il est temps pour les hommes de sortir de leur sommeil et de tenir pour certain ce qui va arriver! Nous y sommes presque.

Un pouvoir surnaturel

En clair, le pouvoir de Hitler dépassait le domaine humain. Mais était-ce le message du Dieu Créateur? Non, c’était un message religieux d’un autre dieu—du dieu de ce monde. Herbert W. Armstrong déclara que Satan est mille fois plus puissant que nous le sommes. Mais les hommes refusent même de comprendre l’impressionnant pouvoir de Satan.

S’ils ne peuvent apprendre par les mots, ils apprendront en devenant des victimes—tout comme les victimes des camps d’extermination durant la Deuxième Guerre mondiale!

Le Christ prophétisa uniquement sur deux grandes églises dans le livre de l’Apocalypse—Son Eglise et l’église de Satan, qui chevauche les sept bêtes du Saint Empire romain. Tout tourne autour de ces deux églises (voir Apocalypse 12 en particulier). Dieu rend cela très clair, tandis que Satan le complique et rend confus les hommes séduits. Et pourtant le monde est presque totalement ignorant de ces deux églises, pour sa propre honte et sa terrible souffrance!

Voici ce que Hitler déclara, le 4 mars 1938, après avoir annexé, par la force, l’Autriche au Reich allemand: «La Providence m’a chargé de réunir les peuples allemands… avec la Mission de restaurer ma patrie au sein du Reich allemand. J’ai cru en cette Mission. J’ai vécu pour elle, et je crois que je l’ai, maintenant, accomplie.»

Hitler croyait que Dieu le guidait afin qu’il fasse entrer, de force, l’Autriche dans le Troisième Reich. Le monde observa et ne fit rien. Beaucoup de Juifs étaient si craintifs qu’ils se suicidèrent, avant même que l’armée allemande n’arrive en Autriche. Et bien sûr, des centaines d’autres furent massacrés après l’entrée de l’armée.

Hitler fut conduit à commettre ce sacrifice sanglant, non par le Dieu Créateur, mais par le dieu méchant de ce monde. Tout fut fait au nom de la religion. C’est là où se situe la grande séduction!

Quand en viendrons-nous à connaître le dieu de ce monde? Devrons-nous tous devenir des victimes, avant que nous ne prenions garde à l’avertissement?

Entraîner la nation entière

A travers la séduction, le monde est gardé dans l’ignorance. Ceci rend la tâche de Satan très facile à accomplir. C’est toujours Dieu seul qui peut nous sauver, tout comme Il sauva les Etats-Unis et la Grande-Bretagne durant la Deuxième Guerre mondiale. Mais cette fois-ci il n’y a pas de Winston Churchill préparé pour nous avertir du temps.

De nos jours, les Allemands et l’Union européenne sont, de nouveau, en train de focaliser l’esprit des gens sur le Saint Empire romain. Le parlementaire européen Otto von Habsbourg déclara que «la Communauté [européenne] vit largement de l’héritage du Saint Empire romain, bien que la majeure partie des gens qui en vivent, ne connaissent pas sur quel héritage ils vivent.» Notez bien, les gens en «grande majorite» ne savent pas qu’ils vivent en ce moment de l’heritage du Saint Empire Romain! C’est parce qu’il a été «en clandestinité»—comme Dieu le prophétisa. Mais cela change rapidement, au fur et à mesure que l’empire croît en puissance.

Les gens ont besoin d’un point de mire plus précis pour entraîner leur imagination. Et ils vont l’obtenir. Mr. Habsbourg, un descendant de la dynastie des Habsbourg qui gouverna le Saint Empire romain pendant 400 ans, parla d’une couronne se trouvant dans un musée de Vienne, en Autriche, qui a beaucoup de signification pour les Allemands. Il déclara: «Nous possédons un symbole européen qui appartient également à toutes les nations d’Europe. C’est la couronne du Saint Empire Romain, qui personnifie la tradition de Charlemagne.» Charlemagne fut couronné empereur du Saint Empire romain en l’an 800 de notre ère—ce fut le Premier Reich. Pouvons-nous voir où Satan est en train de les amener? La question n’est pas nécessairement de savoir où ils veulent aller, mais où Satan les conduit!

Mr. Habsbourg omit de mentionner que le Saint Empire romain incarnait également la tradition de Mussolini et de Adolf Hitler—leader du Troisième Reich!

L’Europe est de nouveau fascinée par la couronne de Charlemagne—tout comme Hitler l’était!

Le pape Jean Paul II dit qu’il veut «sauver l’Europe et le monde de la catastrophe finale»—ou l’annihilation nucléaire de chaque être humain. Mais Satan est en train d’utiliser, en fait, l’empire romain pour plonger le monde dans un holocauste nucléaire!

Cet empire a toujours été utilisé comme instrument de grande destruction. L’ultime résurrection du temps de la fin sera—et de loin—la plus destructrice qui soit!

Seul l’Israël biblique a un passé avec Dieu. Nous sommes sans excuse! Nous sommes sur le point d’être punis pour notre attitude rebelle—par nos «amants.»

Hitler n’a fourni qu’un petit aperçu de la bête politique à venir qui initiera un holocauste nucléaire!

Ce pouvoir causera les pires souffrances aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne, plus qu’aucun autre peuple n’en a jamais eu sur cette terre! Quel prix incroyable nous devons payer pour notre ignorance et notre rébellion!

Konrad Heiden écrivit une introduction pour une traduction anglaise de Mein Kampf. Dans celle-ci, il fait ces déclarations: «Mein Kampf rendit Hitler riche. Il devint un best-seller, juste derrière la Bible. Le livre peut bien être appelé quelque chose comme bible satanique… Le principe selon lequel les hommes ne sont pas égaux, est la théorie développée dans Mein Kampf

«Qu’un homme puisse aller si loin dans la réalisation de ses ambitions, et—par dessus tout—qu’il puisse trouver des millions d’outils et d’auxiliaires serviables: c’est un phénomène sur lequel le monde pourra méditer durant les siècles à venir.»

En fait, les gens ne méditeront pas sur cela pendant des siècles. Ils vont bientôt apprendre la vérité et comprendre ce qu’est le Saint Empire romain. Les bibles sataniques et autres empires diaboliques sont sur le point d’être détruits pour toujours. Malheureusement, cela surviendra après que des millions de personnes soient tuées par la septième tête.

L’esprit de Charlemagne

Ce qui se passe dans le super état européen est un mystère pour beaucoup de monde. Mais ce mystère commence à s’éclaircir. Bernard Connolly écrivit, en 1995, un livre détonnant intitulé The Rotten Heart of Europe (Le cœur pourri de l’Europe). Pendant des années, il servit au cœur des mécanismes des taux de change de l’Union européenne (UE). Il était le chef du département responsable du contrôle et de la révision du système. Il a qualifié le super état européen de pourri. Pourquoi?

Voici une citation tirée de son livre: «C’est la bataille pour le contrôle du super état européen, dans laquelle les technocrates français sont confrontés aux fédéralistes allemands, prétendant, les uns et les autres, se battre sous la banniere de charlemagne. Les ‘dégâts collatéraux’ de cette bataille se verront principalement dans l’avenir, mais ce pourrait être épouvantable» (p. xvi).

Qui prendra le contrôle de ce grand super état? La bataille se limite à deux nations—la France et l’Allemagne. Les gens bien informés, doutent-ils vraiment de l’identité du vainqueur? La nation qui contrôlera la monnaie régnera de façon suprême.

«De l’autre côté du Rhin, les gouvernements allemands successifs, dans leur quête d’un masque ‘Europeen’ pour les ambitions Allemandes, ont été préparé à accepter la cession apparente de l’autorité monétaire nationale—pour autant que la nouvelle autorité monétaire européenne [l’euro] ressemble, résonne, sente et agisse exactement comme l’actuelle autorité monétaire allemande» (ibid., p. 4).

Le système de l’UE a déjà été appelé le cheval de Troie. Mr. Connally dit que c’est un «masque pour les ambitions Allemandes

Quelles sont au juste ces ambitions?

«La Bundesbank commença à utiliser pleinement cette opportunité, en repoussant son obligation de ‘soutenir la politique économique générale du gouvernement.’ En 1966, elle provoqua délibérément une récession qui détrôna le Chancelier Ludwig Erhard qui, en tant que Ministre des Finances, avait outrepassé les objections de la Bundesbank sur la réévaluation du DM [Deutschmark] en 1961. Le Président de la Bundesbank de l’époque, Karl Blessing, fit remarquer avec une satisfaction évidente que ‘nous devions utiliser la force brute pour remettre les choses en ordre’—une formule pas très différente de celle utilisée par les dirigeants militaires des pays du Tiers Monde qui déposent sommairement un dirigeant civil arrogant, avant de retourner dans leurs casernes. On n’a pas été sans noter, que l’homme qui remplaça L. Erhard, Georg Kiesinger, était, comme beaucoup de figures preeminentes de la bundesbank a cette epoque-la, un ancien membre du parti nazi, que ce fait ait, ou non, plus ou moins de signification» (ibid., p. 9).

Il ne parle ici que d’une institution allemande. En 1966, la Bundesbank avait «beaucoup de figures preeminentes» qui etaient des nazis! Cela nous donne-t-il une certaine idée de la direction vers laquelle le super état européen se dirige? Avons-nous peur de faire face à la vérité de ce livre sur ce qui se passe en Allemagne et en Europe? Craignons-nous de faire face à la prophétie de la Bible?

Les Nazis savent comment «utiliser la force brute pour remettre les choses en ordre»! Et pas uniquement dans le système de la finance.

Nous connaissons tous le Troisième Reich de Hitler. M. Connally qualifie l’empire de Charlemagne de premier reich.

La majeure partie des dirigeants de l’UE travaillent à «recréer» l’empire de Charlemagne. Il ne s’agissait pas d’une coïncidence quand le gouvernement belge abrita les bureaux et les salles de réunions du Conseil des Ministres de l’UE dans l’immeuble Charlemagne à Bruxelles.

«Ce ne fut pas, non plus, une coïncidence si V. Giscard d’Estaing et H. Schmidt se mirent d’accord pour accepter la proposition belge de compromis au sommet bilatéral en septembre 1978 à Aachen [Aix-la-Chapelle], siège principal et lieu d’inhumation de Charlemagne. Le symbolisme était lourdement souligné, tant en France qu’en Allemagne; les deux dirigeants firent une visite spéciale au trône de Charlemagne et un office spécial se déroula dans la cathédrale; à la fin du sommet, Giscard. remarqua que: ‘Peut-être que lorsque nous discutions des problèmes monétaires, l’esprit de Charlemagne planait au-dessus de nous’» (ibid., p. 17).

L’esprit de Charlemagne est revenu. Cet ancien roi, qui gouverna le Premier Reich, affirma qu’il devait avancer dans une «mer de sang» pour atteindre son but de gouverner l’Europe.

Le grande question reste sans réponse. «Dans le nouvel empire de Charlemagne, qui jouerait le role de Charlemagne? La même question, restée sans réponse, était implicite à Maastricht» (ibid.)

Le monde saura bientôt qui sera le Charlemagne moderne. Vous pouvez être certain qu’il aura le sceau d’approbation de l’Allemagne. Ses actions choqueront le monde bien plus que ne le firent celles du Charlemagne original. Il conduira le monde dans la plus grande «mer de sang» que l’humanité n’aura jamais vue ou même imaginée! Que nous le réalisions ou pas, le Quatrième Reich est arrivé.

Les camps d’extermination

Au début, pour accomplir le massacre en masse des Juifs, les Nazis utilisèrent des équipes mobiles de tueurs, appelés Einsatzgruppen, constituées de quatre nités comprises entre 500 et 900 hommes chacune. En utomne de 1942, ils avaient tué approximativement 1.500.000 Juifs. Mais les camps de la mort se révélèrent être ne meilleure méthode, moins personnelle, plus rapide, pour tuer les Juifs et qui épargnait aux tireurs l’angoisse émotionnelle, pas les victimes.

Le nombre total du génocide juif, incluant par les tireurs et les camps, est compris entre 5,2 et 5,8 millions, à peu près la moitié de la population juive d’Europe. Environ cinq millions d’autres victimes périrent aux mains de l’Allemagne nazie. Les
nombres estimés des morts dans les camps sont les suivant:

Auschwitz 1.000.000 Juifs;
1.000.000 autres

Treblinka 750.000 Juifs

Belzec 550.000 Juifs

Sobibór 200.000 Juifs

Chelmno 150.000 Juifs

Lublin 50.000 Juifs

Chapter 5: L’Allemagne selon la prophétie

La plupart des gens n’ont pas prêté attention au fait que Herbert W. Armstrong avait averti le monde que l’Allemagne se lèverait à nouveau. Très peu ont écouté.

Mr. Armstrong disait que l’industrie allemande, leur puissante volonté et leur détermination à travailler, produire et organiser était le véritable cœur et le moteur de toute l’Europe. Il disait que le corps abattu de l’Europe ne pourrait pas revenir sans le leadership d’une Allemagne revivifiée et vigoureuse.

Le monde en est témoin, l’histoire se répète elle-même une fois de plus. Bientôt, elle sera terminée. Seul le retour de Jésus-Christ pourra l’arrêter.

Le livre de Nahum est une prophétie de la fin des temps concernant l’Allemagne. Nahum 3:16-17 parle de cette puissance illusoire. «Tes marchands, plus nombreux que les étoiles du ciel, sont comme la sauterelle qui ouvre les ailes et s’envole. Tes princes sont comme les sauterelles [Winston Churchill même, appelait les Allemands et leur machine de guerre militaire ‘les locustes’], tes chefs comme une multitude de sauterelles, qui se posent sur les haies au temps de la froidure: le soleil paraît, elles s’envolent, et l’on ne reconnaît plus le lieu où elles étaient

Après la Seconde Guerre mondiale, les Nazis allèrent en clandestinité et disparurent comme les sauterelles en hiver. Soudainement, ils s’en étaient allés. Mais tout aussi soudainement, ils ont refait surface sur la scène mondiale. C’est exactement la manière dont Dieu prédit que cela arrivera dans ce temps de la fin.

La parole de Dieu est véritable! C’est pour cette raison que Mr. Armstrong pouvait prêcher avec une telle autorité absolue au sujet des conséquences terribles et certaines d’une Allemagne s’élevant à nouveau—parce que c’est ce que la Bible dit.

Férocité allemande

Examinons certaines des prophéties à venir, couvertes par Mr. Armstrong dans ses prédictions étonnantes de précision concernant l’Allemagne à la fin des temps. Dieu suscite les Allemands afin de corriger un Israël méchant, constitué de nations qui ont eu un passé avec Dieu. Elles ont échoué Dieu. Maintenant Dieu va les punir pour ce péché, le plus odieux de tous.

Au verset 6 d’Habakuk 1; Dieu dit: «Voici, je vais susciter les Chaldéens, peuple furibond et impétueux…» Les Chaldéens sont l’ancien peuple de Babylone. Les Babyloniens et les Chaldéens de l’antiquité n’existent plus comme tels aujourd’hui sur la scène mondiale. Mais l’ancienne religion babylonienne, elle, existe toujours.

«Descends, et assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, fille des Chaldéens! On ne n’appellera plus délicate et voluptueuse» (Esaie 47:1). Qui est Babylone aujourd’hui? Laquelle des religions de ce monde possède un trône?

«Assieds-toi en silence, et va dans les ténèbres, fille des Chaldéens! On ne t’appellera plus la souveraine des royaumes. J’étais irrité contre mon peuple, j’avais profané mon héritage, et je les avais livré entre tes mains: Tu n’as pas eu pour eux de la compassion, tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard» (verset 5-6). Une femme ou «dame» dans la prophétie biblique se réfère à une église. Ainsi que le décrit le chapitre 3; une grande fausse église soit domine ou influence fortement la septième résurrection du «Saint» Empire romain (Apocalypse 17:5-6). Cet empire se forme maintenant en Europe pour la septième et dernière fois. Apocalypse 17:12 dit qu’il sera une combinaison de dix nations européennes. Et l’Allemagne, l’Assyrie antique, sera le joueur dominant dans cette Euroforce.

Dieu décrit cette machine de guerre dirigée par l’Allemagne, dans Habakuk 1, comme «furibond et impétueux»—une très bonne description. Ils sont pleins d’amertume, dotés d’un arsenal militaire leur permettant de mener une guerre avec une grande rapidité [blitzkrieg]. Dieu dit qu’ils sont «une nation qui traverse de vastes étendues de pays, pour s’emparer de demeures qui ne lui appartiennent pas» (Hab. 1:6). Dieu dit qu’Il va «susciter les Chaldéens.» Tout va se dérouler autour de l’Allemagne. Les autres pays ne feront que suivre.

Au verset 7, Dieu nous fait mieux comprendre qui est ce peuple féroce et belliqueux. «Il est terrible et redoutable; de lui seul viennent son droit et sa grandeur.» La Bible de Jérusalem rend le verset 7 comme suit: «Un peuple à craindre et à redouter, de sa puissance provient son droit, sa grandeur.» Si vous connaissez quelque chose de l’histoire, vous savez de qui Dieu parle. Les Allemands sont un peuple de guerriers qui se donnent le droit de faire ce qu’ils veulent, quand ils le veulent.

Verset 11: «Alors son ardeur redouble, [«alors son esprit changera» version King James] il poursuit sa marche, et il se rend coupable. Sa force à lui, voilà son dieu!» L’esprit de cet homme qui dirige cette bête politique changera à cause de son dieu, en l’occurrence Satan, qui l’influencera fortement, s’il ne le possède pas. La PUISSANCE de Satan sera derrière la renaissance de cette terrifiante Allemagne nazie!

L’un des plus grands miracles que ce monde a produit à notre époque est la résurrection de l’Allemagne: la remontée de l’Allemagne des décombres vers la plus grande puissance en Europe, et elle sera bientôt la plus grande puissance mondiale! C’est à faire chanceler l’esprit.

Le pouvoir de la Bête

Dans Apocalypse 17:1-3, l’ange dit à Jean: «… Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés… Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.» Dieu dit qu’une bête extraordinaire va apparaître et affecter tous les habitants de la terre.

Poursuivons au verset 7: «Et l’ange me dit: Pourquoi t’étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.» Dieu révéla à Mr. Armstrong, à travers ces versets d’Apocalypse 17 et d’autres écritures; qu’une grande bête politique s’élèverait en Europe et qu’elle se joindrait à une autre grande bête religieuse européenne, dans une alliance impie pour conquérir le monde. La religion excitera les émotions des Européens. C’est alors qu’un mégalomane [un Fürher—un chef], inspirant confiance, viendra sur la scène et excitera le peuple comme seulement quelqu’un comme Hitler pourrait le faire.

Le verset 8 d’Apocalypse 17 dit: «La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle réapparaîtra.»

Le mot traduit par «abîme» [puits sans fond—King James] au verset 8 signifie en réalité souterrain. Avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est là où les nazis sont allés—en clandestinité.

Le soi-disant Saint Empire romain va s’élever au pouvoir une dernière fois. Dans Apocalypse 17:9-12, il est dit: «C’est ici l’intelligence qui a de la sagesse—Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe,»—ceci s’est passé quand Mr. Armstrong commença à comprendre toutes ces prophéties—»l’autre n’est pas encore venu,»—mais il s’élève maintenant—»et quand il sera venu il doit rester peu de temps. Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. Les dix cornes que tu a vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête.»

Cette union impie ne durera pas longtemps «Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête» (verset 13). Leur existence entière tournera autour de ce que Satan leur ordonnera de faire. Et elle sera épouvantable! «Car alors, la détresse [la grande tribulation] sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais» (Matt. 24:21).

Dans Apocalypse 18:3, Dieu nous en dit plus sur ce grand système satanique appelé Babylone. «Parce que toutes les nations ont bu de vin de la fureur de sa débauche, que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.»

Que fera cette grande puissance religieuse—la femme assise sur la bête—avec son pouvoir? Les versets 12 et 13 disent qu’elle fera des marchandises «de corps et d’âmes d’hommes.»

Dans Esaïe 10:5, Dieu dit: «Malheur à l’Assyrien [l’Allemagne moderne], verge de ma colère! La verge dans sa main, c’est l’instrument de ma fureur.» Remarquez que Dieu parle des Assyriens, non pas des dix nations. Seulement de la nation la plus puissante. Ce sont les Allemands qui sont la grande menace. Dieu les utilise pour un but spécial.

Dieu dit: «Je l’ai lâché contre une nation impie, je l’ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, pour qu’il se livre au pillage et fasse du butin, pour qu’il le foule aux pieds comme la boue des rues» (verset 6). Dieu dit que les Allemands sont un instrument dans Ses mains. Ils foulent les êtres humains «comme la boue des rues.»

Verset 7: «Mais il n’en juge pas ainsi, et ce n’est pas là la pensée de son cœur…» Même le dirigeant, à venir bientôt, de la force de la bête menée par l’Allemagne, ne pensera pas qu’il voudrait jamais détruire ou décapiter des nations. Cependant c’est ce que déclare le reste du verset: «… il ne songe qu’à détruire, qu’à exterminer les nations en foule.» Comme il est dit dans Habakuk 1:11, son esprit changera.

Beaucoup de nations ont été détruites par la puissance des Allemands. Rappelez-vous la déclaration de Léonard Catrell: «Dans toutes les annales de la conquête humaine, il est difficile de trouver un peuple plus dédié à répandre le sang et à massacrer que les Assyriens. Leur férocité et leur cruauté ont gardé quelques parallèles dans les temps modernes»—ce qui est significatif de l’Allemagne.

La plus grande machine de guerre de toute l’Histoire a été l’Assyrie. Ils étaient de grands conquérants. Ils avaient des armes supérieures, et une organisation supérieure. Et ils sont revenus sur la scène aujourd’hui!

L’Allemagne dans la Prophétie

Au temps où Mr. Armstrong est venu sur la scène, beaucoup de la prophétie de Daniel était devenue de l’histoire. Toutefois, il y a une partie cruciale de la prophétie encore inaccomplie—qui va arriver bientôt!

Dans Daniel 8:23, Dieu dit: «A la fin de leur domination»—un empire romain à la fin des temps—»lorsque les pécheurs seront consumés, il s’élèvera un roi impudent et artificieux» («au visage féroce et comprenant des jugements secrets»—version King James). C’est la bête politique qui est sur le point de s’élever et d’étonner le monde!

Pendant un moment, l’Allemagne et l’Union européenne vont avoir un grand succès de croissance économique en tant que bénéfice de leur union politique. Puis, ce super état colossal, qui aura une grande puissance militaire, se tournera contre Israël. Dieu dit que c’est ce qui va arriver.

Poursuivons dans Daniel 8:24 «Sa puissance s’accroîtra, mais non par sa propre force.» Il y a neuf autres nations aux côtés de l’Allemagne dans l’alliance bestiale, mais le véritable pouvoir derrière la bête est Satan (Apocalypse 13:4)—c’est ce que signifie «mais non par sa propre force.» Il y aura dix nations ou groupes de nations, et ce dirigeant allemand, un «roi impudent et artificieux,» qui les contrôlera toutes.

Le verset 24 continue: «Il fera d’incroyables ravages…» Ce qui se rapporte à une destruction nucléaire! L’Allemagne obtiendra des missiles et des bombes nucléaires et une puissante armée. Ils «détruiront brillamment» de nombreux millions de personnes!

Des villes entières seront laissées désolées. Pourtant Dieu promet Sa protection à Son peuple fidèle. Nous aurons besoin de protection. Qu’arrivera-t-il à ceux qui se moquent de la protection de Dieu? Le verset 24 montre leur destin: «Il fera d’incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.»

Dans le verset 25 nous voyons le destin de l’humanité aux mains de ce «roi impudent et artificieux.» «A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement…» Ou, comme la New English Bible traduit cette phrase: «il préparera de grands plans et, quand ils s’y attendront le moins, il en dévastera beaucoup.» A travers la séduction satanique, ce pouvoir de la bête détruira et fera des ravages par millions!

Le plus méchant des peuples

Pourquoi Dieu permet-Il à cette terrible bête de se relever et de détruire encore? Ezéchiel 7 nous dit que Dieu le permet pour punir Son peuple. Lisez les versets 2 et 3.

Pourquoi Dieu doit-Il faire cela? Verset 23: «Prépare les chaînes! Car le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine de violence.» De qui s’agit-il ici? Lisez les titres de votre journal. Cette épidémie de violence se produit surtout aux Etats-Unis. Les villes sont pleines de violence. Dieu va punir les Israélites des présents jours parce que nos pays sont pleins de violence et que nos nations ne veulent pas se tourner vers Dieu.

Voici ce que Dieu fera. «Je ferai venir les plus méchants des peuples, pour qu’ils s’emparent de leurs maisons; je mettrai fin à l’orgueil des puissants, et leurs sanctuaires seront profanés» (verset 24). Lorsque les «plus méchants des peuples» auront acquis le pouvoir, ils feront ce qu’ils ont toujours fait. Seulement cette fois, Dieu dit qu’ils causeront les pires ravages, de morts et de destruction, tels que cela n’est jamais arrivé dans l’histoire de l’humanité (Ezéchiel 5:9).

Les Allemands ont beaucoup de merveilleuses caractéristiques. Mais quand Satan les amène dans la guerre, ils deviennent brutaux!

Nous avons parfois besoin de nous rappeler à quel point les hommes peuvent être horribles les uns envers les autres. Il n’y a probablement pas de meilleur exemple d’inhumanité que celui des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. A quel point l’avons-nous oublié? L’avons nous exclu complètement de notre espritPensons-nous que cela ne pourrait pas se produire encore? Dieu dit que cela se produira à nouveau mais à un niveau bien pire que jamais auparavant.

Nous avons besoin de nous rappeler ce qui s’est passé dans les camps de concentration allemands durant ces tristes temps de notre «civilisation» moderne. La phrase «les plus méchants des peuples» s’applique à l’Allemagne d’aujourd’hui!

La crise finale

Examinons une prophétie dont l’accomplissement n’a pas encore eu lieu, et qui montre que les événements que nous voyons se développer aujourd’hui nous amènent à la crise de la fin de cet âge. «Au temps de la fin, le roi du midi [une puissance du Moyen-Orient] se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion [l’Union européenne menée par l’Allemagne] fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera» (Daniel 11:40). Les Allemands vont prendre le contrôle du Moyen-Orient.

Verset 41: «Il [le roi du Nord] entrera dans le plus beau des pays [Jérusalem et la terre promise], et plusieurs succomberont…»

Les événements au Moyen-Orient vont conduire à de sérieux problèmes, qui iront en s’intensifiant. Ils déclencheront la 3ème Guerre mondiale. C’est ce que dit la Bible. Le roi du nord est presque en place pour cette tragédie globale. Le roi du sud y est pratiquement aussi—et là est le pétrole. Ils ne sont cependant pas encore assez conscients du pouvoir que leur donne le pétrole sur l’Europe qui en est démunie.

L’Allemagne, qui n’a pratiquement pas de pétrole, attend une opportunité pour prendre le contrôle du Moyen-Orient. Les Allemands planifient cela depuis des années. La nécessité d’avoir du pétrole amena le Japon à attaquer Pearl Harbor et à commencer la Guerre Mondiale dans le Pacifique. Ce même besoin pourrait être la raison principale qui déclenchera la confrontation entre le roi du nord et le roi du sud.

Le contrôle de Jérusalem pourrait aussi conduire à la guerre. Les Catholiques et les Musulmans veulent désespérément Jérusalem.

Punition et salut

Mais les Assyriens seront humiliés. Dieu va punir l’Assyrie, tout comme Il punira Israël et Son Eglise. Toutes ces prophéties du temps de la fin nous montrent le même résultat final pour l’Allemagne: la destruction!

Le sort terrible de l’Allemagne est décrit dans Esaïe 13:17-19. Dieu va écraser la machine de guerre allemande en envoyant des hordes asiatiques contre eux!

Dans Esaïe 10:12-13, Dieu dit: «Mais quand le Seigneur aura accompli son œuvre sur la montagne de Sion et à Jérusalem, je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son cœur orgueilleux, et pour l’arrogance de ses regards hautains. Car il a dit: c’est par la force de ma main que j’ai agi, c’est par ma sagesse…» L’orgueil des Allemands les mènera à leur propre destruction. N’est il pas étonnant que les êtres humains veulent toujours s’attribuer le crédit de ce que Dieu a fait?

Dans Nahum 3:18-19, Dieu dit: «Tes bergers sommeillent, roi d’Assyrie, tes vaillants hommes reposent; ton peuple est dispersé sur les montagnes, et nul ne le rassemble. Il n’y a point de remède à ta blessure, ta plaie est mortelle. Tous ceux qui entendront parler de toi battront des mains sur toi; car quel est celui que ta méchanceté n’a pas atteint?» L’histoire prouve que le monde a continuellement subi la méchanceté des Allemands.

Daniel 8:25 nous donne le sort final du pouvoir de la bête, au temps du glorieux retour du Christ: «…il [la bête] s’élèvera contre le chef des chefs; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main.» Jésus-Christ va les briser sans l’aide d’aucune main physique—par une intervention surnaturelle de Dieu!

Cette puissante bête arrogante va combattre contre Jésus-Christ et elle sera écrasée et détruite! La bonne nouvelle est que Jésus-Christ est sur le point de revenir sur cette terre, en toute puissance et gloire! Il va anéantir cette union européenne qui se lève devant nos yeux avec une grande force.

Oui, heureusement, il y a de bonnes nouvelles. Quand le Christ glorifié reviendra, «Ils [les alliés de la bête] combattront contre l’Agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois…» (Apocalypse 17:14). A la fin Dieu rétablira la paix pour l’humanité (Zacharie. 10:6, 10-11).

Après que l’Allemagne et le Saint Empire romain auront terrassé le monde, Dieu va terrasser cette antique machine de guerre. Mais ensuite Dieu relèvera à nouveau tout ce monde—à Sa façon—avec Son gouvernement, Sa loi, et Sa justice. Les Allemands sont un peuple exceptionnellement talentueux qui sera un grand peuple dans le Monde à Venir. Dieu a juste besoin de canaliser ces talents dans la bonne direction. Ensuite ils serviront Dieu avec le même zèle avec lequel ils servirent Satan sans le savoir durant toutes ces années. Tout sera fait pour la gloire de Dieu le Père.

Que pouvons-nous faire?

Il est évident que Satan tirera avantage de toute la haine qui couve en Europe contre les Etats-Unis et l’Angleterre. Il va exciter toute cette haine jusqu’à l’holocauste nucléaire—un feu dévorant que nous pouvons difficilement imaginer. Nous avons besoin de nous y préparer.

Dans Sophonie 2:1-3, il est dit: «Rentrez en vous-mêmes, examinez-vous, nation sans pudeur (sans désir, selon la version King James) [le fidèle peuple de Dieu], avant que le décret s’exécute et que ce jour passe comme la balle, avant que la colère ardente de l’Eternel fonde sur vous, avant que le jour de la colère de l’Eternel fonde sur vous. cherchez l’Eternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances! Recherchez la justice, recherchez l’humilité! Peut-être serez-vous épargnés [caches—king james] au jour de la colère de l’Eternel!» Dieu dit que si Son peuple est loyal à ce qu’il a appris de Lui, il pourra être caché—protégé—des horreurs qui vont s’abattre bientôt sur cette terre!

Quelle est la clé pour être protégé? Nous devons chercher Dieu avant que la Tribulation ne frappe. C’est la formule qui nous permettra d’y échapper. Cherchez Dieu maintenant! «Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve; invoquez-le tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner» (Esaie 55:6-7).

L’histoire de l’Allemagne et du Saint Empire romain révèle où les événements qui se passent aujourd’hui en Europe nous conduisent. Plus important encore, les prophéties de Dieu nous donnent à l’avance une avant-première de ce est prêt d’arriver en Europe—et la façon dont cela affectera le monde entier. Que pouvez-vous faire avant qu’il soit trop tard? Cherchez Dieu pendant qu’Il peut être trouvé.

Avons-nous oublie?

Ci-dessous; des extraits explicites et lamentables d’un livre intitulé: Shoah, une histoire orale de l’Holocauste, par Claude Lanzmann.

Quand nous avons d’abord creusé les tombes, nous ne pouvions pas l’aider, nous étions tous en sanglots, mais les Allemands nous ont presque battus à mort. Nous avons travaillé à une allure folle durant deux jours, battus tout le temps, et sans aucun outil. Les Allemands nous interdisaient même d’utiliser les mots «cadavres» ou «victimes.» Les morts étaient comme des morceaux de bois, du fumier, sans importance. Celui qui disait «cadavres» ou «victimes» était battu. Les Allemands nous obligeaient à nous référer aux corps comme à des figurines, comme à des marionnettes, comme à des poupées, ou comme des Schmattes, ce qui signifie «chiffons.»

Le chef de la Vilna Gestapo nous disaient qu’il y avait 90.000 personnes allongées là et qu’aucune trace de ces gens ne devait être laissée …

A ce moment-là nous avions commencé à travailler dans cet endroit qu’ils appelaient Treblinka. Néanmoins je ne pouvais croire ce qui était arrivé là-bas de l’autre côté de la porte, où les gens entraient, où tout disparaissait, et où tout devenait silencieux. Mais en une minute nous étions renseignés, quand nous avons commencé à demander aux gens qui travaillaient ici avant nous ce qui était arrivé aux autres, ils dirent: «Bon, que voulez-vous dire, par qu’est il arrivé? Vous ne savez pas cela? Ils ont tous été gazés, tous tués.» Il nous était impossible de dire quelque chose—nous étions juste figés comme des pierres. Nous n’aurions pas pu demander ce qui était arrivé à la femme, à l’enfant. «Que voulez-vous dire—femme, enfant?» Plus personne!» …

Ainsi, tandis qu’il arrivait 5000 Juifs à Treblinka, 3000 étaient morts dans les voitures. Ils s’étaient ouvert les poignets ou simplement morts. Ceux que nous avons déchargé étaient à moitié morts ou à moitié fous. Dans les autres trains venant de Kielce [Pologne] et d’ailleurs, la moitié au moins étaient morts. Nous les entassions ici et là. Des milliers de gens étaient entassés les uns sur le toit, les autres sur le pont. Entassés comme du bois. En plus, d’autres Juifs encore en vie, attendaient là depuis deux jours: les petites chambres à gaz ne suffisaient pas au chargement. Elles fonctionnaient jour et nuit dans cette période.

Davantage de gens continuaient à arriver, toujours plus, nous n’avions pas les équipements pour les tuer. Le toupet était de se dépêcher de nettoyer le ghetto de Varsovie. Les chambres à gaz ne pouvaient traiter le chargement. Les petites chambres à gaz. Les Juifs devaient attendre leur tour, un jour, deux jours, trois jours. Ils pressentaient ce qui allait advenir. Ils ne pouvait pas en être certains, mais beaucoup le savaient. Il y avait des femmes juives qui lacéraient les poignets de leurs filles la nuit, puis coupaient les leurs. D’autres s’empoisonnaient eux-mêmes …

Les cadavres allongés là étaient enlevés. C’était l’époque des plus anciennes chambres à gaz. Parce qu’il y avait tellement de morts dont ils ne pouvaient pas se débarrasser, les corps s’accumulaient autour des chambres à gaz et restaient là durant des jours. Sous cet amas de corps il y avait une fosse de trois pouces de profondeur, remplie de sang, de vers et de crotte. Personne ne voulait la nettoyer. Les Juifs préféraient être fusillés que de travailler là.