Les Anglo-Saxon selon la prophétie

 

Introduction

Les événements mondiaux, au cours des années à venir, vont brusquement prendre une tournure qui ébranlera les nations. L’Europe occidentale, le Proche-Orient, les États-Unis et la Grande Bretagne vont y être étroitement impliqués. Il est déjà bien tard pour que le monde libre se réveille et pour qu’il en vienne à comprendre la signification de ces événements! Pourquoi les dirigeants mondiaux ne se rendent-ils pas compte de ce qui nous attend? Comment se fait-il que nos plus grands cerveaux—les chefs d’État, les savants, les enseignants, les rédacteurs, les commentateurs de nouvelles, les banquiers, les industriels, les personnages influents du commerce et de l’industrie ne s’aperçoivent-ils de rien? Ils ne savent pas ce qui va se passer! Pourquoi?

Parce qu’ils ont reçu une éducation erronée, ayant appris à ignorer les causes sous-jacentes des tendances et des événements. Le monde a été fourvoyé. On lui a appris à ignorer les causes et à s’en prendre aux effets. Cela n’empêche pas, pour autant, que les problèmes et les maux du monde sont de cause à effet. Il existe une cause à la guerre et aux luttes, à la misère, à la pauvreté et aux inégalités, aux crimes, aux épidémies et aux troubles mentaux. Mais les dirigeants ne la connaissent pas!

Une explosion imminente

Les dirigeants sont les plus instruits. Pourtant, on ne leur a pas inculqué les vérités essentielles—fondements de la véritable connaissance. Ce qui compte le plus n’est pas enseigné de nos jours! L’homme ne sait pas ce qu’il est ni pourquoi il existe! Il ne sait rien du pourquoi ou de la raison de l’existence! Il n’a pas appris à distinguer les vraies valeurs des fausses. Il n’a pas appris les causes véritables—la voie de la paix, du bonheur, de l’abondance universelle—pas plus que les raisons pour lesquelles les guerres ont lieu ou pourquoi tant de chagrin et d’inégalité dans le monde.

Il ne sait rien du dessein en cours d’exécution ici·bas. En conséquence, l’humanité se dirige dans une direction opposée à ce dessein. Elle subit des ravages indescriptibles, elle est déprimée, souffrante et malheureuse. Le monde ne jouit pas de la paix, parce qu’il n’en connaît pas le chemin. Ses dirigeants parlent de paix; ils y travaillent et la recherchent—mais en même temps ils approuvent aveuglément la voie qui mène à la guerre!

Ce monde est tout simplement sur le mauvais chemin!

Ce monde sanctionne et accepte les voies qui causent tous les maux.

À l’heure actuelle, nous nous approchons, à grands pas, de l’explosion finale qui va ébranler la terre et qui va rendre les hommes littéralement fous et déchaînés. Des projets, des programmes, des complots et des mouvements ont été mis en oeuvre et vont bientôt occasionner une éruption de violence à l’échelle mondiale et un chaos tel qu’il ne s’en est jamais produit—et tel qu’il ne s’en produira plus jamais. Les hommes expérimentent, dans la nature, des forces qu’ils n’ont pas apprises à contrôler. Ils ne possèdent ni la connaissance, ni l’aptitude, ni la sagesse nécessaires pour les contrôler.

Dans cette folie d’ignorance «éduquée», il est de bon ton et, intellectuellement, stimulant d’ignorer la cause fondamentale de toutes choses: d’ignorer le fait qu’un dessein est en cours d’exécution ici-bas et que des mesures magistrales sont prises pour qu’il s’accomplisse; d’ignorer le Pouvoir suprême, mais invisible, qui va bientôt intervenir pour altérer le cours de l’histoire—avant que l’humanité ne se détruise totalement.

Bien qu’une telle situation paraisse inconcevable à ceux qui sont enracinés dans les déceptions de l’enseignement moderne, il n’en demeure pas moins vrai que ce Pouvoir suprême inspira, il y a quelque 2500 ans, à l’un de Ses prophètes Esaïe, de Le citer en ces termes: «Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli; je dis Mes arrêts subsisteront» (Esaïe 46:9-10). Les grandes puissances formulent leurs politiques et échafaudent leurs plans. Mais au cours des années à venir, des événements d’une portée incalculable auront lieu de façon bien différente de ce à quoi les hommes s’attendent! Pourquoi?

Jamais failli

Parce qu’il existe un Dieu suprême qui déclare: «L’Éternel renverse les desseins des nations, il anéantit les projets des peuples; les desseins de l’Éternel subsistent à toujours, et les projets de son cœur, de génération en génération … L’Éternel regarde du haut des cieux, il voit tous les fils de l’homme; du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme leur cœur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions» (Psaumes 33:10-11, 13-15).

Et ce Dieu suprême ajoute: «A qui me comparerez-vous, pour que je lui ressemble? dit le Saint. Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses?»

Et encore: «Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, elles sont comme de la poussière sur une balance … Toutes les nations sont devant lui comme un rien …» (Esaïe 40:25-26, 15, 17).

Ce Dieu suprême, par la bouche de Ses saints prophètes, révéla, il y a quelque 2500 ans, des prophéties pour notre époque. Un tiers de la Bible, approximativement, est constitué de prophéties. Dieu y parle des villes notoires et influentes de la terre, ainsi que des nations. Il a annoncé d’avance ce qui, au fil des années, allait se produire dans chaque grande ville et dans chaque nation! Jusqu’à ce jour les événements prophétisés ont toujours eu lieu!

Les prophéties sur des cités telles que Sidon, Askalon, Ashdod, Ekron—et sur des nations telles que l’Égypte, l’Assyrie, la Chaldée, la Perse, la Grèce—se sont accomplies. Aucune prophétie n’a failli!

Ce Dieu suprême a également prédit, de façon précise, l’avenir des pays de l’Europe Occidentale, du Proche-Orient, de la Grande Bretagne, des États-Unis et de la Russie!

Meilleurs cerveaux — complète ignorance

Les meilleurs cerveaux du monde ne se rendent pas compte qu’un cataclysme mondial sans précédent est sur le point de se produire. Ils ne comprennent pas les prophéties—et n’y croient même pas. Ils ont perdu la clef indispensable à cette compréhension. Il s’agit de la véritable identité des États-Unis et des pays anglo-saxons telle que mentionnée dans les prophéties bibliques. Cette clef est maintenant retrouvée. Elle est à la portée de tous ceux qui, objectivement, veulent comprendre.

Les prophéties concernant tous ces pays, au cours des quelques années à venir, sont certaines.

Dieu a dit: «Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes» (Amos 3:7).

Les deux premières guerres mondiales passeront pour insignifiantes à côté des événements catastrophiques qui vont se produire bientôt. Toutefois, ces événements seront retardés jusqu’à ce que ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre en soient avertis.

Chapter 1: La clef maîtresse perdue a été retrouvée

Cela peut sembler incroyable, mais c’est vrai. les éditeurs, les commentateurs de nouvelles et les correspondants de presse ne comprennent vraiment pas les événements mondiaux qu’ils rapportent, analysent et commentent. Il en est de même des dirigeants gouvernementaux. Ils n’ont aucune idée de l’issue finale de ces événements. Incroyable? Peut-être—mais c’est vrai!

Winston Churchill, s’adressant au Congrès des États-Unis, déclara: «Il faudrait être réellement aveugle pour ne pas se rendre compte qu’un grand dessein, un plan magistral, est en cours d’exécution ici-bas, et que nous avons le privilège d’en faire partie!» (C’est nous qui traduisons.) Et cependant, M. Churchill lui-même ne comprenait pas ce dessein! Ce plan magistral fut conçu, il y a bien longtemps, par le Créateur suprême de tout l’univers.

Il existe une raison

Bien que la plupart des gens ne s’en rendent pas compte, l’humanité a été mise ici-bas pour une raison toute spéciale. Le Créateur suprême a donné à l’homme un manuel d’instructions pour lui révéler Son dessein, pour le guider et pour lui permettre d’y participer avec joie et dans le bonheur. Toutefois, l’homme a rejeté la révélation et la direction divines, préférant tâtonner dans l’obscurité en se basant sur ses propres raisonnements futiles.

Un tiers environ de ce Manuel d’instructions s’applique à la connaissance fondamentale que Dieu révèle à l’homme—connaissance que nul ne peut découvrir, ni connaître, de par lui-même—et qui explique ce que l’homme est, pourquoi il existe, quelle est sa destinée et comment, par une existence heureuse, y accéder. Cette connaissance révèle également quelles sont les vraies valeurs et comment les discerner des mauvaises; elle dévoile le chemin de la paix, du bonheur et du bien-être dans l’abondance. En d’autres termes, il s’agit de la connaissance la plus importante, sur laquelle doit s’appuyer tout ce que l’on peut découvrir par soi-même.

Approximativement, un autre tiers de ce manuel est historique. Il retrace événements et expériences humaines, qui se sont déroulés au fil des quatre premiers millénaires, et qui ont été conservés pour notre bien et pour notre édification, tout en nous servant d’exemple.

Et puis, environ un tiers—saisissez ceci—un tiers entier de la révélation du Créateur à l’humanité est consacré à la prophétie—écrivants l’histoire des événéments futurs avant qu’ils ne surviennent. Ces événements à venir révèlent le plan magistral en cours d’exécution ici-bas—et sa phase finale.

Pourquoi une telle ignorance

Voici maintenant pourquoi les dirigeants, de même que les commentateurs de nouvelles et les grands cerveaux de notre temps ne sont pas à même de comprendre la signification réelle des événements mondiaux.

Ils ne possèdent pas la connaissance essentielle, exacte et rationnelle du dessein magistral que le Créateur accomplit, ni la connaissance de la chronologie des événements prophétisés qui se déroulent sous nos yeux, ni la connaissance des événements majeurs qui doivent se produire—cette connaissance est la base essentielle pour comprendre la véritable signification des nouvelles dynamique du monde d’aujourd’hui. Sans cette connaissance indispensable, aucune personne responsable de traiter et de diffuser les nouvelles ou d’établir les politiques gouvernementales ne peut comprendre les événements mondiaux actuels ou si elles sont de premier plan. Et pas un seul aux prises avec de telles responsabilités ne le sait! Pourquoi?

Il y a deux raisons à cela: 1) Ils ont été séduits par une éducation erronée qui flatte la vanité intellectuelle. On leur a inculqué des préjugés et on leur a enseigné à rejeter, dédaigneusement, la révélation divine qui, seule, est en mesure de donner la compréhension; et 2) la clef indispensable à la compréhension des prophéties a été perdue.

Aujourd’hui, les grandes puissances mondiales sont notamment les États-Unis, l’Union Soviétique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France et d’autres nations de l’Europe occidentale. La clef manquante, c’est tout simplement l’identité de ces puissances dans les prophéties bibliques! Les événements incroyables et catastrophiques qui auront bientôt lieu et qui vont prendre les hommes par surprise s’appliquent particulièrement aux États-Unis, à la Grande-Bretagne, à l’Allemagne, à l’Europe occidentale et à la Russie.

Ne sachant pas comment et où ces nations sont spécifiquement mentionnées dans les prophéties bibliques, les lettrés du monde ont été tout à fait aveuglés au sens ordinaire et simple de la prophétie. En raison de cette clef perdue, plus que toute autre chose, la Bible est venu à être discréditée et rejetée par le système éducatif de ce monde. La théorie non prouvée et indémontrable de l’évolution a été substituée comme la notion fondamentale qui est devenue l’approche rationnelle d’aborder la connaissance.

Quelle tragédie colossale! C’est ainsi que nos peuples, fourvoyés et faussement éduqués dès leur enfance—à notre époque censément «civilisée» et «éclairée»—tâtonnent dans l’obscurité de l’ignorance, de l’erreur et de la confusion; ils sont inconscients de la catastrophe universelle vers laquelle ils se dirigent tragiquement et inévitablement.

Nos nations ont abandonné leur Créateur; elles se sont détachées de Lui. Elles ont fermé les yeux pour ne pas voir; elles se sont bouché les oreilles pour ne pas entendre Ses révélations magistrales. Et pourtant, il est question de vie ou de mort.

Est-il trop tard? Nos dirigeants se sont-ils trop enlisés dans la séduction, par ce faux système d’éducation? Ont-ils été séduits au point de ne pouvoir sortir de leur torpeur? Le temps est court. Puisse Dieu nous venir en aide!

Mais la clef maîtresse importante a été retrouvée!

Cette clef est la connaissance de l’identité des peuples américains et britanniques—ainsi que celle des Allemands—dans les prophéties bibliques. Cette identification, surprenante et révélatrice, constitue la preuve la plus sûre de l’inspiration et de l’autorité de la Sainte Bible. Elle constitue en même temps la meilleure preuve de l’existence du Dieu vivant!

Un tier vital de toute la Bible est consacré à la prophétie passionnante et palpitante. Et environ 90% de toutes les prophéties bibliques sont pour notre époque, pour cette dernière partie du vingtième siècle! Il s’agit d’un avertissement pour nous—à nos peuples de langue anglaise—d’importation de vie ou de mort immédiate. Les prophéties ont maintenant un sens lorsque leurs portes sont ouvertes avec la découverte de cette clef maîtresse. Ce livret ouvrira, à ceux qui ont l’esprit ouvert, ce tiers vital de toute la Bible, auparavant fermé. Jamais aucun récit de fiction n’a été si étrange, si fascinant, si passionnant, avec autant de suspense, que le poignant récit de notre identité—et de celle de nos ancêtres.

Par l’intermédiaire de la Bible, le Dieu tout-puissant nous instruit et nous donne des avertissements! Ceux qui la lisent et qui y prêtent l’oreille pourront échapper aux terribles cataclysmes qui s’en viennent. Si nos peuples et nos dirigeants se réveillaient à temps pour prêter l’oreille et pour retourner à Dieu, ils pourraient être protégés. Puisse Dieu nous aider à comprendre!

Chapter 2: Des prophéties scellées jusqu’à notre époque!

Certains demanderont: Les prophéties bibliques ne sont-elles pas tenues secrètes et scellées? En effet, elles l’étaient—jusqu’à notre époque! Et même aujourd’hui, elles ne peuvent être comprises que par ceux qui possèdent la clef qui permet de les comprendre. Mais nous sommes arrivés à la fin approximative des 6000 ans d’histoire biblique. Nous avons atteint la fin d’un âge! Nous sommes au seuil de la crise finale qui marquera la fin de la présente civilisation. Aujourd’hui, nous vivons dans des conditions telles que le monde n’en a jamais connu. Le problème majeur qui se pose aujourd’hui est celui de notre survie! Pour la toute première fois dans l’histoire du monde, des armes de destruction massive existent qui peuvent annihiler toute vie humaine de cette planète. Les dirigeants et les savants de renommée mondiale déclarent ouvertement que nous devons accepter de vivre sous la menace d’une annihilation totale, sans aucune solution en vue.

A ceux qui considèrent la Bible d’un air cynique et qui ont des préjugés, je déclare: C’est maintenant votre seul espoir! La science n’a aucune solution à vous offrir. Les politiciens et les dirigeants du monde ne possèdent pas les réponses. Vous ne trouverez que dans la Bible, les nouvelles écrites à l’avance sur ce qui doit certainement se produire—et qui aura lieu avant que l’humanité ne se détruise!

Mais un autre objecteur peut se demander : La plupart des prophéties ne sont-elles pas des écrits périmés, s’appliquant à l’Ancien Testament et adressées uniquement à l’ancien Israël? Et la réponse est un non catégorique! La plupart de ces prophéties scintillantes et dynamiques ne furent jamais données à l’ancien Israël.

Un livre clef

La pure vérité est que la vaste majorité de ces prophéties ont été écrites pour notre peuple en ce temps moderne, et pour aucun autre peuple en aucun autre temps précédent. Elles traitent des conditions mondiales d’aujourd’hui, et elles ne pouvaient êtres comprises jusqu’à nos jours.

L’un des livres clef en matière de prophétie est le livre de Daniel. En réalité, le prophète Daniel lui-même n’en est pas l’auteur. Le Dieu vivant en est l’auteur! Le message fut transmis à Daniel par l’ange de l’Éternel. Daniel écrivit ce qu’il entendit, pour que ce message soit préservé jusqu’à nos jours.

A la fin de son livre, Daniel écrit: «J’entendis, mais je ne compris pas; et je dis: Mon Seigneur, quelle sera l’issue de ces choses? Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin … et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront» (Daniel 12:8-10).

Les prophéties de Daniel étaient donc tenues secrètes, scellées, incompréhensibles jusqu’à maintenant! Mais aujourd’hui nous vivons «au temps de la fin». Aujourd’hui, les sages comprennent! Toutefois, qui sont «ces sages»? Seulement ceux qui craignent et obéissent à Dieu—et qui possèdent la clef maîtresse capable d’ouvrir les prophéties scellées. Dieu déclare: «La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse; une bonne compréhension appartient à ceux qui observent ses commandements … » (Psaumes 111:10, selon la version King James). Et même la plupart de ceux qui se disent «Chrétiens» refusent catégoriquement d’observer les lois divines. Il n’est donc pas étonnant qu’ils ne puissent comprendre.

Et n’oubliez pas, la clef spécifique capable d’ouvrir les portes fermées de la prophétie est la connaissance précise de la véritable identité des États-Unis et des nations britanniques telles qu’elles sont mentionnées dans ces prophéties.

Réfléchissez un moment! Si Daniel ne put comprendre les prophéties qu’il a écrites; si elles étaient «tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin»—c’est-à-dire jusqu’à la deuxième moitié du 20e siècle—comme l’ange lui a dit et comme Daniel l’a écrit, elles devaient donc être incompréhensibles aux anciens Israélites de l’époque. Elles ne contenaient pas de message pour l’époque de Daniel.

Réfléchissez un peu plus.

L’ancien royaume d’Israël n’aurait pas pu recevoir, ni prendre connaissance de ces prophéties. Daniel écrivit pendant et après l’invasion du roi chaldéen Nebucadnetsar, et après que le royaume de Juda eut été emmené en captivité, en 604 et 585 av. J.-C. Cependant, le royaume d’Israël avait été envahi depuis bien longtemps, et ses habitants avaient été déportés loin de la Palestine—en tant qu’esclaves en Assyrie—entre 721 et 718 av. J.-C. (2 Rois 17:18, 23-24), c’est-à-dire entre 117 et 133 ans avant les écrits de Daniel. Bien des années avant que le livre de Daniel fût écrit, la majorité des Assyriens, accompagnés de leurs esclaves israélites, avaient émigré depuis l’ancien territoire assyrien en direction du nord-ouest vers l’Europe. À l’époque, personne ne savait jusqu’où ils étaient allés—à quelle distance dans cette direction-là ils étaient allés s’établir. On faisait allusion à eux en tant que les dix tribus perdues.

Mais aujourd’hui, nous le savons.

Aujourd’hui, ainsi que Daniel l’avait écrit (Daniel 12:4), la connaissance a réellement augmenté. Le sort des dix tribus perdues est l’un des anciens mystères maintenant éclairci. Mais du temps de Daniel, ces tribus avaient bel et bien disparu—comme si la terre avait ouvert sa bouche pour les engloutir!

Pas pour Israël de l’Ancien Testament

Les prophéties de Daniel, en conséquence, n’étaient pas destinées au royaume d’Israël, mentionné dans l’Ancien Testament.

Maintenant, réfléchissez encore plus!

Cette prophétie ne concernait pas non plus le royaume de Juda de l’Ancien Testament. A l’époque où Daniel écrivit son livre, les Juifs étaient déjà esclaves à Babylone. Daniel était l’un des jeunes princes brillants de Juda, spécialement choisis pour servir dans le palais du roi, à Babylone (Daniel 1:3-6), Ses obligations fastidieuses au service de ce roi païen ne lui permettaient pas de répandre ce message secret et scellé aux esclaves juifs éparpillés. Au sein d’un tel système d’esclavage, les Juifs ne pouvaient célébrer aucun culte—aucun sacerdoce ne fonctionnait. L’imprimerie n’existait pas encore—donc aucun moyen de reproduire et de distribuer de la littérature. En plus, la prophétie devait être «tenue secrète et scellée jusqu’au temps de la fin»—notre temps, maintenant! Le livre de Daniel n’était pas un message pour les Juifs de l’Ancien Testament.

Réalisez finalement: Il est absolument clair que ces prophéties se rapportent à aucun autre moment qu’à notre époque, dans ce vingtième siècle.

Ensuite, sachez ceci:

Le livre le plus mystérieux de toute la Bible, pour la pluspart des gens, c’est celui de l’Apocalypse. Mais le livre de Daniel est la clef pour comprendre le livre de l’Apocalypse. Ce n’est que dans le livre de l’Apocalypse que les événements mondiaux, relatifs à toutes les prophéties, sont décrits chronologiquement. Et l’Apocalypse était également un livre fermé et scellé—jusqu’à nos jours. Nous réalisons que c’est le Christ vivant qui est le Révélateur—et qu’Il a arraché les sceaux et a ouvert ce livre mystérieux à notre compréhension.

Où cela nous mène-t-il? Au fait que la prophétie, en général, a été écrite et préservée pour notre temps aujourd’hui! Et quelque 90 pour cent de toutes les prophéties se rapportent effectivement à cette seconde moitié du 20e siècle. Et l’unique clef centrale à la prophétie dans son ensemble est l’identité des États-Unis et des nations britanniques dans ces prophéties pour aujourd’hui!

Ces prophéties ne pouvaient pas appartenir à aucune époque antérieure à notre temps précaire!

Peu de gens s’en rendent compte—mais ni la Grande-Bretagne ni les États-Unis ne sont devenus de grandes puissances mondiales avant le 19ème siècle. Soudainement, au début du 19ème siècle, ces deux nations—jusque-là plutôt insignifiantes—sont devenues, en un temps record, des nations puissantes, influentes et prospères, comme aucune autre nation dans le passé n’ait jamais grandit et multiplié en terme de richesses, de ressources et de puissance.

En 1804, Londres devint le centre mondial des finances. Les États-Unis, composés au départ de treize États, se sont considérablement agrandis avec l’achat de la Louisiane. Ils se développèrent à une allure vertigineuse pour devenir la nation la plus puissante de tous les temps. Néanmoins, la Grande-Bretagne fut la première à atteindre la grandeur, et juste avant les deux dernières guerres mondiales, elle était le plus grand empire, ou le plus grand groupe de nations, de tous les temps

Auraient-elles été ignorées?

À eux seuls, les peuples britanniques et américains avaient acquis plus des deux tiers—presque les trois quarts—de toutes les richesses et les ressources du monde. Les autres nations ensemble ne possédaient qu’un peu plus du quart. La Grande-Bretagne régnait sur les mers—et le commerce mondial se faisait par voie maritime. Le soleil ne se couchait point sur l’Empire britannique.

Réfléchissez un instant!

Les peuples britanniques et américains auraient-ils pu être omis dans les prophéties qui couvrent un tiers de la Bible—alors que 90% de toutes ces prophéties s’appliquent aux événements nationaux et internationaux de notre époque, maintenant?

Extraordinaire?

A tous points de vue! Toutefois, comme cela avait été prophétisé, le soleil s’est maintenant couché sur l’Empire britannique. Conformément à ces mêmes prophéties qui annonçaient, longtemps à l’avance, sa grandeur, la Grande-Bretagne a maintenant été réduite à une puissance de second ou de troisième ordre dans le monde.

Et les États-Unis? Aujourd’hui, l’Amérique a hérité de presque tous les problèmes et les difficultés de ce monde d’après-guerre chaotique et violent. Et les États-Unis ont remporté leur dernière victoire—même le petit Vietnam du Nord les a tenus en échec. Beaucoup d’autres nations minent la force nationale de l’Amérique, «et il ne s’en rend pas compte», comme Dieu l’avait prédit, il y a longtemps!

Sur la scène mondiale, rien n’est plus important aujourd’hui que de savoir où se trouvent les peuples anglophones blancs identifiés dans des centaines de prophéties—des prophéties qui décrivent en détail leur ascension soudaine vers la grandeur et en révèlent la cause; des prophéties qui dépeignent clairement notre présent dilemme international; des prophéties nous permettant de voir ce qui doit se produire bientôt pour nos nations—et quelle en sera l’aboutissement ultime et final!

Chapter 3: La grandeur nationale promise à Israël ne fut jamais reçue par les Juifs—Pourquoi?

Avant la deuxieme guerre mondiale, les peuples britanniques et américains avaient acquis plus de deux tiers des ressources cultivées et des richesses du monde. Pourtant, si étonnant que cela puisse paraître, ils n’en ont bénéficié que soudainement, à partir de 1800. Une telle chose ne s’était jamais vue auparavant. Jamais aucune nation ne s’était agrandie de telle façon, ni ne s’était développée aussi rapidement, atteignant un tel niveau de prospérité nationale.

Et pourtant, nous voyons cette grandeur, puissance et prospérité nationale diminuer et même s’évaporer sous nos yeux. Pour ce qui est de la Grande-Bretagne, elle se désintègre plus rapidement qu’elle n’avait surgi! Du jour au lendemain, pour ainsi dire, elle s’est vu privée de ses colonies et de ses possessions—source de sa grandeur—et rabaissée au rang d’une puissance de deuxième ou de troisième rang. Pourquoi? Il existe une raison à cela! Ces événements sont étroitement liés aux promesses que Dieu fit à Israël. À ce jour, le peuple juif n’a jamais hérité de ces promesses. Et maintenant, à moins que le peuple et le gouvernement des États-Unis en tiennent compte et qu’ils prennent immédiatement des mesures draconiennes, la nation américaine est condamnée à dégringoler encore plus rapidement dans l’ignominie et ils perdront totalement leurs richesses, leur grandeur et leur puissance nationales!

Et pour la même raison!

Il nous appartient sans tarder à passer rapidement en revue cette histoire et ouvrir nos yeux aux promesses divines et aux avertissements presque entièrement non réalisés par nos peuples. Tout est relié avec la simple histoire biblique, généralement ignorée, qui mène à la connaissance de nos ancêtres incroyables et à notre identité prophétique moderne. Et c’est l’histoire la plus étonnante et fascinante que vous n’avez jamais lue. Plus étrange que la fiction—et pourtant, c’est vrai!

Pourquoi avons-nous la bible d’Israël?

Il y a plusieurs milliers d’années, Dieu tout-puissant promit à Abraham une grandeur, une prospérité et une puissance nationales. Pourtant, peu l’ont remarqué en parcourant la Bible, bien qu’elle décrive essentiellement, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, l’histoire des Israélites. D’autres nations, bien sûr, y sont également mentionnées, mais seulement dans la mesure où elles entrent en contact avec Israël.

La Bible parle des Israélites et de leur Dieu. Elle a été inspirée par le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob; l’Ancien Testament a été préservé par les Israélites. Dans ses écrits sacrés, nous lisons que les promesses et les alliances de Dieu, de même que les rapports filiaux et la gloire appartiennent à Israël (Romains 9:4).

Nous sommes obligés de nous rendre à l’évidence: les Anglo-Saxons—pas les Juifs—ont hérité des phases physiques et nationales de telles promesses!

Pourquoi en a-t-il été ainsi? La Bible est un ouvrage destiné principalement à Israël, tant physique que spirituel. Elle a été inspirée par Dieu, et nous a été transmise grâce à Ses prophètes. N’est-il pas étrange, par conséquent, que les peuples anglo-saxons soient ceux qui croient le plus en elle, et qu’ils soient les protagonistes de cet ouvrage? De tous les peuples, ils sont les principaux adorateurs du Dieu d’Israël et du Messie d’Israël—tout au moins de nom et en apparence, même si ce n’est pas par les oeuvres et en vérité?

Plus on se rend compte de cette vérité, plus il s’avère qu’une connaissance approfondie des Israélites est indispensable à la bonne compréhension de la Bible qui s’intéresse principalement à eux, en tant que peuple. Une telle connaissance devient de plus en plus importante si l’on veut comprendre la situation actuelle dans laquelle se trouvent les Anglais et les Américains, de par le monde—la part qu’ils ont dans les conditions mondiales sans précédent, à notre époque fatidique!

Alors que nous entreprenons l’étude de cette histoire fascinante, lorsque la Bible parle de choses charnelles, matérielles, réelles, raciales et nationales autant que spirituelles, gardons-nous de «déspiritualiser» ce qui a trait aux nations, ou de rationaliser ce qui est spirituel.

Cherchons surtout à comprendre la parole sacrée de Dieu, telle quelle!

Son origine tirée d’un seul homme

Avant Moïse, il n’existait aucun peuple sur terre, connu sous le nom de peuple de Dieu. La parole de Dieu, sous forme écrite, n’existait pas: il n’y avait pas d’Écritures inspirées; pas de Bible!

Songez-y! Pendant plus de 2500 ans, soit deux millénaires et demi, l’humanité a vécu sans aucune révélation divine sous forme écrite. Les seuls renseignements concernant les rapports entre Dieu et l’humanité, avant la formation d’Israël, sont l’histoire telle que révélée dans la Bible. Et ce qui est encore plus surprenant, c’est que des cinquante chapitres qui constituent la Genèse, les onze premiers seulement se rapportent à l’histoire du monde avant Abraham, le père des Israélites!

Surprenant? Ces onze premiers chapitres couvrent une période de plus de 2000 ans, soit plus d’un tiers de toute l’histoire.

Dieu commença l’humanité par un seul homme—Adam. Lorsque Dieu utilise les êtres humains, Il commence toujours par agir sur une petite échelle; puis, comme le grain de sénevé, Il termine en faisant les choses en grand.

L’Éternel eut directement affaire avec le premier homme, et Il lui apparut personnellement. Il lui révéla toutes les informations essentielles, inaccessibles à l’esprit humain autrement que par révélation. Il lui communiqua les fondements indispensables de toute connaissance: ce qu’est l’homme; pourquoi il existe; le but de la vie; la voie qui procure la paix, la santé, la prospérité, le bonheur et la joie; le destin de l’homme et son avenir …

Dieu révéla au premier homme ces fondements de toute connaissance. Il Se fit connaître à Adam en tant que l’Éternel, le Créateur, le Souverain de la terre et de tout l’univers. Il révéla que l’homme était différent des animaux; il a été créé à l’image et selon la ressemblance divines, muni de pouvoirs intellectuels que nulle autre créature physique ne possède. L’homme a la potentialité de développer le caractère divin et d’hériter la vie éternelle dans le Royaume de Dieu—s’il le désire. Dieu révéla à Adam la voie qui procure la paix, une vie palpitante, le bonheur et le bien-être dans l’abondance.

Pour permettre l’accès à ces bénédictions, Dieu avait mis en mouvement Sa Loi spirituelle, qui cause de tels effets. Mais Adam écouta Satan et se fia à son propre raisonnement humain. Il désobéit à Dieu, rejeta la voie qui produit tous les bienfaits voulus, et se dirigea dans la voie humaine de l’envie et de l’orgueil.

L’humanité méprise la voie divine

A mesure que les hommes se multiplièrent sur la terre, ils suivirent Adam dans sa voie charnelle, inspirée par Satan. Trois personnes seulement sont citées jusqu’à Abraham comme ayant accepté la voie divine—trois personnes seulement pendant plus d’un tiers de l’histoire! Il est dit d’Abel qu’il était juste; d’Enoc qu’il marchait avec Dieu, et de Noé, qu’il était prédicateur de justice (ce qui signifie qu’il obéissait au gouvernement divin—Psaumes 119:172).

A part ces trois personnes, et peut-être Sem, aucune mention n’est faite de quelqu’un qui se soit soumis au gouvernement divin, avant Abraham.

A l’époque d’Abraham, les hommes avaient déjà perdu 1a connaissance du véritable Dieu, de Son dessein et de la voie divine qui procure la paix, le bonheur et la vie éternelle. L’homme a agi à sa guise et s’est engagé dans la voie opposée a celle des lois divines spirituelles.

Le péché et la violence emplirent la terre.

Dieu suscita sa nation à partir d’un homme

C’est au sein d’un tel monde, qui s’était écarté de la connaissance du vrai Dieu et des bienfaits glorieux du gouvernement de Dieu, que surgit un homme honnête et intègre, soumis et malléable, volontaire et déterminé. Alors Dieu lui donna un commandement pour savoir s’il allait Lui obéir. À cet homme, Abram, Dieu commanda: «Va-t-en de ton pays, de ta patrie, de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation …» (Genèse 12:1-2).

Ce commandement comportait une condition et une promesse. La promesse fut basée sur la condition de l’obéissance.

Donc, comme Dieu avait commencé l’humanité par un homme, Il suscita Sa propre nation particulière à partir d’un seul homme—Abraham. De même que le monde, qui s’était écarté loin de la connaissance de Dieu et des bienfaits du gouvernement de Dieu, était sorti d’un seul homme qui s’était rebellé contre Dieu et qui avait rejeté Sa domination, de même la nation charnelle de Dieu, de laquelle doit renaître le Royaume de Dieu, fut suscitée par un homme qui obéissait à Dieu sans condition, et qui acceptait Son gouvernement divin.

Abram se mit-il à tergiverser? Dit-il: «Je dois y réfléchir en premier lieu; me voici à Babylone, en plein centre mondial du commerce, de la société et de la gaieté. Pourquoi n’accomplirais-tu pas ta promesse ici, où tout est agréable et séduisant? Pourquoi devrais-je quitter tout cela pour aller m’installer dans cette terre sauvage?»

Abram fuya-t-il? Résista-t-il? Discuta-t-il? Se rebella-t-il?

Aucunement!

L’Écriture inspirée se contente de dire: «Abram partit». Il n’y avait aucun argument avec Dieu. Il n’y avait aucun raisonnement humain que Dieu avait tort. II ne se posa pas de folles questions, du genre: «Pourquoi devrais-je partir?» ou: «Ne puis-je pas faire ce qui me plaît?» Il ne s’arrêta même pas pour dire: «Voici ce que j’en pense».

Abram partit. Obéissance pure et simple!

Et Dieu fit d’Abram, dont il changea plus tard le nom en Abraham, le père de Sa nation, Israël! C’est à Abraham et à ses descendants que furent faites les promesses divines. Et nous devons devenir comme Abraham, et grâce au Christ, devenir un de ses enfants, si nous voulons hériter de la promesse de la vie éternelle dans le Royaume de Dieu.

Au sujet de Sa nation charnelle particulière, Israël, l’Éternel déclara: «Le peuple que je me suis formé publiera mes louanges» (Ésaïe 43:21). Cette prophétie s’accomplira bientôt!

La dualité des promesses à Abraham

Peu de gens l’ont réalisé, mais un principe de dualité existe tout le long du plan de Dieu dans l’accomplissement de Son but pour nous ici-bas.

Il y eut le premier Adam, physique et charnel; et il y a le Christ, le second Adam, spirituel et divin. Il y avait l’Ancienne Alliance, purement physique et temporaire; et il y a la Nouvelle Alliance, spirituelle et éternelle. Dieu fit l’homme mortel, physique, à partir des éléments du sol et du royaume humain; mais grâce au Christ, l’homme peut être engendré de Dieu pour devenir immortel, spirituel, et du Royaume de Dieu.

De la même façon, il y avait deux phases distinctes dans les promesses que Dieu fit à Abraham—l’une, purement physique et nationale; l’autre, spirituelle et individuelle. La promesse spirituelle, au sujet du Messie et du salut rendu accessible grâce à Lui, est bien connue, même par ceux qui n’étudient que très peu la Bible. Ils savent que Dieu fit à Abraham la promesse spirituelle que le Christ serait né comme l’un des descendants d’Abraham—et que le salut nous est accessible à travers le Christ. Néanmoins—et ceci semblera incroyable, mais c’est vrai—presque personne ne sait ce qu’est ce salut; quelles sont les promesses relatives au salut que nous pouvons hériter par le Christ; comment nous pouvons en être les bénéficiaires, ou quand—aussi incroyable que cela puisse paraître! Toutefois, pour le moment, nous laisserons cette vérité de côté car elle est exposée en détail dans une de nos brochures.

Ce qui compte, dans le présent ouvrage, c’est le fait que Dieu fit une autre promesse physique et nationale à Abraham, entièrement différente et époustouflante, qui est demeurée dans l’obscurité.

Vous remarquerez, une fois de plus, de quelle manière Dieu appela Abram, et le double aspect de Ses promesses: «L’Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation … et toutes les familles de la terre seront bénies en toi» (Genèse 12:1-3).

Veuillez noter le double aspect de la promesse: 1) «Je ferai de toi une grande nation»—il s’agit de la promesse nationale et physique: les enfants d’Abraham allaient devenir une grande nation—une promesse faite à une race; 2) «… et toutes les familles de la terre seront bénies en toi»—il s’agit de la promesse spirituelle de la grâce. Cette même promesse est renouvelée dans Genèse 22:18: «Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité.» Cette «postérité» représente le Christ; ceci est clairement affirmé dans Galates 3:8,16.

C’est à ce point-là que ceux qui professent d’être chrétiens—y compris leurs enseignants—sont tombés dans l’erreur, parce qu’ils n’ont pas vu ce que disent les Écritures. Ils ont été incapables de remarquer les deux phases de la promesse faite par Dieu à Abraham. Ils reconnaissent la promesse messianique d’un salut spirituel rendu possible grâce à la «postérité»—c’est-à-dire le Christ. Ils supposent, à tort, que les promesses veulent dire que l’on va au ciel après la mort.

C’est là que tout se décide. C’est à ce point que les prétendus «chrétiens», et ceux qui les conduisent, s’écartent de la vérité. C’est à ce niveau qu’ils se débarrassent de ce qui les conduirait pourtant à la clef maîtresse en matière de prophétie. Ils ne comprennent pas que Dieu fit à Abraham des promesses concernant la race physique et la grâce spirituelle.

Le fait est que la promesse de devenir «une grande nation»—faite d’une multitude d’êtres humains—ne se rapporte qu’à la race et non pas à la «postérité» dont il est question dans Galates 3:16, c’est-à-dire Jésus-Christ, l’un des descendants d’Abraham et Fils de Dieu. Cela se confirme amplement lorsque Dieu, par la suite, réitère cette promesse en détail.

Notez-le bien! Il faut bien comprendre ces promesses!

«Lorsque Abram fut âgé de quatre vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit: Je suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. J’établirai mon alliance entre moi et toi et je te multiplierai à l’infini Tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne t’appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations» (Genèse 17:1-5).

Notez que la promesse est désormais conditionnelle, basée sur l’obéissance d’Abraham et sur sa vie exemplaire. Notez que la «grande nation» est maintenant devenue une multitude de nations—plus d’une nation. Il ne peut pas être question de la «postérité»—le Christ. Les versets suivants le prouvent.

«Je te rendrai fécond à l’infini, je ferai de toi des nations; et des rois [plus d’un] sortiront de toi» (verset 6). Notez que ces nations et ces rois sortiront d’Abraham—des générations physiques—une descendance nombreuse, et non un seul descendant par lequel des individus dispersés pourraient devenir des enfants d’Abraham par un engendrement spirituel, grâce au Christ (Galates 3:29). Les chrétiens individuels et dispersés ne forment pas des nations. Il est vrai que l’Église est comparée à un «sacerdoce royal, une nation sainte» (1 Pierre 2:9), mais l’Église du Christ n’est pas divisé en une «multitude de nations». Il est question ici de race, et non de grâce.

«J’établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations» (Genèse 17:7). Il est question de «tes descendants» [au pluriel]—«selon, leurs générations». «Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan [la Palestine], en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu» (verset 8).

Notez, le pays—une possession physique—est promis aux descendants [au pluriel], dont Il est «leur» Dieu, et non pas «son» Dieu. Le pronom pluriel «leur» est à nouveau utilisé au verset 9: «tes descendants après toi, selon leurs générations».

Penchons-nous sérieusement sur cette promesse!

L’avenir des grandes nations s’appuie sur les promesses que le Créateur Éternel fit à Abraham. Le seul espoir que l’on puisse avoir de vivre après la mort—indépendamment de notre race, de notre couleur ou de notre dénomination—dépend de la phase spirituelle de ces promesses faites à Abraham—la promesse de la grâce rendue possible par la «postérité»—le Christ, le Messie!

Des nations de quelle importance?

Ces promesses ne sont ni inconsidérées, ni dues au hasard, ni insignifiantes. Elles sont importantes—la fondation pour l’établissement des plus grandes puissances mondiales; le fondement du salut spirituel; l’espoir de la vie éternelle pour les humains. Ces promesses sont prodigieuses. Le Dieu Créateur a basé l’avenir de l’humanité sur ces promesses.

Jésus-Christ vint, «confirmant les promesses faites aux pères»

(Romains 15:8)—Abraham, Isaac et Jacob.

Bien des individus, d’esprit charnel et cynique, hostile à Dieu, à Ses promesses, à Ses voies et à Ses intentions, ne manqueront pas de hocher la tête à la mention de ces promesses magistrales; ils les laisseront de côté, en déclarant d’un ton moqueur: «Ah oui?—mais quelle sorte de ‘multitude de nations’? Style 20e siècle? Des pays de 100 millions d’individus ou plus? Allons, ne soyez pas ridicule! Ceux qui ont rédigé la Bible ne savaient rien de nos grandes nations modernes! Ils ne faisaient allusion qu’à de petites nations de l’époque—des pays qui n’étaient pas plus grands qu’une petite ville ou un comté actuel!

«De plus, quel territoire cette promesse comprenait-elle? Dieu aurait-Il promis un héritage dans le pays de Canaan, ainsi qu’il en est question dans Genèse 17:8? Et ensuite, cette terre qui fut promise à nouveau à Jacob, c’était ‘la terre sur laquelle tu es couché’, dont il est question dans Genèse 28:13. Quel territoire était-ce? Un petit lopin de terre de 3 m de long sur 1 m de large!»

C’est ce que déclarait un cynique à l’esprit étroit!

Et nous allons lui répondre! Examinons les faits sérieusement, et étudions en quoi consistait la promesse relative à la race—en d’autres termes, quelque chose de physique, de matériel, de portée nationale. L’aspect spirituel des promesses est expliqué plus en détail dans d’autres brochures ou articles que nous publions.

Pour le moment, la question est de savoir quel est le territoire qui fut promis?

Les arguments d’un cynique

Commençons par écouter l’objection du cynique à l’esprit critique. «Cette promesse, poursuit-il, concernant une «multitude de nations» fut écrite en hébreu, et le mot hébreu pour ‘nation, est goi; s’il était question de plusieurs nations, ce serait goiim. Par conséquent, cela se rapporte ni plus ni moins à des gens; il pourrait s’agir d’une poignée des enfants—ou des descendants—d’Abraham.»

Si j’ai jugé utile de relater cela, c’est qu’un jour, un prétendu ‘spécialiste en la matière’ me fit cette déclaration ridicule et prétendait pouvoir rejeter la vérité sur la base de tels arguments. Tout lecteur soucieux de vérifier ce qu’on lui dit ne tardera pas à découvrir que le mot hébreu goi signifie «nation» ou, au pluriel, «nations», ou encore «peuples» ou «gens», quel que soit le nombre d’individus. Ce mot est utilisé le plus souvent—en réalité des centaines de fois dans l’Ancien Testament—pour les diverses nations du monde, y compris les plus grandes. Dans la prophétie de Joël 3:2, Dieu dit: «Je rassemblerai toutes les nations.» Il y est question d’une époque à venir, en notre 20e siècle—et le mot hébreu goiim est employé. Dans ce passage, le mot goiim inclut des nations telles que la Russie, l’Allemagne, l’Italie, la Chine et l’Inde—de très grandes nations.

Mais Dieu promit à Abraham que ses descendants humains, en chair et en os, deviendraient «une grande nation» (Genèse 12:2); et qu’Il le «multiplierait à l’infini» (Genèse 17:2); qu’il deviendrait père d’une «multitude de nations» (verset 4); et que Dieu le rendrait «fécond à l’infini», Il ferait de lui «des nations» (verset 6). À mesure que nous progressons et que nous nous penchons sur d’autres promesses et d’autres prophéties, nous allons voir que la Bible décrit ces nations comme étant de grandes nations puissantes.

Quels sont ces territoires? Dans Genèse 17:8, Dieu promet «tout le pays de Canaan», mais dans d’autres passages, Il promet davantage. Dans Genèse 15:18, il est écrit: «En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte [le Nil], jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate.» L’Euphrate se trouve à une distance considérable, vers l’Est, dans l’ancien pays de Babylone, où se situe aujourd’hui l’Iraq—très loin à l’est de la Palestine.

Tous les arguments de notre objecteur tombent et frisent le ridicule, si l’on veut bien se donner la peine de lire le verset qui suit celui qu’il nous cite, où, selon lui, il serait question d’un petit bout de terre de 3 m sur 1 m. Il aurait au moins pu se donner la peine de lire le verset suivant: «Ta postérité sera comme la poussière de la terre; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi» (Genèse 28:14).

Ici, le territoire que sous-entend la «multitude de nations» est comparé à la poussière de la terre. Ailleurs, Dieu compare les populations de telles nations aux grains de sable, qui se trouvent sur le bord de la mer, ou aux étoiles du ciel—impossibles à dénombrer.

À mesure que nous avançons, l’ampleur et la réalité de ces promesses deviendront tout à fait évidentes.

Pas accomplies par les Juifs

Notez-le bien, encore—les Juifs n’ont jamais formé plus d’une nation. Ils ne forment pas, et ils n’ont jamais formé, plusieurs nations. Voici donc une prophétie remarquable, une promesse solennelle du Dieu tout-puissant, qui ne pouvait pas s’accomplir en Christ, par les chrétiens ou par les Juifs. Nous devons identifier plusieurs nations, en dehors de l’Église, d’une part, et en dehors des Juifs, d’autre part. Aussi remarquable que cela puisse être, nous devons le faire ou nier la promesse de Dieu!

Dieu mit Abraham à l’épreuve, et Abraham, par la foi, Lui obéit—jusqu’à vouloir sacrifier son fils unique, si nécessaire. Et après cette épreuve, l’alliance n’était plus conditionnelle. Maintenant elle devint inconditionelle.

«Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel! Parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de tes ennemis [jusqu’ici, ce sont des promesses physiques, matérielles, nationales, relatives à la race]. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité [c’est-à-dire le Christ; il s’agit d’une promesse spirituelle, celle de la grâce] parce que tu as obéi à ma voix» (Genèse 22:16-18).

La promesse est désormais inconditionnelle. Dieu l’a juré pour qu’elle soit certaine. Dieu ne promit pas ces choses au cas où Abraham et ses enfants (ses descendants) rempliraient certaines conditions. Il les promit à Abraham parce que celui-ci avait déjà rempli sa part du contrat. S’il était possible qu’une telle promesse fût annulée ou rompue, cela équivaudrait à dire qu’aucune promesse biblique n’est certaine!

Mais ces promesses ne peuvent être rompues ou annulées. Comme il est écrit: «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.» Maintenant Dieu doit faire Sa part sans faillir.

Notez qu’il existe un détail supplémentaire relatif à cette promesse—les nations qui sont les descendants d’Abraham devaient posséder la porte de leurs ennemis. Or, une porte est synonyme de passage étroit ou d’entrée. Dans le contexte d’une ou de plusieurs nations, il doit s’agir d’un passage tel que le canal de Panama, de Suez, ou du détroit de Gibraltar. Cette promesse se répète dans Genèse 24:60, à l’intention de la belle-fille d’Abraham: «O notre sœur, puisses-tu devenir des milliers de myriades, et que ta postérité possède la porte de tes ennemis.»

Les descendants d’Abraham allaient donc posséder les passages stratégiques, isthmes, détroits, etc., de leurs ennemis. Cette prophétie n’a jamais été accomplie par les Juifs, pas plus qu’elle ne pourrait l’être après le retour du Christ, à une époque où Il régnera sur les nations et que la paix mondiale se sera installée. Cette promesse ne pouvait s’accomplir qu’à notre époque, autrement, la Bible ne constituerait pas la parole inspirée de Dieu. Nous devons identifier un peuple qui forme plus d’une nation—mais un seul peuple constitué de descendants d’Abraham—que ce soit maintenant ou dans le passé et qui possède les portes, isthmes et détroits de par le monde, ou nous devons nier la Parole de Dieu. Cela constitue un test destiné à prouver si, oui ou non, la Bible est inspirée, et si Dieu a le pouvoir de faire ce qu’Il veut ici-bas!

Une nation et une multitude de nations

Ces promesses magistrales furent faites à Isaac et à Jacob. Ismaël, de même que les autres fils d’Abraham, ne bénéficièrent pas du droit d’aînesse. Esaü, fils d’Isaac et frère jumeau de Jacob, vendit son droit d’aînesse et il fut rejeté. La promesse, telle que confirmée à Isaac, apparaît dans Genèse 26:3-5: «Je serai avec toi, et je te bénirai, car je donnerai toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et je tiendrai le serment que j’ai fait à Abraham, ton père. Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées …» Notez! Par deux fois, Dieu promet «toutes ces contrées» (ou tous ces pays). Le territoire dont il s’agit est des millions de fois plus grand que ce petit bout de terre de 3 m sur 1 m, réclamé par notre cynique intellectuel. De plus, les descendants d’Isaac allaient se «multiplier comme les étoiles du ciel»—des milliers de fois plus nombreux qu’une petite ville et sa banlieue!

Cette promesse est réitérée à Jacob dans Genèse 27:26-29, où les nombreuses bénédictions matérielles, provenant du sol, viennent s’ajouter à la prospérité, avec la prophétie selon laquelle les nations païennes seraient dominées par les nations d’Israël, détentrices du droit d’aînesse. «Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance! Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, et béni soit quiconque te bénira.»

S’étendre sur toute la terre

Et nous trouvons ces promesses à nouveau mentionnées dans Genèse 28:13-14, où vient s’ajouter l’information selon laquelle ces nations d’Israël s’étendraient en fin de compte, sur toute la terre. «Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi …»

En hébreu, la notion: «tu t’étendras» est illimitée quant à la distance jusqu’où les descendants de Jacob allaient s’étendre vers l’est, l’ouest, le nord ou le sud. Par conséquent, cela indique qu’ils allaient s’étendre sur toute la terre. Ceci est confirmé dans Romains 4:13: «… l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité …»

Il ne s’agit pas d’une promesse selon laquelle les descendants d’Abraham devaient hériter, ou posséder, toute la terre, ne laissant aucune place pour les Gentils—c’est-à-dire, avant la nouvelle terre—mais plutôt, qu’au cours des années et des siècles qui allaient s’écouler, ils s’étendraient et occuperaient diverses contrées du globe. Pourtant, la nouvelle terre—après le Millénium—ne sera peuplée que par les enfants d’Abraham à travers le Christ (Romains 4:13).

Il y a un aspect dans cette prophétie qui, jusqu’à présent fut tout à fait négligé—jamais compris auparavant. En effet, ces nations israélites détentrices du droit d’aînesse se sont étendues et ont occupé plusieurs pays ou contrées autour du monde. Ceci eut lieu après qu’elles ont été—entre 721 et 718 avant notre ère—emmenées en captivité hors de leur terre promise de Samarie, en Palestine. Les versets suivants dans Genèse 28 complètent cette phase de la prophétie. «Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras [Dieu ne fait pas seulement allusion à Jacob, ici, mais également à ses descendants qui allaient s’étendre dans toutes les directions], et je te ramènerai dans ce pays; car je ne t’abandonnerai point, que je n’ai exécuté ce que je te dis» (verset 15).

Cette importante prophétie, bien que généralement peu connue, s’accomplira au Second Avènement du Christ. Il en est également question dans Jérémie 23:7-8, et 50:4-6,19-20, et dans d’autres prophéties.

Promise de nouveau à Jacob

Encore plus tard, Dieu apparut à Jacob, dont le nom fut changé en celui d’Israël, et Il définit un peu plus ce que serait cette «multitude de nations». «Dieu lui dit: Je suis le Dieu tout-puissant. Sois fécond et multiplie: une nation et une multitude de nations naîtront de toi, et des rois sortiront de tes reins» (Genèse 35:11). Par conséquent, cette «multitude de nations» allait éventuellement prendre forme pour devenir, d’une part—une nation importante, puissante et prospère—et d’autre part—un groupe, ou ‘commonwealth’ de nations.

Notez bien ce fait crucial! Ceci est fondamental pour saisir la clef importante qui est indispensable à la compréhension de toute prophétie—une clef qui permet d’expliquer la signification réelle des événements mondiaux sans précédents, qui ont lieu à présent. Cette promesse n’a jamais été accomplie par les Juifs. On ne peut pas la «spiritualiser» au point de prétendre qu’elle ne fut accomplie que par le Christ. Elle ne pourrait pas s’appliquer à l’Église, car il n’y a qu’une seule et vraie Église dans la Bible, et elle n’est pas une nation ou un groupe de nations, mais une seule Église composée d’individus que Dieu appelle, de par le monde. Pourtant, cette promesse extraordinaire doit être accomplie, si nous ne voulons pas nier la Bible et la Parole sacrée de Dieu!

Voici l’énigme des âges! Est-ce une promesse divine non tenue? Thomas Paine et Robert Ingersoll ont perdu la foi en Dieu et ont rejeté la Bible parce qu’ils croyaient que ces promesses nationales n’ont jamais été tenues.

L’autorité biblique, en tant que parole inspirée de Dieu—la preuve de l’existence de Dieu—dépend de la réponse à cette question cruciale. Ces promesses ne furent pas accomplies par le peuple Juif. Les promesses ne se réfèrent pas à l’Église. Le monde, avec ses grands dirigeants d’églises, est ignorant d’un tel accomplissement. Dieu aurait-Il failli? Une telle promesse aurait-elle pu s’accomplir sans que personne ne le sache? La vraie réponse est la révélation la plus étonnante de la vérité biblique, de la prophétie, et de l’histoire méconnue!

Chapter 4: La séparation du droit d’aînesse et du sceptre

Nous en arrivons maintenant à un point capital, à une vérité biblique que très peu de gens connaissent. Très peu, en effet, se sont rendu compte que les promesses faites à Abraham comportaient deux aspects. Mais la Bible fait, une grande différence entre ces deux phases relatives aux promesses.

La Bible appelle le sceptre les promesses spirituelles, relatives à une «postérité»—c’est-à-dire le Christ—et au salut rendu possible par Son intermédiaire. Quant aux promesses matérielles et nationales se rapportant à une multitude de nations, à la richesse nationale, à la prospérité, à la puissance et à l’acquisition de la Terre sainte, la Bible les englobe par l’expression: Droit d’aînesse.

Race et grâce: deux choses différentes

Il est indispensable que nous comprenions bien ce que ces termes signifient.

Le droit d’aînesse: le droit d’un aîné de prendre dans la succession des parents plus que les autres enfants. Un droit d’aînesse, c’est quelque chose auquel on a droit, du fait de sa naissance. Rien à voir avec la grâce, qui équivaut à un pardon non mérité, gratuit, auquel on ne peut prétendre avoir droit. Le droit d’aînesse est relatif à la race, non pas à la grâce. Les possessions qui se rapportent au droit d’aînesse sont habituellement transmises par le père à son fils aîné.

Sceptre: espèce de bâton de commandement; insigne de la royauté. La lignée royale qui fut promise mène au Christ, et sous-entend la grâce pour tous.

Nous avons vu comment—inconditionnellement—Dieu fit à Abraham, d’une part, les promesses relatives au droit d’aînesse, et d’autre part, celles relatives à la grâce. Il promit de nouveau le droit d’aînesse et le sceptre à Isaac et à Jacob. Mais ce qui devrait nous aider à y voir plus clair, et à nous réjouir comme la découverte d’une vérité nouvelle, c’est qu’à partir de ce moment-là, ces deux aspects—ou phases—des promesses se séparent distinctement. Les promesses du sceptre relatives à la lignée royale menant au Christ, ainsi que celles de la grâce rendue possible par Son intermédiaire, furent transmises à Juda, l’un des fils de Jacob et l’ancêtre des Juifs. Mais la surprenante vérité, c’est que les promesses relatives au droit d’aînesse n’ont jamais été faites—ou transmises—aux Juifs.

Je le répète: Les promesses relatives au droit d’aînesse n’ont jamais été faites aux Juifs.

Reportons-nous à plusieurs passages—et lisez-les vous-même dans la Bible.

«Le sceptre ne s’éloignera point de Juda …» (Genèse 49:10).

«Mais le droit d’aînesse est à Joseph» (1 Chroniques 5:2).

On comprend aisément que le sceptre soit allé à Juda, et qu’il ait été transmis grâce aux Juifs. Le roi David appartenait à la tribu de Juda. Tous les rois qui succédèrent à David appartenaient à la Maison de David, de la tribu de Juda. Le Christ naquit de la Maison de David et était issu de la tribu de Juda.

Une autre vérité surprenante que la plupart des gens ne réalise pas aujourd’hui, c’est que les Juifs ne représentent qu’une partie des «enfants d’Israël».

Lisez à nouveau ce fait quasi inconnu!

Nous prouverons et expliquerons cela complètement dans le chapitre 6. Seuls ceux qui appartenaient aux trois tribus de Juda, de Benjamin et de Lévi étaient Juifs. Tandis que tous les Juifs sont des Israélites, la plupart des Israélites ne sont pas Juifs!

Donc, comprenez bien! La promesse du droit d’aînesse ne fut pas transmise aux Juifs! Mais le sceptre—la promesse relative au Christ et à la grâce—fut transmis aux Juifs! «Le salut», a dit Jésus, «vient des Juifs!» (Jean 4:22). «Je n’ai point honte de l’Évangile [du Christ],» disait Paul, «c’est une puissance de Dieu, pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec» (Romains 1:16). Les promesses relatives à la grâce furent transmises grâce à Juda.

Quant aux promesses relatives au «droit d’aînesse», comme la Bible les appelle, elles n’ont pas du tout été comprises. Très peu de gens ont remarqué que Dieu fit à Abraham d’autres promesses que celles du sceptre. Très peu de gens savent ce qui se trouve dans la Bible!

Les Juifs n’ont jamais obtenu le droit d’aînesse

Peu de gens comprennent que ces grandes promesses matérielles nationales n’ont jamais été transmises aux Juifs! Le fait essentiel et étonnant que plusieurs ont négligé est que le droit d’aînesse «est à Joseph». Et, comme nous allons le voir plus loin, ni Joseph, ni ses descendants n’étaient des Juifs! Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est vrai!

Cette connaissance, relative au droit d’aînesse, constitue le noyau de cette vérité importante, qui se révélera la clé de la compréhension de toutes les prophéties! Il est d’une importance capitale que vous comprenez cela clairement!

«Le droit d’aînesse», tel qu’il est défini plus haut, ne comprend que ce qui revient de droit à l’aîné. Personne ne peut recevoir la vie éternelle comme s’il s’agissait d’un droit; autrement, il ne serait pas question de grâce. Le salut vient par la grâce—qui est le don de Dieu, par Son pardon que nous ne méritons pas—par une faveur dont nous ne sommes pas dignes. Le droit d’aînesse ne confère que des possessions matérielles, et lorsque ce droit est transmis de génération en génération, à des descendants de plus en plus nombreux, il devient, tout compte fait, un héritage national. Il n’apporte que des possessions matérielles, une certaine puissance ou une certaine situation. Il n’apporte pas des bénédictions spirituelles. C’est une question de race, et non de grâce!

Il existe une autre distinction entre un droit d’aînesse et une grâce, et nous devons la connaître. Comme nous l’avons déjà vu, un droit d’aînesse se transmet généralement par le père à son fils aîné. Le bénéficiaire n’a aucune condition à remplir. Le fils ne fait rien pour en bénéficier. Il le reçoit en tant que «son droit», pour la bonne et unique raison qu’il est né le premier. Il n’a pas besoin de travailler pour l’obtenir, pas besoin d’en être digne, ou de remplir certaines conditions. Toutefois, il lui est possible de le perdre, ou de ne plus pouvoir le conserver.

Mais le don de la vie éternelle, que l’on obtient par la grâce, comporte certaines conditions. Pas plus que moi, vous n’avez le droit de recevoir le don de la vie éternelle—de naître en tant que fils de Dieu—littéralement un membre de la Famille Dieu! Pensez à ce qui se produirait si tel était le cas! Tout criminel ou tout athée rebelle, d’un air de défi, rempli de haine et d’hostilité, pourrait dire à Dieu, montrant le poing: «Écoute, Dieu! Je te hais! Je te brave! Je refuse de t’obéir! Mais j’exige que tu me donnes la vie éternelle! J’y ai droit! Je veux naître dans Ta famille divine—pour recevoir toute cette puissance que possède un fils de Dieu, et me servir de cette puissance pour lutter contre toi! Je veux que ta famille soit une maison divisée contre elle-même! Je causerai des heurts, de l’hostilité, de la haine, de la misère parmi tes enfants! J’exige cette puissance dont tu fais don car j’y ai droit, et je pourrai ainsi en abuser—et m’en servir pour faire le mal

La grâce sous certaines conditions

La plupart de ceux qui se disent chrétiens—de même que de nombreux enseignements du christianisme traditionnel—prétendent qu’il n’existe aucune condition, et que nous n’avons rien à faire pour obtenir la grâce glorieuse de Dieu. Ils nient que Dieu exige l’obéissance à Sa Loi! Ils tordent la vérité en disant que cela équivaudrait à se rendre digne de Son salut! Ils exigent que Dieu leur accorde le salut, mais ils se rebellent contre Sa loi et ils refusent de l’observer!

Imaginez les conséquences de ce genre d’attitude! Comprenez ceci! La vie éternelle est, en effet, le don gratuit de Dieu. Vous ne pouvez pas le mériter! Vous n’y avez pas droit! Vous ne pouvez pas l’exiger de Dieu, en tant que votre droit, tout en Le bravant, tout en vous rebellant contre Son gouvernement et en refusant de Le laisser guider votre vie comme Il l’entend!

Dieu a donc posé des conditions! Ces conditions ne vous gagnent rien! Mais Dieu donne Son Saint-Esprit à ceux qui Lui obéissent (Actes 5:32). On ne l’achète pas—mais le verset en question parle du Saint-Esprit, «que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent». C’est toujours un don gratuit!

Un homme riche peut très bien dire à sept individus: «Je suis prêt à donner, en tant que mon cadeau gratuit, mille dollars à celui ou à ceux d’entre vous qui viendront le chercher.» Le fait de venir le chercher ne les en rend pas dignes pour autant. Ce n’est qu’une condition requise pour recevoir le cadeau gratuit.

Le mot «grâce» signifie un pardon que nous ne méritons pas, que nous ne pouvons pas «acheter». Dieu pardonne à celui qui se repent! Et «se repentir» signifie se détourner de la rébellion, de l’hostilité, et de la désobéissance. «Repentez-vous» signifie se tourner vers l’obéissance à la loi de Dieu. Le fait que Dieu choisit de ne pas offrir ce cadeau merveilleux—qu’est le don de l’immortalité, qui porte en elle la puissance divine—à ceux qui l’utiliseraient pour faire le mal ou pour faire souffrir; et le fait qu’Il a choisit de ne l’accorder qu’à ceux qui l’utiliseront pour faire le bien—ne signifie pas, pour autant, qu’on puisse l’obtenir par nos oeuvres plutôt que par la grâce. S’il n’existait aucune condition, n’importe qui pourrait le réclamer—et l’obtenir comme droit, par la naissance, plutôt que par la grâce!

Le fait même que la grâce existe, rend nécessaire les qualifications requises par Dieu. Mais c’est quand même un don que nous ne méritons pas! L’obéissance ne sert pas à payer un tel don—c’est tout simplement ce que nous devons à Dieu. Un droit d’aînesse ne comporte aucune qualification. C’est un droit que l’on reçoit à la naissance.

Ce que le droit d’aînesse a apporté

Peu de gens ont compris l’ampleur de cet héritage matériel que sous-entend le droit d’aînesse. Pourtant, ce droit confère l’héritage matériel le plus riche et le plus vaste jamais transmis par un père à son fils—la plus colossale de toutes les richesses et la puissance la plus imposante que des hommes, ou que n’importe quel empire, aient connues! L’ampleur de ce droit d’aînesse est stupéfiante!

Il comporte toute la première phase des promesses que Dieu fit à Abraham. Cet héritage garantit sur l’autorité du Dieu tout-puissant, de façon inconditionnelle, une population immense, une prospérité et des ressources matérielles sans égales, une grandeur nationale et une puissance à l’échelle mondiale!

Non seulement Dieu promit qu’une nation et qu’une multitude de nations (Commonwealth) seraient composées de descendants d’Abraham, aussi nombreux que les grains de sable sur le bord de la mer—comme la multitude d’étoiles; non seulement, Il promit que ces peuples posséderaient les portes des nations ennemies, ce qui allait faire d’eux une puissance mondiale; mais encore, le droit d’aînesse comporterait, en fin de compte, une énorme prospérité matérielle et des ressources nationales illimitées. Comme nous allons le voir, tout cela apparaît clairement dans les bénédictions que Dieu fit à Jacob.

Le droit d’aînesse refusé à Ismaël

Mis à part les cas d’intervention divine, qui furent au nombre de trois, l’héritage du droit d’aînesse revenait automatiquement à l’aîné de chaque génération.

Isaac fut désigné par l’Éternel comme héritier du sceptre et du droit d’aînesse. Abraham avait d’autres fils. Ismaël était l’aîné. Cependant, Dieu choisit Isaac, et «Abraham donna tous ses biens à Isaac» (Genèse 25:5). Ce dernier, en revanche, était l’aîné légitime d’Abraham. Ismaël était le fils d’Agar, la servante égyptienne de Sara.

Abraham aimait Ismaël et il voulait lui donner le droit d’aînesse. «Et Abraham dit à Dieu: Oh! qu’Ismaël vive devant ta face!» (Genèse 17:18).

Sara, sa femme, était stérile. Dieu dit: «Certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui. A l’égard d’Ismaël … je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini … et je ferai de lui une grande nation. J’établirai mon alliance avec Isaac …» (versets 19-20)

Au sujet de la grande nation qui allait naître d’Ismaël, l’ange de l’Éternel avait dit à Agar: «Il sera comme un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui; et il habitera en face [à l’Est selon l’original] de tous ses frères» (Genèse 16:12).

Deux indices sont mentionnés ici: 1) Les descendants d’Ismaël allaient devenir une grande nation, mais les nations qui allaient hériter du droit d’aînesse seraient plus importantes. 2) Ils allaient habiter à l’est de leurs frères—c’est-à-dire des descendants d’Isaac, bénéficiaires du droit d’aînesse. Les descendants d’Ismaël sont devenus les Arabes d’aujourd’hui. La nation, ainsi que la multitude de nations ayant hérité le droit d’aînesse doivent, par conséquent, être plus considérables, plus prospères et plus puissantes, et se situeront à l’ouest des nations arabes.

Abraham était le type humain, ou la préfiguration, de Dieu le Père, et Isaac préfigurait le Christ. Il existe de nombreux parallèles entre eux. Ce n’est pas le but du présent ouvrage, sauf de noter que si nous sommes à Christ, nous sommes la postérité d’Abraham (Galates 3:29); et qu’Abraham est le «père de tous les croyants» (Galates 3:7); qu’Abraham fut appelé à sacrifier son fils (légitime) unique (Genèse 22:2), de même que Dieu a donné Son Fils unique, Jésus-Christ, pour le pardon des péchés du monde; que Rébecca, la femme d’Isaac, était une préfiguration, ou type, de l’Église, et elle devait aimer Isaac et accepter de devenir sa femme, avant même de l’avoir vu de ses yeux; qu’Isaac naquit par une promesse et par un miracle divin, comme Jésus naquit miraculeusement de la vierge Marie.

Isaac eut deux fils jumeaux: Esaü et Jacob. Esaü était l’aîné, et par conséquent, l’héritier légitime du droit d’aînesse. Cependant, Esaü le méprisa et le vendit à Jacob.

Esaü vend son droit d’aînesse

Dieu avait décidé que Jacob hériterait de Ses promesses avant même que les jumeaux soient nés. Cependant, plutôt que de laisser Dieu faire et d’attendre, Jacob, pressé par sa mère, usa de tromperie et reçut le droit d’aînesse à la place d’Esaü.

L’Éternel avait dit à Rébecca, au sujet de Jacob et d’Esaü, qu’ils formeraient deux nations—«un de ces peuples sera plus fort que l’autre» dit Dieu, «et le plus grand sera assujetti au plus petit» (Genèse 25:23).

Leurs descendants, par conséquent, allaient devenir deux différentes sortes de peuples. Le récit de l’acquisition frauduleuse et prématurée du droit d’aînesse, par Jacob, se poursuit ainsi dans Genèse 25 :27-34.

«Ces enfants grandirent. Esaü devint un habile chasseur, un homme des champs; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes. Isaac aimait Esaü parce qu’il mangeait du gibier; et Rébecca aimait Jacob. Comme Jacob faisait cuire un potage, Esaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Esaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Esaü le non d’Edom

Le mot Edom signifie littéralement «potage rouge». Il serait bon de se souvenir d’une autre «clé» permettant de comprendre les prophéties bibliques: le fait que le mot «Edom» se réfère à Esau. De nombreuses prophéties, pour notre époque et pour l’avenir, mentionnent le mot Edom. On ne peut pas les comprendre si l’on ne sait pas qu’elles s’appliquent aux descendants d’Esaü, c’est-à-dire, en grande partie, à la Turquie moderne.

«Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse. Esaü répondit: Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse? Et Jacob dit: Jure-le-moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. Alors, Jacob donna à Esaü du pain et du potage de lentilles; il mangea et but, puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Esaü méprisa le droit d’aînesse» (Genèse 25:29-34).

Plus tard, Jacob subtilisa la bénédiction destinée à Esaü. Le récit d’un tel subterfuge se trouve dans Genèse 27.

Le subterfuge de Jacob

Isaac, devenu vieux, ne voyait presque plus. Avant de mourir, il appela Esaü et lui demanda d’aller chercher du gibier dans les champs, de le préparer et de le lui amener. Isaac bénirait ensuite Esaü et lui confirmerait son droit d’aînesse.

Cependant, Rébecca avait entendu leur conversation; elle se hâta de demander à Jacob de préparer deux chevreaux. Elle apprêta ces derniers de la façon dont Isaac aimait son gibier, puis elle prit des vêtements d’Esaü et en revêtit Jacob. Esaü était très poilu, tandis que Jacob était imberbe. Aussi Rébecca plaça-t-elle soigneusement les peaux des chevreaux sur les mains, les bras et le cou de Jacob.

Sous ce déguisement, et avec cette fausse prétention, Jacob s’en alla recevoir la bénédiction de son père. «Jacob répondit à son père: Je suis Esaü, ton fils aîné» (Genèse 27:19). Isaac fut surpris de ce qu’il avait trouvé du gibier si rapidement, et il se méfia. Mais Jacob mentit de nouveau en prétendant que l’Éternel l’avait fait venir devant lui. Isaac se rendit compte que c’était la voix de Jacob.

«Isaac dit à Jacob: Approche donc, que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es mon fils Esaü, ou non. Jacob s’approcha d’Isaac, son père, qui le toucha et dit: La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Esaü. Il ne le reconnut pas parce que ses mains étaient velues, comme les mains d’Esaü, son frère, et il le bénit» (versets 21-23).

Ce que le droit d’aînesse comportait

Veuillez noter ce qu’une telle bénédiction comportait. «Alors Isaac, son père, lui dit: Approche donc, et baise-moi, mon fils. Jacob s’approcha et le baisa. Isaac sentit l’odeur de ses vêtements; puis il le bénit et dit: Voici, l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’Éternel a béni. Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance! Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, et béni soit quiconque te bénira» ( versets 26-29).

Notez-le! Toutes ces promesses sont d’ordre matériel, applicables sur le plan national. Pas une d’elles ne se réfère au salut. Aucune d’elles ne concerne une vie après la mort. Rien de spirituel ici! Tout a trait à cette vie charnelle du présent! Il est question de prospérité nationale—de pluies, de blé et de vin, de la graisse de la terre (ou d’endroits très fertiles)—d’abondance et de possessions. «Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi»

De retour, lorsque Esaü s’aperçut que Jacob l’avait supplanté, il devint très amer. Il supplia son père de le bénir également. Toutefois, ce dernier ne pouvait pas revenir sur la bénédiction de Jacob. Aussi fit-il cette prophétie suivante:

«Ta demeure sera privée de la graisse de la terre et de la rosée du ciel, d’en haut. Tu vivras de ton épée, et tu seras asservi à ton frère; mais en errant librement çà et là, tu briseras son joug de dessus ton cou. Esaü conçut de la haine contre Jacob …» (versets 39-41).

Une prophétie pour la Turquie

Les documents épars que nous procure l’histoire, de pair avec d’autres preuves, révèlent qu’une bonne partie des descendants d’Esaü prirent le nom de Turcs. En conséquence, il faut garder présent à l’esprit que les prophéties pour les temps de la fin, se rapportant à Edom ou à Esaü, s’appliquent généralement à la nation turque.

Dans la prophétie que fit Isaac avant sa mort, il prédit que les descendants d’Esaü verraient une époque pendant laquelle ils domineraient les Israélites et se libéreraient du joug de ces derniers. Cela s’est produit. Les enfants d’Israël, du fait de leurs péchés, furent expatriés de la Terre promise, qui faisait partie du droit d’aînesse. Les Turcs prirent le pouvoir et dominèrent le pays pendant bien des siècles. Ces descendants, le peuple turc, occupaient la Palestine 400 ans avant que la Grande-Bretagne, en 1917, ne la dominât. Les descendants d’Esaü ont toujours convoité cette terre, la promesse centrale du droit d’aînesse! Les Turcs ont réellement vécu par l’épée!

La leçon pour nous

Mais revenons à notre histoire. Avant la naissance de Jacob, Dieu avait parlé à Rébecca et lui avait révélé que Jacob recevrait le droit d’aînesse. Mais au lieu d’attendre que l’Éternel accomplisse Sa promesse à Sa façon, Rébecca complota avec Jacob pour qu’il se saisisse du droit d’aînesse par le mensonge et par la tromperie.

Cela constitue une leçon pour nous tous aujourd’hui. De même qu’Isaac, dans un sens, était une préfiguration du Christ, Rébecca était aussi, dans un sens, une préfiguration de l’Église dans laquelle existent toujours des faiblesses et des attitudes charnelles.

Parfois, nous nous impatientons. Nous demandons à Dieu d’accomplir des choses qu’Il a promises dans Sa parole. Ensuite, nous essayons de Lui dicter la façon et le moment d’agir! Nous devons apprendre à «espérer en l’Éternel». Il fait toujours les choses selon Sa volonté, et au moment qu’ll choisit. Et Il nous dit distinctement que nos voies ne sont pas Ses voies! Lorsque nous confions quelque chose au Tout-Puissant, nous devons non seulement Lui faire confiance, mais aussi avoir le respect, pour Lui qui est si grand, que nous allons laisser cette affaire entre Ses mains.

Si Jacob avait fait confiance à l’Éternel, plutôt que d’agir à sa guise et de la mauvaise façon, le droit d’aînesse lui aurait été échu plus honorablement. Dans les circonstances qui l’ont entouré, Jacob, dont le nom signifie «celui qui supplante», éprouva beaucoup plus de difficultés que ses prédécesseurs, pour s’assurer la bénédiction de Dieu sur cette possession précieuse.

Toutefois, après des années d’épreuves—et après avoir lutté toute une nuit avec l’ange (Genèse 32:24-29)—et après avoir admis qu’il était «celui qui supplante»—Dieu a donné Sa bénédiction à Jacob, lui a retiré son nom de reproches, et lui donna un nom nouveau, Israël—ce qui signifie «vainqueur avec Dieu».

Et ainsi, nous voyons qu’à travers Abraham, Isaac et Jacob, les promesses ont été transmises à un seul homme à la fois. Il n’y avait aucun épanouissement vers la croissance nationale jusqu’à l’époque de Jacob. Pendant trois générations, la «nation» ne comportait qu’un seul homme. Mais Jacob eut douze fils, et par eux, naissaient la grande nation et la multitude de nations à venir.

Ruben perd le droit d’aînesse

Le prochain héritier légitime du droit d’aînesse était Ruben, le premier-né des fils d’Israël, par sa première épouse, Léa. Mais Ruben, comme Esaü, le perdit. Et Joseph, le onzième fils de Jacob, mais premier-né des fils de Rachel, le reçut. Rachel, la deuxième femme de Jacob, était sa véritable épouse, celle qu’il aimait.

Le droit d’aînesse appartenait légitimement à Ruben, et non à Joseph. 1 Chroniques 5:1-2 nous montre de quelle façon ce droit échut à Joseph: «Fils de Ruben, premier-né d’Israël.—Car il était le premier-né; mais, parce qu’il souilla la couche de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël; toutefois Ruben [la plupart des versions se trompent en mettant «Joseph»] ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né. Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince [le «Souverain des souverains» selon le texte original]; mais le droit d’aînesse est à Joseph

À ce niveau, les deux sortes de promesses faites à Abraham—le droit d’aînesse, comportant des promesses matérielles et nationales; et le sceptre, porteur de promesses royales et spirituelles—étaient deux choses distinctes.

Il est de première importance de garder à l’esprit que le droit d’aînesse, comprenant la Terre promise maintenant appelée Palestine, l’assurance d’une descendance innombrable, d’une prospérité matérielle et nationale, d’une prédominance sur d’autres nations, était maintenant donné à Joseph et à ses fils.

Notez bien cela! Ce droit d’aînesse n’était pas l’héritage de toutes les tribus d’Israël. Les Juifs n’en héritèrent pas. Seulement une partie des Israélites—les descendants de Joseph—devaient hériter ces promesses nationales formidables!

Ces promesses matérielles applicables à cette vie, alors, appartenaient à une tribu tout à fait différente parmi les enfants d’Israël, que la promesse du sceptre de la lignée royale culminant en Jésus-Christ, laquelle promesse spirituelle appartenait à la tribu de Juda!

Ces promesses nationales, relatives à des descendants innombrables, devint l’héritage d’une toute autre tribu que celle relative à la «postérité», le Christ, issue de Juda! Le fait qu’il existe deux sortes de promesses distinctes, sujet que nous avons traité lors du chapitre précédent, devrait maintenant être suffisamment clair dans l’esprit du lecteur.

N’oubliez jamais ce point important. Il s’agit d’une des clefs essentielles pour comprendre la Bible!

Au moment de la mort de Jacob, lui et ses fils vivaient en Égypte. Nous supposons, bien entendu, que vous êtes familiarisé avec l’histoire de Joseph qui, vendu par ses frères, se retrouva en Égypte; comment il devint administrateur de la nourriture et Premier ministre, directement sous le roi, et en effet régnant sur toute la nation; des sept années d’abondance, suivies de sept années de famine durant laquelle l’Égypte était la seule nation à avoir entreposé de la nourriture, grâce à la prévoyance de Joseph; de la visite de ses frères en quête de nourriture et comment Joseph les poussa à lui amener leur père ainsi que son frère Benjamin, et enfin, de la révélation bouleversante de l’identité de Joseph à ses frères, au milieu des pleurs et des réjouissances.

Ces événements étaient également prophétiques! Comme nous le verrons plus loin, Joseph, par ses descendants, se fera bientôt connaître, une fois encore, à ses frères—et au monde. Cette identité est actuellement inconnue du monde!

Le droit d’aînesse aux fils de Joseph

Il était temps que le droit d’aînesse passe à une autre génération! Nous en reconstituerons la scène émouvante.

Cela se passa en Égypte, où Joseph avait fait ramener son père et tous ses frères. Rappelez-vous que Joseph était le Premier ministre du pays.

On rapporta à Joseph que Jacob, son père, était souffrant. Il prit alors avec lui ses deux fils, Manassé et Ephraïm, issus de sa femme égyptienne, et se rendit au chevet du patriarche mourant.

«Et Israël rassembla ses forces, et s’assit sur son lit. Jacob dit à Joseph: Le Dieu tout-puissant m’est apparu à Luz, dans le pays de Canaan, et il m’a béni. Il m’a dit: je te rendrai fécond, je te multiplierai et je ferai de toi une multitude de peuples; je donnerai ce pays à ta postérité après toi, pour qu’elle le possède à toujours» (Genèse 48:2-4).

Notez bien ces promesses!

Le droit d’aînesse est sur le point de passer à la génération montante. Il n’est nullement question de toutes les familles de la terre qui seraient bénies en sa «postérité». Il n’est pas non plus question de rois, ni de bénédictions spirituelles. Ces promesses ont trait au droit d’aînesse. Ces promesses s’appliquent à d’innombrables descendants—à une multitude de gens—et à l’héritage de la Terre promise. Poursuivons notre récit.

«Maintenant, les deux fils qui te sont nés au pays d’Égypte, avant mon arrivée vers toi en Égypte, seront à moi, Ephraïm et Manassé seront à moi, comme Ruben et Siméon» (verset 5).

Ainsi Jacob adopta les fils de Joseph et en fit ses fils légitimes. Il agit ainsi, indubitablement, parce qu’ils étaient à moitié égyptiens. Israël en fit ses fils adoptifs, afin que le droit d’aînesse pût leur être échu. Vous remarquerez qu’au premier verset, dans Genèse 48, Manassé est cité le premier. C’est parce qu’il était l’aîné. Cependant, Jacob commença par citer Ephraïm. Il s’agit ici d’une intervention divine surnaturelle.

Jacob dit à Joseph: «Fais-les, je te prie, s’approcher de moi pour que je les bénisse. Les yeux d’Israël étaient appesantis par la vieillesse; il ne pouvait plus voir» (versets 9-10).

Rappelez-vous que le droit d’aînesse, légitimement, appartenait au premier-né, à moins d’une intervention divine. La main droite de Jacob était censée se poser sur la tête de l’héritier légitime du droit d’aînesse. C’est pourquoi «Joseph les prit tous deux, Ephraïm de sa main droite, à la gauche d’Israël, puis Manassé de sa main gauche, à la droite d’Israël, et il les fit approcher de lui» (verset 13).

Le nom d’Israël donné aux fils de Joseph

Une fois encore, l’Éternel intervint au moment où le droit d’aînesse allait être retransmis! Bien que Jacob fut aveugle, étant, par conséquent, incapable de voir les enfants, il croisa ses mains. «Israël étendit sa main droite et la posa sur la tête d’Ephraïm qui était le plus jeune, et il posa sa main gauche sur la tête de Manassé: ce fut avec intention qu’il posa ses mains ainsi’, car Manassé était le premier-né. Il bénit Joseph et dit: Que le Dieu en présence duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, que le Dieu qui m’a conduit depuis que j’existe jusqu’à ce jour, que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants! Qu’ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient en abondance au milieu du pays!» (versets 14-16).

Qui sont donc ceux qui allaient multiplier en abondance? Quels sont les descendants qui allaient former cette multitude, qui allait se chiffrer par milliards? Non pas les descendants de Juda, l’ancêtre des Juifs—notez le—mais ceux d’Éphraïm et de Manassé! Comment les dirigeants religieux et les théologiens n’ont-ils pas pu voir ni comprendre ces déclarations bibliques qui sont pourtant si explicites?

Notez qu’Israël n’a pas conféré cette bénédiction à un des enfants, mais aux deux—«Que … Dieu … bénisse ces enfants», dit-il. Cette bénédiction s’appliquait à tous deux. «Qu’ils soient appelés de mon nom» faisait partie de cette bénédiction. Son nom était Israël. Par conséquent ce sont les descendants de ces enfants, et non pas les descendants de Juda, ou les Juifs, qui s’appelleraient Israël. Il est clair que le nom Israël allait marquer, de façon indélébile, Ephraïm et Manassé!

Un fait choquant—et pourtant clairement prouvé, devant vos yeux! De plus, il faut noter que le passage biblique en question ne requiert aucune «interprétation», qu’il ne revêt aucun «sens spécial», ou «symbolisme caché» pour le comprendre! Il est clair que le nom de Jacob, qui avait été changé en celui d’Israël, allait appartenir en propre—aux peuples d’Éphraïm et de Manassé!

Qui, alors, selon votre Bible, constitue le véritable Israël (la race et les nations) actuel?

Ephraïm et Manassé!

Ephraïm et Manassé ont reçu ensemble le droit de s’appeler Israël. Ce nom devait devenir le nom national de leurs descendants. Et leurs descendants n’ont jamais été Juifs! Fixez ce fait fermement dans votre esprit!

Cela signifie qu’un grand nombre de prophéties, qui s’appliquent à «Israël» ou à «Jacob», ne concernent pas les Juifs, ni les autres nations qui sont aujourd’hui les descendants des autres fils d’Israël. Ce détail ne doit pas nous échapper! Rares sont les théologiens ou les érudits bibliques qui, de nos jours, en sont conscients. Beaucoup refusent même d’en entendre parler!

Ensemble, les descendants de ces deux enfants, Ephraïm et Manassé, allaient croître pour devenir cette multitude promise—une grande nation et une multitude de nations. Ces bénédictions nationales s’appliquent aux deux. Voilà les bénédictions collectives que ces enfants reçurent—mais pas les autres tribus!

Jacob croise ses mains

À ce moment-là, Joseph remarqua que la main droite de Jacob ne se posait pas sur la tête de l’aîné. Il essaya de l’enlever.

«Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né; pose ta main droite sur sa tête. Son père refusa et dit: Je le sais, mon fils, je le sais; lui aussi [Manassé] deviendra un peuple, lui aussi sera grand; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude [ou groupe] de nations. Il les bénit ce jour-là et dit: C’est par toi, qu’Israël bénira, en disant: Que Dieu te traite comme Ephraïm et comme Manassé! Et il mit Ephraïm avant Manassé» (Genèse 48:18-20). À ce stade, les promesses ne sont plus collectives ou conjointes. Maintenant, Jacob prophétisait concernant les bénédictions de chacun, individuellement.

Comme nous l’avons vu lors du chapitre précédent, leur nombreux descendants allaient devenir «une nation et une multitude de nations». Nous pouvons voir maintenant que la «nation» destinée à devenir grande devait naître de la postérité de Manassé, le fils de Joseph. La «multitude de nations» allait naître des descendants d’Ephraïm. Notez bien ce qui suit: Avant que les promesses ne deviennent individuelles, la bénédiction prophétique indique que les descendants des deux enfants allaient vivre ensemble, et devenir ensemble une grande multitude. Puis, ils allaient se séparer, Manassé devenant une grande nation, et Ephraïm une multitude de nations.

Nous possédons, alors, un autre détail relatif aux caractéristiques nationales et futures de ces peuples. Nous ne devons pas voir leur accomplissement par les fils de Juda. Ni par les descendants des douze autres tribus.

La promesse d’une grande nation, ainsi qu’une multitude de nations, formant ensemble une foule immense, bénéficiant d’une richesse et d’une prospérité nationales, possédant les «portes» des autres nations de la terre, s’appliquait uniquement à ces deux enfants et aux deux tribus qui en sont issues.

À ce stade, il est utile de mentionner que les tribus d’Ephraïm et de Manassé n’ont jamais atteint une telle apogée nationale dans l’histoire ancienne. Bien que certains prennent la tribu de Juda pour ladite nation, et les dix tribus restantes pour la multitude de nations. Mais aucune de ces promesses ne s’adressait à Juda. Elles n’allaient pas s’accomplir par les autres tribus, sauf que par les deux tribus d’Ephraïm et de Manassé!

Ephraïm devait devenir le groupe ou multitude de nations, tandis que Manassé deviendrait une grande nation. Ces promesses n’ont jamais été accomplies dans les temps anciens. Si ces promesses ont été accomplies, nous devons identifier ces accomplissements entre la fin de l’histoire biblique et le présent!

Une prophétie pour notre époque

Jacob n’en avait pas fini avec les prophéties. Il appela ses douze fils et leur indiqua le sort de leurs descendants «dans la suite des temps» (expression qui se réfère toujours, dans la Bible, aux temps de la fin—ou derniers temps).

Les prophéties dont il est question devraient nous aider à identifier les tribus d’Israël, de nos jours—car surement, nous vivons aux temps de la fin! L’espace limité dont nous disposons ne nous permet pas d’étudier les prophéties relatives à toutes les tribus. Nous nous en tiendrons à Juda et à Joseph. Les descendants de Joseph étaient en fait divisés en deux tribus, Ephraïm et Manassé, et sont généralement désignées par ces noms au lieu du nom de «Joseph». Le fait que ces deux tribus soient mentionnées ici, en tant que «Joseph», signifie que la prophétie en question s’adresse à Ephraïm aussi bien qu’à Manassé.

«Jacob appela ses fils et dit: Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui arrivera dans la suite des temps Juda, tu recevras les hommages de tes frères; ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi; Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne: qui le fera lever? Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent [certaines versions disent: «et sous lui, le rassemblement du peuple»]» (Genèse 49:1, 8-10). Le mot hébreu, traduit ici par «Schilo», signifie le Messie, le Prince de Paix, ou la «postérité» d’Abraham.

Promise à Joseph

Au sujet de Joseph—les tribus d’Ephraïm et de Manassé réunies—Israël prophétisa pour notre époque: «Joseph est le rejeton d’un arbre fertile [allusion est faite ici à l’accomplissement de la promesse relative au droit d’aînesse, ainsi qu’à des descendants très nombreux], le rejeton d’un arbre fertile près d’une source; les branches [certaines versions ont, en marge, «les filles»] s’élèvent au-dessus de la muraille» (verset 22).

En d’autres termes, afin d’identifier les descendants actuels de Joseph, il nous faut rechercher un peuple immense, une grande nation et une multitude de nations dont les filles ou les enfants «s’élèvent au-dessus de la muraille»—c’est-à-dire qu’elles s’étendent au-delà de leurs frontières—ce qui revient à dire: un peuple colonisateur! Plus loin, dans la prophétie de Joseph pour ces temps de la fin, nous lisons: «C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera; c’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions des eaux en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père s’élèvent au-dessus des bénédictions de mes pères jusqu’à la cime des collines éternelles: Qu’elles soient sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête du prince de ses frères!» (versets 25-25).

Nous allons voir que ces descendants de Joseph—héritiers des promesses relatives au droit d’aînesse—devaient être très nombreux, colonisateurs, se répandre au nord et au sud, à l’est et à l’ouest, au point d’être partout sur la terre, et de posséder les «portes» de leurs ennemis. Ces descendants ne sont jamais revenus à Jérusalem, après avoir été emmenés captifs, avec les Dix Tribus, sous la domination assyrienne qui eut lieu en 721 av. J.-C. Ils ne vécurent plus jamais avec les Juifs, depuis cette époque! Les Juifs, l’Église, les Indiens d’Amérique, ou toutes autres contreparties d’Israël moderne, n’ont jamais accompli ces promesses et ces prophéties! Mais si l’on en croit la parole de Dieu, ces promesses se sont accomplies de nos jours!

Chapter 5: L’alliance faite avec David

Après la mort de Jacob et de ses douze fils, en Égypte, leurs descendants se multiplièrent jusqu’à atteindre deux ou trois millions de personnes en 250 ans environ.

Mais les enfants d’Israël devinrent des esclaves: «Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute cette génération-là. Les enfants d’Israël furent féconds et multiplièrent, ils s’accrurent et devinrent de plus en plus puissants. Et le pays en fut rempli. Il s’éleva sur l’Égypte un nouveau roi, qui n’avait point connu Joseph … Alors les Égyptiens réduisirent les enfants d’Israël à une dure servitude. Ils leur rendirent la vie amère par de rudes travaux …» (Exode 1:6-14).

Puis Dieu suscita Moïse et le prépara tout spécialement, afin qu’il conduisît les enfants d’Israël hors de l’Égypte, où ils étaient devenus esclaves.

Lorsqu’ils atteignirent le mont Sinaï, dans le désert de la péninsule qui porte le même nom, Dieu conclut une alliance avec eux, les rassemblant en une nationSa nation—parmi les royaumes de la terre. Leur gouvernement était une théocratie et comportait des lois civiles, aussi bien que spirituelles et religieuses—des lois que Dieu leur avait communiquées directement. Dieu, Lui-même, était leur Roi, et Il les gouvernait à l’aide de juges.

Dieu fut le premier Roi en Israël

Au commencement, Dieu seul était Roi en Israël! Israël, c’était l’Église, en même temps que l’État. Dans Actes 7:38, nous apprenons que les Israélites formaient l’Église ou «l’assemblée au désert». Le mot «assemblée», utilisé à maintes reprises dans l’Ancien Testament, a la même signification que le mot «Église», utilisé dans le Nouveau Testament. En conséquence, Israël possédait deux sortes de lois, deux sortes de gouvernement. En premier lieu, l’Assemblée—ou l’Église—reçut des lois (des rituels) concernant les sacrifices et les offrandes de toutes sortes, qui étaient des ordonnances charnelles.

Ensuite, Israël formait également un gouvernement civil; et pour cela, Dieu institua des lois et des responsables civils—les statuts et les ordonnances—ainsi que les dix commandements que Dieu communiqua Lui-même à toute l’Assemblée et qui, écrits de Son doigt sur des tables de pierre, représentaient le grand code de base, le grand code spirituel sur lequel devaient s’appuyer l’Église et l’État.

Après leur sortie d’Égypte, Dieu fut Roi sur les enfants d’Israël pendant plusieurs générations (voir à cet effet les livres de Moïse, de Josué et des Juges). Chaque tribu vivait séparément, mais toutes ensemble, elles formaient une nation, un peu à la manière des États-Unis qui se composent de plusieurs États distincts.

Chacune d’elles occupaient un territoire—ou un district—déterminé. Les Lévites devinrent la tribu sacerdotale et se mélangea parmi les autres tribus, ne possédant aucun héritage dans le pays et aucun territoire lui appartenant en propre (mis à part quelques villes). En revanche, les descendants de Joseph se divisaient en deux tribus—Ephraïm et Manassé—ce qui fait, en tout, douze tribus distinctes possédant chacune un territoire—ou un district—qui lui appartenait en propre; les Lévites, quant à eux, étaient éparpillés parmi les douze tribus.

Pendant tout ce temps, le droit d’aînesse et le sceptre s’appliquaient à cette seule nation—le droit d’aînesse étant, bien entendu, attribué aux tribus d’Ephraïm et de Manassé, et le sceptre, à la tribu de Juda.

Insatisfaits de Dieu

Les enfants d’Israël comme vous et moi, étaient tous humains. Ils se plaignaient et murmuraient constamment. Leur nature charnelle était hostile à Dieu et à Ses lois, tout comme les humains de cette époque (Romains 8:7). Ils ne tardèrent pas à se plaindre du fait que Dieu était leur Roi et, à l’instar des nations païennes qui les entouraient, ils voulurent se choisir un roi, un homme. Nous voulons bien souvent, nous aussi, ressembler aux non-chrétiens qui vivent autour de nous, plutôt que de nous en tenir strictement aux voies que nous enseigne Dieu dans Sa parole! La nature humaine n’a pas changé.

Lorsque les anciens d’Israël se rendirent auprès de Samuel pour réclamer un roi humain, le prophète, bien entendu, s’en affligea. Mais l’Éternel dit: «Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux mais donne-leur des avertissements, et fais-leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux» (1 Samuel 8:7-9).

Saül fut leur premier roi humain. Mais il refusa d’obéir à Dieu et fut, tout compte fait rejeté. Il périt au combat. Son unique survivant, Isch-Boscheth, fut assassiné après deux ans de règne (2 Samuel 2:10). Cependant, Isch-Boscheth ne régna jamais sur Juda. La dynastie de Saül, par ce court règne sur Israël, cessa. C’est ainsi que Dieu le rejeta. La dynastie de Saül fut détruite!

La dynastie de David—pour toujours

David succéda à Saül. Il s’assit sur le trône de l’Éternel. Salomon, son fils, lui succéda, s’asseyant lui aussi sur le trône de l’Éternel. «Salomon s’assit sur le trône de l’Éternel, comme roi à la place de David, son père» (1 Chroniques 29:23; voir également 2 Chroniques 9:8).

Je tiens, au passage, à souligner un autre détail significatif. Avant Saül, l’Éternel avait été Roi sur Israël. Ces rois humains s’assirent sur le trône de l’Éternel. L’Éternel—le Seigneur—devint Jésus-Christ. Il était avec le Père avant que le monde fut (Jean 17:5; 1:1, 2, 14). Jésus est en même temps le «rejeton» (la racine, dans l’original) et la «Postérité» de David (Apocalypse 22:16). Étant donné qu’Il était la «racine», le trône Lui appartenait avant même la naissance de David. David se contenta de s’asseoir sur le trône de l’Éternel. En second lieu, Jésus étant, dans la chair, le descendant légitime de David, Il héritera un jour ce même trône, et, de façon légitime, continuera ainsi la dynastie de David. Par conséquent, lorsque le Christ reviendra sur la terre, le trône de David Lui appartiendra à double titre!

Nous en arrivons maintenant à une information fantastique qui, bien qu’incroyable, n’en demeure pas moins vraie! Lorsque David était roi, Dieu fit avec lui une alliance perpétuelle, inconditionnelle, que Dieu ne pourra et ne voudra jamais annuler! Cette alliance est plus stupéfiante, et moins comprise, que l’alliance inconditionnelle faite avec Abraham!

Je voudrais que vous compreniez la nature et le caractère spécifiques de l’alliance que Dieu conclut avec David, car il s’agit d’un maillon important dans le rôle et dans la mission du Christ—une clef fondamentale pour comprendre la Bible!

Dans 2 Samuel 23:1, 5, nous lisons: «Voici les dernières paroles de David … Il [Dieu] a fait avec moi une alliance éternelle, en tous points bien réglée et offrant pleine sécurité.» En d’autres termes, il s’agit d’une alliance qui se prolongera à perpétuité et qui ne va pas cesser.

Revenons au septième chapitre de II Samuel pour plus de détails. Dieu fit cette alliance avec David, à une époque où ce dernier se souciait profondément de ce que l’Arche de l’Alliance demeurait sous une tente. David voulait bâtir un grand temple à Jérusalem.

«La nuit suivante, la parole de l’Éternel fut adressée à Nathan: Va dire à mon serviteur David: Ainsi parle l’Éternel: Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’en fasse ma demeure? … Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j’élèverai ta postérité après toi, celui qui sortira de tes entrailles [Salomon], et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume. Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. S’il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes; mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l’ai retirée de Saül, que j’ai rejeté devant toi. Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi» (2 Samuel 7:4, 5, 12-16).

Des détails importants

Le lecteur prendra note des points suivants:

1) Le trône de David fut affermi avec Salomon, le fils de David.

2) Ce trône—le trône de David (verset 16)—fut affermi pour toujours en Salomon (verset 13). Observez qu’il n’est écrit nulle part, qu’au retour du Christ, Dieu l’affermira en Lui pour toujours. Il est écrit que le trône serait affermi pour toujours en Salomon.

3) Qu’allait-il se produire, en cas de désobéissance de la part de Salomon ou des enfants d’Israël? L’Alliance serait-elle rompue? Les versets 14 et 15 indiquent clairement que s’ils faisaient le mal, Dieu les châtierait avec la verge des hommes, mais Il n’annulerait pas cette Alliance. Quoi qu’il arrive, le trône de David subsisterait toujours!

4) Notez surtout qu’en cas de désobéissance, Dieu ne retirerait pas le trône comme Il le fit pour Saül. Comment Dieu le retira-t-Il de Saül? La dynastie de Saül cessa! Aucun fils de Saül ne s’assit jamais sur le trône. Mais la dynastie de Salomon ne s’est jamais interrompue. Le châtiment, en cas de désobéissance, allait s’exécuter par la main des hommes.

5) Étant donné que Dieu affermit ce trône en David et en Salomon, si le trône de David devait cesser, ne serait-ce que pour une génération, pourrait-on dire qu’il aurait été affermi pour toujours comme Dieu l’avait promis?

Ce détail est l’un des moins connus de la Bible! Le Dieu tout-puissant fit une alliance irrévocable avec David. Jusqu’où allait-elle être irrévocable? Nous allons le découvrir. Cette Alliance, faite avec David, garantissait de façon inconditionnelle qu’aucune génération ne serait jamais privée d’un de ses descendants, donc la dynastie de David ne serait jamais interrompue. Il y aurait toujours un roi, régnant sur des enfants d’Israël! Cette promesse était la garantie d’une dynastie ininterrompue dans toutes les générations—et à jamais.

Cela est à peine croyable! Pourtant, Dieu promit et garantit une telle chose—irrévocablement! Il n’existait aucune condition à remplir. Rien de tout ce qui pouvait se produire n’allait pouvoir y changer quoi que ce soit. Les péchés du peuple ne l’affecteraient en rien. La promesse allait demeurer inébranlable!

Une lignée apparemment interrompue

Où se situe ce trône, actuellement?

L’histoire biblique comporte certaines informations relatives à une lignée de rois, tous descendants de David, formant jusqu’au roi Sédécias une dynastie ininterrompue. Cependant, en l’an 585 avant notre ère, le dernier de ces rois, qui sont mentionnés dans la Bible et qui se soient assis sur le trône de David, fut capturé par les armées du roi Nébucadnetsar de Babylone. Ses yeux furent percés et on le déporta à Babylone, où il mourut dans un donjon!

En plus de cela, tous les fils du roi furent exécutés! Tous les nobles de Juda qui n’étaient pas encore emprisonnés ou réduits à l’esclavage à Babylone, furent également exécutés, afin qu’aucun survivant ne puisse s’asseoir sur le trône de David! Les Chaldéens détruisirent Jérusalem, mettant le feu au Temple, ainsi qu’aux quartiers royaux, et ils déportèrent les Juifs à Babylone, en tant qu’esclaves. À partir de ce moment-là, plus aucun roi appartenant à la lignée de David ne régna sur Juda. Par contre, la lignée de Jojakin à Jésus survécut à la captivité babylonienne, car Jésus était un descendant de David.

Certains prétendent que ce trône est établi aujourd’hui en Christ. Mais le Christ n’est pas encore monté sur ce trône! Jésus Se compara à un homme de haute naissance (Luc 19:12), qui Se rendit dans un pays lointain (le ciel) pour Se faire investir de l’autorité royale, c’est-à-dire pour recevoir un royaume, et pour revenir ensuite afin de régner. Jésus-Christ ne sera pas assis sur le trône de David avant Son Second Avènement sur la terre!

Que dire, alors, des quelque 600 ans qui séparèrent le roi Sédécias de la naissance du Christ? Qui régna sur les Israélites, et qui s’est assis sur le trône de David pendant ces générations. S’il n’y a eu personne, nous devrons en conclure que Dieu a failli à Sa parole, ou que les Écritures sont fausses!

La réponse à une telle question constitue un mystère plus stupéfiant que n’importe quel récit de fiction! Mais la Bible révèle un tel mystère, point par point!

D’autres personnes, bien entendu, ne manqueront pas de citer l’expression «j’affermirai» (2 Samuel 7:13), prétendant que Dieu parlait peut-être d’affermir le trône à jamais, lors du Second Avènement du Christ. Il ne pourrait en être ainsi. De qui le Christ prendrait-Il le trône de David, si ce trône avait cessé d’exister depuis des siècles? Mais Dieu a promis et indiqué clairement qu’Il affermirait ce trône en Salomon: «… j’affermirai pour toujours le trône de son royaume [en parlant de Salomon]». Il n’était pas question de l’affermir bien des siècles plus tard, en Christ—lors de Son Second Avènement. Dieu parle ici du «royaume» de Salomon—non pas de celui du Christ, car l’Éternel poursuit en ces termes: «S’il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes» (2 Samuel 7:14).

Laissez-moi vous citer un autre passage, qui mettra fin à toutes les spéculations quant à l’époque à laquelle ce trône devait être affermi: «Écoutez-moi, Jéroboam, et tout Israël! Ne devez-vous pas savoir que l’Éternel, le Dieu d’Israël, a donné pour toujours à David la royauté sur Israël, à lui et à ses fils, par une alliance inviolable?» (2 Chroniques 13:5). On parle ici d’une «alliance PERPÉTUELLE». Cela montre que le trône fut affermi dans le passé! Dieu donna ce royaume à David et à ses fils—non pas à Son Fils, Jésus-Christ, mais à ses fils, au pluriel—pour toujours, sans interruption.

Affermi pour toutes les générations

«J’ai fait alliance avec mon élu; voici ce que j’ai juré à David, mon serviteur: J’affermirai ta postérité [dynastie] pour toujours, et j’établirai ton trône à perpétuité» (Psaume 89:3-4). Notez-le! Ce trône, affermi pour toujours, fut établi pour toutes les générations, à perpétuité. Dieu commença par y faire asseoir David et Salomon. Nous possédons les noms d’un certain nombre de rois, qui régnèrent pendant plusieurs générations—tous les rois jusqu’à Sédécias, en 585 avant notre ère.

Ce trône était affermi pour toujours, à perpétuité, pour toutes les générations qui allaient suivre. Aucun doute que la «postérité» inclut toutes ces générations, depuis Sédécias jusqu’à la naissance du Christ, également. Avons-nous connaissance de ceux qui se sont assis sur ce trône durant ces générations?

À l’heure actuelle, le Christ ne règne pas sur ce trône, mais sur celui du Dieu tout-puissant, au ciel (Apocalypse 3:21).

Que dire, dans ces conditions, de la génération actuelle? Où est ce descendant de David aujourd’hui, appartenant à une dynastie ininterrompue de rois sur le trône de David, et qui règne sur des enfants d’Israël?

Il n’est pas surprenant que des gens comme Thomas Paine ou Robert Ingersoll aient perdu foi en la Bible! Ils prirent connaissance de ces promesses inconditionnelles, mais ils furent incapables de découvrir comment ces promesses avaient été tenues. Pourtant, si nous sommes patients, nous allons découvrir comment.

Poursuivons notre lecture au Psaume 89, en lisant les versets 28 et 29: «Je lui conserverai toujours ma bonté, et mon alliance lui sera fidèle; je rendrai sa postérité éternelle, et son trône comme les jours des cieux.»

Veuillez réfléchir un instant sur le terme «postérité», dans le contexte du présent passage. Certaines versions de la Bible ont traduit ce mot par «dynastie»; d’autres, par «sa lignée [celle de David]»—ce qui équivaut à une lignée ininterrompue, une succession constante de descendants de génération en génération. Cette «postérité» ne concerne pas le peuple d’Israël dans son ensemble. Il est question de la postérité de David ou de ses fils. Ces fils devaient être des rois. David appartenait à la tribu de Juda, tribu héritière du sceptre et non pas du droit d’aînesse. Il faut, par conséquent, voir dans sa «postérité», une lignée, une dynastie royale, composée de ses descendants successifs.

Si son trône devait subsister comme les jours des cieux (c’est-à-dire éternellement), considérez le verset suivant: «Si ses fils abandonnent ma loi et ne marchent pas selon ses ordonnances, s’ils violent mes préceptes et n’observent pas mes commandements, je punirai de la verge leurs transgressions, et par des coups leurs iniquités; mais je ne lui retirerai point ma bonté et je ne trahirai pas ma fidélité, je ne violerai point mon alliance et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres. J’ai juré une fois par ma sainteté: Mentirai-je à David? Sa postérité [dynastie] subsistera toujours; son trône sera devant moi comme le soleil, comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle» (Psaume 89:30-37).

Il est question des générations qui, parmi ses descendants, désobéiraient et oublieraient la loi de Dieu. Certains, de nos jours, tentent de dissimuler leur inaptitude à localiser ce trône, en disant que l’Alliance était conditionnelle—et puisque les enfants d’Israël avaient désobéi à Dieu, l’Alliance aurait été rompue. Mais qu’en pense le Dieu Tout-Puissant? Si ces descendants désobéissaient à la Loi divine et la transgressaient, ils allaient être punis pour leurs transgressions—mais sans pour autant causer l’annulation de l’Alliance inconditionnelle que Dieu fit à David!

Certains prétendent que le Christ a pris possession du trône. Mail … Il ne l’a pas fait. Au lieu de cela, Il fut crucifié, ressuscité et Il monta au ciel. Bientôt, Il viendra S’asseoir sur ce trône en tant que Roi des rois et que Seigneur des seigneurs. Mais comment, Jésus-Christ, lors de Son second Avènement, pourrait-Il prendre possession d’un trône qui, depuis longtemps, a cessé d’exister?

Le Christ prendra-t-Il possession d’un trône inexistant?

Si le trône de David ne fut plus occupé après le roi Sédécias, dans ce cas, il n’existe plus aujourd’hui. Et s’il n’existe plus, comment le Christ pourra-t-il S’asseoir sur un trône qui n’existe pas? (Voir Luc 1:31-33). Étant donné que ce trône devait exister de génération en génération, de façon ininterrompue, que dire alors des générations qui se situèrent entre Sédécias et la naissance de Jésus?

De plus, le prophète, Jérémie affirme un fait très important—que le Roi des rois va S’asseoir, dans toute Sa gloire, sur un trône réel. Dans Jérémie 33, se trouve une prophétie relatant des événements qui auront lieu lorsque le Christ viendra dans toute Sa puissance et dans toute Sa gloire! Lorsque Jérémie rédigea cette prophétie, il était prisonnier à Jérusalem. Les armées de Babylone emmenaient les Juifs captifs. Dieu déclara à Jérémie: «Je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne connais pas … sur les maisons de cette ville et sur les maisons des rois de Juda qui seront abattues …» (versets: 3-4).

Jérémie savait que l’on détruisait les maisons des rois, à Jérusalem—que le trône de David était déplacé de Jérusalem. En fait, comme nous allons le découvrir un peu plus loin, le prophète allait servir d’instrument entre les mains de Dieu pour déplacer le trône de Jérusalem. Dieu lui rappelait maintenant un fait significatif. Le trône de David serait de nouveau à Jérusalem au temps de la fin. Il lui rappelait, en outre, qu’il y aurait toujours un monarque régnant sur des Israélites, jusqu’à ce temps-là. La même dynastie allait régner sans interruption. Le Messie viendrait S’asseoir sur un trône existant!

Voici la prophétie relative à ce qui doit se produire lors du glorieux retour du Christ, pour régner: «Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où j’accomplirai la bonne parole que j’ai dite sur la maison d’Israël et sur la maison de Juda» (verset 14). Cette promesse, relative à la dynastie ininterrompue des descendants de David, est faite à la Maison d’Israël autant qu’à la Maison de Juda. Depuis la séparation qui eut lieu entre les deux nations, ce trône n’a rien eu à faire avec Israël—mais seulement avec Juda. Cependant, la promesse faisant allusion au retour du Christ concerne Israël autant que Juda!

‘En ces jours et en ce temps-là, je ferai éclore à David un germe de justice [le Messie]; il pratiquera la justice et l’équité dans le pays» (verset 15). Cela concerne le règne du Christ en tant que Roi des rois. Jésus, un des descendants de David de par Sa naissance (Romains 1:3), était le Germe de justice ou descendant de David.

Continuons: «En ces jours-là, Juda sera sauvé, Jérusalem aura la sécurité dans sa demeure … Car ainsi parle l’Éternel: David ne manquera jamais d’un successeur assis sur le trône de la maison d’Israël» (versets 16-17). Notez bien ce qui suit: Il n’est pas dit que David, pendant 2500 ans environ n’aurait pas de descendants sur son trône et que, finalement, il y en aurait un. Il est bien écrit que David ne manquera jamais—à aucun moment dans l’histoire—d’un successeur assis sur son trône!

Et sur qui régnera-t-il?

Pas un trône Juif

Il n’est pas question d’un trône dans Juda. Lisez-le vous-même, dans la Bible! Pendant toutes ces années (plus de 2500 ans) David ne manquerait jamais d’un successeur assis sur le trône de la Maison d’Israël, et non de la Maison de Juda!

A l’époque, lorsque Dieu fit connaître cette prophétie à Jérémie, le trône était transféré hors de Juda. Pendant ces quelque 2500 ans qui allaient séparer cette époque-là du retour du Christ, ce trône allait exister sur la Maison d’Israël.

La Bible indique clairement qu’après le retour du Christ, Israël offrira de nouveau des sacrifices, mais ce seront des sacrifices spirituels, non pas des sacrifices physiques. Dans la prophétie d’Ézéchiel, du 40ème chapitre jusqu’à la fin du livre, couvrant l’époque qui suit le retour du Christ, ces sacrifices sont un type physique. Mais à ce moment-là, lorsque ces sacrifices spirituels seront offerts à nouveau, la tribu de Lévi n’aura pas été détruite—des descendants de cette tribu sacerdotale seront en vie. Notez le verset 18 de Jérémie 33: «Les sacrificateurs, les Lévites, ne manqueront jamais devant moi de successeurs pour offrir des holocaustes, brûler de l’encens avec les offrandes, et faire des sacrifices tous les jours.»

Cela ne veut pas dire que, pendant toutes les années précédant le retour du Christ, ils auront continuellement offert des sacrifices physiques. D’autres passages montrent, sans l’ombre d’un doute, qu’aucun sacrifice ne devait être offert par les chrétiens après le sacrifice de Jésus, et les Juifs n’en ont pas offert après la destruction du Temple, en l’an 70. D’autres prophéties, déjà mentionnées, montrent tout aussi clairement que des descendants de David allaient régner sur son trône, de génération en génération, à partir de Salomon.

Étant donné que la plupart des Lévites sont demeurés au sein des Dix Tribus—même si plusieurs sont resté avec les Juifs—étant donné que ces Lévites qui vivaient parmi les Dix Tribus ont perdu leur identité comme l’ensemble des Dix Tribus, il est fort possible que plusieurs, sinon la plupart, de ceux qui ont été appelés dans le ministère de Jésus-Christ, à travers les siècles, appartenaient à la tribu de Lévi.

Considérez maintenant combien l’Alliance que Dieu fit à David était inébranlable: «Ainsi parle l’Éternel: Si vous pouvez rompre mon alliance avec le jour et mon alliance avec la nuit, en sorte que le jour et la nuit ne soient plus en leur temps, alors aussi mon alliance sera rompue avec David, mon serviteur, en sorte qu’il n’aura point de fils régnant sur son trône …» (versets 20-21).

Ce que disent les gens

«N’as-tu pas remarqué ce que disent les gens: Les deux familles que l’Éternel avait choisies, il les a rejetées? Ainsi ils méprisent mon peuple, au point de ne plus le regarder comme une nation» (verset 24).

C’est ce que les gens disent depuis longtemps, conformément à ce qui fut prophétisé! Ils disent que les Juifs ont été dispersés dans beaucoup de pays, peut-être même dans toutes les nations—des individus dispersés—ne formant plus une nation possédant son propre gouvernement! Et l’on suppose que les Dix Tribus avaient disparu, ou qu’elles s’étaient perdues, et que les seuls représentants sont les Juifs dispersés! C’est, d’ailleurs, ce que les Juifs eux-mêmes ont prétendu—et le monde a fait de même! Mais que dit Dieu de tout cela?

Continuons au prochain verset: «Si je n’ai pas fait mon alliance avec le jour et avec la nuit, si je n’ai pas établi les lois des cieux et de la terre, alors aussi je rejetterai la postérité de Jacob et de David, mon serviteur, et je ne prendrai plus dans sa postérité [dynastie] ceux qui domineront sur les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Car je ramènerai leurs captifs, et j’aurai pitié d’eux» (versets 25-26).

La Bible mise à l’épreuve

Que ces mots sont lourds de sens! A moins que l’on ne puisse empêcher cette vieille terre de tourner—à moins que l’on déplace le soleil, la lune et les étoiles dans le ciel, le Tout-Puissant déclare que rien ne pourra L’empêcher de tenir, continuellement, de génération en génération, et à jamais, Son Alliance depuis l’époque de David et de Salomon, et de susciter un descendant à David, devant s’asseoir sur ce trône, au sein d’une dynastie ininterrompue!

Ce descendant n’allait pas nécessairement régner sur toute la Maison d’Israël ou sur les Juifs—mais au moins sur une partie d’entre eux et sur un nombre suffisamment grand pour que ce soit une nation.

On ne peut pas utiliser un tel passage pour prouver qu’il ne devait pas être question d’un trône perpétuel ou pour prétendre que cela ne concerne «qu’une postérité»—le Christ—qui reviendra finalement pour régner. Notez que le passage ci-dessus dit spécifiquement «et je ne prendrai plus dans sa postérité ceux [plus d’un] qui domineront sur les descendants» des Israélites. Il est question d’une dynastie ininterrompue de plusieurs rois—non pas d’un seul Roi qui viendrait s’asseoir sur un trône ayant cessé d’exister quelque 2500 ans plus tôt!

La promesse de l’alliance faite à David est suffisamment spécifique. Ou bien sa dynastie s’est prolongée sans interruption, existant encore de nos jours et dominant sur la Maison d’Israël (pas les Juifs) ou alors Dieu a failli à Sa parole.

Rappelez-vous de cette promesse concernant le sceptre, qui inclut cette lignée royale qui continue jusqu’au Christ à Son Second Avènement: «Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, Jusqu’a ce que vienne le Schilo [le Christ] et que les peuples lui obéissent» (Genèse 49:10).

Le sceptre s’est-il écarté de Juda? Le trône a-t-il cessé d’exister? Ou, ainsi que Dieu l’a irrévocablement promis, existe-t-il encore de nos jours, de sorte que le Christ, à Son retour, puisse en prendre possession?

L’infaillibilité de la Bible est en jeu! La parole de Dieu est en jeu!

Chapter 6: Les enfants d’Israël deviennent deux nations

La maison d’Israel n’est pas juive! Ceux qui la composent ne sont pas Juifs, et ne l’ont jamais été! Nous allons maintenant prouver ce fait, de façon irréfutable.

Après la mort de David, son fils Salomon le remplaça sur le trône d’Israël. Salomon accabla le peuple d’impôts excessifs et il régna au sein d’une splendeur qui n’a probablement jamais été égalée.

Il épousa aussi des femmes païennes, venues de nations étrangères. Pour leur plaire, il brûla de l’encens et fit des sacrifices en l’honneur du dieu Moloch et d’autres idoles. À cause de cela, «l’Éternel dit à Salomon: puisque tu as agi de la sorte, et que tu n’as point observé mon alliance et mes lois que je t’avais prescrites, je déchirerai le royaume de dessus toi et je le donnerai à ton serviteur. Seulement, je ne le ferai point pendant ta vie, à cause de David, ton père. C’est de la main de ton fils que je l’arracherai. Je n’arracherai cependant pas tout le royaume; je laisserai une tribu à ton fils, à cause de David, mon serviteur, et à cause de Jérusalem que j’ai choisie» (1 Rois 11:11-13).

Israël se détache du trône de David

Notez que c’est le royaume, et non pas une partie du royaume, qui devait être arraché. Mais une tribu devait subsister. Ce détail est très important—car il représente le pourquoi de toute la question—bien que ce fût Salomon qui mérita un tel démantèlement dans son royaume, néanmoins, Dieu allait laisser une tribu, non pas par clémence envers Salomon, mais «à cause de David»!

Dieu a conclu avec David une alliance perpétuelle, inconditionnelle, qu’Il ne rompra jamais. La dynastie de David ne peut pas disparaître! C’est la raison pour laquelle la promesse relative au sceptre n’a pas été annulée, et que des monarques se sont succédé sans interruption, régnant sur au moins une partie des enfants d’Israël.

Dans 1 Rois 11:26, il est question de Jéroboam, fils de Nebath, Ephratien—ou descendant d’Ephraïm—serviteur de Salomon. Ce dernier devint roi sur «la maison de Joseph»—c’est-à-dire, entre autres, sur les tribus d’Ephraïm et de Manassé.

S’adressant à Jéroboam par l’intermédiaire du prophète Achija, l’Éternel dit: «Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon, et je te donnerai dix tribus … Je n’ôterai pas de sa main tout le royaume … à cause de David, mon serviteur, que j’ai choisi, et qui a observé mes commandements et mes lois. Mais j’ôterai le royaume de la main de son fils, et je t’en donnerai dix tribus; je laisserai une tribu â son fils, afin que David, mon serviteur, [souvenez-vous pourquoi] ait toujours une lampe devant moi à Jérusalem, la ville que j’ai choisie pour y mettre mon nom. Je te prendrai, et tu régneras sur tout ce que ton âme désirera, tu seras roi d’Israël» (1 Rois 11:31-37).

Ces déclarations établissent deux faits indiscutables: La nation d’Israël allait échapper à Salomon, pour être confiée à Jéroboam. Il ne s’agit pas que d’une ou de quelques tribus, mais de la nation portant le nom d’Israël, et ce Jéroboam, de la tribu d’Ephraïm, allait en être le roi.

C’est ce royaume, composé de dix tribus, qui reçut le titre national d’«Israël». Ce nom, ne l’oublions pas, avait été décerné aux fils de Joseph! (Genèse 48:16). Où qu’ils se trouvent, la Bible leur donne le nom national d’Israël. Aujourd’hui, leur identité est cachée aux yeux du monde. Mais dans les prophéties bibliques, ce sont eux—et non pas les Juifs—qui portent le nom d’Israël. Ils composèrent jadis cette nation de dix tribus appelée Israël.

En revanche, conformément à Sa promesse faite à David, l’Éternel conserva une tribu—celle de Juda—à Jérusalem, sous le règne des descendants de Salomon, afin qu’il y ait toujours un fils de David assis sur le trône de David, et régnant sur un certain nombre d’enfants d’Israël. Dieu promit à David, par une alliance inconditionnelle, que David ne manquerait jamais d’un descendant assis sur le trône et régnant sur des enfants d’Israël.

D’autre part, nous découvrons qu’un peu plus tard, au cours de l’histoire, cette promesse s’accomplit et que cette alliance s’est confirmée. Les descendants de Juda, bien que ne formant pas la totalité des enfants d’Israël, même s’ils ne s’appellent pas vraiment Israël, font néanmoins partie des enfants d’Israël. Dieu put tenir Sa promesse envers David, tout en évitant que les promesses relatives au sceptre—faites à Abraham, à Isaac et à Jacob—ne soient jamais rendues vaines. Dieu, malgré tout, pouvait infliger un châtiment à Salomon, lui arrachant la nation d’Israël, tout en s’assurant qu’un descendant, héritier de la promesse du sceptre, puisse régner sur une seule tribu. Le lecteur fera bien de ne jamais oublier ce détail important: Même s’Il inflige un châtiment, Dieu ne rompt jamais aucune de Ses promesses.

La dynastie de David sur Juda

Dieu a promis que «le sceptre ne s’éloignerait point de Juda». Cette promesse est toujours valable. N’oubliez pas que les Dix Tribus qui se sont séparées de Juda représentent, selon la Bible, «Israël», et que l’unique tribu qui demeura sur place, sous Roboam, fils de Salomon, représente «Juda» ou «la maison de Juda». Ils portent le nom de leur tribu, tandis que les dix autres tribus continuent d’être la nation «Israël».

Israël rejeta son roi et s’en choisit un autre: Jéroboam. La tribu de Juda se sépara de la nation d’Israël afin de pouvoir conserver Roboam en tant que son roi. Notez que Roboam, petit-fils de David, devint roi sur une nouvelle nation. Cette nouvelle nation n’était pas le royaume d’Israël. Il s’agissait du royaume de Juda! Tâchons, maintenant, d’en savoir davantage.

Lorsque Roboam, fils de Salomon, monta sur le trône de son père, le peuple, d’un commun accord, réclama que les lourds impôts perçus par Salomon soient réduits. Ils dépêchèrent leur chef, Jéroboam, en tant que leur porte-parole, afin qu’il parlât à Roboam.

Jéroboam s’exprima en ces termes: «Ton père a rendu notre joug dur; toi maintenant, allège cette rude servitude et le joug pesant que nous a imposé ton père. Et nous te servirons» (1 Rois 12:4).

La réponse fut la suivante: «Mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions» (verset 11).

Israël se révolta. On fit dire au peuple: «À tes tentes, Israël!» Le défi lancé à la famille royale était le suivant: «Maintenant, pourvois à ta maison, David!»

«C’est ainsi qu’Israël s’est détaché de la maison de David jusqu’à ce jour [le jour où cela fut écrit]. Tout Israël ayant appris que Jéroboam était de retour, ils l’envoyèrent appeler dans l’assemblée, et ils le firent roi sur tout Israël. La tribu de Juda fut la seule qui suivit la maison de David» (1 Rois 12:19-20).

Ensuite, «Roboam … rassembla toute la maison de Juda et la tribu de Benjamin» (verset 21). Roboam se prépara à entrer en guerre contre la Maison d’Israël pour la ramener sous son joug, mais Dieu déclara: «Ne faites pas la guerre à vos frères, les enfants d’Israël … car c’est de par moi que cette chose est arrivée» (verset 24).

Israël se scinde en deux nations

Avez-vous remarqué qu’à partir de ce moment-là, c’est le royaume des Dix Tribus (conduit par les tribus d’Ephraïm et Manassé, et ayant à leur tête un homme d’Ephraïm comme roi), héritier des promesses relatives au droit d’aînesse, qui porte désormais le nom de «maison d’Israël»?

Lorsqu’il est question de la Maison de Juda, et non pas d’Israël, elle se compose de la tribu de Juda qui est restée fidèle à Roboam, de la tribu de Benjamin, et, plus tard, de la tribu sacerdotale de Lévi, lorsque le roi Jéroboam l’expulsa du royaume d’Israël. Par la suite, lorsque la Bible parle de la Maison de Juda, c’est de ces trois tribus qu’il s’agit. Elles se composent, bien sûr, de descendants d’Israël, mais elles ne portent pas le nom national d’Israël. Le fait que nous insistions sur ce détail, c’est que la plupart des gens croient le contraire.

Il semble que la majorité des gens, de nos jours, pensent que la tribu de Juda, qui est restée en Palestine, porte le nom d’Israël. Ils supposent que les Dix Tribus sont celles qui se sont détachées de la nation Israël.

En réalité, c’est Israël qui, à partir de cette époque-là, représenta un royaume. Israël se situait au nord de Jérusalem, en Samarie, et Jéroboam, un homme d’Ephraïm, y régnait. Ce n’était pas Israël, mais Juda—seulement trois tribus issues d’Israël—qui restait en arrière à Jérusalem.

Les Dix Tribus ne se sont pas séparées d’Israël. Israël n’est pas resté à Jérusalem. C’est Juda qui a été séparé d’Israël!

Israël en guerre contre les Juifs

Notez bien ce qui suit! La Maison de Juda, composée de la tribu de Juda et de celle de Benjamin, et sur laquelle régnait le roi Roboam de la dynastie de David, se préparait à entrer en guerre contre la nation d’Israël—composée des Dix Tribus, et sous la direction d’Ephraïm et Manassé.

Nous allons maintenant prouver, Bible à l’appui, que ces Dix Tribus appelées Israël—les prophéties se réfèrent souvent à elles en tant qu’Ephraïm—ne représentent pas—et n’ont jamais représentéles Juifs! Souvenez-vous que le mot «Juif» est en quelque sorte un surnom pour «Juda». Ce terme s’applique à la nation—ou à la Maison—de Juda seulement, et non pas à la Maison d’Israël.

Une concordance biblique vous permettra de constater que la toute première mention du mot «Juif», dans la Bible se trouve dans 2 Rois 16:6. Le mot «Juif» n’apparaît nulle part avant cela, dans toute la Bible. Notez-le!

Achaz commença à régner sur Juda (verset 1). Il s’assit sur le trône de David (verset 2). A l’époque, Pékach régnait sur Israël. Il avait conclu une alliance avec Retsin, roi de Syrie, pour combattre contre Juda, et les armées d’Israël et de Syrie s’en vinrent ensemble, attaquer Jérusalem. Ils assiégèrent Achaz, roi de Juda, mais ne purent pas le vaincre (verset 5). «Dans ce même temps, Retsin, roi de Syrie [qui s’était joint à Israël pour combattre Juda], fit entrer Elath au pouvoir des Syriens; il expulsa d’Elath les juifs» (verset 6). Voila le premier verset biblique où apparaît le terme «Juifs»—et nous constatons qu’Israël était en guerre avec les Juifs!

Qui expulsa les Juifs d’Elath? L’allié d’Israël, le roi Pékach dont l’armée luttait aux côtés d’Israël contre Juda Les descendants de Juda, qui habitaient dans la ville d’Elath, portaient le nom de Juifs, en sorte qu’on les distingue de la Maison d’Israël, contre qui ces Juifs étaient en guerre! Une telle déclaration est lourde de sens!

Dans la Bible, quand le mot «Juifs» apparaît pour la toute première fois nous apprenons que les Juifs sont en guerre avec Israël! Il s’agit donc de deux nations distinctes. Ils sont tous, à l’origine, les descendants d’Israël, mais ils ne portent pas tous le nom national de «maison d’Israël».

C’est commettre une grave erreur que d’appeler les Juifs d’aujourd’hui «Israël». Les Juifs ne représentent pas la nation Israël—mais celle de Juda! Quel que soit l’endroit où se trouvent Israël aujourd’hui, souvenez-vous que le mot Israël, comme nom nationale, ne signifie pas Juif! Les Dix Tribus d’Israël ne sont pas les Juifs. Lorsque, dans les prophéties, les mots «Israël», «Maison d’Israël», «Samarie» et «Ephraïm» apparaissent, ils ne s’appliquent jamais aux juifs, mais à Israël, qui fut en guerre avec les Juifs!

Les Juifs ne sont pas la maison d’Israël

Nulle part, dans la Bible, le terme «Israël» ne se rapporte, exclusivement aux Juifs. Parfois, lorsqu’ils sont employés dans un sens individuel, et non national, «Israël», «enfants d’Israël» ou «hommes d’Israël» peuvent s’appliquer également aux Juifs. C’est ainsi que l’expression «hommes d’Israël», qui apparaît souvent dans le Nouveau Testament, s’applique aux Israélites en tant qu’individus, dans un sens collectif, mais pas dans un sens national. S’il fait allusion aux Juifs, c’est en tant que descendants du patriarche Israël (Jacob).

Moïse, selon les Écritures, ne saurait jamais être pris pour un Juif. Il était Lévite. Abraham n’était pas juif non plus—ni Isaac, ni Jacob, ni Noé, ni Adam. Les descendants du patriarche Juda représentent la race juive, ainsi que tous ceux qui se joignirent nationalement à la tribu de Juda—ceux des tribus de Benjamin et de Lévi.

Les Juifs sont des Israélites, comme les Californiens sont des Américains. Mais la plupart des Israélites ne sont pas Juifs, tout comme les Américains ne sont pas tous des Californiens. Les Juifs représentent uniquement la Maison de Juda, qui est une partie des Israélites. Mais lorsque ces peuples sont mentionnés en tant que nations, plutôt qu’individus collectifs, le terme «Israël» ne s’applique jamais aux Juifs. «Maison d’Israël» ne signifie jamais «Juifs». Les trois tribus, qui sont restées à Jérusalem sous les rois de la dynastie de David, sont la Maison de Juda.

Pour ce qui est d’Ephraïm et de Manassé, tous deux fils de Joseph, Israël déclara avant sa mort, à leur intention: «Qu’ils soient appelés de mon nom» (Genèse 48:16). Et, véritablement, ils portent maintenant le nom d’Israël.

À dater de ce jour, la tribu de Juda, avec celles de Benjamin et de Lévi, sont devenues «Juda»—et non pas Israël. Les Dix Tribus, ayant à leur tête Ephraïm et Manassé, représentent maintenant «Israël». Ils ne sont pas Juifs et n’ont jamais été appelés Juifs! À cette époque-là, les enfants d’Israël—douze tribus en tout—faisaient déjà partie de deux nations distinctes!

C’est alors que, pour la première fois, le droit d’aînesse est revenu à une nation—Israël—(plutôt qu’à une tribu), à la tête de laquelle se trouvaient Ephraïm et Manassé, tandis que le sceptre est resté aux mains d’une autre nation: la Maison de Juda. Les deux phases des promesses, faites à Abraham, s’appliquaient désormais à deux nations distinctes.

Pendant bien des générations, Israël et Juda vécurent comme deux nations distinctes, situées dans des territoires voisins, et ayant chacune à sa tête un roi. Comment les théologiens et les «spécialistes en matière de Bible» font-ils pour ignorer une telle chose, alors que quatre livres, dans la Bible (1 et 2 Rois; 1 et 2 Chroniques), expliquent, par une foule de détails, l’histoire de ces deux royaumes rivaux? En consultant les cartes qui se trouvent habituellement à la fin d’une Bible, vous y découvrirez facilement les territoires respectifs qu’occupèrent ces nations respectives.

Juda conserva la cité de Jérusalem, sa capitale, ainsi que le territoire connu sous le nom de Judée. Israël, quant à lui, occupa le territoire qui se trouvait au nord de la Judée. Samarie en devint sa capitale, et les prophéties se réfèrent souvent à la Maison d’Israël en tant que «Samarie». Cela constitue également une «clef» essentielle qui permet de comprendre les prophéties. «Samarie», prophétiquement parlant, ne s’applique jamais aux Juifs—mais toujours aux Dix Tribus, la Maison d’Israël.

Nous nous permettons d’insister à nouveau sur le fait que les mots «Israël» et «Juda» ne représentent pas deux noms pour la même nation. Il s’agissait, il s’agit, et il s’agira toujours, jusqu’au retour du Christ, de deux nations distinctes. L’expression «Maison de Juda» s’applique toujours aux «Juifs». Il est impératif que l’on sache faire cette distinction, si l’on veut comprendre les prophéties. Si un si grand nombre d’étudiants bibliques sont incapables de vraiment comprendre les prophéties, c’est parce qu’ils ignorent ce détail fondamental!

Ensuite, lorsque le mot «Juifs» est à nouveau utilisé dans la Bible, la Maison d’Israël était déjà déportée et perdue de vue. Le mot «Juifs» s’applique donc uniquement à ceux de la Maison de Juda.

Israël rejette Dieu

Aussitôt devenu roi sur la Maison d’Israël, Jéroboam (de la tribu d’Ephraïm), devenu roi sur la Maison d’Israël, érigea deux veaux d’or, instituant le culte des idoles dans le royaume (1 Rois 12:28-33).

Il craignait que ses sujets, en se rendant chaque année à Jérusalem pour y célébrer la Fête des Tabernacles, ne soient tentés de se ranger aux côtés de Roboam, lui faisant ainsi perdre son trône. En introduisant l’idolâtrie dans le pays, il espérait retenir le peuple.

Une telle idolâtrie, de pair avec la transgression du sabbat (Ézéchiel 20:10-24) représente un grave péché national qui est devenue la source d’une véritable malédiction pour Israël. Une génération après l’autre, Dieu avertit la Maison d’Israël pour qu’elle se détournât de ses coutumes—des voies de ses pères—et pour qu’elle recommençât à observer les commandements de Dieu. Mais sous 9 dynasties et 19 rois, Israël, en tant que nation, continua à pécher, au point que Dieu en fit un peuple conquis, une nation captive.

Reportons-nous à un passage qui a souvent été mal interprété. Il s’agit de 1 Rois 14:15·16: «L’Éternel frappera Israël [pas Juda], et il en sera de lui comme du roseau qui est agité dans les eaux; il arrachera Israël de ce bon pays qu’il avait donné à leurs pères, et il les dispersera [pas Juda] de l’autre côté du fleuve, parce qu’ils se sont fait des idoles, irritant l’Éternel. Il livrera Israël [pas Juda] à cause des péchés que Jéroboam a commis et qu’il a fait commettre à Israël.»

Voilà le résultat de l’adoration des idoles de Jéroboam, en Israël—dans le royaume composé des Dix Tribus qui se trouvaient au nord, et auquel les promesses relatives au droit d’aînesse étaient attribuées. Ce sont ces gens-là et non pas les Juifs, qui allaient être arrachés et dispersés de l’autre côté du fleuve. Pourtant, presque tous ceux qui étudient les prophéties se servent de ce passage et l’attribuent à la dispersion des Juifs à notre époque—ceux à qui ces versets ne s’appliquent pas. Un tel exemple nous montre combien ce que nous étudions, en ce moment, constitue une véritable clef, servant à comprendre des prophéties qui ont été scellées pendant plusieurs siècles. À moins de s’en souvenir, il est impossible de comprendre correctement les prophéties.

Ceux qui, selon ce passage des Écritures, allaient être arrachés et dispersés de l’autre côté du fleuve, ne se sont pas appelés «Juifs». Ayant à leur tête Ephraïm et Manassé, c’étaient les héritiers des promesses inconditionnelles, selon lesquelles ils devaient devenir une grande nation et une multitude de nations. Ils seraient si innombrables qu’on compterait leurs ressortissants par centaines de millions; ils allaient posséder les «portes» des nations ennemies, devenir colonisateurs, possédant maintes colonies de par le monde.

Pourtant, nombreux sont ceux qui, tout en ayant compris la distinction entre Israël et Juda—entre les Juifs et les autres tribus—recommencent, par habitude, à appliquer aux Juifs des textes concernant Israël!

Les expressions «maison d’Israël» ou «tout Israël» lorsqu’elles s’appliquent à l’ensemble de la nation—ou les mots «Jacob», «Rachel», «Ephraïm», «maison de Joseph» et «Samarie», souvent mentionnés dans les prophéties bibliques—s’appliquent aux dix tribus détentrices du droit d’aînesse, et non aux juifs. Cela constitue une clef maitresse, pour comprendre la Bible!

Israël déporté et perdu

Entre 721 et 718 avant notre ère, la Maison d’Israël fut conquise, et le peuple fut aussitôt déporté, emmené captif en Assyrie, sur la rive sud de la mer Caspienne. Depuis lors, on n’en entendit plus parler!

«Aussi l’Éternel s’est-il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il éloignés de sa face. Il n’est resté que la seule tribu de Juda» (2 Rois 17:18).

Quel est le peuple que l’Éternel a éloigné? Israël! C’est Israël que l’Éternel a éloigné loin de Sa face, au point qu’on n’en entende plus parler.

Qui est resté? La seule tribue de Juda—seulement les Juifs! Israël s’en était déjà allé! On commença à le désigner sous le nom des Dix Tribus perdues, et c’est ce qu’elles sont encore à l’heure actuelle.

Immigration des Gentils en territoire d’Israël

Reportez-vous maintenant à 2 Rois 17:22-23: «Les enfants d’Israël s’étaient livrés à tous les péchés que Jéroboam avait commis; ils ne s’en détournèrent point, jusqu’à ce que l’Éternel eût chassé Israël loin de sa face, comme il l’avait annoncé par tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël [non pas Juda—non pas les Juifs] a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu’à ce jour [époque où ce fut écrit, soit environ 620 avant notre ère]». Vous remarquerez que le peuple qui portait le nom national «Israël», et qui était l’héritier des promesses relatives au droit d’aînesse—pas le peuple juif—fut emmené captif loin de son pays, c’est-à-dire de Samarie. Ces gens quittèrent leur pays, et ils n’y sont jamais revenus!

Poursuivons notre lecture: «Le roi d’Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Sepharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie à la place des enfants d’Israël et ils habitèrent dans ses villes» (verset 24).

Ces étrangers sont ceux qui habitaient dans le pays de Samarie, au temps du Christ, et auxquels les Évangiles se réfèrent en tant que Samaritains. Il est bon de se rappeler ce détail, car les Samaritains du Nouveau Testament ne constituent, en aucun cas, un mélange de races avec les Israélites. Seulement un individu parmi les captifs d’Israël—un sacrificateur—retourna pour enseigner la religion corrompue d’Israël à ces nouveaux Gentils (versets 27-28).

Cependant, ces gens, originaires de Babylone, ne suivirent ni Dieu, ni Ses voies, ni Sa religion. Le verset suivant déclare: «Mais les nations firent chacune leurs dieux …» (verset 29).

La religion principale—ou la religion d’État—chez les Assyriens et les Babyloniens était la religion chaldéenne à mystères. Il s’agit de la même religion que celle de Simon le Magicien (Actes 8), qui crut aux miracles qu’opérait Philippe, s’appropria le nom de «chrétien», et qui, après que l’apôtre Pierre l’eut rejeté comme étant dans les liens de «l’iniquité», mit sur pied un nouveau christianisme de contrefaçon. Cet homme prit le nom du Christ, rejeta la loi de Dieu et combina à la religion à mystères babylonienne, une prétendue «grâce» qui se soldait, en réalité, par une désobéissance complète aux commandements de Dieu, et il affubla ce mélange de doctrines de «christianisme». Au fil des siècles—ceci se prolonge encore, dans cette génération méchante—des millions de gens ont été séduits par ce faux christianisme!

On trouve de plus amples détails concernant la déportation d’Israël dans 2 Rois 18:9-12 et 17:5-18. La Maison d’Israël inaugurait une longue période pendant laquelle elle allait demeurer sans roi (Osée 3:4). Puisque ce sont eux qui portaient le nom «Israël», ce sont eux—et non pas Juda—qui ont dû perdre leur identité!

Israël se perd—pas Juda

Les Écritures montrent clairement qu’Israël devait perdre son identité, sa langue, sa religion, son pays et son nom

Dans Deutéronome 32:26, Dieu les avait avertis par la bouche de Moïse: «Je voudrais dire: Je les emporterai d’un souffle, je ferai disparaitre leur mémoire d’entre les hommes.» Cet avertissement ne s’applique pas aux Juifs! Les Juifs n’ont jamais cessé d’être connus. Leur mémoire ne pouvait disparaître que si leur nom et leur identité étaient perdus. Il s’applique aux tribus perdues, et non pas aux Juifs.

Veuillez vous reporter à Ésaïe 8:17: «J’espère en l’Éternel, qui cache sa face à la maison de jacob.» Le nom de Jacob fut changé en celui d’Israël. En d’autres termes, cela s’applique à la maison d’Israël—au royaume composé des Dix Tribus—qui fut éloignée de la présence de Dieu. Par conséquent, ils ont perdu la connaissance du vrai Dieu, et de la vraie religion.

L’Éternel ne S’adresserait plus à eux dans leur propre langue (l’hébreu), mais par «des hommes aux lèvres balbutiantes et au langage barbare … l’Éternel parlera à ce peuple» (Ésaïe 28:11). Il ne saurait être question des Juifs, qui lisent toujours la Bible en langue hébraïque.

«Alors les nations verront ton salut, et tous les rois ta gloire [après le Second Avènement du Christ]; et l’on t’appellera d’un nom nouveau, que la bouche de l’Éternel déterminera» (Ésaïe 62:2). Bien que cette prophétie s’applique directement à l’avenir proche—après le retour du Christ—sa préfiguration a déjà eu lieu du fait qu’Israël est connu aujourd’hui sous un autre nom. Cela ne peut être dit des Juifs. Ils ont toujours été connus alors, et aujourd’hui, en tant que Juifs.

Israël n’est jamais revenu

La Maison d’Israël n’est jamais retournée en Palestine avec les Juifs, aux jours d’Esdras et de Néhémie, comme certains le supposent de façon erronée. Ceux qui revinrent à Jérusalem pour y restaurer l’adoration du vrai Dieu et pour y rebâtir le Temple, 70 ans après la captivité de Juda, étaient ceux de la tribu de Juda que Nebucadnetsar avait déportés à Babylone.

Rappelons les faits suivants:

1) Entre 721 et 718 avant notre ère, Israël commença à être emmené captif, loin de son pays, en Assyrie (2 Rois 17:23). Ils furent bientôt tous enlevés—complètement. «Il n’est resté que la seule tribu de Juda» ( verset 18). Seul Juda demeura en Palestine.

2) Plus de 130 ans plus tard, Nebucadnetsar de Babylone emmena à Babylone les Juifs—Juda—qui, seuls, étaient restés en Palestine. Par conséquent, la Maison d’Israël ne demeurait plus en Palestine lorsque cette captivité—celle de Juda—eut lieu.

3) Ceux qui retournèrent en Palestine 70 ans plus tard, pour y rebâtir le Temple et pour rétablir le culte, appartenaient à la Maison de Juda—ils étaient tous juifs—du nombre de ceux que Nebucadnetsar avait déportés. Ils retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville- (Esdras 2:1).

Seule la tribu de Juda, accompagnée de quelques restes des tribus de Benjamin et de Lévi, qui constituaient la Maison de Juda, s’en revinrent: «Les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les sacrificateurs et les Lévites» (Esdras 1:5).

Il y en a, bien sûr, qui rejettent cette vérité que Dieu a décidé de faire connaître à notre époque. Ils veulent faire croire que tous les Israélites, y inclut les Dix Tribus de la Maison d’Israël, revinrent à Jérusalem, au temps d’Esdras et de Néhémie.

Ils choisissent les passages où le terme «Israël» apparaît conjointement à celui de la maison de Juda, et ils prétendent qu’Il s’agit là de la maison d’Israël. Répétons-le, une fois encore: Les Juifs sont des Israélites—mais une partie seulement des Israélites sont Juifs. Le mot «Juif» n’est qu’un surnom donné à la nation de Juda. Les Juifs sont—il est vrai—des hommes d’Israël ou du peuple d’Israël, mais ils ne constituent pas la nation dont le nom est la maison d’Israël ou royaume d’Israël.

Ceux qui ne veulent pas admettre cette vérité citent des passages comme celui-ci: «Le reste d’Israël, les sacrificateurs, les Lévites, s’établirent dans toutes les villes de Juda, chacun dans sa propriété» (Néhémie 11:20). Du fait que le mot «Israël» est employé, ils prétendent qu’il s’agit des Douze Tribus. Mais il est question ici des prêtres et des Lévites—qui appartiennent à la Maison de Juda—et non pas des Dix Tribus, appelées Maison d’Israël. Ils représentaient, en réalité, le «reste d’Israël»—ce qui, dans la région, restait des Douze Tribus. Ils étaient Israélites, mais ils ne composaient pas la nation qui s’appelait la Maison d’Israël. Ils retournèrent dans leurs demeures, au pays de Juda.

Néhémie déclare sans équivoque: «Voici ceux de la province qui revinrent de l’exile [la captivité de Babylone—celle de Juda, et non pas d’Israël], ceux que Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait emmenés captifs …» (Néhémie 7:6). Aucune des dix Tribus n’était demeurée en Palestine après la captivité assyrienne, plus de 100 ans auparavant (2 Rois 17:18).

Esdras dit: «Les enfants d’Israël, les sacrificateurs et les Lévites, et le reste des fils de la captivité, firent avec joie la dédicace …» (Esdras 6:16). Ces gens-là étalent des sujets du royaume de Juda—pas de celui d’Israël—tout en étant des descendants d’Israël (Jacob).

Des noms et des généalogies apparaissent dans les livres d’Esdras et de Néhémie, et concernent ceux qui, de Babylone, revinrent en Palestine—et pourtant, on n’y trouve personne appartenant aux Dix Tribus! En conséquence, ceux qui se trouvaient à Jérusalem, au temps du Christ, appartenaient à ces trois tribus, non pas à la Maison d’Israël. De plus, la plupart, sinon tous, de ceux qui furent convertis, appartenaient à la tribu de Benjamin, comme Paul déclara en faire partie.

La Maison d’Israël commença à être «connue» sous le nom des Dix Tribus perdues! On les appelle maintenant par un autre nom, et ils parlent une langue différente!

Sous quel nom les connaît-on, de nos jours? Quels qu’ils soient, où qu’ils se trouvent, ce sont eux—et non pas les Juifs—qui détiennent le droit d’aînesse. Ce sont eux, et non pas les Juifs, qui, après que leur châtiment a pris fin (entre 1800 et 1803), ont dû hériter des promesses inébranlables que Dieu fit à Abraham. Ces promesses devaient se traduire par une grandeur, une puissance, une richesse et des ressources considérables à l’échelle nationale. Manassé était celui qui devait devenir la plus grande nation; Ephraïm, une multitude ou «commonwealth» de nations! Qui peuvent-ils être aujourd’hui?

Chapter 7: La mission mystérieuse de Jérémie

Nous en venons maintenant à ce qu’il y a de plus fascinant, de plus passionnant, dans l’histoire d’Israël—au lien qui joint les prophéties aux événements actuels—aspect que les théologiens ignorent totalement.

Après que la Maison d’Israël, le royaume du Nord ayant pour capitale Samarie, a été emmenée captive en Assyrie, entre 721 et 718 avant notre ère, le royaume de Juda continua à exister dans le territoire situé au sud de la Palestine, connu sous le nom de Judée. À cette époque-là, Juda, en tant que nation, n’avait pas encore rejeté le gouvernement et la religion de Dieu. Dieu avait continué à honorer Son alliance avec David. La dynastie de David s’était perpétuée et le trône demeurait sur une partie des Israélites—la Maison de Juda—les Juifs.

Toutefois, dès qu’Israël eut été perdu de vue, Juda se détourna également des voies et du gouvernement de Dieu, imitant les nations païennes encore plus qu’Israël, au point que l’Éternel dut condamner Juda, à son tour, à la déportation nationale et à l’esclavage.

Avant l’apostasie de Juda, Dieu avait déclaré par la bouche du prophète Osée: «Si tu te livres à la prostitution, ô Israël, que Juda ne se rende pas coupable …» (Osée 4:15). Mais l’Éternel déclara ultérieurement, par la bouche du prophète Jérémie: «As-tu vu ce qu’a fait l’infidèle Israël? … elle s’est prostituée … Et sa sœur, la perfide Juda, en a été témoin. Quoique j’eusse répudié l’infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j’ai vu que la perfide Juda, sa sœur, n’a point eu de crainte, et qu’elle est allée se prostituer pareillement … L’infidèle Israël paraît innocente en comparaison de la perfide Juda» (Jérémie 3:6-11).

Une fois encore, il est évident que les Douze Tribus d’Israël se scindèrent pour former deux nations distinctes. Pourtant, ceux qui s’opposent à la vérité que révèle le présent ouvrage, nient de si clairs passages—et tentent de s’opposer à ceux qui les font connaître.

Nous allons voir, maintenant, comment Juda (les Juifs)—plus de 130 ans après la captivité d’Israël—fut, elle aussi, déportée. Les Juifs devinrent esclaves à Babylone—pas en Assyrie, où Israël avait été déporté.

«Et l’Éternel dit: J’ôterai aussi Juda de devant ma face comme j’ai ôté Israël, et je rejetterai cette ville de Jérusalem que j’avais choisie, et la maison de laquelle j’avais dit: Là sera mon nom» (2 Rois 23:27).

Plus de 130 ans après la déportation d’Israël, ce fut l’heure pour Dieu de faire chasser les Juifs également hors de leurs pays en captivité nationale et en esclavage.

La mission étrange de Jérémie

À cet effet, Dieu suscita un prophète dont bien peu ont compris l’appel et la mission. Il s’agit de Jérémie. À l’époque de cette captivité de Juda, Jérémie joua un rôle plutôt étrange, que bien peu connaissent.

Le lecteur soupçonnera peut-être l’importance de la mission du prophète, s’il prend connaissance du fait suivant: il n’y eut que trois hommes, selon la Bible, qui aient été sanctifiés avant même d’être nés, pour accomplir un rôle très spécial—Jérémie fut le premier. Les deux autres furent Jean-Baptiste et Jésus-Christ!

Lorsque l’Éternel S’adressa à Jérémie, selon certaines indications, il n’avait que dix-sept ans. Lorsqu’il acheva sa mission, Jérémie était devenu un vieux patriarche aux cheveux blanc.

Cette mission et cet appel essentiels, inconnus de la majorité, sont relatés dans les premiers versets du premier chapitre, dans le livre de Jérémie: «Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations» (Jérémie 1:5).

Mais Jérémie avait peur! «Ah! Seigneur Éternel! voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant.»

Mais l’Éternel lui répondit: «Ne dis pas: Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonnerai. Ne les crains point; car je suis avec toi pour te délivrer» (versets 6-8).

Puis l’Éternel étendit sa main, et toucha la bouche de Jérémie. «Regarde», dit Dieu, «je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes» (versets 9-10).

Notez que Jérémie fut établi sur les nations—plus d’un royaume. C’était un jeune Juif, habitant en Juda. Il fut établi comme prophète sur Juda—mais pas seulement sur Juda. Sur des nations—sur des royaumes! Il fut établi sur ces royaumes pour accomplir deux choses: 1) «arracher», ou «déraciner», «ruiner», ou «renverser»; et, 2) bâtir et planter.

Les gens ne savent pas

Lisez vous-même ce que la Bible déclare! Dieu Se servit de Son prophète, Jérémie, pour avertir la nation de Juda qu’elle transgressait les voies et le gouvernement de Dieu. Il fut envoyé pour qu’il avertisse cette nation rebelle de son châtiment futur—de l’invasion qui allait se produire et de sa déportation aux mains des Chaldéens—si elle ne se repentait pas de ses transgressions. Jérémie servit d’intermédiaire—entre les rois de Juda et les rois de Babylone.

Il est bien connu que Jérémie fut employé pour avertir Juda de sa déportation ultérieure, et sur le fait qu’il venait «arracher» ou «renverser» le trône de David dans le royaume de Juda.

Il est généralement admis que la Maison de Juda fut envahie par les armées du roi Nebucadnetsar; que les Juifs furent emmenés captifs à Babylone; qu’ils cessèrent d’être un royaume; qu’il ne se trouva plus de roi appartenant à la dynastie de David pour s’asseoir sur le trône du royaume de Juda.

Alors, qu’est-ce que cela signifie? Dieu a-t-il, enfin, oublié Sa promesse à David concernant la dynastie de David qui ne devrait jamais cesser—que le trône de David fut établit en Salomon pour continuer de génération en génération pour toujours? Dieu Tout-Puissant aurait-Il maintenant oublié qu’Il avait juré qu’il ne modifierait pas cette promesse—même si les rois et le peuple se rebellent et pèchent. La fidélité de Dieu est en jeu. L’inspiration de la Sainte Bible en tant que Sa Parole révélée est en jeu!

Mais notez-le! Regardez dans votre propre Bible! Jérémie reçut la mission divine d’arracher et d’abattre le trône de David en Juda—mais notez la deuxième phase de sa mission. Celle de bâtir et de planter! Bâtir et planter quoi?

Mais, bien sûr, ce qui avait été arraché de Juda—le trône de David que Dieu avait juré de préserver pour toujours! Jérémie ne fut pas seulement établi sur la nation de Juda—mais sur les nations. Sur les royaumes—le royaume d’Israël ainsi que le royaume de Juda!

Dieu Se servit de Jérémie pour «arracher» ce trône du royaume de Juda. Ensuite, quelle fut la mission de Jérémie en Israël? Notez encore la deuxième partie de cette mystérieuse mission—bâtir et planter!

Le monde s’accorde sur le fait suivant: Sédécias fut le dernier roi à s’asseoir sur le trône de David en Judée. Son règne lui fut arraché et le trône fut déraciné de la Judée en 585 avant notre ère—presque 600 ans avant le Christ!

Que devint ce trône? Où se trouvait-il entre 585 avant notre ère et l’époque du Christ? Nous savons que Jérémie ne l’a pas planté et rebâti à Babylone. Dieu avait promis que le trône de David dominerait sur des Israélites pendant toutes les générations—et non pas sur des nations païennes. Nous savons que le gouvernement babylonien ne fut pas modifié et qu’il continua comme tel pendant un certain temps encore.

Le trône de David ne fut plus jamais planté ou bâti parmi les Juifs! Ce trône n’était pas en Judée au temps du Christ. Les Juifs étaient alors sous l’occupation romaine. Jésus ne monta sur aucun trône. Le trône ne se trouvait plus en Juda—il n’existait plus dans cette région pour dominer sur ce peuple—il n’était pas là pour permettre à Jésus de monter sur le trône. Et Jésus déclara que Son Royaume n’était pas de ce monde! Pourtant, Il fut né pour S’asseoir sur le trône de David, son père! (Luc 1:32).

Mais, selon la mission divine, ce trône devait être replanté et rebâti par Jérémie le prophète—de son vivant! Jérémie fut établi sur Juda et sur Israël, pour arracher (ou renverser) le trône de David qui se trouvait en Judée. Cependant, ce n’était pas tout! De nécessité, Jérémie devait planter et bâtir parmi la Maison d’Israël, qui se trouvait de nombreux jours sans un roi—parmi l’Israël perdue, qui se prenait pour un peuple Gentil. Par conséquent, l’identité de la nation et l’emplacement où ce transfert eut lieu devaient rester cachés au monde jusqu’à ce temps de la fin dans lequel nous vivons.

Le renversement du trône

La vie et la mission de Jérémie constituent un récit fascinant. Les premiers chapitres du livre qui porte son nom sont consacrés à son ministère: avertir les Juifs de la captivité qui allait s’abattre sur eux. Jérémie mit en garde les rois, les sacrificateurs, les prophètes et le peuple de Juda, leur communiquant le message de Dieu. Ils le jetèrent en prison—et ils refusèrent de prêter l’oreille et d’obéir à leur Créateur. En conséquence, Dieu les fit emmener en captivité.

Les historiens s’accordent généralement pour admettre que Babylone envahit Juda en trois étapes. La première attaque eut lieu en 604 avant notre ère; cette date est assez largement confirmée. Toutefois, le territoire de Juda ne passa pas entièrement aux mains des Babyloniens avant que se soit écoulé un cycle complet de 19 ans, ce qui nous ramène à l’an 585 avant notre ère. Le rôle que Jérémie joua, durant cette période de l’histoire, est expliqué dans son livre.

Mais notez maintenant un fait intéressant. La Bible et l’histoire confirme que le dernier roi de Juda à s’être assis sur le trône de David fut le roi Sédécias. Rappelez-vous son nom. Notez maintenant 2 Rois 24:18: «Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Hamuthal, fille de Jérémie, de Libna.»

Voyons brièvement de quelle manière s’effectua le renversement du trône de David: «Lorsque Jérusalem fut prise [dans l’original: «assiégée»], la neuvième année de Sédécias, roi de Juda, le dixième mois, Nebucadnetsar, roi de Babylone, vint avec toute son armée devant Jérusalem et en fit le siège; la onzième année de Sédécias, le neuvième jour du quatrième mois, la brèche fut faite à la ville … Dès que Sédécias, roi de Juda, et tous les gens de guerre les eurent vus, ils s’enfuirent … Mais l’armée des Chaldéens les poursuivit, et atteignit Sédécias dans les plaines de Jéricho. Ils le prirent et le firent monter vers Nebucadnetsar, roi de Babylone, à Ribla, dans le pays de Hamath; et il prononça contre lui une sentence. Le roi de Babylone fit égorger à Ribla les fils de Sédécias en sa présence; le roi de Babylone fit aussi égorger tous les grands de Juda. Puis il fit crever les yeux à Sédécias, et le fit lier avec des chaînes d’airain, pour l’emmener à Babylone» (Jérémie 39:1-7).

Ces événements sont également relatés dans Jérémie 52:1-11,

presque mot pour mot. Toutefois, dans ce dernier passage, une autre précision est également donnée: «et il le tint en prison jusqu’au jour de sa mort

Ces passages indiquent plusieurs choses:

1) Le roi de Babylone égorgea tous les fils de Sédécias, héritiers éventuels au trône de David.

2) Il égorgea également tous les grands de Juda (les nobles), pensant ainsi ne laisser aucun candidat possible pour la royauté sur le trône de David.

3) En dernier lieu, après avoir crevé les yeux au roi Sédécias qui avait régné sur le trône de David, Nebucadnetsar fit mener Sédécias à Babylone et le mit en prison jusqu’à sa mort.

4) Donc, il semble, et c’est ce que le monde a pensé depuis lors, que le trône de David ait cessé d’exister, aucun mâle (ou héritier) n’ayant, apparemment, survécu pour continuer la dynastie. Ce qui est certain, c’est qu’à partir de ce jour, le trône n’exista plus jamais en Juda, à Jérusalem ou parmi les Juifs.

Que dire de Jéconia

Est-il vrai qu’un ancien roi de Juda se trouvait, à l’époque dans un donjon de Babylone—et qu’il avait eus des fils pour continuer la lignée de David? L’ancien roi Jéconia (autrement appelé Jéchonias, Jéconias ou Jojakin), fut fait prisonnier et emmené à Babylone; il fut ré-institué avec honneur 37 ans après la captivité (voir 2 Rois 25:27‑30). Il reçut même le titre de «roi» au-dessus des autres «rois» vassaux qui avaient été emmenés captifs à Babylone.

Un des fils de Jéconia était Salathiel, qui était le père de Zorobabel, fils de race royale, par lequel Jésus-Christ Lui-même remonte Son ascendance royale à David! (Matthieu 1:12). Dieu inspira à Cyrus, roi de Perse, de proclamer un édit selon lequel Zorobabel devait retourner à Jérusalem—non pas en tant que roi, mais en tant que gouverneur—pour superviser la reconstruction de la Maison—ou du Temple—de Dieu, 70 ans après la captivité.

Pourtant, ni Jéconia, ni aucun de ses fils, ou petit-fils, ne régnèrent sur Juda. Pourquoi?

S’il se trouvait un descendant de David qui ait survécu à la captivité, pourquoi ne fut-il pas ré-institué sur le trône après son retour à Jérusalem? Pourquoi? La réponse est simple: Dieu ne le permit pas!

C’est Dieu qui donne un trône aux rois—et c’est Lui qui les renverse! Dieu était déterminé à enlever la couronne de David de la lignée de Pérets et de la placer sur la tête d’un fils de Zérach. Bien entendu, il fallait qu’une lignée royale issue de David demeure dans la région de sorte que le Christ pouvait être né de la postérité de David plusieurs centaines d’années plus tard. Dieu devait également honorer la promesse faite à David stipulant que David ne manquerait jamais de descendants assis sur le trône! De nombreuses prophéties, complexes et fascinantes, devaient s’accomplir—dont certaines apparemment contradictoires—une tâche très délicate, une mission formidable que Dieu confia à Jérémie!

«Je suis vivant! dit l’Éternel, quand Jéconia, fils de Jojakim, roi de Juda, serait un anneau à ma main droite, je t’arracherais de là» (Jérémie 22:24). Dieu avait décidé qu’il n’y aurait plus de rois de cette lignée. Il retirait la couronne—ne permettant plus aux fils de Jéconia de régner sur le trône de Juda! Dieu était en train de transférer le trône à une autre branche de la famille de Juda.

Avec autorité, Dieu déclara à Jérémie, «Inscrivez cet homme comme privé d’enfants, comme un homme dont les jours ne seront pas prospères; car nul de ses descendants ne réussira à s’assoir sur le trône de David et regner sur Juda» (verset 30).

Dieu avait ainsi parlé! Jérémie l’enregistra! Au cours de l’histoire, cette prophétie allait s’accomplir conformément aux paroles de l’Éternel! Jéconia eut des enfants—Dieu, Lui-même, fit enregistrer ce fait (voir 1 Chroniques 3:17; Matthieu 1:12), mais pour ce qui est du trône de David, il était sans enfant—aucun de ses enfants n’occupa ce trône!

La couronne avait maintenant été arrachée de la lignée des Pérets. Elle fut déracinée de Juda. Tous les candidats immédiats au trône avaient été tués, et la parole de Dieu envers Jéconia, qui était incarcéré dans une prison de Babylone, était qu’il serait comme sans enfants!

Jérémie venait d’achever la première partie de sa mission. Le trône avait été arraché, le royaume entièrement démantelé. Juda commençait à subir son châtiment en tant que nation.

Où Jérémie s’en alla-t-il?

Que dire de la deuxième partie de l’importante mission de Jérémie?

Le prophète se trouvait parmi les prisonniers juifs. Pour pouvoir achever sa mission, il lui fallait être libre.

«Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait donné cet ordre au sujet de Jérémie par Nebuzaradal, chef des gardes: Prends-le, et veille sur lui; ne lui fais aucun mal, mais agis à son égard comme il te dira» (Jérémie 39:11-12). «Le chef des gardes envoya chercher Jérémie, et lui dit … je te délivre aujourd’hui des chaînes que tu as aux mains; si tu veux venir avec moi à Babylone, viens, j’aurai soin de toi; si cela te déplaît de venir avec moi à Babylone, ne viens pas; regarde, tout le pays est devant toi, va où il te semblera bon et convenable d’aller … Le chef des gardes lui donna des vivres et des présents [de l’argent], et le congédia» (Jérémie 40:2-5).

Par conséquent, Jérémie était maintenant libre d’agir à sa guise, ayant même avec lui de l’argent et jouissant d’une entière liberté; il pouvait, dès lors, s’occuper de la deuxième partie de sa mission. Où se dirigea-t-il?

Nous en venons maintenant à la partie la plus incroyable, la plus passionnante et la plus fascinante du livre de Jérémie qui a été presque entièrement négligée. «Jérémie alla vers Guedalia, fils d’Achikam, à Mitspa, et il resta avec lui parmi le peuple qui était demeuré dans le pays» (verset 6).

Guedalia avait été nommé gouverneur par le roi de Babylone, sur les quelques Juifs qui étaient restés en Palestine. Étant donné que Jérusalem avait été détruite, il avait fait à Mitspa son palais. Cependant, le roi d’Ammon complota avec un Juif du nom d’Ismaël, d’assassiner Guedalia. L’assassinat eut lieu; le gouverneur et un certain nombre de Juifs périrent. Jérémie était parmi les survivants.

«Ismaël fit prisonniers tous ceux qui restaient à Mitspa, les filles du roi et tous ceux du peuple qui y demeuraient, et que Nebuzaradan, chef des gardes [de Babylone], avait confiés à Guedalia … les emmena captifs, et partit pour passer chez les Ammonites» (Jérémie 41:10).

Avez-vous bien noté? Relisez ce passage. Parmi les Juifs, se trouvaient les filles du roi! Les filles de Sédécias, roi de Juda, de la dynastie de David!

Le roi Sédécias était mort en prison, à Babylone (Jérémie 52:11). Tous ses fils avaient péri, ainsi que tous les grands (nobles) de Juda. Tous les héritiers possibles du trône de David avaient été exécutés—à l’exception des filles du roi! Maintenant, nous savons pourquoi Jérémie se rendit à Mitspa!

Jérémie s’échappe

Peu de temps après, un homme du nom de Jochanan remplaça Ismaël en tant que dirigeant. Et parce qu’ils craignaient des représailles de la part de Nebucadnetsar et de l’armée chaldéenne, Jochanan et les chefs des troupes s’avancèrent et dire à Jérémie le prophète: «Que nos supplications soient favorablement reçues devant toi! Intercède en notre faveur auprès de l’Éternel, ton Dieu … que l’Éternel, ton Dieu, nous montre le chemin que nous devons suivre» (Jérémie 42:2-3). Ils étaient comme beaucoup de prétendus chrétiens d’aujourd’hui. Ils viennent consulter les ministres de Dieu, en leur assurant solennellement vouloir connaître la volonté divine. Ils promettent, eux aussi: «Nous obéirons à la voix de l’Éternel, notre Dieu» (verset 6).

Mais étaient-ils sincères? De tels gens le sont rarement. La nature humaine veut être bonne—ou pense que telle ou telle chose est bien—mais elle ne veut pas faire ce qui est bien.

La parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie qui leur dit de ne pas avoir peur, parce que l’Éternel allait les protéger et les délivrer. Cependant, le peuple voulut s’enfuir en Égypte. C’était contre les avertissements donnés par Dieu. S’ils agissaient de la sorte, Nebucadnetsar, qu’ils craignaient tant, les atteindrait dans ce pays. «Si vous tournez le visage pour aller en Égypte, si vous y allez demeurer, l’épée que vous redoutez vous atteindra là … et vous y mourrez» (Jérémie 42:15-16).

Mais, comme les gens font habituellement, ils rejetèrent l’avertissement de Dieu: «Jochanan … et tous ces hommes orgueilleux, dirent à Jérémie: Tu dis un mensonge; l’Éternel, notre Dieu, ne t’a point chargé de nous dire: N’allez pas en Égypte pour y demeurer» (Jérémie 43:2-3). «Jochanan … et tout le peuple, n’obéirent point à la voix de l’Éternel» (verset 4). Généralement, ceux qui crient bien haut, professant rechercher la volonté de Dieu, n’acceptent pas la Parole de Dieu comme étant vraiment Sa volonté, à moins qu’elle ne s’accorde avec leur volonté!

«Et Jochanan … et tous les chefs des troupes, prirent tous les restes de Juda … les hommes, les femmes, les enfants, les filles du roi et aussi Jérémie, le prophète, et Baruc, fils de Nérija [le scribe—ou secrétaire—de Jérémie]. Ils allèrent au pays d’Égypte» (Jérémie 43:5-7).

À leur arrivée en Égypte, Dieu les mit à nouveau en garde par la bouche de Jérémie, en leur disant qu’ils mourraient dans le pays, par l’épée et par la famine—excepté quelques réchappés (Jérémie 44:12-14). Il s’en trouvait effectivement quelques uns parmi eux qui étaient sous la protection divine. La mission divine devait s’accomplir. Certains allaient en réchapper! L’Éternel poursuit en ces termes: «Ceux, en petit nombre, qui échapperont à l’épée retourneront du pays d’Égypte au pays de Juda» (Jérémie 44:28).

Sous la protection divine

Baruc était le secrétaire de Jérémie et son compagnon de tous les jours. Remarquez la promesse de Dieu concernant sa protection: «Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël, sur toi, Baruc … Voici, ce que j’ai bâti, je le détruirai; ce que j’ai planté, je l’arracherai, savoir tout ce pays … je te donnerai ta vie pour butin, dans tous les lieux où tu iras» (Jérémie 45:2·5). La vie de Baruc, comme celle de Jérémie, était sous la protection divine!

Dieu avait déclaré auparavant à Jérémie: «Certes, tu auras un avenir heureux» (Jérémie 15:11). D’après l’original: «Tout ira bien avec ton reste,» Le seul «reste» pour la mission de Jérémie, relatif au transfert du trône, c’étaient les filles du roi. Continuons notre lecture: «Certes, je forcerai l’ennemi à t’adresser ses supplications, au temps du malheur et au temps de la détresse.» C’est précisément ce que Dieu avait fait, comme nous l’avons vu dans Jérémie 39:11-12 et 40:2-6.

Tout allait bien se passer pour la mission de Jérémie, avec le transfert royal, au sujet de ce qui devait être bâti et planté—et Jérémie allait être protégé lors de son voyage pour un pays qu’il ne connaissait pas! Qui d’autre avait dû partir dans un pays inconnu? Israël, le royaume des Dix Tribus détentrices du droit d’aînesse!

Jérémie et son petit reste royal allaient s’échapper d’Égypte, retourner en Juda pour ensuite … se rendre où? Là où se trouvaient les «dix tribus perdues», comme nous allons le voir!

Laissons maintenant à Ésaïe le soin de compléter cette prophétie: «Car de Jérusalem il sortira un reste, et de la montagne de Sion des réchappés. Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées» (Ésaïe 37:32). «Ce qui aura été sauvé de la maison de Juda, ce qui sera resté poussera encore de racines par-dessous, et portera du fruit par-dessus» (verset 31)

Cette même prophétie apparaît aussi dans 2 Rois 19:30-31. Il s’agit d’une prophétie donnée par la bouche d’Ésaïe, pendant la quatorzième année du règne d’Ezéchias, roi de Juda, alors que Sanchérib, roi d’Assyrie, menaçait d’envahir Juda. Cette prophétie devait s’accomplir plus tard—non pas pendant le règne d’Ezéchias. Des critiques, cherchant à discréditer cette vérité essentielle, déclarent qu’il est également question de ce reste dans 2 Chroniques 30:6. En réalité ce passage n’est pas une prophétie. C’est, en quelque sorte, un rapport historique relatif à un événement qui eut lieu la première année du roi Ezéchias—et ce reste ne s’échappa pas de Jérusalem mais des mains de Sanchérib, alors que ce qu’il menaçait d’envahir Juda. Ces Juifs s’échappèrent en se réfugiant dans Juda (Judée), et non pas en sortant de Juda. De plus, il n’est nullement question, dans ce passage, de quoi que ce soit qui «poussera encore des racines par-dessous, et portera du fruit par-dessus», comme en parlent 2 Rois 19 et Ésaïe 37.

Cette prophétie est si importante qu’elle apparaît à deux reprises! Elle s’applique au reste qui devait s’échapper ultérieurement—à la fuite de Jérémie. Ce reste, avec Jérémie—une des filles du roi, tout au moins—allait pousser encore des racines! En d’autres termes, il allait être replanté!

Ensuite, il allait porter du fruit par-dessus! … être bâti. Dieu a-t-Il failli dans l’accomplissement de Sa promesse solennelle à David, promesse selon laquelle le trône ne cesserait pas? Où eurent lieu cette transplantation et cette installation? Pouvons-nous le savoir en consultant la parole de Dieu? Nous le pouvons! L’emplacement du trône de David, ainsi que le peuple auquel ce trône fut transféré, sont clairement indiqués!

Chapter 8: La «brèche» mystérieuse

Que devinrent Jérémie avec son secrétaire Baruc et l’une ou plusieurs des filles du roi? L’histoire s’arrête à ce point. Ceux qui étudient la Bible et qui sont en mesure de la comprendre, savent pertinemment que les Dix Tribus—la Maison d’Israël—ont été perdues de vue. L’histoire ne sait rien à leur sujet. Elles ont été assimilées et, aujourd’hui, elles existent parmi les nations de «Gentils» sans que personne—ou presque—ne le sache. Dieu a caché leurs pays et leur identité aux yeux du monde.

En revanche, en ces temps de la fin, époque où il était prophétisé que la connaissance augmenterait, que les «sages» comprendraient (Daniel 12:4, 10), il nous est désormais possible de découvrir le secret dont font mention les prophéties, secret que personne jusqu’ici ne pouvait élucider. En tout premier lieu, nous devons apprendre en quoi consiste cette mystérieuse «brèche» dont parlent les Écritures, cette brèche s’étant produite du vivant de Juda, fils de Jacob.

Juda engendra deux fils jumeaux. Le premier-né recevait automatiquement l’héritage du sceptre ou de la royauté. Il semble que la sage-femme se soit doutée de la naissance de jumeaux. En effet, juste avant leur naissance, «il y en eut un qui présenta la main; la sage-femme la prit et y attacha un fil cramoisi, en disant: Celui-ci sort le premier. Mais il retira la main, et son frère sortit.

Alors la sage-femme dit: Quelle brèche tu as faite! Et elle lui donna le nom de Pérets [mot qui signifie brèche]. Ensuite sortit son frère, qui avait à la main le fil cramoisi; et on lui donna le nom de Zérach» (Genèse 38:27-30).

Pourquoi la Bible relate-t-elle cet étrange incident? C’est probablement à cause du fait que la «brèche» en question allait, à une date ultérieure, être réparée entre les descendants des deux jumeaux. Un tel événement n’eut pas lieu de leur vivant.

Zérach, à la main duquel le fil cramoisi avait été attaché, eut cinq fils (1 Chroniques 2:6). L’un de ses descendants prit-il enfin possession du trône, réparant de ce fait la brèche qui avait été faite? David, Sédécias, le Christ—tous appartenaient à la lignée de pérets—et non pas à celle de Zérach.

Notez bien ce qui suit: 1) La brèche préfigurait le transfert du sceptre de la lignée de Pérets à celle de Zérach. 2) Un tel transfert n’eut pas lieu avant Sédécias, roi de Juda, l’un des descendants de Pérets. 3) Un tel transfert, par conséquent, ne pouvait avoir lieu qu’après le renversement de Sédécias. 4) Étant donné que la lignée dont faisait partie David (celle de Pérets) devait demeurer sur le trône à perpétuité, cela ne pouvait se réaliser que lors d’un renversement du trône par un mariage entre un héritier du trône de la lignée de Pérets avec quelqu’un de la lignée de Zérach, réparant ainsi la brèche.

Les trois «ruines» ou renversements

L’histoire indique que les descendants de Zérach devinrent des nomades, se dirigeant vers le nord dans le territoire des Scythes. Leurs descendants émigrèrent ultérieurement en Irlande au temps du roi David.

Pendant ce temps, la lignée Pérets-David-Sédécias détenait le sceptre—elle était ÉLEVÉE—exalté. La lignée de Zérach, qui se sentait à juste titre de posséder le sceptre dans l’avenir, était abaissée—puisqu’elle était sans pouvoir royal.

Considérez maintenant un passage prophétique que très peu de gens ont compris. Au verset 23 du 21e chapitre du livre d’Ézéchiel, il est clair que l’Éternel parle de la captivité de Juda par le roi de Babylone. Nous lisons ensuite, au verset 30: «Et toi, profane, méchant, prince d’Israël [Sédécias] dont le jour arrive au temps où l’iniquité est à son terme! Ainsi, parle le Seigneur, l’Éternel: La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé [et c’est effectivement ce qui se produisit lors de la première partie de la mission de Jérémie]. Les choses [le sceptre, la couronne, la royauté] vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.»

Récapitulons ce passage, phrase par phrase: «La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé». Le roi Sédécias, de la dynastie de David, possédait le diadème (ou la couronne). Selon ce verset, le diadème allait lui être ôté. La couronne fut enlevée. Sédécias mourut à Babylone; ses fils et tous les grands (les nobles) de Juda furent exécutés.

«Les choses vont changer ». Le diadème n’allait pas disparaître mais changer de détenteur—le trône allait être renversé—un autre allait porter la couronne. La promesse que Dieu avait faite à David ne pouvait pas être anéantie!

«Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé ». Qui était «élevé»? Le roi Sédécias de Juda. Maintenant, il allait être «abaissé». Sa couronne (ou diadème) allait lui être ôtée. Juda était «élevé», tandis qu’Israël était «abaissé»—pendant bien des années sans roi (Osée 3:4). La lignée de Pérets avait été «élevée»; la lignée de Zérach fut «abaissée».

«J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine». Qu’est-ce qui devait être ruiné ou renversé? Le diadème et le trône. Non pas une fois—il devait être renversé trois fois. Renversé par l’abaissement du roi Sédécias de Juda de la lignée de Pérets, et par l’élévation, maintenant, de la Maison d’Israël et l’un des descendants de la lignée de Zérach! Le premier de ces trois renversements eut lieu durant la première moitié de la mission de Jérémie.

«Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.» Cela signifie-t-il que le trône allait cesser d’exister? Absolument pas! Comment le trône aurait-il pu être renversé deux autres fois—c’est à dire, transféré d’un endroit à l’autre, si le trône avait cessé d’exister? Comment, après ces trois transferts du sceptre, la royauté (ou le sceptre) pourrait-elle Lui être remise—au Christ—Celui à qui appartient le jugement, lors de Son second Avènement si la couronne avait cessé d’exister? Comment celui qui était «abaissé» aurait-il pu être «élevé» par l’obtention de la couronne, si cette couronne ne devait plus exister? Si l’on compare le texte original avec la traduction française, on constate que celle-ci laisse à désirer. Le texte original dit: «Elle [la couronne] ne sera plus renversée jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.» En d’autres termes, la couronne n’allait plus changer de lignée jusqu’au second Avènement du Christ. À ce moment-là—au dernier renversement—elle Lui sera remise! Il devait donc y avoir trois ruines avant que le Christ n’hérite du sceptre lors de Son retour.

Dieu ne peut faillir à la promesse qu’Il fit à David! Tout au long de chaque génération, David aura toujours un descendant assis sur son trône et portant ce diadème. La deuxième partie de la mission de Jérémie devait maintenant être accomplit. Le trône devait maintenant être transplanté et rebâti. La couronne devait être renversée—transférée à une autre personne! Mais allait-il replanter le trône? Et qui allait recevoir la couronne?

Une «énigme» et une «parabole»

Le transfert et la transplantation du trône de David représentent une vérité mystérieuse que révèlent une «énigme» et une «parabole», écrites en langage symbolique que personne n’allait être en mesure de déchiffrer jusqu’à notre époque. A présent, cette vérité s’explique si simplement que même un petit enfant peut la comprendre!

Elle apparaît dans le 17e chapitre du livre d’Ézéchiel. Le lecteur devra lire attentivement le chapitre entier. En premier lieu, ce message prophétique s’applique non pas à Juda—les Juifs—mais à la Maison d’Israël. Il a pour but de révéler les Dix Tribus perdues de la Maison d’Israël, au temps de la fin!

Ézéchiel se voit confier le soin de proposer une énigme, puis de dire une parabole. L’énigme apparaît aux versets 3 à 10. Puis, au verset 11, l’Éternel en révèle le sens: «Dis à la maison rebelle [Dieu parle à la «maison rebelle», c’est-à-dire aux Dix Tribus d’Israël (Ézéchiel 12:9) sur lesquelles Ézéchiel doit prophétiser. Ézéchiel 2:3; 3:1 etc.]: Ne savez·vous pas ce que cela signifie? Dis …» Et l’explication de l’énigme suit …

Un grand aigle est venu sur le Liban et enlevant la cime d’un cèdre. Ceci représente le roi Nebucadnetsar de Babylone qui est allé à Jérusalem et a pris le roi de Juda captif. «Il arracha le plus élevé de ses rameaux, l’emporta dans un pays de commerce» signifie la captivité des fils du roi. «Et il prit un rejeton du pays» signifie que Nebucadnetsar se rendit maître du peuple et des grands de Juda. Il «le planta comme un saule. Ce rejeton poussa, et devint un cep de vigne étendu, mais de peu d’élévation.» Autrement dit, les Chaldéens, bien que gouvernant les Juifs, permirent à ces derniers de vivre et de multiplier en paix. L’autre grand aigle (verset 7) représentait Pharaon, roi d’Égypte.

Par conséquent, l’énigme s’appliquait à la première partie de la mission de Jérémie. Nous en venons maintenant à la deuxième partie de la mission du prophète—l’installation du trône de David à son nouvel emplacement! Cette parabole se trouve dans les versets 22-24: «Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: J’enlèverai, moi, la cime d’un grand cèdre.» D’après les explications même de l’Éternel, le cèdre représente la nation de Juda; la cime personnifie le roi de Juda. Dans l’énigme, c’était Nebucadnetsar qui arrachait la cime—le roi. La parabole, quant à elle, déclare que Dieu—non pas Nebucadnetsar, mais Dieu—allait arracher du sommet (ou de la cime) de ses branches (les enfants de Sédécias) un tendre rameau. Nebucadnetsar avait pris et tué tous les fils d’Ezéchias.

Dieu allait maintenant Se servir de Jérémie pour arracher quelque chose de la cime du cèdre et le placer (verset 22) quelque part. «J’arracherai du sommet de ses branches un tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée», poursuit le Tout-Puissant! Il est question d’un «tendre rameau»! Les branches qui forment la cime symbolisent tous les enfants de Sédécias! Il ne fait pas de doute qu’un «tendre rameau» symbolise une fille! «Et je le planterai». Le langage symbolique employé ici déclare clairement que par cette jeune princesse juive le trône de David serait replanté. Mais où? «Sur une montagne haute et élevée», dit l’Éternel! Une montagne est le symbole biblique d’une nation.

De quelle nation s’agit-il?

«Je le planterai [le tendre rameau] sur une haute montagne d’Israël», déclare l’Éternel! Le trône de David qui venait d’être arraché de Juda allait donc être planté en Israël! Comme c’est clair! «Il [le tendre rameau—l’une des filles de Sédécias] produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique.»

Le trône de David avait-il cessé avec Sédécias, roi de Juda? Dieu avait-Il annulé Sa promesse? Aucunement! Comparez ces versets avec Ésaïe 37:31-32: «Ce qui aura été sauvé de la maison de Juda, ce qui sera resté poussera encore des racines par-dessous [sera planté], et portera du fruit pardessus.» Ce qui avait été arraché de Juda était planté en Israël. Après que cette princesse juive ait été «plantée» sur le trône qui se trouvait désormais en Israël, bien que personne ne le sache—ce trône allait porter du fruit. La princesse allait se marier, avoir des enfants, et ses fils allaient perpétuer la dynastie de David!

«Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l’ombre de ses rameaux» (Ézéchiel 17:23). L’Israël «perdu», ayant hérité le trône, et étant à nouveau devenu une nation avec son propre gouvernement, allait par la suite s’étendre par-delà la terre, acquérir puissance et domination. Il allait hériter des promesses inconditionnelles relatives au droit d’ainesse, conformément à l’alliance que Dieu avait faite avec Abraham!

«Et tous les arbres des champs …» (verset 24). Un «arbre» dans cette parabole symbolise une nation. En conséquence, ce passage signifie: «[Toutes les nations de la terre] … sauront que moi, l’Éternel, j’ai abaissé l’arbre qui s’élevait.» Juda, l’arbre élevé, détenteur du trône pendant 130 ans après la captivité d’Israël, était maintenant réduit à l’esclavage—abaissé—«et élevé l’arbre qui était abaissé»: Pendant 130 ans, Israël avait été abaissé. Maintenant, il était élevé et devenait à nouveau une nation florissante ayant à sa tête un roi, descendant direct de David. «J’ai desséché l’arbre vert [Juda] et fait verdir l’arbre sec [Israël].»

Comparez ces versets avec Ézéchiel 21:26: «La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé … Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine …» etc. Il est question du transfert du trône de Juda à Israël.

Israël vivait indépendant en Irlande depuis quatre siècles. Israël, en Irlande, possédait déjà une lignée royale sur laquelle vint se greffer une fille de Sédécias. Les Israélites irlandais formaient une ancienne colonie qui n’avait pas subi la captivité assyrienne.

Israël, avec, à sa tête, les tribus d’Ephraïm et de Manassé, qui étaient les héritiers du droit d’aînesse, allaient désormais s’accroître et devenir prospères au temps convenable. «Moi, l’Éternel, j’ai parlé, et j’agirai» (Ézéchiel 17:24).

Israël possède, à n’en pas douter, ce droit d’ainesse. Même «perdu», même si on le prend pour une nation de «Gentils», il représente le peuple qui devait, conformément à la promesse, croître au point de former une multitude—une grande nation et une multitude de nations; elle devait posséder les portes des nations ennemies, devenir un peuple colonisateur, se répandre sur toute la terre, jouir de ressources et de richesses nationales colossales. Et lorsque le peuple d’Israël deviendrait prospère et puissant, souvenez-vous que l’on retrouvera le trône de David transplanté parmi eux!

Mais vers quel pays Jérémie, avec sa postérité royale pour la transplantation, se dirigèrent-ils pour rejoindre la Maison perdue d’Israël? Où se trouvent ces tribus à l’heure actuelle? Comment la «brèche» fut-elle réparée? Comment un descendant de la lignée de Zérach accéda-t-il au trône? Pouvons-nous le savoir?

Nous le pouvons! L’endroit précis est révélé dans les prophéties bibliques! De plus, nous pouvons retracer le trajet qu’effectua Jérémie, en étudiant soigneusement l’histoire.

Chapter 9: Le nouveau pays des Israélites

Nous voila prêts, à présent, à découvrir l’emplacement où se situent les Tribus perdues de la Maison bannie d’Israël. Nous savons qu’elles existent aujourd’hui, et qu’elles forment une nation et un groupe de nations; qu’elles sont relativement puissantes, et qu’elles passent pour des nations de «Gentils». Si nous parvenons à les localiser, nous serons en mesure de savoir où se trouve le trône de David!

De nombreuses prophéties mentionnent ces peuples en ces derniers jours. Ces prophéties ne devaient pas être comprises avant ce «temps de la fin». Elles contiennent un message adressé à ces peuples; Dieu l’a fait connaître à ceux qui ont pour mission de leur communiquer ce message!

Commencez par graver, dans votre esprit, les faits suivants:

Le prophète Amos, qui fut contemporain du 13ième des 19 rois de la Maison d’Israël (Amos 1:1), déclare: «Voici, le Seigneur, l’Éternel, a les yeux sur le royaume coupable [la maison d’Israël—la maison de Juda n’ayant pas encore péché]. Je le détruirai [le royaume ou le gouvernement, pas le peuple] de dessus la face de la terre … Car voici, je donnerai mes ordres, et je secouerai la maison d’Israël parmi toutes les nations, comme on secoue avec le crible, sans qu’il tombe à terre un seul grain» (Amos 9:8-9).

Beaucoup de gens attribuent cette prophétie aux Juifs dispersés. Mais elle n’a rien à voir avec les Juifs ou la Maison de Juda. Elle s’applique aux Dix Tribus de la Maison d’Israël—emmenées captives par l’Assyrie, et qui émigrèrent ensuite à partir de ce pays pour aller s’installer parmi les nations avoisinantes avant la déportation des Juifs à Babylone. Cette prophétie déclare qu’Israël (et non pas Juda) allait être «secouée» parmi les nations—les Israélites allaient perdre leur identité—mais Dieu allait les protéger, «sans qu’il tombe à terre un seul grain».

Une nouvelle patrie

C’était l’époque pendant laquelle les enfants d’Israël allaient rester longtemps sans roi (Osée 3:4). Il ne fait aucun doute qu’ils furent «secoués» parmi les nations. De nombreux passages dans le Nouveau Testament corroborent ce fait. Même si un bon nombre d’entre eux étaient toujours dispersés parmi les nations au premier siècle de notre ère, une partie des Israélites s’étaient établis dans un territoire qui leur appartenait en propre lorsque Jérémie entra en scène—140 ans après leur captivité.

Mais ces Israélites qui étaient détenteurs du droit d’aînesse allaient éventuellement posséder leur propre pays. Dans 2 Samuel 7:10 et dans 1 Chroniques 17:9, Dieu déclare: «J’ai donné une demeure à mon peuple, à Israël, et je l’ai planté [la mission de Jérémie consistait à planter le trône de David au milieu d’eux] pour qu’il y soit fixé et ne soit plus agité.» Le contexte du passage montre qu’il est question, non pas de la Palestine, mais d’un autre pays où ces Israélites dispersés allaient se regrouper après leur déportation hors de Palestine, chez des «Gentils», leur terre d’origine étant demeurée inhabitée.

Notez bien! Après avoir été déplacés de Palestine, après avoir été secoués parmi les nations, après avoir vécu sans roi pendant bien des années, après avoir perdu leur identité, ils allaient à nouveau être plantés dans une terre lointaine et étrangère qui allait devenir la leur. De plus, après s’être installés dans cette nouvelle patrie, ils allaient s’y fixer et ne plus être agités jusqu’à l’époque du monde présent.

Même si un certain nombre de prophéties indiquent que les héritiers du droit d’aînesse allaient devenir un peuple colonisateur, se répandant sur le globe, il est clair que cet expansionnisme allait s’opérer depuis la nouvelle patrie en question, qui doit demeurer le siège du gouvernement pour le trône de David.

Souvenez-vous-en bien! Une fois «fixés», une fois le trône de David planté à nouveau, ils n’allaient plus être agités. Nous pouvons donc en conclure que ce peuple occupe encore le même territoire que celui qu’il occupait lorsque Jérémie vint y planter le trône de David, il y a plus de 2500 ans!

Par conséquent, les prophéties relatives à notre époque, ou à l’endroit de ce peuple juste avant le retour du Christ, devraient nous faire découvrir le pays dans lequel Jérémie planta le trône. Les prophéties indiquent que la Maison d’Israël retournera à nouveau en Palestine après le retour du Christ—qu’elle plantera à nouveau des vignes en Samarie, sa patrie d’origine. En déterminant d‘où, à l’avenir, les 10 Tribus «perdues» de la Maison d’Israël doivent émigrer pour se rendre à nouveau en Palestine, nous pourrons identifier ce pays! Les deux autres «renversements» suivants qui devaient avoir lieu ont dû s’effectuer à l’intérieur de ces mêmes régions.

L’Israël perdu est retrouvé

Ne prolongeons pas le suspense et étudions, sans plus tarder, ces prophéties afin de savoir où se situent les héritiers du droit d’aînesse, les détenteurs du trône de David, ceux qui ont reçu, en tant que nations, les plus grandes bénédictions. Souvenez-vous qu’il ne faut pas les confondre avec Juda—les Juifs—mais qu’il s’agit, en termes bibliques, d’Ephraïm, de Joseph, de Jacob, de Rachel (la mère de Joseph), de Samarie (leur patrie d’origine) ou d’Israël.

Le prophète Osée déclare: «Ephraïm … poursuit le vent d’orient.» Un vent d’orient se dirige vers l’ouest. Ephraïm a donc dû se rendre dans un pays situé à l’ouest de l’Assyrie. Lorsque l’Éternel jura à David que son trône ne manquerait jamais d’un descendant, Il déclara: «Je mettrai sa main [sceptre] sur la mer» (Psaumes 89:26). Le trône allait, par conséquent, être planté «sur la mer».

Par la bouche du prophète Jérémie, l’Éternel proclame: «L’infidèle Israël paraît innocente en comparaison de la perfide Juda. Va, crie ces paroles vers le septentrion [c’est-à-dire vers le nord] et dis: Reviens, infidèle Israël! dit l’Éternel» (Jérémie 3:11‑12). Israël et Juda y sont clairement mentionnés comme deux groupes distincts. Il est vrai qu’à l’époque où il était encore en Palestine, Israël se trouvait au nord de Juda—mais lorsque ces paroles furent écrites par Jérémie, cela faisait plus de 130 ans qu’Israël avait été déporté hors de Palestine. Il avait émigré depuis longtemps, avec les Assyriens, vers le nord-ouest de l’Assyrie (les Assyriens, après avoir emmené les Israélites en captivité, se dirigèrent peu à peu vers le nord-ouest).

En ces temps de la fin, les prophéties indiquent que des messagers allaient proclamer à l’Israël perdu cet avertissement, «vers le septentrion», Jérusalem servant de point de repère. Comme nous venons de le voir, Israël se trouverait alors quelque part au nord et à l’ouest, et sur la mer.

Au verset 18 du même chapitre, il est écrit: «En ces jours la maison de Juda marchera avec la maison d’Israël; elles viendront ensemble du pays du septentrion au pays dont j’ai donné la possession à vos pères.» Lors de cet exode futur, qui aura lieu lors du second Avènement du Christ, Israël et Juda reviendront donc en Palestine depuis le territoire situé au nord!

Après avoir dit: «Que ferai-je de toi, Ephraïm?», l’Éternel, par la bouche du prophète Osée, annonce: «Car il [l’Éternel] rugira, et les enfants accourront de la mer» (Osée 11:8, 10).

Ailleurs, Il ajoute: «Voici, je les ramène du pays du septentrion, je les rassemble des extrémités de la terre» (Jérémie 31:8). Cette prophétie s’applique à «la suite des temps» (Jérémie 30:24; 31:1). Elle fut écrite à l’intention d’Israël (versets 2, 4, 9), et de «Samarie» (verset 5). Au verset 8 apparaît une indication supplémentaire—«des extrémités de la terre»—ce qui tend à prouver qu’Israël s’est mis à dominer sur la mer et qu’il s’est largement répandu en colonisant.

À l’intention de la Maison d’Israël, pas de Juda (Ésaïe 49:3, 6), Dieu déclare: «Les voici, ils viennent de loin, les uns du septentrion et de l’occident [du Nord et de l’Ouest], les autres du pays de Sinim» (Ésaïe 49:12). La Vulgate (version latine de la Bible) traduit «Sinim» par «Australie». En conséquence, il est question, d’une part, d’un pays situé au nord-ouest de Jérusalem, et, d’autre part, d’un pays qui se trouve à l’autre bout du monde. Cela révèle qu’Israël a dû coloniser jusqu’à l’autre bout du monde.

Donc l’Israël d’AUJOURD’HUI—l’Israël de l’époque où Jérémie est allé «planter» le trône de David—est situé spécifiquement au nord-ouest de Jérusalem et sur la mer! Tentons de trouver l’endroit précis!

Le 49e chapitre débute ainsi: «Îles, écoutez-moi.» Il est question d’îles (verset 1), et il est question d’Israël (verset 3).

Dans Jérémie 31, où l’Éternel situe Israël au «septentrion» [le pays du nord], il est également écrit: «Je suis un père pour Israël, et Ephraïm est mon premier-né. Nations [Ephraïm, Manassé], écoutez la parole de l’Éternel, et publiez-la dans les îles lointaines» (Jérémie 31:9-10).

Et encore: «Îles, faites silence pour m’écouter … toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi» (Ésaïe 41:1, 8).

Dans Jérémie 31:10, il est révélé que le message devra être publié «dans les îles lointaines» et proclamé à «la tête des nations» (verset 7). Il s’ensuit qu’aujourd’hui, comme au temps de Jérémie, la Maison d’Israël se trouve dans les îles, «sur la mer», à la tête des nations, au nord de Jérusalem, un peuple dont le pays est entouré par la mer, un peuple navigateur. Comment pourrait-on se tromper?

Il suffit d’examiner une carte de l’Europe, de tracer une ligne qui, de Jérusalem, se dirige vers le nord-ouest, traversant le continent européen, et s’arrêtant dès qu’on rencontre la mer, puis des îles! On aboutit invariablement aux îles Britanniques!

Nous ne disposons pas de suffisamment d’espace pour énumérer, dans le présent ouvrage, toutes les preuves sur lesquelles nous nous appuyons lorsque nous affirmons que les peuples anglo-saxons blancs—de la Grande Bretagne et des États-Unis—représentent les tribus d’Ephraïm et de Manassé, qui sont les héritiers du droit d’aînesse, mais nous mentionnerons, néanmoins, un certain nombre de faits significatifs.

Les noms hébreux dans les Îles Britanniques

Un certain nombre de mots hébreux sont utilisés dans les îles Britanniques. Souvenez-vous que la Maison d’Israël représente le peuple de l’Alliance. Or, le mot hébreu pour «alliance» est beriyth ou berith. Après la mort de Gédéon, Israël s’attacha au dieu païen Baal. Dans Juges 8:33 et 9:4, le mot «alliance» apparaît comme un nom propre, et il est associé au mot Baal. Dans la version française, il n’a pas été traduit; il a conservé sa forme hébraïque. Le mot composé est Baal-Berith, ce qui signifie «idole de l’alliance».

Iysh ou ish, en hébreu, signifie homme. En anglais, la terminaison «-ish» signifie «appartenant à une nation déterminée ou à une personne». Dans la langue originale de l’hébreu, on n’écrivait pas les voyelles. Par conséquent, si l’on omet la voyelle «e» dans le mot berith, tout en conservant le «i» dans sa forme anglo-saxonne, afin de préserver le son «i», on obtient le mot hébreu pour «alliance», brith.

Autre particularité chez les hébreux: ils ne prononçaient pas la lettre «h». Aujourd’hui encore, beaucoup de Juifs prononcent le mot «Shem» comme «Sem». Incidemment, les Anglo-Saxons ont la même habitude. C’est ainsi que le mot hébreu pour alliance se prononce en anglais brit(e).

Qui plus est, le mot hébreu ish, qui signifie homme ou hommes—ou peuple—se prononce, nous l’avons déjà vu, iche. L’expression «peuple de l’alliance» se prononcerait donc en anglais: «British» (prononcer britiche). Est-ce vraiment une coïncidence si le peuple de l’Alliance porte aujourd’hui le nom de «British»? Et est-ce par hasard qu’il habite les îles Britanniques ou British Isles?

Nous avons vu que la Maison d’Israël devait non seulement perdre son identité, mais encore son nom. Ne connaissant plus ses origines, la Maison d’Israël devait être appelée d’un nom nouveau, telle que Dieu la déclaré dans Ésaïe 62:2 dans une prophétie s’appliquant aux derniers jours et au Millénium.

Dieu dit à Abraham: «En Isaac sera nommée pour toi une postérité.» Il est également question de cette expression dans Romains 9:7 et dans Hébreux 11:18. Dans Amos 7:16, les Israélites sont appelés «la maison d’Isaac». Étant les descendants d’Isaac, ils sont appelés «fils» d’Isaac, ce qui, en anglais, se dit: Isaac’s sons. Si l’on supprime le «I» dans Isaac, vu que les voyelles n’apparaissaient pas dans les écrits hébreux, on obtient l’expression saac’s sons, ou, sous sa forme actuelle, «Saxons»!

Le Docteur W. Holt Yates dit: «Le mot «Saxons» dérive de l’expression Isaac’s sons (les fils d’Isaac, en anglais) sans la voyelle ‘I’».

Mais on confond, à ce point, les Anglo-Saxons avec les Allemands, ou les vieux Saxons, dont les descendants vivent encore en Allemagne. Les Saxons d’Allemagne tirent leur nom d’un vieux mot germanique Sahs, qui signifie «épée» ou «couteau». Ce peuple portait l’épée et représente une race tout à fait différente de celle des Anglo-Saxons qui émigrèrent en Grande-Bretagne.

Dan, un serpent sur le chemin

L’Éternel voulait qu’on puisse identifier l’Israël «perdu» en ces derniers jours. Par conséquent, certains indices doivent exister. On devrait pouvoir retracer l’itinéraire emprunté par Israël et localiser ses nouvelles destinations depuis l’Assyrie où il fut emmené captif.

En parlant d’Ephraïm (verset 20), l’Éternel déclare: «Dresse des signes, place des poteaux, prends garde à la route, au chemin que tu as suivi …» (Jérémie 31:21). Les Écritures mentionnent les «signes» et les «poteaux», ou marques d’identifications qu’Israël laissa sur sa route.

Dans Genèse 49:17, alors qu’il annonce l’avenir de chacune des tribus, Jacob déclare au sujet de Dan: «Dan sera un serpent sur le chemin.» L’original implique l’idée des traces laissées par un serpent dans la poussière lorsqu’il se déplace. En d’autres termes, on allait pouvoir retrouver des traces de son passage. C’est un fait significatif que la tribu de Dan, l’une des Dix Tribus, avait coutume de nommer par son nom tous les lieux où elle s’installait.

À l’époque où les fils de Dan se trouvaient encore en Palestine, ils occupaient la région côtière de la Méditerranée située à l’ouest de Jérusalem. Dans Josué 19:47 nous lisons: «Le territoire des fils de Dan s’étendait hors de chez eux. Les fils de Dan montèrent et combattirent contre Léschem; ils s’en emparèrent … et l’appelèrent Dan, du nom de Dan, leur père.»

Dans Juges 18:11-12, il est question des hommes de Dan qui, s’étant emparé de Kirjath-Jéarim, lui donnèrent le nom de Machané-Dan. Un peu plus tard, six cents d’entre eux prirent Laïs. «Les fils de Dan rebâtirent la ville et y habitèrent; ils l’appelèrent Dan, d’après le nom de Dan, leur père» (versets 28-29). C’est ainsi que les enfants de Dan ont laissé des traces sur leur passage, comme un serpent laisse des traînées dans la poussière d’un chemin—des «signes» qui nous permettent de retracer, aujourd’hui, leur migration.

Rappelez-vous qu’en hébreu, on n’écrivait pas les voyelles. Le son des voyelles n’était émis que dans la langue parlée. Cela nous permet d’en conclure que le mot «Dan» s’épelait simplement «Dn». Il pouvait être prononcé «Dan», «Den», «Din», «Don» ou «Dun»—sans que son sens n’en soit affecté.

La tribu de Dan occupait deux territoires ou provinces distincts, en Terre Sainte avant la captivité assyrienne. L’une des deux provinces se situait sur la côte méditerranéenne. Ses habitants étaient surtout des navigateurs, et les Écritures mentionnent que Dan possédait de nombreux navires (Juges 5:17).

Lorsque l’Assyrie s’empara d’Israël, ceux de la tribu de Dan s’enfuirent dans leurs vaisseaux, vers l’ouest. Ils traversèrent la Méditerranée et mirent le cap vers le nord pour débarquer en Irlande. Juste avant sa mort, Moïse prophétisa: «Dan est un jeune lion, qui s’élance de Basan» (Deutéronome 33:22). Sur la Méditerranée, il laissa des marques d’identification, des «signes», sous forme de «Dan», «Don» et «Din».

Les anciennes annales irlandaises indiquent que des «nouveaux venus» en Irlande, à cette époque-là, s’appelaient Tuatha de Danaans, ce qui signifie: «tribu de Dan». Parfois, il est également question de Tuathe De, ce qui veut dire: «le peuple de Dieu». Les marques qu’ils ont laissées en Irlande foisonnent: Dans-Laugh, Dan-Sower, Dun-dalk, Dun-drum, Don-egal Bay, Don-egal city, Dun-gloe, Din-gle, Dunsmor (ce qui signifie littéralement: «d’autres gens de Dan»). De plus, en irlandais, le mot Dunn a le même sens que le mot hébreu: juge.

La deuxième province de Dan, celle qui se trouvait au nord de la Palestine, fut emmenée captive en Assyrie avec le reste des Dix Tribus, et émigra, par la suite, par voie de terre.

Après leur captivité, ces descendants de Dan s’établirent pendant un certain temps à l’ouest et au nord-ouest de la mer Noire. C’est là où nous trouvons les rivières Dniepr, Dniestr, et Don.

La géographie ancienne et la géographie moderne comportent encore d’autres «signes», ou marques, de leur passage. Il s’agit, par exemple, de mots comme Don-au, Dan-inn, Dan-astr, Dan-dari, Dan-ez, Don, Dan, U-don, Eri-don, Scan-din-avie, Dan-ois, Dane-mark qui signifie «la marque de Dan».

Lors de leur séjour dans les îles Britanniques, ils laissèrent encore d’autres marques comme: Dun-dee, Dun-raven. En Écosse, les «Dans», les «Dons» et les «Duns» sont aussi courants qu’en Irlande. Ainsi, les points de repères laissés par Dan lors de ses déplacements, semblable à un serpent qui laisse des traces sur la poussière d’un chemin, nous mènent tout droit aux îles Britanniques.

D’anciennes annales irlandaises

Considérons brièvement ce que révèlent les anciennes annales, les légendes et l’histoire de l’Irlande. Nous saurons alors où Jérémie transplanta le trône de David, et nous connaîtrons quel est le peuple qui représente l’Israël «perdu».

L’histoire ancienne de l’Irlande, même si elle comporte un certain nombre de légendes, est très détaillée. À la lumière de l’histoire biblique et des prophéties, il est facile d’en extirper les récits imaginaires et de retenir les faits. On découvre les faits suivants: A une époque bien antérieure à l’an 700 avant notre ère, une importante colonie appelée «Tuatha de Danaan» (la tribu de Dan) arriva par bateau sur les côtes irlandaises, et s’installa dans le pays après en avoir expulsé les indigènes. Plus tard, à l’époque du roi David, une autre colonie, de la lignée de Zérach, arriva en Irlande en provenance du Proche-Orient.

Ensuite, en 569 avant notre ère (époque à laquelle Jérémie effectua le transfert du trône de David), un vieillard aux cheveux blancs, souvent identifié comme un «saint», arriva en Irlande. Il fut accompagné par une princesse qui était la fille d’un roi de l’Orient et un compagnon nommé «Simon Brach» ou, d’après certains documents: «Breck», «Berech», «Brach» ou «Berach». La princesse portait un nom hébreu: «Tephi»—un surnom, pourrait-on dire—de son vrai nom: «Tea-Tephi».

Certains écrivains de la littérature anglo-saxonne moderne reconnaissent leur identité nationale, mais ils confondent cette Tea-Tephi, qui était l’une des filles de Sédécias, avec une autre Tea qui vécut à une époque antérieure, et qui était la fille d’un certain Ith, contemporain du roi David.

Cette délégation royale, composée d’un vieillard et de son compagnon, puis d’une princesse, comprenait également le fils du roi d’Irlande qui s’était rendu en Palestine et qui se trouvait à Jérusalem lors de sa chute. Là, il avait fait connaissance avec Tea-Tephi. Il l’épousa peu après 585 avant notre ère—date de la chute de Jérusalem. Leur jeune fils, qui était âgé de 12 ans lors de leur arrivée sur le sol irlandais, faisait également partie du groupe. À part la famille royale, Jérémie amenait avec lui un certain nombre d’objets remarquables, y inclut une harpe, une arche, et une pierre merveilleuse appelée lia-fail, ou «pierre du destin». Si l’on sait que les Hébreux lisent de droite à gauche et les Anglais, tout comme les Français, lisent de gauche à droite, n’est-ce vraiment rien d’autre qu’une «curieuse coïncidence» si ce mot peut être lu dans les deux sens et toujours signifier lia-fail?

Ce qui est également surprenant—s’agirait-il d’une autre coïncidence?—c’est que beaucoup de rois irlandais, écossais et anglais ont été couronnés sur cette pierre—y compris l’actuelle reine d’Angleterre. Cette pierre se trouve actuellement à Londres, à l’abbaye de Westminster, et le fauteuil du couronnement a été bâti dessus. Une pancarte y porte l’inscription: «Le Pilier de Jacob» (Genèse 28:18).

Le mari de la princesse juive, qui était de sang royal, reçut ultérieurement le titre de roi Herremon, lorsqu’il accéda au trône de son père. Il ne faut pas le confondre avec Gede l’Herremon qui fui roi au temps du roi David, à une époque bien antérieure—qui épousa Tea, la fille de son oncle Ith dont nous parlions plus haut. Le fils du roi Herremon et de la princesse juive monta, à son tour, sur le trône d’Irlande et, jusqu’à ce jour, cette dynastie n’a jamais été interrompue. Le trône, à une époque, fut transféré en Écosse. Un peu plus tard, il fut à nouveau transféré à Londres, en Angleterre, où cette même dynastie continue aujourd’hui dans le règne de la reine Elizabeth II.

Un autre fait significatif est que la couronne que portèrent les rois de la lignée d’Herremon, et les autres souverains de l’ancienne Irlande, comporte douze pointes!

La reine Elizabeth sur le trône de David

En rassemblant les indications que révèlent l’histoire et les prophéties bibliques ainsi que les annales irlandaises, comment peut-on encore douter de ce que cette princesse juive fut la fille du roi Sédécias de Juda et, par conséquent, héritière du trône de David? Comment peut-on douter de ce que le vieux patriarche fut en réalité Jérémie, et que son compagnon était Baruc, le scribe ou secrétaire de Jérémie? Que le roi Herremon fut un descendant de la lignée de Zérach, qu’il épousa une fille de la lignée de Pérets, réparant ainsi l’ancienne «brèche»? Que le trône de David fut renversé une première fois par Jérémie, replanté en Irlande, renversé une seconde fois et transféré en Écosse, puis renversé une troisième fois et transféré à Londres? Lorsque le Christ retournera sur cette Terre, Il prendra possession d’un trône réel, un trône qui existe et non un trône imaginaire (Luc 1:32).

En plus, le Commonwealth britannique constitue la seule compagnie—ou groupe—de nations qui ait jamais existé. Comment les Anglo-Saxons auraient-ils pu rassembler toutes ces marques d’identification propres aux héritiers du droit d’aînesse, et ne pas être le peuple du droit d’aînesse?

Ce n’est qu’à partir du 19eme siècle que les États-Unis ont vraiment pris de l’ampleur et ont commencé à bénéficier d’un lot géant de ressources et d’une richesse inégalée, mais ils ne devinrent la nation la plus puissante du monde qu’après le Commonwealth britannique. C’est à la fin de la Première Guerre mondiale qu’ils devinrent une super puissance mondiale.

Les États-Unis—descendants de Manassé

Selon les bénédictions prophétiques que prononça Jacob avant sa mort, on peut aisément remarquer qu’Ephraïm et Manassé allaient, dans une large mesure, hériter ensemble du droit d’aînesse, qu’ils allaient rester longtemps ensemble puis finalement, se séparer.

Dans Genèse 48, Jacob transmis le droit d’aînesse aux deux fils de Joseph, parlant des deux comme s’il s’agissait d’un seul. Puis il continue en les distinguant l’un de l’autre—Manassé allait devenir une grande nation; Ephraïm, une multitude de nations.

Et dans sa prophétie se rapportant aux derniers jours, Jacob déclara: «Joseph est le rejeton d’un arbre fertile, le rejeton d’un arbre fertile près d’une source; les branches s’élèvent au-dessus de la muraille» (Genèse 49:22). En d’autres termes, Joseph—Ephraïm et Manassé ensemble—allaient devenir un peuple colonisateur dans les derniers jours; leurs colonies allaient s’étendre sur le globe à partir des îles Britanniques.

Ensemble, Ephraïm et Manassé se mirent à croître jusqu’à devenir une multitude, puis ils se séparèrent, conformément aux paroles prophétiques de Jacob dans Genèse 48. Les Anglo-Saxons ont accompli cette prophétie.

Comment peut-on savoir que les États-Unis représentent Manassé lorsqu’une grande partie de leurs ressortissants sont originaires de bien d’autres pays que les îles Britanniques? La réponse est la suivante: la majorité des descendants de Manassé cohabita avec Ephraïm jusqu’à la formation de la Nouvelle-Angleterre (à l’est des États-Unis). Dieu, souvenez-vous-en, avait déclaré: «Je secouerai la maison d’Israël parmi toutes les nations, comme on secoue avec le crible, sans qu’il tombe à terre un seul grain» (Amos 9:9). Nos nations israélites furent dispersées parmi de nombreux pays. Ephraïm et une grande partie de Manassé finirent par former une nation dans les îles Britanniques. Mais beaucoup d’autres descendants de Manassé restèrent parmi les nations et rejoignirent leurs frères, comme immigrants, aux États-Unis après que la Nouvelle-Angleterre est devenue une nation séparée. Cela ne veut pas dire que tous les étrangers qui sont allés s’installer aux États-Unis sont des descendants de Manassé, mais il est indéniable qu’un bon nombre en font partie. Israël, par contre, avait coutume d’assimiler les «Gentils» qui sont devenus des israélites en vivant dans le pays d’Israël et en mariant des israélites.

C’est ainsi que les États-Unis ont la réputation d’être la nation la plus cosmopolite du monde. Une telle réputation, loin de réfuter l’origine des Américains, la confirme. Le fait que les États-Unis représentent Manassé est indéniable; nous aurons l’occasion de le prouver amplement. Manassé devait se séparer d’Ephraïm pour devenir la nation la plus riche et la plus puissante que l’histoire ait jamais connue. Seuls les États-Unis, de toutes les nations au monde, ont accompli cette prophétie. Tout compte fait, on peut dire que Manassé représente une treizième tribu. Au départ, il n’y en avait que douze. Joseph en représentait une. Mais lorsque Joseph devint deux tribus, et que Manassé se sépara pour former une nation à part, il y eut désormais treize tribus.

Une fois encore, est-ce un hasard si les États-Unis comprenaient, au départ, treize colonies?

Et que dire des autres tribus qui représentaient le reste des Dix ‘Tribus «perdues»? Même si le droit d’aînesse revenait à Joseph, les bénédictions relatives à Joseph ayant échu au Commonwealth britannique et aux États-Unis, les huit autres tribus d’Israël faisaient également partie du peuple de Dieu. Elles aussi ont hérité d’une certaine prospérité matérielle—bien qu’elles n’aient pas hérité la dominance du droit d’aînesse.

Le but du présent ouvrage n’est pas de fournir les détails relatifs à ces autres tribus qui sont, pour la plupart, devenues des nations connues en ce vingtième siècle. Nous nous contenterons ici de ne mentionner que quelques pays d’Europe tels que les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, le nord de la France, le Luxembourg, la Suisse, la Suède et la Norvège. Ces pays sont composés, en grande partie, par des descendants des autres tribus. Les peuples de l’Islande sont aussi d’origine viking. Ce qu’il est bon de mentionner encore, c’est que les frontières actuelles des nations européennes ne délimitent pas, nécessairement, de façon précise les descendants des tribus d’Israël.

Chapter 10: Le droit d’aînesse retenu pendant 2520 ans!

Le plus extraordinaire accomplissement prophétique, en ces temps modernes, fut l’apparition soudaine des deux plus grandes puissances mondiales—l’une, appelée Commonwealth, formant le plus grand empire que le monde ait jamais connu; l’autre, la nation la plus riche et la plus puissante du monde. Ces peuples, héritiers du droit d’aînesse, sont soudainement entrés en possession de plus des deux tiers—presque des trois quarts—des terres les plus fertiles et des ressources du globe! Le fait qu’ils aient surgi aussi soudainement, comme du néant, et qu’ils soient devenus si puissants en si peu de temps, constitue une preuve indéniable de l’inspiration divine. Jamais rien de semblable n’avait eu lieu dans l’histoire.

Mais pourquoi les héritiers du droit d’aînesse sont-ils entrés en possession de ces richesses incalculables et sont-ils devenus si puissants seulement à partir du début du 19e siècle? Pourquoi Ephraïm et Manassé n’ont-ils pas reçu ces bénédictions plusieurs milliers d’années plus tôt—aux jours de Moïse, de Josué, de David ou d’Élie?

Une «nation» et un «groupe de nations»

Souvenez-vous que la promesse relative au droit d’aînesse fut attribuée aux deux tribus—Ephraïm et Manassé—et non pas aux autres tribus ou à leurs descendants. Ces deux tribus, héritières du droit d’aînesse, appartenaient au Royaume d’Israël situé au nord de la Palestine.

Notez, à nouveau, la promesse originale: «Une nation et une multitude de nations naîtront de toi» (Genèse 35:11) Le mot anglais «Commonwealth» signifie précisément: multitude de nations.

En transmettant la promesse du droit d’aînesse, Jacob mourant dit d’Ephraïm et de Manassé, les fils de Joseph: «Qu’ils soient appelés de mon nom» (Genèse 48:16). Par conséquent, ce sont eux—les descendants d’Ephraïm (les habitants des îles Britanniques) et de Manassé (le peuple américain)—et non pas les Juifs, dont il est question dans les prophéties qui se réfèrent à Jacob ou Israël. Jacob poursuivit: «et qu’ils multiplient en abondance au milieu du pays!»

Ensuite, à l’intention de Manassé et de ses descendants, Jacob prophétisa: «Lui aussi deviendra un peuple [une nation], lui aussi sera grand; mais son frère cadet [Ephraïm] sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude [une compagnie, un commonwealth] de nations» (verset 19).

En 1800, le Royaume-Uni et les États-Unis étaient des nations relativement petites et peu connues des autres nations du globe. Le Royaume-Uni ne comportait que les îles Britanniques, une petite partie de l’Inde et du Canada et quelques petites îles. Quant aux États-Unis, ils ne comptaient que 13 colonies et 3 États supplémentaires. Ni les États-Unis ni le Royaume-Uni ne possédaient de grandes richesses et ils n’étaient pas puissants.

Toutefois, à partir de 1800, ces deux nations commencèrent à se développer. Elles se mirent à posséder des richesses énormes et elles acquirent une puissance qu’aucun autre peuple n’avait jamais possédée. En un temps record, l’Empire britannique se répandit sur tout le globe, à tel point que l’on disait: «Le soleil ne se couche jamais sur l’Empire britannique.» Le Canada, l’Australie et l’Afrique du Sud reçurent des statuts coloniaux—ce qui leur permit de se gouverner librement, comme des nations indépendantes avec des gouvernements indépendants de l’Angleterre—une multitude de nations unies, pas par un gouvernement légal, mais uniquement par le trône de David!

Comment se fait-il que le droit d’aînesse, un héritage colossal qui fut promis inconditionnellement à Abraham, promis à nouveau à Isaac et à Jacob, n’échut-il pas à Ephraïm et à Manassé plusieurs siècles auparavant? Pourquoi ne l’acquirent-ils qu’au début du 19e siècle? La réponse est fascinante—excitante!

Pour comprendre la raison de cette ascension miraculeuse et subite, nous devons examiner une prophétie clef de l’Ancien Testament—le 26e chapitre du livre du Lévitique.

Une prophétie pour notre époque

Cette prophétie remarquable est pour notre époque, et elle servit à avertir les enfants d’Israël aux jours de Moïse. Bien peu de gens se rendent compte que les prophéties de l’Ancien Testament sont surtout pour le 20e siècle—et ne se réfèrent pas, dans la plupart des cas, au temps de l’Ancien Testament.

La plupart des ministres et des théologiens, aujourd’hui, ont été formés dans des séminaires ou dans des institutions religieuses de leur propre confession. Dans une large mesure, ce qu’ils ont appris est tiré d’ouvrages sectaires, et non de la Bible. Ils vous diront, par exemple: «Nous sommes une Église du Nouveau Testament»; ils supposent que les prophéties de l’Ancien Testament appartiennent au passé, et qu’elles ne s’appliquent pas à nous. Quelle erreur monumentale et quelle illusion! Une grande partie des prophéties de l’Ancien Testament n’ont jamais été écrites pour les Israélites de l’époque. Elles n’ont même pas été communiquées à ces Israélites. En revanche, l’Église de Dieu du Nouveau Testament est bâtie sur le fondement des prophètes de l’Ancien Testament, autant que sur les apôtres (Ephésiens 2:20).

Le livre de Daniel fut rédigé après qu’Israël et Juda ont été emmenés en captivité, réduits à l’esclavage. Il n’avait aucun moyen de communiquer ses prophéties à ses compatriotes, qui étaient devenus esclaves; de plus, la signification de ces prophéties devait rester cachée jusqu’à notre époque (Daniel 12:8-9).

Ézéchiel fut établi prophète, non pas sur les Juifs de la Maison de Juda, même s’il était en captivité parmi eux. Mais sa prophétie devait être communiquée à la Maison d’Israël—emmenée captive 130 ans plus tôt, et qui avait disparu du vivant d’Ézéchiel. Sa prophétie devait être communiquée à la Maison d’Israël pour notre époque, en ce 20e siècle, par les ministres de Dieu qui sont conscients de leur identité!

La prophétie de Lévitique 26, bien qu’écrite par Moïse avant l’arrivée des Israélites en Terre promise, avait un double accomplissement. Elle constituait un avertissement pour ceux qui vécurent à l’époque de Moïse, mais son accomplissement final, comme nous le verrons, a eu lieu et se déroule actuellement—à notre époque. Et conformément au principe de dualité dans les prophéties, c’est aussi un avertissement aux peuples américains et britanniques concernant les événements qui vont bientôt se produire! Le 26e chapitre de Lévitique est la prophétie de base de l’Ancien Testament. Il contient un message important et un avertissement solennel pour nos peuples aujourd’hui!

Une prophétie-clef

Dans cette prophétie-clef, Dieu réitéra la promesse relative au droit d’aînesse—mais avec des conditions—pour ceux qui vécurent au temps de Moïse! En ce temps-là, les tribus d’Ephraïm et de Manassé vivaient avec les autres tribus—formant une nation. L’obéissance aux lois de Dieu aurait pu apporter les vastes richesses nationales et les bénédictions du droit d’aînesse à non seulement les tribus d’Ephraïm et de Manassé, mais la nation tout entière aurait pu en profiter automatiquement en ce temps-là.

Notez bien que Dieu met surtout l’accent sur deux des Dix Commandements. Ce sont les principaux Commandements-tests! Ils ont pour but de nous mettre à l’épreuve et de montrer à Dieu si, oui ou non, nous sommes déterminés à Lui obéir, à placer notre confiance en Lui et à Lui être loyaux. Dieu déclare: ‘’Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée, ni statue … pour vous prosterner devant elle; car je suis l’Éternel, votre Dieu. Vous observerez mes sabbats …» (versets 1-2).

Ils devaient remplir une condition—avec un grand «si»—pour recevoir les bénédictions formidables du droit d’aînesse de leur vivant! Dieu déclara: «Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, [alors] je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits …» (versets 3-4). Toute richesse provient du sol. Ils auraient pu récolter plusieurs fois par an, coup sur coup, des récoltes exceptionnelles. Et verset 6: «Je mettrai la paix dans le pays et personne ne troublera votre sommeil … et l’épée [la guerre] ne passera point par votre pays.» Quelle bénédiction fantastique! Existe-t-il un pays qui jouisse d’une paix sans fin et qui ne craigne aucune invasion?

Bien entendu, sur cette terre, chaque pays a des ennemis. Qu’allait-il se produire en cas d’agression ennemie? Versets 7-8: «Vous poursuivrez vos ennemis, et ils tomberont devant vous par l’épée. Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille …»

Étant donné qu’il y a toujours eu des nations belliqueuses dans le monde, Israël aurait été attaqué. La nation disposant d’une supériorité militaire capable de vaincre tous les assaillants éventuels n’aurait pas tardé à devenir le pays le plus puissant au monde—surtout si elle possédait des ressources colossales de son sol. Verset 9: «Je me tournerai vers vous, je vous rendrai féconds et je vous multiplierai, et je maintiendrai mon alliance avec vous.»

Un grand «SI»

Dans le cas contraire—SI les conditions n’étaient pas remplies: «Si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements … voici alors ce que je vous ferai: J’enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme souffrante; et vous sèmerez en vain vos semences: vos ennemis les dévoreront. Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis; ceux qui vous haïssent domineront sur vous …» (versets 14-17). Si les enfants d’Israël désobéissaient, ils seraient envahis, conquis et deviendraient à nouveau esclaves—comme ils l’avaient été en Égypte avant que Dieu ne les délivrât.

«Alors, que c’est-il passé?»

Dès leur sortie d’Égypte, ces Israélites se mirent à critiquer, à murmurer et à se plaindre. Ils ne placèrent plus leur confiance en Dieu. Ils doutèrent de Lui. Dieu les délivra miraculeusement de l’armée de Pharaon qu’Il noya dans la mer Rouge. Dieu fit venir du ciel de la manne et des cailles afin de les nourrir. Il fit jaillir l’eau du rocher. Cependant, ils continuèrent à se plaindre et ils se rebellèrent.

Les enfants d’Israël, sous la conduite de Moïse, arrivèrent dans le désert au pied du Mont Sinaï. Là, Dieu appela Moïse sur la montagne pour lui parler. Dieu proposa à Israël de devenir Sa nation—sous Son règne, et, en cas d’obéissance et de loyauté envers Son gouvernement, Israël recevrait les formidables bénédictions du droit d’aînesse qui feraient d’elle la plus grande nation du monde.

L’Éternel déclara: «Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi» (Exode 19:5). Remarquez bien que Dieu ne les força nullement à devenir Sa nation—une nation «sainte», différente de tous les royaumes païens d’alentour. C’était à eux de choisir!

Le début d’une nation

Moïse retourna au camp. Il déposa l’entente de l’alliance proposée par Dieu devant cette grande congrégation d’environ 2 ou 3 millions de personnes.

«Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l’Éternel» (verset 8).

Durant deux jours, le peuple avait été spécialement préparé pour un événement extraordinaire. Ces gens devaient entendre la voix de Dieu parvenir de cette montagne. Le troisième jour, parmi le tonnerre, les éclairs et les nuages épais tourbillonnant sur la montagne, la voix extraordinaire de Dieu—extrêmement forte—tonna dans leurs oreilles, cette loi fondamentale de Son gouvernement—la grande loi spirituelle qui définit, en principe, la voie de Dieu qui mène à la vie—la façon d’éviter les maux qui affligent le monde—le mode de vie qui serait la cause de la paix, le bonheur et la prospérité.

Ce vaste rassemblement a en effet entendu la véritable voix de l‘Éternel Dieu, leur délivrant les Dix Commandements! Les gens avaient peur! Ils tremblaient! C’était une expérience extraordinaire qui n’était jamais arrivée auparavant—et n’a jamais eu lieu depuis!

Ensuite, à travers Moïse, Dieu décrit, avec plus de détails, Sa proposition de les établir en tant que la nation de Dieu. Encore une fois, le peuple répondit d’une voix unanime: «Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit» (Exode 24:3). Moïse a écrit tous les termes de cette alliance—cet accord qui transforma ces anciens esclaves en la nation de Dieu—cette entente qui était aussi une promesse de mariage, avec l’Éternel en tant que mari, engageant la femme (Israël) d’obéir à son époux.

Moïse lut les termes et les conditions—le «livre de l’alliance»—en présence du peuple. Encore une fois, la décision unanime est venue de leur part: «Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, et nous obéirons» (verset 7).

L’Ancienne Alliance: un mariage

L’Alliance conclue entre Dieu et le peuple—«l’ancienne alliance»—fut confirmée et inaugurée par du sang (Exode 24:5-8).

Moïse était le médiateur de cette Alliance. Elle constituait un contrat de mariage entre l’Éternel et un peuple physique. Ils devinrent la nation de Dieu. En tant que citoyens de cette nation, les enfants d’Israël avaient juré loyauté et obéissance à leur Époux.

Cette «Ancienne Alliance» était fondée sur la promesse du droit d’aînesse que Dieu avait faite à Abraham. Mais les êtres humains, créatures mortelles, sont très vaniteux! La nature humaine convoite; elle devient envieuse et fait rarement preuve de fidélité. Donc, le Christ vivant reviendra bientôt, en tant que le Médiateur de la Nouvelle Alliance, laquelle contient des promesses plus excellentes que la première (Hébreux 8:6-10; 9:15). Mais la Nouvelle Alliance ne sera pas conclue avec des êtres humains mortels, incapables de tenir leurs promesses. Dieu S’est mis à préparer—et prépare encore—un peuple saint, composé d’êtres qui deviendront immortels. Ces êtres immortels épouseront le Christ. Il mourut, puis ressuscita et envoya le Saint-Esprit de Dieu «afin de sanctifier et purifier» cette «épouse» du nouveau Testament (Ephésiens 5:26‑27).

La Nouvelle Alliance sera conclue avec un peuple qui aura déjà fait ses preuves. Ce peuple sera composé des vrais chrétiens qui auront vécu dans l’obéissance et dans la foi; ayant édifié en eux un caractère saint, ils se seront développés spirituellement et ils seront victorieux—un peuple qui sera alors rendu immortel, saint et parfait.

La nouvelle Alliance est fondée sur la promesse du sceptre, faite à Abraham—à travers le Roi des rois à venir, Jésus-Christ, issu de la dynastie de David.

Le peuple se tourne vers les idoles

Comment ces Israélites mortels s’acquittèrent-ils de leur part du contrat?

Après que l’Ancienne Alliance, conclue entre Dieu et Israël, eut été ratifiée, Dieu appela Moïse sur la montagne du Sinaï. Moïse resta sur cette montagne pendant quarante jours. Il y reçut des instructions détaillées, à l’intention de la congrégation (l’Église) et pour la nation, l’Église et l’État ne faisant qu’un, à l’époque.

Peu après le départ de Moïse, le peuple dit à Aaron: «Allons, fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.» Ils prirent des anneaux d’or et Aaron les fondit pour en faire une idole, un veau d’or (Exode 32:1-4).

Lorsque Moïse fut de retour, avec les deux tables de pierre sur lesquelles Dieu, de Son doigt, avait gravé les Dix Commandements, il vit le peuple qui adorait le veau d’or, au milieu des danses et des réjouissances. Dans sa fureur, Moïse jeta les tables de pierre et les brisa.

Sans doute, à l’instar de bien des «chrétiens» qui vivent à notre époque, les enfants d’Israël prirent ce veau pour une représentation de Dieu—l’idole correspondait à l’idée qu’ils se faisaient de Dieu. Après avoir fabriqué ce veau d’or fondu, Aaron proclama une fête «à l’Éternel» (Exode 32:5), au cours de laquelle ils se prosternèrent devant l’idole. Allez dans une église anglicane ou une église catholique aujourd’hui et demandez au prêtre ou au ministre si les images de «Christ» et de «Marie» sont des idoles—si oui ou non ils adorent des idoles. Ils répondront avec indignation: «Non! Nous n’adorons pas les idoles. Nous n’adorons pas les images. Nous ne prétendons pas que les images sont réellement le Christ ou Marie—ils représentent, pour nous, seulement une image de ce à quoi ressemble le Christ ou Marie!»

Et c’est précisément de cette façon que toutes les nations paiennes ont toujours adoré les idoles. Dieu, à la vue du veau d’or, S’enflamma de colère (Exode 32:7-10), Il n’admettra jamais une telle idolâtrie. (Voir également Deutéronome 12:30-31.)

Retardée de 40 ans

Plus d’un an après leur départ du pays d’Égypte, les enfants d’Israël, sous la conduite de Dieu, atteignirent le désert de Paran (Nombres 10:11-12), et y installèrent leur campement. Là, Dieu ordonna à Moïse d’envoyer douze éclaireurs—un leader choisi parmi chacune des tribus—afin d’explorer la Terre promise et de faire un rapport (Nombres 13:1-2).

Ces hommes furent dans le pays de Canaan pendant 40 jours. A leur retour, ils rendirent compte de la situation. Presque tous—à l’exception de Caleb et de Josué—tordirent les faits et découragèrent le peuple. Lorsque Caleb et Josué donnèrent leur version des faits, c’est-à-dire lorsqu’ils dirent la vérité, le peuple voulut les lapider. Il préféra croire au rapport erroné des dix autres éclaireurs, et se mit à murmurer, à se rebeller, à douter de Dieu et à Lui désobéir.

Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les Israélites passèrent 40 ans dans une terre aride, dans un désert montagneux proche de la Terre promise? Il ne fallait, certes, pas quarante ans pour parcourir la distance qui sépare l’Égypte de la Palestine. Par ailleurs, les éclaireurs parcoururent la Terre promise sur toute son étendue, et cela ne leur prit pas plus de quarante jours. Mais le peuple ne cessa de se plaindre; il ne voulut pas faire confiance à Dieu et refusa d’aller de l’avant pour prendre possession de cette grande bénédiction que Dieu lui offrait, il la méprisa et et n’éprouva pas la foi qui lui aurait permis d’en prendre possession.

La Terre promise représentait symboliquement le glorieux Royaume de Dieu, que nous offre notre Sauveur Jésus-Christ. Mais aujourd’hui, les descendants de ces Israélites méprisent encore le Royaume, y préférant l’esclavage du péche! Leur manque de foi les empêche d’atteindre le Royaume! Nos peuples aussi se rebellent. Eux aussi sont incrédules. A leur tour, ils désobéissent à Dieu. Et tous ceux qui méprisent et dédaignent ce Royaume glorieux n’y entreront pas. Ils ne posséderont pas la vie éternelle dans le bonheur et la joie.

Dieu déclara à cette population rebelle: «Vos cadavres tomberont dans ce désert … vous n’entrerez point dans le pays … excepté Caleb … et Josué … Et vos petits-enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! je les y ferai entrer, et ils connaîtront le pays que vous avez dédaigné» (Nombres 14:29-31),

Dieu poursuit: «Et vos enfants paîtront quarante années dans le désert, et porteront la peine de vos infidélités, jusqu’à ce que vos cadavres soient tous tombés dans le désert» (verset 33).

Nous en arrivons maintenant au principe selon lequel un jour égale une année: «De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour …» (verset 34). Un tel châtiment constituait, en réalité, une période d’attente d’une durée de 40 ans, avant qu’ils ne reçussent l’héritage de la bénédiction promise.

Israël se replonge dans l’idolâtrie

Dieu ne permit pas à cette génération d’entrer dans la Terre promise. Elle fut condamnée à errer 40 ans dans le désert. Ce sont leurs enfants qui prirent possession de la Terre promise sous la conduite de Josué.

Qu’advint-il?

Ils étaient tellement occupés à s’installer au pays de Canaan, à en chasser les peuples fractionnés en mini-royaumes, qu’ils servirent l’Éternel et prospérèrent tout le temps que vécut Josué, et même un peu après. Ils avaient la possibilité d’hériter—à cette époque-là—des bénédictions fantastiques qui accompagnaient le droit d’aînesse.

Toutefois, après la mort de Josué, «toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères … il s’éleva après elle une autre génération, qui ne connaissait point l’Éternel, ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël. Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplaît à l’Éternel et ils servirent les Baals. Ils abandonnèrent l’Éternel, le Dieu de leurs pères … La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains de pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d’alentour, et ils ne purent plus résister à leurs ennemis. Partout où ils allaient, la main de l’Éternel était contre eux pour leur faire du mal, comme l’Éternel l’avait dit, comme l’Éternel le leur avait juré. Ils furent ainsi dans une grande détresse» (Juges 2:10-15).

Donc, précisément comme Dieu les en avait avertis dans Lévitique 26:14-17, Dieu envoya sur eux la terreur; ils semèrent leurs semences en vain, car leurs ennemis les dévorèrent. Dieu tourna Sa face contre eux!

La Parole de Dieu est certaine! Quel dommage que l’humanité ne soit pas disposée à croire Dieu!

Cependant, Dieu est miséricordieux. A maintes reprises, Il leur accorda l’occasion de revenir à Lui. Continuons l’histoire dans le livre des Juges: «L’Éternel suscita des juges, afin qu’ils les délivrassent de la main de ceux qui les pillaient. Mais ils n’écoutèrent pas même leurs juges, car ils se prostituèrent à d’autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie … (Juges 2:16-17).

Cela se répéta. Dès que les autres nations les opprimaient, les Israélites criaient à Dieu pour qu’Il les délivrât. Mais à chaque fois que Dieu suscitait un juge pour les libérer, ils se détournaient aussitôt de leur Créateur. Quand tout allait bien, les enfants d’Israël retournaient à leurs idoles.

Étaient-ils différents de nous, leurs descendants? La plupart des gens se tournent vers Dieu quand tout va mal—uniquement s’ils se rendent compte que c’est dans leur intérêt!

Jusque-là, néanmoins, malgré leurs plaintes, malgré leurs critiques, malgré leur manque de foi, même s’ils agissaient souvent contrairement aux lois divines, ils admettaient quand même, que Dieu était leur seul Souverain. Ils n’en acceptaient aucun autre.

Ils rejettent Dieu en tant que leur Roi

Néanmoins, à l’époque de Samuel, le peuple finit par rejeter Dieu comme son Roi national—son Souverain. Ils voulurent avoir un roi humain, comme les nations d’alentour, qui ne connaissaient pas Dieu (1 Samuel 8:1-7). Apparemment, cet événement eut lieu peu avant la fin de l’année, vers l’an 1112 avant notre ère.

En rejetant Dieu comme leur Souverain, ils commirent le péché le plus grave. Jusque-là, c’était Dieu—et lui seul qui était leur Roi. Cela semble avoir commencé les années de dégénérescence totale pour laquelle Dieu les a punis.

Néanmoins, conformément à «l’Ancienne Alliance» conclue au mont Sinaï, ils étaient toujours le peuple de Dieu. L’Éternel était toujours avec Son peuple. Comme nous allons le voir, Il ne «divorça» d’avec Lui qu’en 721-718 avant notre ère.

Ils gémirent sous Saül. Ils prospérèrent du temps de David et à l’époque du roi Salomon, ils avaient atteint un niveau de prospérité incroyable. Néanmoins, ils n’avaient pas encore prospéré pleinement, au point de devenir une puissance mondiale, comme le stipulait la promesse du droit d’aînesse. En fait, Salomon, au milieu de tant de richesses, finit par s’attacher aux idoles. Une fois encore, le peuple allait à l’encontre de la condition nécessaire à l’obtention du droit d’aînesse.

Lorsque Roboam, fils de Salomon, devint roi, il menaça le peuple d’alourdir encore les impôts. La nation, voyant cela, décida de le rejeter, et elle se choisit pour roi Jéroboam, un descendant d’Ephraïm.

La nation se scinde en deux

Ceci causa la division! Pour préserver la dynastie de David, la tribu de Juda se sépara des autres tribus. Avec la tribu de Benjamin et une bonne partie de la tribu de Lévi, ils formèrent une nouvelle nation—le Royaume de Juda. Désormais, ce nouveau royaume ne portait plus le nom national «Israël». Ceux qui formaient ce nouveau royaume de Juda ont été connus, depuis, sous le surnom de Juifs. Les descendants des tribus constituant le Royaume d’Israël, qui occupaient le nord de la Palestine au nord de Jérusalem n’ont jamais été appelés «Juifs».

Après cette scission, les promesses du droit d’aînesse et du sceptre furent divisées entre deux nations distinctes. Souvenez-vous qu’Ephraïm et Manassé bénéficiaient conjointement du droit d’aînesse. Si c’est à cette époque-là qu’ils allaient en hériter, le reste des dix tribus d’Israël en profiterait automatiquement en même temps qu’eux—étant donné qu’ils faisaient tous partie de la même nation!

Mais sous la conduite de Jéroboam, les 10 tribus qui formaient la nation d’Israël transgressa gravement les lois de l’Éternel et, en particulier, les deux Commandements-tests. La première chose que Jéroboam fit, dès qu’il fut nommé roi sur les dix tribus d’Israël, fut de réinstaurer le culte des idoles. Puis, il changea les Fêtes automnale de Dieu en les déplaçant du septième mois au huitième mois. Il déplaça également le sabbat de Dieu du septième au «huitième» jour (en réalité, le premier jour de la semaine). Nous reviendrons plus tard sur cette question.

En dépit de toutes ces transgressions, Dieu donna à Sa nation bien des occasions de se qualifier pour hériter les bénédictions fantastiques qui accompagnent le droit d’aînesse. Pendant le règne de chacun des dix-neuf rois durant sept dynasties différentes qui régnèrent sur Israël, Dieu plaida avec Son peuple par la bouche de Ses prophètes. Mais la nation rebelle ne montra aucune bonne disposition; elle refusa de suivre la voie divine. A maintes reprises, Dieu les châtia. Mais ils refusèrent d’apprendre leurs leçons, ne tirant aucun profit de leurs fâcheuses expériences.

Les sept temps prophétiques

Reportons-nous, à nouveau, au 26e chapitre de Lévitique 6: «Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés» (verset 18).

Il nous importe de bien comprendre ce que signifie une telle expression!

Celle-ci a une double signification dans la langue originale. Le mot hébreu que Moïse a utilisé est «shibah». Ce mot signifie «sept fois» ou «sept temps», et sous-entend une durée ou une continuation du châtiment multipliée par sept. Il signifie également «sept fois plus fort» dans son intensité—c’est-à-dire que le châtiment est sept fois plus intense. Dans le cas présent, le sens d’un mot est le même que celui de Daniel 3:19, où le roi Nebucadnetsar, furieux, ordonna qu’on chauffât sept fois plus fort la fournaise dans laquelle les compagnons de Daniel allaient être jetés.

Il importe de bien comprendre les «sept temps»—ou sept «temps» prophétiques. Car ceci est une prophétie. Du point de vue prophétique, un «temps» est une année prophétique de 360 jours. Souvenez-vous qu’Israël fut châtié à raison d’une année pour chaque jour.

Ce principe d’après lequel un jour égal une année est expliqué dans d’autres passages qui mentionnent notamment la durée du châtiment infligé à Israël. Nous venons d’expliquer un de ces passages. Dieu a puni cette génération d’Israélites que Moïse conduisit hors d’Égypte en reportant à quarante ans plus tard l’entrée du peuple au pays de Canaan. La Terre promise constituait une partie des bénédictions accompagnant le droit d’aînesse. Chaque jour représentait une année. Dieu punit Sa nation en mettant à exécution ce principe d’un an pour chaque jour—une durée de 40 ans de châtiment pour 40 jours de transgressions.

Ézéchiel mentionne le même principe

Afin de graver profondément dans l’esprit d’Ézéchiel la gravité des années de rébellion des enfants d’Israël envers les lois et le gouvernement de Dieu qui auraient apporté de grandes bénédictions, Dieu imposa ce même principe sur lui—mais en sens inverse.

Dès que la Maison d’Israël rejeta Dieu en tant que son Roi, ses péchés se multiplièrent, et cela durait déjà depuis 390 ans. Par ailleurs, Dieu ne pouvait S’attendre à ce que Son prophète portât, pendant toute son existence physique, la peine de toutes ces années d’infidélité d’Israël, en appliquant sur lui le principe d’un an pour chaque jour d’iniquité. Ézéchiel n’aurait pas pu porter l’iniquité du peuple à raison d’un an pour chaque jour d’infidélité. Il lui aurait fallu 2000 ans. Donc, Dieu renversa l’application du principe. Il fit porter à Ézéchiel les péchés d’Israël au rythme d’un jour pour chaque année de transgressions. Il s’agissait toujours du même principe d’un jour pour chaque année!

Ézéchiel reçut l’ordre de se coucher sur le côté gauche, mimant un siège imaginaire contre la ville de Jérusalem, symbolisée par une brique. «Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l’iniquité de la maison d’Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté. Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours; tu porteras ainsi l’iniquité de la maison d’Israël. Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t’impose un jour pour chaque année» (Ézéchiel 4:4-6). Il en est également question au verset 9.

Dans l’autre application du principe «un jour pour chaque année», auparavant expliqué, il était question de la durée d’un châtiment infligé au peuple, et le châtiment en question devait les atteindre à raison d’une année pour chaque jour de leur iniquité. Dans le dernier cas aussi, le châtiment représentait le nombre d’années pendant lesquelles une bénédiction promise avait été retardée.

Quant à l’expression dans Lévitique 26: «Je vous châtierai sept fois plus» il s’agit d’une duree équivalente à sept «temps» prophétiques, c’est-à-dire sept annees. C’est ce qu’indique le verset, et cette déclaration est amplement confirmée avec les événements historiques. Si l’on applique ce principe d’un jour pour chaque année à ce dernier verset—ce qui revient à multiplier 7 par 360, on obtient 2520 jours. Si l’on sait que chaque jour représente une année, on comprend aisément que le châtiment—dans le cas présent, comme dans Nombres 14:34, il s’agit du retardement d’une bénédiction promise—équivaut à la suppression de bénédictions promises, pour une durée de 2520 ans! C’est précisément ce qui s’est produit!

Qu’est-ce qu’un «temps»

Avez-vous remarqué que j’ai parlé de «temps» prophétiques d’une année, en utilisant une année de 360 jours? Pourquoi pas de 365 1/4 jours? Pourquoi pas une année solaire?

Les «patriarches» comptaient les années en additionnant douze mois de trente jours. Avant l’époque de Moïse, à laquelle Dieu révéla Son calendrier sacré aux enfants d’Israël, on comptait déjà trente jours pour tous les mois

Veuillez vous reporter, à cet effet, à Genèse 7:11. «L’an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent.» Notez maintenant verset 24: «Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours.»

Ensuite, dans Genèse 8:3-4: «Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat.»

Notez bien ceci: le Déluge commença le dix-septième jour du second mois. À la fin des cent cinquante jours, l’arche s’arrêta sur le mont Ararat, le dix-septième jour du septième mois. Cela faisait exactement cinq mois. Cinq mois de trente jours faisaient cent cinquante jours. Par conséquent, les mois étaient de trente jours!

Les livres de Daniel et d’Apocalypse confirment tous les deux ce que nous venons de voir. Dans Apocalypse 12:6 apparaît une prophétie qui s’est déroulée sur une durée de 1260 années solaires, et il est question de «1260 jours». Une fois encore, nous pouvons voir qu’un jour prophétique équivaut à une année accomplie. Dans Apocalypse 13:5 (passage où il est question d’un autre événement ayant la même durée) cette période de 1260 jours accomplis en 1260 années solaires, équivaut à «42 mois». Si l’on se servait de notre calendrier actuel, il ne serait pas question de 1260 jours, mais de 1276 ou de 1277 si c’était une année bissextile. Si la demi-année supplémentaire tombait sur la deuxième moitié de l’année en cours, il serait question de 1280 ou de 1281 jours. Mais les 42 mois d’Apocalypse 13:5 représentent la même durée que les 1260 jours d’Apocalypse 12:6. Il s’agit par conséquent, de 42 mois de 30 jours chacun.

Il est question de la même durée dans Apocalypse 12:14. Toutefois, ce temps est défini différemment. On peut lire: «un temps, des temps, et la moitié d’un temps». Ici, un «temps» équivaut à une année prophétique; «des temps» signifie deux autres années prophétiques. L’expression compte trois temps et demi, soit 1260 jours—ou trois années et demie en mois de trente jours. Sept «temps» prophétiques totalisent 2520 jours, soit 2520 ans, selon le principe d’un jour pour chaque année.

Ensuite dans Daniel 12:7, la même expression «un temps, des temps, et la moitié d’un temps» est mentionnée.

Ces passages suffisent à prouver cette clef essentielle pour la compréhension de nombreuses prophéties importantes.

Pour résumer, disons qu’un «temps», prophétiquement parlant, équivaut à une année de 360 jours—ou à 360 jours. Durant toutes ces années de châtiment pour Israël, comme nous pouvons le constater dans Lévitique 26:18, Ézéchiel 4:4-6, Nombres 14:34,

Apocalypse 13:5 et Apocalypse 12:6, chaque jour d’un «temps» prophétique représente une année. Dans Lévitique 26:18, Apocalypse 12:6 et Apocalypse 13:5, ce sens est vérifié et prouvé par le fait que la prophétie a été accomplie précisément dans la période indiquée.

Le droit d’aînesse retardé pendant 2520 ans

Reportons-nous à nouveau à la prophétie-clef de Lévitique 26.

Les Israélites ne s’étaient pas souciés d’obéir à l’Éternel. Leur mauvaise attitude ne leur permit pas d’hériter de la formidable et fabuleuse bénédiction nationale du droit d’aînesse. Ils avaient transgressé toutes les lois divines, mais surtout les deux Commandements-tests, sur lesquels les deux premiers versets du chapitre 26 mettent l’accent. Dieu les punit de la façon qu’Il avait menacé de le faire, tel que décrit dans les versets 14-17.

Comme nous l’avons déjà vu, Dieu déclare, par la suite: «Si malgré cela»—tout les châtiments décrits dans les versets 14-17—«vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés.»

La lecture attentive de ce dernier verset, ainsi que la connaissance des événements historiques, révèlent les faits suivants: 1) Le droit d’aînesse a été retardé de 2520 ans exactement; 2) l’expression «sept fois plus fort» parle d’une durée de sept années prophétiques de 360 jours chacune; 3) puisque chaque jour représente une année prophétique, sept temps, ou sept années prophétiques, représentent 7 x 360 = 2520 ans.

La prophétie d’Ézéchiel déclare que les enfants d’Israël commirent encore l’iniquité pendant les 390 ans que Dieu leur permit de passer en Terre promise, après L’avoir rejeté en tant que Roi (Ézéchiel 4:4-5). Pendant tout ce temps, Dieu continua à envoyer Ses prophètes pour les avertir. Si Israël s’était repenti, s’il était revenu à Son Dieu en acceptant de Lui obéir, il aurait pu jouir de la bénédiction la plus colossale qu’une nation ait jamais reçue. Mais le peuple refusa. Au lieu de cela, il s’enlisa encore plus dans son iniquité!

Dieu Se résigna alors à suspendre—pour une durée de 2520 ans—les bénédictions de l’héritage du droit d’aînesse sur Israël

Israël perd son identité

Finalement, Dieu éloigna Son peuple de la Terre promise!

Bien que le peuple continua à commettre l’iniquité pendant ces 390 ans (Ézékiel 4:5), rejetant son Créateur, transgressant Ses lois, et abandonnant Sa voie, Dieu continua à S’occuper de Sa nation. Il resta en contact avec eux. Il envoya des prophètes pour les avertir. À tout moment, durant ces années de rébellion, ils auraient pu se repentir, se tourner vers Dieu, et recevoir cette grande prospérité et cette puissance.

Mais maintenant, enfin, Dieu fut contraint de les expulser de Son pays! Il les éloigna de Sa face (2 Rois 17:18).

Le verset 23 le répète: «ils ne s’en détournèrent point [de leurs péchés], jusqu’à ce que l’Éternel eût chassé Israël loin de sa face, comme il l’avait annoncé par tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu’à ce jour.»

À dater de ce jour-là, Dieu ne leur envoya plus de prophètes. Il ne leur donna aucune autre chance de recevoir les plus grandes bénédictions nationales de toute l’histoire—pas avant que 2520 années ne soient écoulées! Il leur cacha Sa face! Il les éloigna de Sa vue. Il ne plaida plus avec eux. Ils s’étaient disqualifiés et n’étaient pas dignes de recevoir Ses bénédictions! Il les abandonna à l’esclavage et les laissa faire ce qu’il leur semblait bon!

Ils avaient même rejeté le signe par lequel ils auraient dû être reconnus en tant qu’Israël, en tant que peuple de Dieu. Ils ne tardèrent pas, dès lors, à perdre leur identité! Ils ne furent plus connus en tant que peuple de Dieu. D’ailleurs, ils ne s’identifiaient même plus par ce nom.

Ils se perdirent parmi les nations! Ils devinrent les «dix tribus perdues». Ils avaient perdu leur identité. Ils étaient perdus spirituellement! Ils avaient perdu le droit d’aînesse formidable—pendant bien des générations! Deux ou trois générations plus tard, ils avaient même perdu leur langue, l’hébreu! Ils se voyaient comme un des peuples Gentils! Le monde aussi supposait qu’ils étaient des païens!

Les apôtres en Grande-Bretagne?

Plusieurs générations plus tard, Jésus de Nazareth, sachant où ils avaient émigré, envoya Ses douze apôtres pour proclamer le précieux Évangile du Royaume de Dieu—du gouvernement de Dieu! L’apôtre Paul, quant à lui, fut envoyé vers les païens.

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi, après Actes 15, aucune mention n’est faite des apôtres? À l’exception d’un voyage que Pierre fit à Babylone, les apôtres s’en étaient allés vers l’Israël «perdu»!

Au sujet des douze apôtres, la Bible déclare: «Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes: N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains [des Gentils]; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël» (Matthieu 10:5-6). Oui! Les Dix Tribus perdues.

Jésus n’a jamais poussé qui que ce soit à «être sauvé»! Et Ses apôtres non plus! Cette idée selon laquelle on est «sauvé» est une invention protestante moderne. Le Christ et les apôtres se contentaient de proclamer la vérité, laissant à chacun le soin de prendre sa propre décision, d’agir en conséquence ou de rester passif.

Oui ! Les îles britanniques entendirent l’Évangile du Christ! Mais ils préférèrent l’idolâtrie des druides, les cultes païens et le «christianisme» de contrefaçon de la religion à mystères babyloniennes de Rome, allant même jusqu’à donner naissance au concept satanique de l’Évolution.

Les héritiers reçoivent enfin le droit d’aînesse

Dès que les 2520 ans ont pris fin, Dieu a été fidèle à la promesse inconditionnelle qu’Il avait faite à Abraham. Si, à partir de 1800, les deux peuples détenteurs du droit d’aînesse devinrent soudainement les deux plus grandes puissances mondiales que l’histoire aient connues, ce n’était pas à cause de la bonne conduite ou de l’intégrité, des États-Unis et du Royaume-Uni, mais au fait que Dieu accomplit fidèlement Sa promesse.

La prospérité et la puissance, dont ont bénéficié les États-Unis et la Grande Bretagne, ne les ont pas atteints parce qu’ils les méritaient. En fait, ils n’en ont jamais été dignes. Réfléchissez bien!

Le fait même que le droit d’aînesse ait été retardé, pour une durée bien définie, sous-entend automatiquement que ce dernier allait être octroyé après l’écoulement des 2520 ans. Souvenez-vous que Dieu promit ce droit d’aînesse aux descendants d’Abraham, inconditionnellement, à cause de la foi et de l’obéissance du patriarche (Genèse 26:5). Dieu S’était engagé, en promettant à Abraham que ses descendants, qu’ils le méritent ou non, hériteraient d’une telle bénédiction en tant que nation. Mais Dieu ne l’avait promise à aucune génération en particulier.

Aussi pouvait-Il l’attribuer à l’époque de Son choix, à la génération de Son choix, à l’Israël de l’Ancien Testament, à l’époque de Moïse—ou plus tard, sous certaines conditions. L’ancien Israël aurait pu en bénéficier, s’il remplissait les conditions requises! En refusant d’accorder l’héritage du droit d’aînesse a ces générations en particulier—et en retardant la réception pour une durée de 2520 longues années—Dieu n’annulait pas pour autant Sa promesse inconditionnelle envers Abraham et ses descendants.

Le fait que le droit d’aînesse ait été retardé pour une durée définie de 2520 ans sous-entend que cette bénédiction nationale allait lui être accordée à l’expiration de cette période—que le peuple en soit digne ou non. Dieu était tenu d’agir ainsi à cause de Sa fidélité envers la promesse inconditionelle qu’Il avait faite à Abraham.

En conséquence, à partir de 1800-1803, c’est-à-dire 2520 ans plus tard—Dieu accorda soudainement aux nations héritières du droit d’aînesse—et à elles seulement—une prospérité, une puissance et une grandeur nationale qu’aucune autre nation ou empire n’avaient jamais connues! Ensemble—les Britanniques et les Américains, descendants de la tribu originale de Joseph—prirent ensemble possession de plus des deux tiers—presque des trois quarts—de toutes les terres fertiles et de toutes les richesses ou ressources du monde entier!

C’est à peine croyable! Toutes les autres nations du monde combinées ont récupéré un peu plus du quart des richesses du globe. Et cela inclus les nations qui sont les descendants des autres tribus d’Israël. Cela inclus aussi des nations telle que l’Allemagne, l’Italie, la Russie, la Chine—toutes les autres nations du monde entier.

Ce qui est stupéfiant, c’est que les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les seuls pays qui, bien que quasi-inconnus avant 1800, ont commencé à jouir brusquement, en l’espace de quelques années, des plus fabuleuses richesses et de la plus grande puissance économique qu’un peuple ait jamais possédées. Les îles britanniques devinrent la GrandeBretagne—un immense Commonwealth, incroyablement prospère, composé d’une multitude de nations—les États-Unis, quant à eux, devinrent la plus grande nation de l’histoire.

Plus étonnant encore, sont les faits incroyablement choquants du présent—comment—et POURQUOI—ils sont en train de perdre leurs bénédictions encore plus vite qu’ils ne les ont reçues!

POURQUOI? Les faits incroyables, les raisons, et l’avenir de ces nations, c’est ce que nous verrons maintenant!

Chapter 11: Pourquoi Israël a perdu son identité

Le mystère est enfin éclairci! Nous savons maintenant ce que sont devenues les «Dix Tribus perdues»—et pourquoi elles ont perdu leur identité! La majorité des Israélites—connus à l’époque sous le nom de «royaume du nord»—représentaient une nation, dont le nom était le royaume d’Israël. Du point de vue historique, ce royaume perdit son identité en tant que nation. Pour les historiens, c’est un peu comme si la terre avait ouvert ses entrailles pour les engloutir!

L’histoire fait mention de la déportation des enfants d’Israël par les Assyriens, entre 721 et 718 avant notre ère. À cette époque-là, ils durent quitter leur pays situé au nord de la Palestine et ils devinrent esclaves en Assyrie, sur la rive sud de la mer Caspienne. Lorsque ce fut le tour du royaume de Juda d’être emmené captif, entre 604 et 585 avant notre ère, par Nebucadnetsar, roi de Babylone, les Assyriens avaient déjà émigré vers le Nord-Ouest—emmenant avec eux les Dix Tribus d’Israël!

Israël disparaît

Les Dix Tribus avaient disparu! On ne savait plus rien à leur sujet! Les historiens sont incapables de nous renseigner sur la distance qu’ils parcoururent en direction du Nord-Ouest, ni où ils s’établirent.

Comment les historiens et les théologiens expliquent-ils cet apparent mystère?

Ne sachant que répondre, ils fournissent des explications qui sont totalement erronées. Ils supposent, à tort, que tous les Israélites sont des Juifs, et que les 13 millions de Juifs, dans le monde aujourd’hui, représentent le reste des Israélites. Un certain nombre de théologiens prétendent que les Dix Tribus, emmenées captives entre 721 et 718 avant notre ère, retournèrent, par la suite, à Jérusalem, en même temps que les Juifs qui, 70 ans après leur captivité, entre 604 et 585 avant notre ère, s’installèrent à nouveau en Palestine et rebâtirent le temple qui avait été détruit. C’est une grossière erreur! Une partie seulement des Juifs retourna en Palestine. Et ceux qui revinrent appartenaient tous aux trois tribus de Juda, Benjamin et Lévi. Il suffit, pour le comprendre, de se reporter aux généalogies contenues dans les livres d’Esdras et de Néhémie.

La plupart des gens pensent que les Juifs sont Israël—tout Israël—parce que les Juifs n’ont jamais perdu leur identité! Il y a une raison pourquoi les Juifs n’ont jamais perdu leur identité, et pourquoi la Maison d’Israël l’a perdue!

En effet, Dieu a conclu avec Juda une alliance perpétuelle, relative à un signe ou à une marque d’identification.

L’Alliance spéciale relative à leur identité

Ce que personne ou presque, ne sait, c’est que l’Éternel fit avec Son peuple, au mont Sinaï, une alliance à part, toute spéciale et éternelle, qui comportait une marque d’identification.

Il est bon de noter, à ce stade que ce peuple d’Israël était le seul peuple sur la Terre que Dieu traita en tant que son peuple.

Souvenez-vous qu’Adam et Ève avaient rejeté l’arbre symbolique représentant le Saint-Esprit de Dieu et une relation «Père-fils» avec leur Créateur. Leurs descendants s’écartèrent tellement des voies de Dieu qu’à l’époque de Noé, la terre était remplie de corruption et de violence.

Après le Déluge, en l’espace de deux générations, le monde, dans l’ensemble, s’était attaché aux voies apostates de Nimrod (Genèse 10:8-12; 11:1-9) et l’épouse-mère de Nimrod avait fondé une grande religion païenne qui s’est répandue sur toute la terre, l’envoûtant et la séduisant, depuis lors. Cette religion païenne, instituée par Sémiramis, se ramifia dans toutes les nations. Tordant la vérité de maintes façons, cette fausse religion fut responsable de la naissance de quantité de cultes variés portant des noms différents selon les nations. Néanmoins, à la base, il s’agissait du même système apostat, qui mit la séparation entre Dieu et les hommes. De nos jours encore, ce système exerce son influence et son emprise sur une humanité séduite—prenant des formes diverses et portant les noms des religions variés.

Dieu a choisit ces enfants d’Israël à cause de l’obéissance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Lorsqu’ils étaient dans la servitude et l’esclavage, Il les a appelés en tant que Son peuple et Il leur révéla sa vérité—Sa vraie religion et la voie selon laquelle l’humanité doit vivre pour atteindre son destin.

La vérité et la voie de Dieu qu’Il révéla à Son peuple représentent ni plus ni moins la vérité et la voie que Dieu voulait que les hommes choisissent, quel que soit leur âge et quelle que soit l’époque où ils vivaient! Si Israël avait choisi les voies de Dieu, il aurait été un exemple concret pour toutes les nations.

Jésus, lors de Son premier avènement, ne vint ni pour abolir la vérité ou la voie de dieu, ni pour introduire une nouvelle religion, mais Il vint pour faire connaître d’autres vérités sur le Royaume de Dieu à venir pour nous montrer la façon d’y entrer et d’y naître un jour.

Il est vrai que l’ancien Israël devait pratiquer un certain nombre de rites et offrir des sacrifices ayant pour but, principalement, de graver dans son esprit la gravité du péché (Hébreux 10:1-4; 9:10),

en tant que substituts temporaires du Christ—jusqu’à Sa venue. Lorsque Jésus vint, le substitut fut aboli. Mais la vérité et de la voie de dieu demeurent éternellement! Par conséquent, Dieu révéla à Israël sa voie qui s’applique à tous les hommes, quelle que soit l’époque où l’on vit—y compris la nôtre!.

Cette alliance spéciale qui comporte un signe, et qui fut ordonnée pour toujours, s’applique à tous les chrétiens aujourd’hui—à tous ceux qui, réconciliés avec Dieu, forment son peuple!

Il est question de cette alliance perpétuelle dans Exode 31:12-17.

Elle se rapporte à l’un des deux Commandements tests, dont Israël, pour l’avoir transgressé, fut déporté et privé du droit d’aînesse, comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent.

Le signe qui identifie

«L’Éternel parla à Moïse, et dit: Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats …» (Exode 31:12-13).

Notez quel jour est «le Jour du Seigneur». L’Éternel appelle les sabbats «mes sabbats». Ce sont les sabbats de Dieu—ce ne sont pas les sabbats d’Israël—ce ne sont pas nos jours, mais ceux de l’Éternel. Il n’est pas question non plus de sabbats «juifs», ni de sabbats «païens». Les sabbats constituent une durée de temps précise. Le laps de temps que durent ces sabbats ne nous appartient pas. Il appartient à Dieu.

Cette remarque s’applique à nous, autant qu’elle s’appliquait à nos ancêtres. Si nous traitons ces sabbats comme bon nous semble—comme s’il s’agissait de notre temps, en travaillant, en faisant ce qui nous plaît ou toute autre chose—nous volons à Dieu ce laps de temps qui Lui appartient!

Remarquez encore! Dieu a dit: «Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats.» Dans Exode 20:8, Il nous ordonne: «Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier»—Dieu a fait du sabbat un laps de temps saint et Il nous ordonne de le sanctifier—et non pas de profaner ce qui est saint à Ses yeux.

Étudions de plus près en quoi consiste cette alliance spéciale: «… car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie» (Exode 31:13). Que ce petit bout de phrase est lourd de signification! Pourtant, la plupart de ceux qui le lisent le font sans prêter attention, et ils ne parviennent pas à en tirer la vérité essentielle!

Lisez-le attentivement! Il est question du rôle que joue le sabbat: «car ce sera … un signe …». Qu’est-ce qu’un signe?

Dans toute rue commerçante, on peut voir, ça et là, des enseignes; ils identifient les boutiques, les entreprises, les banques. Les médecins, les avocats, les compagnies d’assurances, etc., ont habituellement une plaque qui, installée à l’entrée du bâtiment, révèle leur raison sociale ou leur occupation; par exemple, «Jean Dupierre, architecte»; «Dr Leroi, chirurgien»; «Entreprise Dubois et fils, matériaux de construction», etc. Toute plaque, enseigne, panneau, représente un signe qui a pour but de nous renseigner sur l’identité et sur l’occupation des personnes concernées.

Il sert à identifier

Un signe, c’est un symbole, une marque d’identification. Lorsqu’on lit à la devanture d’une boutique: «Robert Dufour, boulanger-pâtissier», cela nous permet d’identifier le propriétaire. Le signe nous informe sur l’occupation de l’intéressé. Selon le dictionnaire, un signe, c’est une marque, un indice, une marque distinctive, ce qui sert à représenter, un symbole etc. Et, naturellement, il y a aussi les définitions techniques spéciales que l’on retrouve dans les mathématiques, la médecine et l’astronomie.

Le mot hébreu, utilisé par Moïse et traduit en français par «signe», est ôwth, qui signifie, selon le cas: signal, drapeau, panneau, balise, bannière, monument, évidence etc. Mais il signifie également: marque, miracle, signe. Un drapeau représente une nation. Une balise a pour objet d’avertir de l’existence d’un danger quelconque. Un panneau est un signe visible qui informe ceux qui en prennent connaissance tel qu’un panneau de circulation routière. Le drapeau blanc annonce la capitulation d’un adversaire, etc.

Dieu ordonna à Son peuple d’observer Son sabbat en tant que signe. C’est un signe entre Dieu et Son peuple: «… car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants … un signe.» Le sabbat devait être comme une marque, comme une bannière, révélant une certaine identité. Il devait publier, ou annoncer, ou proclamer certaines informations spécifiques. Mais quelles sortes d’informations? Dieu répond à cette question en ces termes: «un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie.»

Qui est Dieu?

Notez bien ces mots! Pour eux, c’est le signe qui identifie qui est leur Dieu! C’est le signe par lequel nous pouvons savoir qu’Il est le Seigneur! Il identifie Dieu!

Mais, les gens ne savent-ils pas qui est Dieu? Absolument pas! Le monde entier a été trompé—c’est ce que dit votre Bible.

Ce monde a un dieu—un faux dieu—Satan le diable! Il prétend être «un ange de la lumière» (2 Corinthiens 11:14). Il a ses organisations religieuses—ses églises. Elles ne sont pas toutes bouddhistes, shintoïstes, taoïstes, confucianistes. Plusieurs se sont approprié le nom même de «chrétien», mais leurs ministres, dit la Bible, sont en réalité les ministres de Satan: «Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice … » (2 Corinthiens 11:14-15).

Mais se disent-ils réellement des ministres du Christ? Lisez le verset juste avant les deux que l’on vient de citer—le verset 13: «Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ.» Oui, Satan est le grand contrefacteur. Il se présente au monde comme Dieu. Il est appelé, dans la Bible, le dieu de ce monde (2 Corinthiens 4:4). Il présente ses ministres comme des ministres du Christ—et ils accusent les vrais ministres du Christ d’être de «faux apôtres» pour détourner les soupçons d’eux-mêmes!

Est-ce que le «Christianisme» de ce monde connait vraiment le vrai Dieu? Ils ont été trompés à croire qu’ils le connaissent, et un monde trompé peut être sincère dans cette fausse croyance. Un dieu est celui, ou la chose, que l’on sert et à qui l’on obéit. Mais le vrai Dieu est celui à qui nous devons obéir.

Ce monde n’a pas appris comment obéir à Dieu! Son faux «Christianisme» enseigne que la loi de Dieu est «abolie». Il met effectivement la conscience humaine, actionnée par les faux enseignements de Satan, à la place de la loi de Dieu! Il n’enseigne pas, comme le Christ l’a fait, que nous devons effectivement vivre de chaque parole de Dieu—toute la Bible! Ce monde obéit à Satan en péchant! Satan, par conséquent, est le dieu de ce monde!

Le but du Sabbat

Dieu donna Son Sabbat à l’homme dans le but de maintenir l’humanité dans la vraie connaissance et le vrai culte du vrai Dieu. Mais comment le Sabbat identifie-t-il Dieu—comment pointe-t-il au vrai Dieu, plutôt que le faux dieu? Devrait-on observer le dimanche au lieu du Sabbat? Absolument pas!

Notez ce que le verset 17 dit concernant cette alliance spéciale du Sabbat: «Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé» (Exode 31:17).

C’était le septième jour de cette semaine de la création qu’Il se reposa de l’œuvre de la création. Pas le dimanche, le premier jour de la semaine. Seul le septième jour de la semaine nous ramène à la création.

Comment est-ce que cela identifie qui est Dieu?

Si vous croyez que quelqu’un d’autre ou toute autre chose est Dieu, je vais prouver que mon Dieu est le vrai Dieu, parce que tout ce que vous croyez être Dieu a été fait ou créé par le vrai Dieu. Celui qui a créé toutes choses est plus grand que tout ce qu’Il a créé—supérieur à tout autre chose qui pourrait être appelé dieu.

La création est la preuve de Dieu—de son existence. C’est l’acte de la création qui identifie Dieu!

Donc, Dieu a pris la chose la plus durable et impérissable que l’homme connait—une période de temps qui se répète—le seul jour qui est un souvenir de l’acte de la création. Il a choisi le seul jour qui, chaque semaine, pointe continuellement à Dieu qui se reposa, le septième jour, de l’œuvre de la création; qui pointe vers l’existence du Dieu Tout-Puissant—le Créateur!

Dieu a mis à part ce jour spécial et l’a désigné en tant que Son jour—Dieu en fit un jour sacré et saint pour Lui—désignant ce jour précis pendant lequel Son peuple doit s’assembler pour l’adorer. Il a ordonné à l’homme d’en faire un jour de repos, de ne pas travailler, de ne pas se livrer aux amusements—mais de l’utiliser pour se perfectionner, pour s’assembler avec ceux qui adorent le Créateur dans l’obéissance, en fraternisant et en se livrant à des activités d’ordre spirituel!

Aucun autre jour de la semaine ne représente le mémorial de la création. Satan, à n’en pas douter, a séduit une humanité confuse, en lui faisant supposer que le Christ ressuscita un dimanche matin, à l’aube—époque à laquelle, incidemment, ont toujours été célébrés les cultes païens consacrés au soleil! Mais cette supposition inspirée par Satan est erronée!

La résurrection du Christ eut lieu lors d’un sabbat, et non pas un dimanche! Par ailleurs, la Bible ne dit pas que nous devrions célébrer la résurrection du Christ! Une telle célébration constitue une coutume apostât et païenne, instituée par les hommes—elle va à l’encontre des commandements de Dieu!

Le Sabbat identifie le peuple de Dieu

Nous pouvons déjà voir que le sabbat remplit un rôle magistral. Il identifie Dieu! C’est le jour que Dieu a mis à part pour que nous nous assemblions, et pour que nous adorions notre Créateur. C’est un mémorial en l’honneur de Celui que nous devons adorer—le créateur et le souverain de tout l’univers!

Mais ce n’est pas tout! Le sabbat a également été créé en tant que marque d’identification destinée à designer le peuple de Dieu, et à montrer qui n’en fait pas partie! Vous remarquerez que cette alliance déclare, non seulement «auquel on connaîtra que je suis l’Éternel», mais également: «que je suis l’Éternel qui vous sanctifie» (Exode 31:13).

Il importe de bien mesurer l’importance de cette déclaration.

Que signifie le mot «sanctifier»? Cela veut dire «mettre à part pour une raison ou pour un rôle saint». Le septième jour de la semaine, lors de la Création, l’Éternel sanctifia—c’est à dire, il mit à part pour une raison sainte—le jour du sabbat. Toutefois, Il déclare également que le sabbat est un signe que Lui, l’Éternel, sanctifie—pour distinguer et mettre à part Son peuple des autres—pour une raison sainte—à l’intention de ceux qui Lui appartiennent.

Dans l’Ancien Testament, Israël était le peuple de Dieu. Dans le Nouveau Testament, Son peuple est composé de ceux qui font partie de Son Église—les chrétiens qui sont vraiment convertis et qui sont engendrés du Saint-Esprit!

Mais comment le sabbat distingue-t-il—sépare-t-il—ceux qui appartiennent au peuple de Dieu de ceux qui n’en sont pas?

Quiconque observe le sabbat de l’Éternel comme un jour saint, connaît la réponse à cette question, du fait même qu’il l’observe. Si vous n’avez pas encore observé le sabbat, commencez à l’observer comme un jour saint, selon les instructions de Dieu—et vous ne tarderez pas à vous apercevoir combien Dieu vous distingue et vous met à part des autres! Votre entourage, des gens que vous connaissez—vos relations, vos collègues ou associés, votre famille—ils vous distingueront et vous mettront à part!

Le sabbat est le signe qui, non seulement identifie Dieu en tant que souverain et créateur, mais il identifie également ceux qui font vraiment partie de Son peuple!

Mais comment?

Définition de Dieu

Laissez-moi vous donner une autre définition de Dieu. Bien qu’il n’y ait qu’un seul Dieu, un seul Être possédant toute sagesse, un seul Créateur et Souverain de l’univers, il existe, néanmoins, beaucoup de faux dieux. Satan se fait passer pour Dieu auprès de ceux qui sont séduits—et la Bible indique qu’il est le dieu de ce monde. Les idoles ont toujours été adorées comme des dieux—et aujourd’hui encore, on les adore dans beaucoup de prétendues Églises «chrétiennes». On fait un dieu de l’être ou de la chose que l’on sert, et à qui l’on obéit.

Le mot «Seigneur» signifie Souverain, Maître—Celui à qui l’on obéit! Jésus déclara: «Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis?» Si les gens ne Lui ont pas obéi, c’est parce qu’Il n’était pas leur Seigneur! Pourquoi, dans ce cas, l’appelaient-ils Seigneur, étant donné qu’Il n’était pas leur Seigneur?

Le Christ déclara encore: «Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux» (Matthieu 7:21). Seuls ceux qui obéissent à Dieu peuvent être Ses enfants et entrer dans Son Royaume! Votre dieu est celui à qui vous obéissez!

D’autre part, il est écrit: «Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez … ?» (Romains 6:16).

Le Second Commandement condamne les idoles et les faux dieux; «Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point [tu ne leur obéiras point]; car moi, l’Éternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité [la désobéissance des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements» (Exode 20:5-6).

Le Commandement-test, par excellence

Comme c’est significatif! Le Commandement relatif au sabbat est le seul d’entre les Dix qui est un signe servant à identifier qui sont les vrais chrétiens aujourd’hui! Il s’agit vraiment d’un Commandement-test!

Un homme peut bien être honnête et loyal dans ses rapports avec autrui—il se peut qu’il ait la réputation de ne pas voler et de ne pas mentir. Mais cela ne l’identifie pas—ne le met pas à part—spécialement comme un chrétien!

Beaucoup de non-chrétiens honorent—ou semblent honorer leurs parents. Beaucoup sont fidèles à leurs conjoints; ils ne jurent pas; ils n’utilisent aucune parole déplacée; ils ne sont pas criminels—aux yeux des autres.

Cependant, leur façon de se conformer à ces Commandements ne les distingue pas des autres personnes—en tant que peuple de Dieu! En fait, peu de gens observent ces commandements dans l’esprit de la loi, mais cela n’est pas évident aux yeux du monde. Mais c’est très évident au monde lorsqu’on observe le sabbat de Dieu!

C’est la raison pour laquelle si peu de gens observent le sabbat! L’individu moyen n’aime pas être à part du monde—il ne veut pas être désigné comme appartenant à Dieu! Il ne veut pas être différent des autres. Les gens veulent qu’on les identifie comme appartenant au monde—mais ils ont honte si leurs amis, leurs collègues ou leurs associés ou les membres de leur famille, les prennent pour quelqu’un qui appartient à Dieu.

Les hommes sont généralement disposés à accepter les neuf autres Commandements—mais ils se rebellent contre celui qui leur ordonne d’observer le sabbat! Ce Commandement-test, par excellence, démontre si, oui ou non, nous sommes disposés à obéir à Dieu. Il identifie ceux qui sont soumis à Dieu—ceux qui Lui obéissent, quelles que soient les persécutions encourues!

Chose certaine, le sabbat nous met à part des autres! Quel signe!

Il identifie le vrai Dieu durant le même jour qu’Il a mis à part pour que Son peuple s’assemble et L’adore. Il identifie le vrai peuple de Dieu! Il identifie ceux qui observent le sabbat comme étant le peuple de Dieu—c’est-à-dire, aux yeux du monde! En effet, peu de Juifs observent vraiment le sabbat en tant que jour saint! Leur façon d’observer le sabbat ne les identifie pas nécessairement comme le peuple de Dieu, spirituellement parlant! Mais au moins, ils reconnaissent ce jour en particulier! Et même s’ils le profanent aux yeux de Dieu, le sabbat les identifie et les met à part du reste du monde!

Le signe de Dieu est un signe que l’on accepte de porter volontairement—de notre propre initiative, ou pas du tout. La Bible déclare que la «bête» (symbole du Saint-Empire romain médiéval qui va bientôt ressusciter en Europe) porte une marque, qui va bientôt être forcément imposée au monde! Elle permettra d’acheter ou de vendre—commerce, affaires, emploi, échanges (Apocalypse 13:16-17; Apocalypse 13 et 17). Mais le sabbat constitue le commandement test—celui dont dépendent votre salut et votre vie éternelle!

Dieu créa le sabbat en tant qu’une alliance perpétuelle, à part, indépendamment de «l’ancienne alliance» conclue au mont Sinaï. Comment, donc, est-il une alliance?

Mais est-ce vraiment une alliance?

Il importe de définir le mot «alliance». Selon le dictionnaire, il s’agit d’une union contractée par engagement mutuel, d’une entente, d’un pacte, etc. Une alliance est un contrat ou un accord qui stipule que l’une de deux parties impliquées promet certaines récompenses ou un certain salaire à l’autre partie si elle accomplit un certain travail ou remplit certaines conditions.

L’Ancienne Alliance, conclue entre Dieu et les enfants d’Israël au mont Sinaï, imposait au peuple certaines conditions: l’obéissance aux Dix Commandements. Elle garantissait la promesse qu’Israël deviendrait une nation «élevée par dessus tous les peuples». Cette promesse était purement nationale et matérielle, pour le monde présent. La nouvelle Alliance est fondée sur de meilleures promesses (Hébreux 8:6), qui consistent en un «héritage éternel» (Hébreux 9:15).

À partir du moment qu’une alliance est signée, conclue, ou ratifiée—confirmée—elle ne peut pas être modifiée (Galates 3:15). Tout ce qui peut être ajouté sous la signature ne fait pas légalement partie du contrat. Nous lisons dans Exode 24:6-8 comment l’Ancienne Alliance a été faite et conclue avec du sang. Et notez les paroles du verset 8: «Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a faite avec vous». Elle était, à ce point, déjà faite—conclue.

Ce n’est que sept chapitres plus loin qu’apparaît l’alliance perpétuelle relative au sabbat. En conséquence, cette alliance spéciale ne fait pas partie de l’Ancienne Alliance!

Mais, encore, est-ce vraiment une alliance?

Selon la Bible, tel est bien le cas! Lisez Exode 31:16: «Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle.»

«Perpétuelle» signifie pour toujours, de façon ininterrompue. Mais était-ce vraiment pour toujours? Lisez encore le verset suivant: «Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité» (verset 17).

Quelle en était la condition? Observer le sabbat en tant que jour saint! «Il sera pour vous une chose sainte», déclare Dieu (verset 14). Et quelle récompense allait-on retirer en cas d’obéissance? Non seulement il s’agit d’un signe, mais aussi d’un contrat, d’une alliance «entre moi et vous, dit l’Éternel, auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie» (verset 13).

Dieu, comme nous le voyons, promit de les sanctifier—Il allait les mettre à part en tant que peuple saintson peuple saint! Peut-on espérer une meilleure promesse?

Il s’agit bien d’une alliance! Il est question d’une alliance à part, indépendante. Ceux qui prétendent que l’Ancienne Alliance a été «abolie» et que, par conséquent, les Dix Commandements sont abolis, ne sauraient prétendre que cette alliance, relative au sabbat, eût dû durer jusqu’à la croix! Cette alliance est «entre moi et vous, et parmi vos descendants» (verset 1:3)

« une alliance perpétuelle» (verset 16) et « un signe qui devra durer à perpétuité» (verset 17).

Un signe pour Israël seulement?

«Oui!» s’exclameront bien des gens rebelles qui font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas obéir. «Cependant, Dieu ne S’adresse-t-Il pas aux enfants d’Israël? Ce signe n’est-il pas entre Lui et les enfants d’Israël? A travers toutes les générations? N’est-ce pas entre Dieu et les Israélites à perpétuité’?»

Ces gens admettent que cette alliance est pour toujours et ils pensent qu’elle ne concerne que les Israélites—de génération en génération. Il existe deux réponses à leur argument, et ceux qui persistent à se servir de telles excuses seront condamnés à l’étang de feu!

1) Personne ne peut nier que cette alliance concerne le peuple d’Israël et qu’elle ordonne aux Israélites d’observer le sabbat à perpétuité, de génération en génération. En conséquence, elle s’applique encore aux Israélites actuels.

De plus, on est obligé d’admettre que les Juifs et tous les autres peuples ont également droit au christianisme et au salut. L’Évangile est «une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du juif premièrement, puis du Grec» (Romains 1:16).

Le Juif peut donc devenir un chrétien converti! Cela ne fait aucun doute. L’Église, du temps des apôtres, n’était-elle pas composée, en majorité, de Juifs convertis? Un juif, même en devenant chrétien, s’il fait partie de l’Église de Dieu, est obligé d’observer le sabbat de l’Éternel, qui est une alliance perpétuelle pour toutes les générations—pour toujours!

Posons-nous les questions suivantes: Dieu a-t-Il fait deux sortes de chrétiens? Le juif pécherait-il en n’observant pas le sabbat, alors que les autres pécheraient en l’observant? Les chrétiens juifs doivent-ils s’assembler chaque sabbat, alors que les autres peuples s’assembleraient le dimanche? Jésus n’a-t-Il pas déclaré que tout royaume divisé contre lui-même ne peut pas subsister?

Existe-t-il donc deux sortes de chrétiens? Que déclarent les Écritures à ce sujet? «Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous (l’apôtre Paul parle ici à des Gentils) êtes à Christ, vous êtes donc (Dieu vous considère comme faisant partie ou comme appartenant, spirituellement parlant à) la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse» (Galates 3:28-29).

Donc, puisque l’observance du sabbat est une obligation, de nos jours, que doivent remplir les Juifs qui sont membres de l’Église de Dieu, et puisqu’il n’y a plus de différence entre les Juifs et les Grecs—nous sommes tous un en Christ—le Sabbat doit donc être également observé par les Gentils!

Nous sommes israël

2) Voici la deuxième réponse à l’argument exposé plus haut: Les peuples des États-Unis, des nations du Commonwealth Britannique et des nations au nord-ouest de l’Europe sont, en effet, les descendants des dix tribus de la maison d’Israël. Le peuple juif représente la Maison de Juda.

Mais si le sabbat est le signe par lequel Dieu identifie Son peuple Israël, pourquoi nos nations ne l’observent-elles pas aujourd’hui?

La réponse à cette question constitue également celle à une autre question: Pourquoi appelle-t-on les Dix Tribus de la maison d’Israël «les Dix Tribus perdues»? Et pourquoi nos nations pensent-elles être du groupe des «Gentils»? Pourquoi ne connaissent-elles pas leur véritable identité?

Il est temps que cette vérité stupéfiante, fascinante et incroyable, soit révélée! Il s’agit d’une vérité époustouflante, plus étrange qu’un roman de science fiction!

Voici des faits, passés sous silence à travers les siècles, et qui sont plus mystérieux que le plus mystérieux des romans! Pourquoi tant de gens parlent-ils du sabbat en des termes moqueurs et irrespectueux, comme étant «le sabbat des Juifs»? Pourquoi le monde pense-t-il que tous les Israélites sont des Juifs, et que les Juifs sont ce qu’il reste des Israélites?

Ceux qui se sont forgé une telle opinion seront surpris d’apprendre que les Juifs ne représentent qu’une infime minorité des Israélites!

Israël perd son signe

La Bible ne parle nulle part des Juifs comme étant l’une des Dix Tribus d’Israël. Le surnom—juifs—s’applique seulement au royaume de Juda. Les Juifs sont véritablement des Israélites—mais seulement une partie des Israélites sont des Juifs!

À peine nommé roi, Jéroboam craignit que le peuple, en se rendant à Jérusalem pour observer les Jours Saints annuels, ne soit tenté de retourner avec Roboam. Donc, Jéroboam prit des mesures draconiennes afin de protéger son trône.

La tribu de Lévi représentait le sacerdoce. Les Lévites avaient formé jusque-là la classe dirigeante, les leaders—c’étaient les gens les plus éduqués. Du fait qu’ils avaient vécu grâce aux dîmes, leur revenu avait été de deux à trois fois supérieur à celui des autres tribus. Jéroboam s’empressa de destituer les Lévites, désignant pour la prêtrise les plus ignorants et les plus démunis. De cette façon, il pouvait en faire ce qu’il voulait! Il pouvait désormais contrôler la religion de la même façon que les rois païens sur leurs nations. À la suite de cette mesure, la plupart, pour ne pas dire l’ensemble, des Lévites retournèrent dans le Royaume de Juda—et passèrent désormais pour des juifs.

Donc, Jéroboam fit ériger, immédiatement, deux grandes idoles pour l’adoration du peuple. Puis il commanda que la fête automnale ait lieu le huitième mois, à un site de son choix au nord de la Palestine—au lieu du septième mois, à Jérusalem, selon le commandement de Dieu (1 Rois 12:28-32). En plus de cela, Jéroboam changea le sabbat hebdomadaire en remplaçant le septième jour avec le huitième jour—c’est-à-dire, le jour suivant le septième jour, qui, en réalité, est le premier jour de la semaine. C’est ainsi qu’il fit coïncider le repos hebdomadaire avec le jour païen dédié à l’adoration du soleil, le dimanche!

Durant le règne de chacun des dix-neuf rois et sept dynasties différentes qui se succédèrent sur les Dix Tribus de la Maison d’Israël, la décadence s’accentua et les deux plus graves péchés qu’avait commis Jéroboam, contre Dieu, furent perpétués. Ces deux graves péchés étaient l’idolâtrie et la transgression du sabbat. Plusieurs d’entre les 19 rois, qui régnèrent sur le royaume d’Israël, y ajoutèrent d’autres pratiques iniques et abominables.

Entre 721 et 718 avant notre ère, Dieu fit en sorte que la Maison d’Israël soit envahie et conquise par le royaume d’Assyrie. Ces Israélites furent expulsés de leurs fermes et de leurs villes et ils furent emmenés captifs en Assyrie, sur la rive sud de la mer Caspienne, en tant qu’esclaves. La Maison de Juda—les Juifs, une nation séparée et différente—ne fut pas envahie avant 604 avant notre ère.

Par contre, deux ou trois générations après la captivité de la Maison d’Israël, les Chaldéens devinrent une puissance mondiale et formèrent le premier empire mondial. Ces Chaldéens (de Babylone), sous Nebucadnetsar, envahirent Juda (604-585 avant notre ère).

Les Assyriens—avant l’an 604—avaient quitté leur territoire au nord de Babylone et émigrèrent vers le nord-ouest—en passant par les pays connus aujourd’hui sous le nom d’Ukraine, de Pologne et de Géorgie, pour s’installer, tout compte fait, dans le pays connu de nos jours sous le nom d’Allemagne. Aujourd’hui, les descendants du peuple assyrien sont les Allemands.

Les Dix Tribus de la Maison d’Israël suivirent les Assyriens dans leurs déplacements vers le nord-ouest. Peu à peu, le joug des Assyriens se relâcha et ils rendirent leur liberté aux Israélites qui émigrèrent avec eux. La plupart des enfants d’Israël continuèrent leur migration au-delà du territoire allemand—ils allèrent s’installer en Europe occidentale, sur la péninsule scandinave et dans les îles Britanniques!

Pourquoi étaient-ils devenus «les Dix Tribus Perdues»? Parce qu’ils avaient perdu le signe qui les identifiait en tant que nation.

Le roi Jéroboam avait changé leur jour d’adoration en remplaçant le septième jour par le premier jour de la semaine—le jour choisi par les païens pour adorer le soleil—le dimanche! Tous les rois qui succédèrent à Jéroboam continuèrent à faire de même et se livrèrent à l’idolâtrie!

Tant qu’ils étaient dans le pays d’Israël et qu’ils s’appelaient «le royaume d’Israël» possédant leur propre territoire, les Israélites conservèrent leur identité. Mais lorsqu’ils furent emmenés en Assyrie, ils cessèrent d’être un royaume. Désormais, ils n’avaient plus un gouvernement qui leur soit propre, et ils n’avaient plus de roi. Ils étaient devenus des esclaves. À mesure que les générations s’écoulaient, ils se mirent à parler la langue des Assyriens. Ils perdirent leur langage—l’hébreu—conformément à ce qu’avaient annoncé les prophéties bibliques. Ils perdirent totalement leur identité en tant que nation.

Après plusieurs générations, la tribu de Joseph, composée des deux tribus d’Ephraïm et de Manassé, commença à porter le nom de «British». Elle continua à se servir d’un certain nombre de mots hébreux communs comme Berith ou b’rith (équivalent hébreu pour «alliance») et ish (équivalent hébreu pour «homme»), soit British, en hébreu, qui signifie «homme de l’alliance». C’est précisément le peuple de l’Alliance qu’elle représente.

La tribu de Ruben s’installa dans le pays connu, aujourd’hui, sous le nom de France. Elle avait aussi perdu son identité. Mais les Français ont les mêmes caractéristiques que leur ancêtre Ruben.

Les dix tribus, connues en tant que la Maison d’Israël, perdirent leur marque d’identification—le sabbat de Dieu.

C’est pourquoi ils ont perdu leur identité nationale!

Pourquoi reconnaît-on les Juifs?

Mais Juda continua à observer le sabbat! Les Juifs ne l’observèrent pas longtemps comme ils l’auraient dû, en tant que jour «saint», comme Dieu le voulait—cependant, ils le reconnaissaient, comme ils le font aujourd’hui, en tant que jour de repos. Résultat? Le monde pense que les Juifs sont le seul peuple élu de Dieu! Le monde pense qu’ils sont Israël—pas seulement la tribu de Juda!

Les Juifs n’ont pas perdu leur identité! Étant donné que leur identité, en tant que descendants de la race d’Israël, est connue—tandis que l’identité des dix tribus perdues dont le nombre est bien plus considérable, n’est pas connue—le monde suppose que les Juifs représentent Israël, au lieu de Juda. Les Juifs eux-mêmes pensent ainsi! Encore une fois, le monde entier a été séduit, ne sachant même pas quels sont les peuples héritiers du droit d’aînesse!

Oui, le sabbat, le jour qui appartient à Dieu—le vrai Jour de l’Éternel—est celui que nos peuples devraient observer pour deux raisons. 1) Parce que c’est un jour saint pour tout le peuple de Dieu, y compris les non-Israélites convertis qui appartiennent au Christ. 2) Parce que même pour les descendants d’Israël physique, c’est le jour qui appartient à Dieu et qu’Il donna à nos propres ancêtres, en leur commandant de l’observer d’une façon sainte, à perpétuité!

Pourquoi Israël fut-il réduit à l’esclavage?

Savez-vous pourquoi le royaume d’Israël fut envahi par l’Assyrie, conquis et déporté, réduit à l’esclavage entre 721 et 718 avant notre ère? Pourquoi les Juifs (le royaume de Juda) furent-ils emmenés captifs et éparpillés sur la face de la terre? Les Maisons d’Israël et de Juda durent être châtiées et expulsées de Palestine parce qu’elles transgressaient le sabbat de Dieu!

Quelle différence cela fait-il? Pour Dieu, une grande différence! Lui-même déclare qu’Il ne change pas—«Jésus-Christ [Dieu] est le même hier, aujourd’hui, et éternellement» (Hébreux 13:8).

Il nous importe de savoir, en premier lieu, pourquoi le royaume de Juda fut envahi et conquis par Nebucadnetsar, et pourquoi il dut subir la captivité à Babylone entre 604 et 585 avant notre ère.

Soixante-dix ans après cette captivité, ainsi que l’avait prophétisé Jérémie, un grand nombre de Juifs retournèrent en Palestine pour y rebâtir le temple, et pour y ré-instituer l’adoration (Jérémie 29:10). Le prophète Néhémie nous explique pourquoi ils avaient été emmenés captifs soixante-dix ans plus tôt: «À cette époque, je vis en Juda des hommes fouler au pressoir pendant le sabbat, rentrer des gerbes, charger sur des ânes même du vin, des raisins et des figues, et toutes sortes de choses, et les amener à Jérusalem le jour du sabbat; et je leur donnai des avertissements le jour où ils vendaient leurs denrées … Je fis des réprimandes aux grands de Juda, et je leur dis: Que signifie cette mauvaise action que vous faites, en profanant le jour du sabbat? N’est-ce pas ainsi qu’ont agi vos pères, et n’est-ce pas à cause de cela que notre Dieu a fait venir tous ces malheurs sur nous et sur cette ville? Et vous, vous attirez de nouveau sa colère contre Israël, en profanant le sabbat!»(Néhémie. 13:15-18).

On ne peut être plus clair! Le fait de transgresser le sabbat fut la cause principale de la captivité de Juda! C’était tellement grave, pour Dieu, qu’Il châtia Son peuple élu en lui faisant subir le châtiment le plus sévère. Il leur fit essuyer de cuisantes défaites au combat! Il fit en sorte qu’ils perdissent leurs terres et leurs biens! Il leur permit d’être réduits à l’esclavage, en terre étrangère! Dieu définit le péché comme étant la transgression de Sa loi (1 Jean 3:4). Sa loi dit: «Souviens-toi du jour du repos [sabbat, en hébreu] pour le sanctifier … le septième jour est le jour du repos de l’Éternel ton Dieu.» Travailler le jour du sabbat, le profaner en cherchant à faire ce qui nous plaît, en faisant des affaires, etc., constitue un péché grave dont l’amende est la mort éternelle!

Les Juifs furent avertis

Les Juifs n’avaient pas d’excuse. Les prophètes les avaient avertis. Remarquez l’avertissement que leur donna l’Éternel, par la bouche de Jérémie: «Ainsi parle l’Éternel: Prenez garde à vos âmes; ne portez point de fardeau le jour du sabbat … ne faites aucun ouvrage; mais sanctifiez le jour du sabbat, comme je l’ai ordonné à vos pères … Mais si vous n’écoutez pas quand je vous ordonne de sanctifier le jour du sabbat, de ne porter aucun fardeau, de ne point en introduire par les portes de Jérusalem le jour du sabbat, alors j’allumerai un feu aux portes de la ville, et il dévorera les palais de Jérusalem et ne s’éteindra point» (Jérémie 17:21-22, 27).

Tel était l’avertissement. Les Juifs le dédaignèrent. Maintenant, voyons ce qui s’est passé!

«Le dixième jour du cinquième mois,—c’était la dix-neuvième année du règne de Nebucadnetsar, roi de Babylone,—Nebuzaradan, chef des gardes [aujourd’hui, on l’appellerait général en chef ou maréchal des armées], au service du roi de Babylone, vint à Jérusalem. Il brûla la maison de l’Éternel, la maison du roi, et toutes les maisons de Jérusalem; il livra au feu toutes les maisons de quelque importance» (Jérémie 52:12-13).

Lorsque Dieu lance un avertissement, le châtiment est certain!

Pourquoi Israël fut-il vaincu?

Souvenez-vous de ce qui s’est passé avec les autres nations israélites, le royaume d’Israël, 117 ans avant la captivité de Juda!

Dieu avait averti Son peuple des conséquences apportées par le choix qu’il ferait à l’époque de Moïse, bien longtemps avant qu’il ne se scinda en deux nations. Nous l’avons vu en détail dans le chapitre précédent, en utilisant le vingt-sixième chapitre du livre du Lévitique. Maintenant, voyons ce que Dieu a dit à ce sujet par le prophète Ézékiel.

Ézéchiel reçut un message de la part de Dieu à l’intention de la maison d’Israël (pas de la Maison de Juda—les Juifs). Ézéchiel se trouvait alors parmi les captifs juifs après leur captivité, qui eut lieu plus de cent ans après la captivité de la Maison d’Israël. À l’époque, les Assyriens avaient émigré depuis longtemps; ils avaient quitté l’Assyrie sur la rive sud de la mer Caspienne et avaient émigré en direction du nord-ouest, pour s’installer définitivement dans le territoire connu aujourd’hui sous le nom d’Allemagne.

La Maison d’Israël avait émigré également vers le nord-ouest, à travers l’Europe. Cependant, elle ne s’arrêta pas en Allemagne. Elle continua son chemin vers le nord-ouest—vers l’Europe occidentale—et elle alla s’installer en France, en Belgique, en Hollande, dans les pays scandinaves et dans les îles Britanniques—où elle se trouve encore actuellement, à l’exception de Manassé, qui émigra plus tard en Amérique du Nord et qui devint les États-Unis.

Le prophète Ézéchiel reçut pour mission d’aller d’où il était, parmi les Juifs, vers la maison d’Israël: «… va, parle à la maison d’Israël», déclara Dieu (Ézéchiel 3:1), et Il dit encore: «Va vers la maison d’Israël» (verset 4).

Mais Ézéchiel ne communiqua jamais ce message aux Tribus perdues de la Maison d’Israël. Il en était incapable. Il était esclave parmi les Juifs.

Mais il adresse son message à Israël, aujourd’hui, car ce message, sous sa forme écrite, fait partie de la Bible—il s’adresse aux descendants modernes d’Israël par l’intermédiaire des différentes versions de La Pure Vérité en plusieurs langues et des émissions du Monde à Venir!

C’est une prophétie! Ce message est pour nos peuples actuels! Vous êtes en train de le lire maintenant! Puisse Dieu vous aider à y prêter l’oreille!

Une prophétie pour notre époque

À l’intention, surtout, de l’ancien Israël, Dieu déclare dans Ézéchiel 20: «Et je le fis sortir du pays d’Égypte, et je les conduisis dans le désert. Je leur donnai mes lois et leur fis connaître mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles. Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux pour qu’ils connussent que je suis l’Éternel qui les sanctifie» (versets 10-12).

Avez-vous remarqué que ce passage réitère presque mot pour mot, l’alliance perpétuelle concernant le sabbat qui apparaît dans Exode 31:12-17? Poursuivons notre lecture; «Et la maison d’Israël se révolta contre moi dans le désert. Ils ne suivirent point mes lois, et ils rejetèrent mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique afin de vivre par elles, et ils profanèrent à l’excès mes sabbats» (Ézéchiel 20:13).

Une génération après, Dieu plaida avec leurs enfants: «Je dis à leurs fils dans le désert: Ne suivez pas les préceptes de vos pères, n’observez pas leurs coutumes, et ne vous souillez pas par leurs idoles! Je suis l’Éternel, votre Dieu. Suivez mes préceptes, observez mes ordonnances, et mettez-les en pratique. Sanctifiez mes sabbats, et qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Éternel, votre Dieu» (versets 18-20).

Dieu insiste ici sur l’énorme différence qui existe entre les lois, les ordonnances et les sabbats de Dieu, d’une part, et les lois, les ordonnances et les sabbats de leurs pères. Le royaume d’Israël observait un autre jour que le sabbat de Dieu! Ils avaient adopté le jour païen consacré au soleil, le dimanche—le jour du soleil, consacré à l’adoration du soleil!

«Et les fils se révoltèrent contre moi … » Dieu dit, par le prophète Ézéchiel «… ils profanèrent mes sabbats» (versets 21).

Que fit alors Dieu—plusieurs générations plus tard?

Il les dispersa lors d’une captivité à l’échelle nationale, et les réduisit à l’esclavage (verset 23). Et pourquoi?

«Parce qu’ils ne mirent pas en pratique mes ordonnances, parce qu’ils rejetèrent mes préceptes, profanèrent mes sabbats, et tournèrent leurs yeux vers les idoles de leurs pères» (verset 24). Voila pourquoi! Cette captivité eut-elle pour effet de les faire changer d’avis?

Poursuivons la lecture de cette prophétie étonnante! Remarquez ce qui est écrit, por nous, pour notre époque!

Dieu déclare à nos peuples actuels: «Je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, je régnerai sur vous, à main forte et à bras étendu, et en répandant ma fureur» (verset 33).

L’expression «en répandant ma fureur» concerne les sept derniers fléaux qui vont se déverser sur l’humanité lors du second Avènement du Christ (comparer avec Apocalypse 16:1). L’époque à laquelle le Christ régnera sur nous est celle de Son retour, et de l’établissement de Son Royaume sur la terre. Par conséquent, c’est une prophétie pour notre époque!

Toutes les prophéties bibliques indiquent se trouveront nos peuples (Israël) lors du second Avènement du Christ; elles dépeignent le gigantesque exode qui va avoir lieu, lorsque les Israélites retourneront en Palestine. Nos peuples se trouveront en captivité et, une fois encore, ils seront réduits à l’esclavage.

Poursuivons: «Je vous ferai sortir du milieu des peuples, et je vous rassemblerai des pays où vous êtes dispersés … et en répandant ma fureur. Je vous amènerai dans le désert des peuples [exode à venir—Jérémie 23:7-8], et là je vous jugerai face à face» (versets 34-35).

Notez-le bien! C’est La Parole qui parle—le Christ! En ce temps-là, Il sera à nouveau sur la Terre, en personne! Il va plaider avec nos peuples face à face.

Il importe que nous discernions l’imminence de ces événements et que nous convenions de leur gravité!

Peut-être ne se trouve-t-il qu’une voix pour vous avertir! A l’époque du Déluge, il ne se trouva que Noé pour avertir le monde. Élie fut la seule voix qui s’éleva à son époque, pour avertir le peuple. Jean-Baptiste fut la seule voix qui s’éleva avant la venue du Christ. Et le Christ, à l’époque, fut la seule voix qui s’éleva après que Jean fut livré! Si vous suivez la voie des pécheurs, vous devrez subir les mêmes malheurs qu’eux!

Voyez comment le Christ entrera en jugement avec le peuple!

«Comme je suis entré en jugement avec vos pères dans le désert du pays d’Égypte, ainsi j’entrerai en jugement avec vous, dit le Seigneur, l’Éternel … Je séparerai de vous les rebelles et ceux qui me sont infidèles … Et vous saurez que je suis l’Éternel» (versets 36-38).

Comment Dieu plaida-t-Il avec eux? Il leur déclara: «Sanctifiez mes sabbats», «ne suivez pas les préceptes et les ordonnances de vos pères», «et vous saurez que je suis l’Éternel»! Et ceux d’entre vous qui iront bientôt en Palestine sauront qui est l’Éternel!

Comment saurons-nous?

Grâce au signe que constitue le sabbat!

Lisez les versets 42-44 dans votre Bible! L’Éternel y déclare que nos peuples, lorsqu’ils ne seront plus rebelles et lorsqu’ils recommenceront à observer Son sabbat, se souviendront de leurs mauvaises voies, et ils se prendront eux-mêmes en dégoût pour avoir transgressé le sabbat! Que cet enseignement est fort! Ce que vous lisez, c’est la parole de Dieu qui vous est adressée!

Chapter 12: Le droit d’aînesse—à son apogée—et maintenant!

Jusqu’à quel point les peuples britanniques et américains sont-ils devenus puissants et prospères? Et que dire de leur situation présente? Pourquoi la Grande-Bretagne a-t-elle déjà perdu la plupart de ses colonies—de ses possessions—de ses ressources, de ses richesses, de sa puissance et de son influence dans le monde? Pourquoi n’est-elle plus vraiment la Grande-Bretagne—une grande puissance mondiale?

Pourquoi les États-Unis sont-ils maintenant discrédités, méprisés, haïs de tant de nations? Pourquoi n’ont-ils pas pu remporter la victoire dans la guerre de Corée? Pourquoi n’ont-ils pas pu vaincre le petit Vietnam du Nord?

Ce qui compte, avant tout, c’est de se rendre compte jusqu’à quel point les peuples britanniques et américains ont atteint une telle renommée—de telles richesses et une telle puissance.

Les gens on coutume de considérer leur position—et celle de leur pays—comme allant de soi. Seulement une infime minorité se rend compte de l’abondance inouïe dont ces nations ont bénéficié. Lorsque nous évaluons, nous procédons par comparaisons. Le citoyen moyen, de la Grande-Bretagne, de l’Australie ou du Canada, ne s’est jamais rendu dans les pays du Tiers monde, arriérés, infestés d’épidémies, dans ces contrées où l’on rencontre tant de gens illettrés, vivant dans une misère abjecte, telles que certaines régions reculées de la Chine, de l’Inde, du Moyen-Orient ou de l’Afrique Noire. Il ne se rend pas vraiment compte de la malpropreté, de la puanteur, de la pauvreté et de la misère dans lesquelles vit la plus grande partie de l’humanité.

Peu de gens ont vraiment suffisamment voyagé pour s’apercevoir des différences qui existent entre le niveau de vie des pays occidentaux et celui des vastes régions sous-développées du globe. Nous autres, nous ne nous rendons généralement pas compte de ce que nous avons reçu—et nous n’en sommes pas non plus reconnaissants. Nous n’avons pas rendu grâce à Dieu, et nous n’avons pas su apprécier notre responsabilité face à ces bénédictions immenses.

Peu de gens se rendent compte que leurs possessions ,ou ce qu’ils voudraient posséder, impliquent automatiquement une certaine responsabilité quant à leur utilisation. Si un garçonnet de huit ans reçoit en cadeau une bicyclette toute neuve, sait-il ce qu’on attend de lui? A-t-il conscience de sa responsabilité? Si ses parents ne lui en parlent pas, comment le saura-t-il? Ses parents doivent lui expliquer qu’il a besoin de prendre soin de sa bicyclette, qu’il doit conduire prudemment, et faire attention de ne pas se blesser ou de blesser autrui.

Quand Dieu a prodigué à nos peuples—aux descendants des tribus d’Israël—une si grande prospérité et une si grande puissance, des possessions économiques telles qu’aucun autre peuple n’en a jamais reçu, avons-nous su les apprécier? Nos peuples ont-ils perçu le poids immense de leur responsabilité quant à l’utilisation sage et adéquate de leurs possessions?

Pas du tout! Ils n’ont même pas su en apprécier la valeur. Ils n’ont surtout pas témoigné leur gratitude envers leur Créateur pour les biens qu’Il avait mis à leur disposition! Mais quelle était, au juste, la valeur de ces bénédictions relatives au droit d’aînesse? Comment celles-ci se mesuraient-elles?

La richesse inhérente au droit d’aînesse

Relisez les promesses prophétiques contenues dans Genèse 22:17.

Dieu déclara à Abraham: «Je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte [les portes, dans l’original] de ses ennemis.»

Relisez également la prophétie faite à l’occasion du départ de Rebecca, alors qu’elle quittait les siens pour épouser Isaac: «Ils bénirent Rebecca, et lui dirent: ô notre sœur, puisses-tu devenir des milliers de myriades, et que ta postérité possède la porte de ses ennemis!» (Genèse 24:60).

Dans ce passage, une fois encore, la traduction française laisse à désirer. Il faut lire, en effet, «les portes [et non pas la porte] de ses ennemis». Comme nous pouvons le voir, les «portes» des nations ennemies représentent les points stratégiques (canaux, isthmes, détroits, etc.)—les portes maritimes contrôlant les allées et venues, les entrées et les sorties, à destination et en provenance de ces pays. Bien que toute richesse provienne du sol, la prospérité et l’abondance des nations sont toujours fonction, malgré tout, de leurs industries et de leur commerce. Tout commerce entre les nations s’est toujours fait grâce aux voies maritimes—grâce aux bateaux et, à l’intérieur des continents, par voies ferrées.

Fait significatif: le premier bateau à vapeur fut mis en service par Robert Fulton, en 1803—précisément à l’époque où la Grande-Bretagne et l’Amérique amorçaient leur ascension économique en tant que nations! C’est également au 19e siècle que les chemins de fer firent leur apparition!

Comme nous l’avons déjà vu, étant donné que le droit d’aînesse avait affaire avec des nations, les «portes» de leurs ennemis allaient être des passages tels que Gibraltar, Suez, Singapour, le canal de Panama, etc.

La Grande-Bretagne et l’Amérique prirent possession de toutes les «portes» principales du globe! En conséquence, ce doit être une indication supplémentaire montrant que ces nations sont en majorité l’Israël moderne. L’issue de la Seconde Guerre mondiale s’est jouée sur ces «portes». Elles étaient devenues non seulement des passages stratégiques, mais elles représentaient également les plus grandes forteresses du monde. Toutefois, à présent, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont perdu la plupart de leurs portes. Il n’y a pas longtemps, l’Amérique a perdu le canal de Panama—et il semble que, sous peu, la Grande-Bretagne perdra Gibraltar. Pourquoi?

Lisez Genèse 39:2,23: «L’Éternel fut avec lui [Joseph], et la prospérité l’accompagna … l’Éternel était avec lui. Et l’Éternel donnait de la réussite à ce qu’il faisait.» Et Dieu a fait, assurément, prospérer les descendants de Joseph—les îles Britanniques et les États-Unis—en leur accordant la fabuleuse promesse du droit d’aînesse qu’Il avait faite aux descendants de Joseph!

Considérez la bénédiction prophétique que Moïse fit avant de mourir, et dans laquelle fut annoncé l’avenir de chacune des tribus, en ces derniers jours.

«Sur Joseph il dit: Son pays recevra de l’Éternel, en signe de bénédiction, le meilleur don du ciel, la rosée, les meilleures eaux qui sont en bas, les meilleurs fruits du soleil, les meilleurs fruits de chaque mois, les meilleurs produits des antiques montagnes, les meilleurs produits des collines éternelles … Que la grâce de celui qui apparut dans le buisson vienne sur la tête de Joseph [Ephraïm et Manassé]. «De son taureau premier-né [héritier du droit d’aînesse] il a la majesté; ses cornes sont les cornes du buffle [la licorne—le sceau national de la Grande-Bretagne]; avec elles il frappera tous les peuples, jusqu’aux extrémités de la terre: Elles sont les myriades d’Ephraïm, elles sont les milliers de Manassé» (Deutéronome 33:13-17).

Où qu’ils se situent à présent, Ephraïm et Manassé doivent avoir hérité des meilleures terres, des meilleurs minerais, et autres richesses—des plus grandes mines d’or, d’argent et de fer, des meilleurs gisements pétrolifères, des meilleures mines de charbon, des meilleures forêts, bref, des meilleures ressources du globe.

Quelles sont les nations qui correspondent à une telle description, pour qui de telles prophéties ont été accomplies? En particulier, la Grande-Bretagne et les États-Unis!

Plus de la moitié de toutes les terres cultivables fertiles des régions tempérées du globe échurent, à partir du début du 19ème siècle, à ces deux grandes puissances! Les riches terres agricoles du bassin du Mississipi; les immenses champs de blé et de céréales du Midwest américain, du Canada et de l’Australie; les forêts gigantesques du nord-ouest de l’Amérique et de plusieurs autres parties du monde; les gisements aurifères de l’Afrique du Sud, de l’Australie, de l’Alaska et des États-Unis; les gigantesques mines de charbon des États-Unis et des îles Britanniques; les chutes d’eau naturelles et autres ressources génératrices d’énergie responsables du fonctionnement intensif des industries et des manufactures de l’Angleterre et de l’est des États-Unis; les terres productrices des meilleurs fruits de la côte Pacifique et de la Floride . Quelles autres nations combinées ont jamais possédé tant de richesses matérielles?

Toute cette richesse n’a surgi qu’à partir du début du 19ème siècle!

Quelques statistiques

Dans quelle mesure le Dieu tout-puissant a-t-Il honoré les promesses qu’Il a faites à l’intention des descendants de Joseph en ces derniers temps depuis 1800—promesses concernant «les meilleurs fruits du soleil … les meilleurs produits des antiques montagnes … les meilleurs produits de la terre»?

Le 5 janvier 1921, Charles Schwab, l’un des magnats de la sidérurgie américaine, déclara devant l’association des banquiers du Massachusetts: «Les États-Unis ont reçu de Dieu tout ce qui leur est nécessaire pour devenir et demeurer la plus grande nation industrielle et commerciale du monde.»

En 1950, la production pétrolière approchait les 3,8 milliards de barils. De ce total, les États-Unis en produisaient à eux seuls, plus de la moitié—près de 52%. Le Commonwealth britannique et les États-Unis produisaient, à eux seuls, 60% du pétrole brut, sans compter leurs investissements à l’étranger. Toutefois, en 1966, année fatidique de la fermeture, à Londres, du British Colonial Office sanctionnant la dissolution officielle de l’Empire britannique, il n’était plus question de 60 % de la production mondiale, mais de 32%.

Auparavant la Grande-Bretagne et l’Amérique extrayaient de leur sol 150% de la production mondiale du charbon. En 1966, leur production n’atteignait plus que 30,9%, soit moins du tiers de la production mondiale!

En 1950, le Commonwealth britannique et l’Amérique produisaient les trois quarts de l’acier dans le monde—les États-Unis, à eux seuls, produisant presque 60%, ou presque 105 millions de tonnes, en 1951. Ils produisaient 133% plus de fonte que tous les autres pays réunis.

Cet index de base en matière de prospérité avait, en 1966, baissé au point d’atteindre 33,6% de la production d’acier (le tiers) et 17,8% (le sixième) de la production mondiale de fonte.

Les pays anglo-saxons produisaient près de 95% du nickel (produit surtout par le Canada); 80 % de l’aluminium et 75% du zinc. En 1966, en revanche, ils ne produisaient plus que 3,6% seulement de tout le nickel, 40,2% de tout l’aluminium et 12,4% du zinc.

En 1950, le Commonwealth britannique était, pour ainsi dire, le seul producteur de chrome (extrait en Afrique du Sud). À eux seuls, la Grande-Bretagne et l’Amérique produisaient les deux tiers de la production mondiale de caoutchouc; ils étaient les principaux fournisseurs de cuivre, de plomb, d’étain, de bauxite et d’autres métaux précieux. En 1966, ils ne produisaient plus que 2,3% du chrome, 23,4% du cuivre, 9,9% du plomb, 6,3% de la bauxite et ils ne produisaient plus d’étain.

En 1950, le Commonwealth britannique produisait les deux tiers de l’or—approximativement $642 millions—alors que les réserves d’or des États-Unis étaient trois fois plus importantes que celles du reste du monde. Cependant, en 1966, les réserves d’or américaines avaient tellement baissé que le dollar était en sérieuse difficulté.

Les États-Unis et le Commonwealth produisaient et utilisaient les deux tiers de toute l’électricité produite sur la terre—l’Amérique produisant 283 milliards de kWh en 1948; quant au Royaume-Uni et au Canada, ils dépassaient la Russie, l’Allemagne et la France rassemblées. Mais en 1966, les pays anglo-saxons n’en produisaient plus que 20,1%!

Auparavant, la Grande-Bretagne et les États-Unis possédaient plus de la moitié des navires marchands parcourant le globe. En 1966, le pourcentage n’était plus que de 32,5%. Les îles Britanniques construisaient plus de vaisseaux que n’importe quelle autre nation au monde. Mais moins de deux décennies plus tard, deux ou trois nations de «Gentils» avaient déjà dépassé la Grande-Bretagne et l’Amérique. En 1950, ces deux nations anglo-saxonnes étaient responsables de près de la moitié du fret par voie ferrée. Mais en 1966, leur volume n’était plus que de 26% du fret ferroviaire mondial.

Il fut un temps où les États-Unis construisaient 73% des automobiles du monde. En 1966, de pair avec le Royaume-Uni, ils n’en fabriquaient plus que 55%—44% étant fabriqués par les États-Unis. Le Japon, la France, l’Allemagne et l’Italie, par contre, ont considérablement augmenté leur production.

Comment le Commonwealth et L’Amérique ont-ils pris possession de tout cela?

Comment le Royaume-Uni et les États-Unis ont-ils pris possession de tant de richesses terrestres? Les ont-ils obtenues grâce à leur sagesse humaine, à leur travail, à leurs aptitudes ou à leur puissance?

Abraham Lincoln répond à ces questions: «Nous nous trouvons dans la possession paisible de la meilleure portion du globe, pour ce qui est de la fertilité du sol, de l’étendue de notre territoire, de la douceur du climat … Nous nous trouvons être les héritiers légitimes de ces bénédictions fondamentales. Nous n’avons rien fait pour les acquérir ou pour les conserver.»

Dans le discours qu’il prononça le 30 avril 1863, pour annoncer une journée de jeûne et de prière à l’échelle nationale, ce grand Président déclara: «Il est du devoir des nations, et de chaque individu, de reconnaître leur dette envers Dieu, le Souverain tout-puissant … de reconnaître la vérité sublime qu’annoncent les Saintes Écritures et que corrobore l’histoire, à savoir que seules sont bénies les nations dont le Maître est Dieu … Nous avons été les bénéficiaires des plus grandes bénédictions du ciel. Nous avons été protégés, pendant toutes ces années, dans la paix et dans la prospérité. Nous avons grandi en nombre, nous sommes devenus riches et puissants, comme nulle autre nation. Mais nous avons oublié Dieu! Nous avons oublié la Main favorable qui nous a gardés en paix, qui nous a multipliés, enrichis et affermis. Nous nous sommes vainement imaginés, dans la séduction de nos cœurs, que ces bénédictions étaient le résultat de notre sagesse supérieure et de notre intégrité.»

Le Président américain voyait combien sa nation avait oublié Dieu, qu’elle était ivre d’un succès pour lequel elle n’était pas responsable—une nation qui s’attribuait le mérite et la gloire de sa grandeur—c’est pourquoi, il proclama un jour de jeûne et de prière pour la nation tout entière, afin de confesser devant Dieu leurs péchés. Lorsque Lincoln fit cette proclamation, le sort du pays était des plus précaires. Mais Dieu entendit les prières de la nation et l’exauça—et l’Amérique fut épargnée!

À présent, le sort de ce pays est de loin plus précaire. Les Américains n’ont plus, à présent, un président possédant suffisamment de sagesse et de courage, pour amener le peuple à se mettre à genoux.

Abraham Lincoln savait que le peuple américain n’avait pas mérité les bénédictions qu’il avait reçues, mais elles lui avaient été données par le Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël.

Nos peuples devraient se rendre compte que ces bénédictions nationales ont été déversées sur les descendants de Joseph à cause de la promesse inconditionnelle que Dieu fit à Abraham! Et Dieu fit cette promesse à Abraham, à cause de l’obéissance du patriarche envers les lois et les commandements de Dieu.

Nos pères, après Moïse, ne purent recevoir les bénédictions du droit d’aînesse, parce qu’ils refusèrent de vivre conformément aux lois de Dieu.

Aujourd’hui, dans maintes prophéties, telles que celles contenues dans Ézéchiel, Jérémie, Ésaïe, Michée et bien d’autres, Dieu avertit nos nations occidentales de se repentir. Si elles ne se repentent pas de leurs péchés, si elles ne reviennent pas à Lui en jeûnant, en pleurant et en priant avec ferveur, Il va détruire leurs villes et toutes les forteresses par l’épée des ennemis. Il va nous punir par les mains d’un peuple cruel. Nous allons être conquis, envahis et réduits à l’esclavage! Puisse Dieu nous aider à prêter l’oreille à cet avertissement!

En conclusion, posons-nous la question suivante: Si nous ne sommes pas la nation d’Israël—faisant partie des Dix Tribus «perdues»—les descendants prospères de Joseph et d’Israël—les héritiers actuels des bénédictions qui devaient accompagner le droit d’aînesse et qui ne furent accordées à nos peuples (principalement les États-Unis et le Commonwealth britannique) qu’à partir de 1803—qui d’autre, en ce cas, pourrait représenter Israël? Aucun autre pays ou groupe de pays, n’a jamais possédé ces bénédictions relatives au droit d’aînesse. Rappelez-vous que les États-Unis et le Commonwealth britannique ont possédé plus des deux tiers—presque les trois quarts—de toutes les matières premières, de toutes les ressources et de toutes les richesses des nations du globe, tandis que ces autres pays ne se sont partagés qu’une petite portion de ces richesses.

Connaissez-vous une preuve plus évidente de l’inspiration divine de la Sainte Bible, prouvant qu’elle constitue la parole du Dieu vivant? Des êtres humains, mortels, auraient-ils pu, sans l’inspiration divine, rédiger les prophéties que nous avons mentionnées dans le présent ouvrage; ayant fait ces promesses à Joseph (Israël); et, après que 2520 ans se fussent écoulés, à partir de 1800-1803, être en mesure de faire s’accomplir ces prophéties? Il ne saurait s’agir de promesses insignifiantes. Ces promesses impliquent l’obtention d’une prospérité incroyable et des énormes ressources naturelles du globe.

Exposez ces faits comme un défi à vos amis athées ou irréligieux! Exigez d’eux une réponse. Demandez-leur de vous expliquer, s’ils en sont capables, qui d’autre que le Créateur Lui-même aurait pu faire en sorte que ces prophéties, écrites il y a plusieurs millénaires, s’accomplissent avec une précision remarquable à l’époque annoncée, quelques milliers d’années plus tard?

Comment un Américain—ou un anglophone qui est héritier de toutes ces bénédictions merveilleuses de Dieu—peut-il, face à l’accomplissement aussi spectaculaire et aussi évident de telles prophéties—devant une démonstration aussi stupéfiante des pouvoirs, de la puissance et de la fidélité du Dieu tout-puissant—accepter et prendre part à ces bénédictions, et puis négligemment ignorer l’avertissement que Dieu adresse, aujourd’hui, au sujet de nos innombrables péchés? Comment peut-on ne pas s’agenouiller devant le Tout-Puissant, se repentir, et intercéder par des prières ferventes en faveur de nos nations israélites, et faire notre possible pour les avertir du terrible péril qu’elles courent?

Chapter 13: Que va-t-il se passer? Des prophéties pour notre époque

Le droit d’aînesse, lorsque les États-Unis et la Grande-Bretagne en prirent possession, était prodigieux, gigantesque—et il n’y avait jamais rien eu de pareil depuis que les nations existaient! Mais qu’en ont-ils fait?

Ces peuples, tout en ayant perdu leur identité, étaient Israélites. Ils étaient encore rebelles et têtus; ils avaient toujours, pour reprendre une expression utilisée dans la Bible, le «cou raide»!

Une fois en possession de tant de puissance et de richesses, les ressortissants des îles Britanniques et des États-Unis—des Israélites «perdus» qui se prenaient pour des «Gentils»—étaient encore bien moins disposés à se soumettre à leur Dieu et à ses voies que leurs ancêtres. Ils pensaient ne plus avoir besoin de Lui! Bien peu de gens, semble-t-il, ne se tournent vers Dieu que lorsqu’ils se trouvent dans une situation désespérée ou en péril.

Toutefois, après avoir suspendu pendant 2520 ans l’héritage du droit d’aînesse, et même après que nos peuples ne méritaient rien de Dieu, Il leur accorda soudainement des bénédictions nationales sans précédent—tenant la promesse inconditionnelle qu’Il avait faite à Abraham! Désormais, conformément à Sa promesse, l’Éternel n’est plus tenu de garantir une telle richesse, une telle prospérité et un tel prestige à nos peuples, qui n’en sont d’ailleurs pas dignes. Une fois que les États-Unis et que la Grande-Bretagne prirent possession de ces bénédictions jamais inégalées, il ne tenait plus qu’à eux, par la suite, de faire le nécessaire pour les conserver.

Revenons à Lévitique 26. Nous avons déjà étudié les versets 1 à 18. Dieu déclara que SI, malgré tous ces châtiments infligés du fait de leur rébellion, ils persistaient à ne pas Lui obéir, Il les punirait pendant 2520 ans. Mais que devait-il se produire après toutes ces années?

Si, après ces 2520 ans de suspension du droit d’aînesse, nos peuples—avec le droit d’aînesse—persistaient dans leur rébellion, Dieu déclare, au verset 19: «Je briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain.» Dieu a déjà commencé à agir ainsi!

Ils étaient fiers de leur puissance!

Dieu ne pouvait pas parler de briser l’orgueil de leur force, qu’après leur avoir accordée cette force du droit d’aînesse! Il fallait donc qu’auparavant, les héritiers du droit d’aînesse entrassent en possession des bénédictions qu’apportait cette force. Les États-Unis et la Grande-Bretagne possédaient une force nationale que nul autre peuple n’a jamais connue. Ces pays ont éprouvé beaucoup d’orgueil du fait de cette force nationale—de ce prestige national.

Je me rappelle avoir entendu le président Théodore Roosevelt parler de la grande fierté qu’il éprouvait à cause de la force des États-Unis—et de l’utilisation qu’il en avait fait lors de sa présidence. Les Allemands avaient décidé d’envoyer un navire de guerre à destination de la baie de Manille, menaçant d’envahir les Philippines. À l’époque, les Philippines appartenaient aux États-Unis. Le président Roosevelt envoya au kaiser un message sans équivoque, exigeant le retrait immédiat du navire de guerre allemand.

«Le kaiser, à l’époque, ne savait pas que j’étais bien décidé à faire ce que j’avais dit», commentait un jour le Président. «Puis j’envoyai un autre message, mais pas au kaiser, celui-là. Je le fis parvenir à l’amiral Dewey, commandant la flotte américaine dans le Pacifique. J’intimai l’ordre à toute la flotte de se diriger à toute vapeur sur le navire allemand avec l’instruction, au cas où il refusait de faire demi-tour, de le couler!» À l’époque, avant la Première Guerre mondiale, les Américains étaient fiers de leur puissance nationale!

L’orgueil n’est plus!

À présent, même de petits pays osent insulter les États-Unis, osent piétiner leur drapeau et le brûler—et les États-Unis, tout en ayant encore la force, n’élèvent qu’une faible protestation! Qu’est devenu l’orgueil de leur force?

Cet orgueil ou cette fierté, ils l’ont déjà perdu! Dieu a dit: «Je briserai l’orgueil de votre force!» et c’est précisément ce qu’il a fait!

D’autres prophéties révèlent, en outre, que des sécheresses, des famines et des épidémies vont bientôt s’abattre sur les nations israélites, et que des millions de personnes périront. Quand le ciel sera comme du fer, et la terre comme de l’airain, nos nations se rendront compte que le fer n’engendre pas la pluie et qu’une terre dure comme le cuivre ne peut produire de nourriture!

Verset 20: «Votre force s’épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits.»

Mais est-ce que les États-Unis et la Grande-Bretagne prêteront l’oreille? Ils ne l’ont jamais fait!

Ensuite, après ces choses, qu’adviendra-t-il?

Verset 21: «Si vous me résistez et ne voulez point m’écouter, je vous frapperai sept fois plus selon vos péchés.»

Là encore, comme au verset 18, apparaît le mot hébreu shibah. En réalité, dans le texte original, écrit par Moïse, il n’y a pas deux mots hébreux, un signifiant «sept» et l’autre signifiant «fois». Il y a juste un seul mot, shibah.

Comme nous l’avons vu dans un chapitre précédent, ce mot signifie «sept fois» ou «au septuple». L’expression «sept fois» désigne la durée du châtiment. L’expression «au septuple» désigne l’intensité du châtiment.

Le châtiment sera plus intense

Si l’on étudie minutieusement la construction de la phrase, et si l’on se souvient de ce qui s’est passé au cours de l’histoire, on ne tarde pas à s’apercevoir que le mot hébreu shibah, tel qu’il est employé au verset 18, désigne la durée du châtiment—sept temps prophétiques, qui, durant ce châtiment, représentait 2520 ans!

En revanche, une étude minutieuse du verset 21 nous permet de constater la construction différente de la phrase. De plus, il ne saurait être question de 2520 autres années, puisque les bénédictions ont déjà été accordées aux descendants de Joseph. Le mot shibah, dans ce verset 21 désigne donc un châtiment avec une intensité au septuple. Le verset 21 est différent du verset 18 qui dit: «sept fois plus pour vos péchés». Selon la version King James, le verset 21 dit: «sept fois plus de fléaux». L’expression «sept fois» dans le verset 21 est descriptive des fléaux.

Si les descendants actuels des tribus d’Ephraïm et de Manassé—la Grande-Bretagne et les États-Unis—refusent de revenir à Dieu et de Lui obéir—s’ils refusent de vivre selon la voie qui garantit et qui multiplie les bénédictions, Dieu les punira de manière beaucoup plus intense—Il les privera totalement des bénédictions colossales qu’ils ont reçues—en les condamnant de nouveau à la captivité et à l’esclavage—comme les autres versets de cette prophétie le révèlent.

Croyez-vous que des nations aussi puissantes que les États-Unis et la Grande-Bretagne ne puissent pas chuter de façon vertigineuse? Croyez-vous qu’une telle chose ne peut avoir lieu? Pensez-vous que le Dieu suprême qui a donné à ces pays cette influence, cette puissance, ces grandes richesses et ce prestige, soit incapable de les leur retirer, incapable de les réduire à l’esclavage comme le furent leurs ancêtres hébreux?

Il est grand temps que vous vous rendiez compte du fait que le soleil du Commonwealth est déjà couché! Il est grand temps de vous réveiller au fait que les États-Unis, tout en possédant une puissance inégalée, ont peur—ils craignent—de se servir de cette force, comme Dieu l’avait prophétisé: «Je briserai l’orgueil de votre force»; les États-Unis ont cessé de remporter des victoires—l’Amérique, malgré toute sa puissance, a été incapable de vaincre le petit Vietnam du Nord! La chute vertigineuse des États-Unis a déjà commencé et aucune autre nation n’aura jamais chuté aussi vite!

L’écriture est sur la muraille!

À présent, il importe que vous compreniez le reste de cette prophétie de Lévitique 26—de celle contenue également dans Deutéronome 28—et de bien d’autres prophéties qui s’y rapportent; il faut que vous connaissiez les événements qui vont affecter violemment votre vie!

Il importe que vous preniez connaissance des prophéties de Jésus, de Jérémie, d’Ésaïe et bien d’autres encore, ayant rapport au châtiment sévère que Dieu va infliger au peuples britanniques et américains.

De nombreuses prophéties nous avertissent avec certitude que ce sera un temps de détresse comme il n’y en a jamais eu de pareil!

Si vous savez qui vous êtes—si vous savez comment sont identifiés les peuples britanniques et américains dans les prophéties bibliques—vous devez savoir ce que la Bible déclare à notre sujet dans Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel, Joël, Osée, Amos, et les autres prophéties—ce que Jésus a annoncé—et ce que Moïse a prophétisé à notre intention!

Vous devez aussi comprendre pourquoi un Dieu d’amour va devoir punir Son peuple élu—ce peuple qu’Il a choisi pour un dessein glorieux, mais que nos nations ont refusé d’accomplir.

Tout châtiment sous-entend une correction. Il nous importe de comprendre que toute correction vise à nous éloigner des mauvaises voies qui nous sont néfastes—à nous montrer la bonne voie dont découlent toutes les bénédictions! Comprenez ceci! Dieu châtie chaque fils qu’il aime (Hébreux 12:6).

Il importe, en outre, de bien comprendre la nature humaine! La nature humaine veut bien faire—elle veut se sentir bien et être bien vue, même si elle ne fait, en réalité, que le mal. Elle veut obtenir de bons résultats. Mais elle veut récolter du bien, tandis qu’elle sème le mal. Elle ne parvient pas à comprendre la vérité que l’on récolte ce que l’on a semé! C’est une question de cause à effet!

Le châtiment de Dieu ne fait que refléter l’amour que Dieu a pour nous—nous détournant de la voie qui produit des mauvais résultats pour nous amener sur la voie qui produit des résultats heureux! Dieu va bientôt intervenir pour nous empêcher d’attirer sur nous-mêmes des souffrances inouïes! Dieu n’est pas en colère parce que nous Lui faisons du mal—mais parce que nous nous nuisons à nous-mêmes—tandis qu’Il nous aime!

Le châtiment est synonyme de correction

Les prophéties ne s’arrêtent pas à révéler l’intensité multipliée du châtiment sans précédent qui commence déjà à s’abattre sur l’Amérique et la Grande-Bretagne. Les prophéties évoquent également le résultat d’un si sévère châtiment. Le résultat sera un peuple corrigé. Le résultat, c’est qu’ils se rendront compte des maux qu’ils se sont attirés. Le châtiment suprême, tout compte fait, permettra à nos nations d’apprendre leur leçon! Le châtiment fera disparaître notre esprit de rébellion! Il nous extirpera de notre cloaque de vice et de pourriture dans lequel nous sommes tombés. Il nous montrera la voie d’une paix glorieuse, de la prospérité et du bonheur dans l’abondance!

Après les terrifiantes calamités qui commencent à s’abattre sur nos nations israélites, viendra une bénédiction de loin plus fantastique que celle apportée par le droit d’aînesse aux descendants de Joseph.

Nous devons apprendre que les biens physiques et matériels ne constituent pas la source du bonheur. Je parle souvent des gens riches que j’ai rencontrés—des gens au compte en banque bien rempli—dont la vie semble dénuée de sens! La prospérité physique, à n’en pas douter, est souhaitable—mais elle ne représente pas la source du bonheur.

Le vrai bonheur, après tout, c’est un confort spirituel! Le droit d’aînesse ne constituait que l’une des deux promesses essentielles que Dieu fit à Abraham. La promesse relative au «sceptre» n’impliquait pas seulement une dynastie de rois humains. Il n’aurait pas été question d’une promesse relative à un sceptre—si les Israélites n’avaient cessé d’avoir Dieu pour Roi et s’ils Lui avaient obéi. Le sceptre s’appliquait surtout au Christ et au salut spirituel rendu accessible par Lui.

Nos peuples ont encore beaucoup de leçons essentielles à apprendre. Les vraies valeurs sont les valeurs spirituelles. La Loi de Dieu est spirituelle. Elle implique des actes physiques—mais elle s’appuie sur des principes spirituels. Quiconque veut mettre en pratique la Loi de Dieu a besoin de recevoir le Saint-Esprit!

Un châtiment implique de la correction. Toute correction sous-entend un changement de direction. Elle consiste à se repentir—et la repentance signifie un changement complet pour aller dans la direction opposée à celle dans laquelle on allait!

Avant d’étudier ces prophéties sensationnelles, il faut que vous compreniez pourquoi le châtiment doit s’abattre sur nos nations, et qui sont ceux qui ont besoin d’être corrigés! Seuls ceux qui sèment le mal en ont besoin—ceux qui transgressent les voies de Dieu—la Loi de Dieu! Il ne s’agit que de ceux qui s’attirent les maux et les souffrances résultant de la transgression de cette Loi.

Comprenez-le bien! Même si les nations, dans leur ensemble, vont devoir subir ce châtiment sans précédent, les individus qui se soumettent à Dieu pour accepter Sa correction sans le châtiment pourront bénéficier de la protection de Dieu! Personne n’est obligé de souffrir les Jours de détresse à venir!

Un châtiment sept fois plus sévère

Veuillez noter, une fois encore, ce qui est écrit dans Lévitique 26.

Après la suspension du droit d’aînesse pendant 2520 ans, et ensuite, son attribution; après que Dieu a donné aux peuples britanniques et américains une force nationale, et a maintenant brisé l’orgueil de leur force à cause de leur rébellion contre Ses lois; après que Dieu aura puni les nations israélites, en envoyant sur elles la sécheresse et des épidémies, si ces nations persistent à faire le mal—si elles refusent toujours de se repentir et de revenir à leur Créateur—Dieu donne l’avertissement suivant: «… Je vous frapperai de fléaux sept fois plus fort selon vos péchés» (verset 21, selon la version King James).

Ce que la plupart des gens ne comprennent pas, c’est que le péché amène sur le pécheur les conséquences du péché—les fléaux du châtiment. La Bible définit le péché comme étant la transgression de la loi de Dieu (1 Jean 3:4), et la loi de Dieu est une loi spirituelle (Romains 7:14).

Comprenez bien ceci! Je disais que l’argent n’est pas la source du bonheur. L’argent ne peut acheter que des biens matériels ou des services. Le bonheur véritable requiert une «composante» spirituelle en plus des biens physiques. Les biens matériels, à eux seuls, ne procurent pas un bonheur satisfaisant. La Loi de Dieu est spirituelle. En d’autres termes, il s’agit de la voie de la paix, du bonheur et du bien-être dans l’abondance. Marcher dans cette voie, c’est marcher dans la voie de Dieu qui cause le bonheur véritable.

Sommes-nous incapables de comprendre que la transgression de la voie de Dieu ne cause que malheurs, douleurs, souffrances, vide, désillusions, craintes, soucis et frustrations? Tous ces maux sont causés par la transgression de la Loi de Dieu. Tout pécheur est vraiment affligé par ces maux qu’il s’attire.

Relisez une fois encore, le verset 21 de Lévitique 26. Le châtiment est la correction. Afin de nous enseigner la leçon que nous avons été incapables d’apprendre par expérience, Dieu va devoir frapper nos peuples avec une intensité sept fois plus forte que l’affliction déjà causée par leurs péchés habituels—un châtiment sept fois plus sévère que celui que nos péchés ont attiré sur nous!

Certaines versions de la Bible parlent de «sept fois plus de fléaux» ou «de fléaux sept fois plus intenses» selon vos péchés, d’un châtiment—ou d’une correction—sept fois plus intense!

Réduits une fois de plus à l’esclavage

Notez maintenant les versets 23-25: «Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez, je vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés. Je ferai venir contre vous l’épée … et vous serez livrés aux mains de l’ennemi.»

De nouveau réduits à l’esclavage!

Comprenez bien ce que cela signifie! Nos péchés ont amené le châtiment. Nous avons attiré ce châtiment sur nous-mêmes. Si nous refusons encore d’apprendre notre leçon, et d’être corrigés pour notre propre bien, Dieu déclare: «Je vous frapperai sept fois plus.» Nous avons attiré sur nous-mêmes les conséquences du péché—maintenant Dieu va nous châtier avec une intensité sept fois plus grande—un châtiment correctif!

Lisez maintenant les versets 28-33: «Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point et si vous me résistez, je vous résisterai aussi avec fureur [les sept derniers fléaux—Apocalypse 15:1], et je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés … Je réduirai vos villes en désert … Je vous disperserai parmi les nations.»

Dieu va multiplier la force de notre châtiment—intensifier Sa correction—sur nos peuples, jusqu’à ce qu’ils se détournent de leurs mauvaises voies—jusqu’à ce qu’ils se mettent à suivre les voies qui causent la paix, le bonheur, la prospérité et tout ce qu’il peut y avoir de bon!

C’est impensable! Notre Créateur va devoir forcer nos peuples à être heureux, à vivre en paix, à goûter à la prospérité, à se soumettre, à accepter—d’eux-mêmes—la vie éternelle dans le bien-être et l’abondance, au milieu d’une joie éternelle!

C’est incroyable! La nature humaine, désirant ces bénédictions, a insisté obstinément à suivre la voie qui les sépare de Dieu et qui cause le châtiment—la correction—et puis, refuse d’être corrigée jusqu’à ce que l’intensité du châtiment soit multiplié au septuple! Oui, au septuple—trois fois de suite!

Que notre Dieu est grand—et quel amour Il témoigne à nos peuples, faisant preuve d’une telle patience, pour nous corriger jusqu’à ce que nous acceptions de recevoir Ses bénédictions infinies!

Chapter 14: Ce qui est prophétisé de se produire, maintenant—à l’Amérique et à la Grande-Bretagne

De même que Dieu a accordé aux Anglo-Saxons des bénédictions sans précédent, de même, Il S’apprête maintenant à corriger ces nations afin qu’elles apprennent à apprécier Ses dons. Il va infliger à nos peuples un tel désastre national qu’il n’y en aura jamais eu de pareil depuis que les nations existent! Un grand nombre de prophéties bibliques font allusion à ce châtiment!

La surprenante prophétie de Michée

Le lecteur trouvera une preuve supplémentaire quant à l’identité de l’Israël moderne, dans une prophétie surprenante, détaillée et des plus spécifiques dans Michée 5:7-15. Il s’agit là, plus spécialement, du «reste» d’Israël—de l’Israël moderne de notre époque—où qu’il se trouve. Cette prophétie décrit en détail la prospérité, la prédominance privilégiée, et la chute imminente des peuples anglo-saxons!

Notez ce verset: «Le reste de Jacob sera au milieu des peuples [nations] nombreux comme une rosée qui vient de l’Éternel, comme des gouttes d’eau sur l’herbe: elles ne comptent pas sur l’homme, elles ne dépendent pas des enfants des hommes» (verset 7). La rosée et la pluie, rappelons-le, sont indispensables à une agriculture productive, et constituent un symbole de richesse et de bénédictions nationales venant de Dieu.

Continuons: «Le reste de Jacob sera parmi les nations, au milieu, des peuples nombreux, comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis: lorsqu’il passe, il foule et déchire, et personne ne délivre» (verset 8).

Ce symbolisme, rappelons-le, décrit la dernière génération d’Israël, alors qu’il représente une grande puissance—tel un lion au milieu des autres nations de la terre.

«Que ta main se lève sur tes adversaires, et que tous tes ennemis soient exterminés!» (verset 9). Leur ennemis étaient exterminés à partir du moment où Dieu a accordé le droit d’aînesse à l’Amérique et à la Grande-Bretagne, c’est-à-dire à partir de 1803, pendant les deux guerres mondiales, et jusqu’en 1950, époque critique de la guerre de Corée.

Depuis lors toutefois, ces bénédictions se sont peu à peu retirées—ni l’Amérique, ni la Grande Bretagne n’ont plus réussi à remporter la victoire dans les conflits dans lesquels ils ont été engagés!

Donc, cette prophétie montre que lorsque les anglo-saxons recevaient les bénédictions de Dieu, ils représentaient une immense bénédiction pour les autres nations de la Terre—car ce sont les descendants de Joseph qui ont secouru ces nations en péril, à de nombreuses reprises, grâce au Plan Marshall, au programme Quatre Points, aux millions de boisseaux de blé expédiés vers l’Inde et vers les autres pays du Tiers monde. Grâce au Plan Hoover, d’immenses réserves de nourriture furent entreposées après la Première Guerre mondiale. Cela permit de venir en aide à des millions d’individus dans d’autres nations et de les empêcher de mourir de faim!

Dans l’Antiquité, Joseph avait fait entreposer du blé et de la nourriture, et il le distribua aux autres. Le Joseph des temps modernes a fait de même! Mais—nos peuples israélites ont «le cou roide» et ils se rebellent contre Dieu et contre Sa Loi, tandis que le Joseph de l’Ancien Testament servait Dieu et Lui obéissait de tout son cœur.

Ce sont les Anglo-Saxons qui ont été comme un «lion» parmi les autres nations de la terre—sauvegardant, lors de deux grandes guerres mondiales, la paix du monde et la stabilité de toute vie humaine sur cette planète!

Une destruction soudaine

Néanmoins, Dieu déclare dans cette prophétie: «En ce jour-là, dit l’Éternel, j’exterminerai du milieu de toi tes chevaux» [certaines versions ont: «chevaux de guerre»]—tanks, navires, fusées—«et je détruirai tes chars; j’exterminerai les villes [au moyen de bombes à hydrogène?] de ton pays, et je renverserai toutes tes forteresses» (versets 10-11).

Dieu a déclaré qu’Il agirait ainsi! Dieu détermine l’issue des guerres (Psaumes 33:10-19).

Peut-on être plus spécifique? Dieu identifie ici les grands peuples de la terre, les plus riches, les plus bénis et les plus puissants—et pourtant, au moment même où leur puissance atteint son apogée, Il «brise» soudainement l’orgueil de leur force (voir Lévitique 26:19), détruit leur équipement militaire, et Il extermine leur villes! Pourquoi?

Parce que, pour reprendre les mots du prophète (Michée 5:12-14),

ces nations israélites sont remplies «d’enchantements» et de «magiciens»—de faux ministres—qui refusent de prêcher avec autorité les commandements et les voies du Dieu vivant!

Dieu va donc les punir et les détruireà moins qu’ils ne se repentent—avant de détruire les autres nations (verset 15) à la fin de cet âge et au moment du second Avènement de Jésus-Christ en tant que Roi des rois!

Il n’existe aucun autre peuple pour qui cette grande prophétie peut être accomplie! Mais les peuples des États-Unis et du Commonwealth Britannique l’accomplissent avec précision!

Tandis que l’orgueil de leur force se brise, alors que la Grande Bretagne continue à perdre ses portes maritimes et ses possessions à l’étranger, à une époque où l’Amérique a signé l’abandon du Canal de Panama—abandonnant le contrôle de cette porte maritime clef—à mesure que les réserves d’or diminuent, que les perturbations atmosphériques s’intensifient, cette prophétie clef constitue, à elle seule, une preuve flagrante servant à indiquer où se trouve, aujourd’hui, le «reste» moderne des peuples d’Israël!

Tous les peuples châtiés

Nous allons maintenant voir clairement—à la lumière des prophéties par lesquelles Dieu avertit Son peuple—que ce châtiment correctif, multiplié à la plus grande intensité, va s’abattre sur l’Amérique et sur la Grande-Bretagne—y compris les peuples britanniques qui firent partie des pays du Commonwealth. Et ce châtiment les atteindra en premier!

Toutefois, les pays anglo-saxons ne seront pas les seules nations à subir des catastrophes correctives! Dieu est également le Créateur de toutes les autres nations! Dieu Se soucie des nations et des races que nous avons appelées «païennes». Eux aussi, sont des êtres humains. Eux aussi, sont faits à la ressemblance de Dieu, avec la potentialité d’être formés à l’image spirituelle de Dieu et selon Son caractère spirituel! Dieu a envoyé l’Apôtre Paul aux nations païennes!

L’humanité entière s’est rebellée contre Dieu et ils ont rejeté leur Créateur et Ses voies! La paix ne pourra jamais régner sur la Terre, tant que tous les peuples ne se seront pas tournés vers Dieu et vers Ses voies, tant qu’ils ne se seront pas soumis à Son gouvernement suprême!

L’humanité, à présent, est irrévocablement engagée dans une crise qui empire à un rythme accéléré, une crise dont l’issue finale sera la destruction totale du monde, créé par les hommes, et de cette civilisation inspirée par Satan.

Dieu déclare, par la bouche du prophète Jérémie: «Le bruit parvient jusqu’à l’extrémité de la terre; car l’Éternel est en dispute avec les nations, il entre en jugement contre toute chair»—de quelle façon? Dieu Se sert des émissions du Monde à Venir, en plusieurs langues, pour avertir le monde de façon pacifique, mais le monde, sauf quelques individus dispersés, ne tient pas compte ce genre de «plaidoyer». Les versets suivants nous indiquent de quelle manière Dieu va maintenant agir: «Il livre les méchants au glaive, dit l’Éternel … Voici, la calamité va de nation en nation, et une grande tempête s’élève des extrémités de la terre» (Jérémie 25:31-32).

Dieu va Se servir d’une Europe nazie et fasciste pour punir la Grande-Bretagne et l’Amérique. Puis, Il Se servira des hordes communistes pour détruire l’Europe romaine.

Nous sommes entrés dans une ère de troubles à l’échelle mondiale—une époque de chaos mondial! Les luttes, la violence et la guerre règnent en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud—de même qu’en Europe et en Amérique du Nord. L’explosion démographique représente une menace mondiale pour toute vie humaine. Crime, violence, maladie, épidémies, inégalité, pauvreté, corruption, saleté, dégénérescence et souffrance—c’est le sort de toutes les nations!

Cependant, de même que le salut a d’abord atteint Israël, le châtiment correctif l’atteindra en premier également!

Un temps d’angoisse

Voici ce que déclare la prophétie de Jérémie:

«Ainsi parle l’Éternel: Nous entendons des cris d’effroi … Informez-vous, et regardez si un mâle enfante! Pourquoi vois-je tous les hommes les mains sur leurs reins, comme une femme en travail? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles’? Malheur! Car ce jour est grand; il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob» (Jérémie 30:5-7).

Rappelez-vous—qu’en transmettant le droit d’aînesse aux fils de Joseph, Ephraïm et Manassé (Genèse 48:16), Jacob déclara: «Qu’ils soient appelés de mon nom»—sur Ephraïm et Manassé—qui, aujourd’hui, sont la Grande-Bretagne et les États-Unis. Cela indique sur qui ces terribles calamités nationales vont d’abord s’abattre—sur la Grande-Bretagne et sur les États-Unis.

Mais quand vont-ils s’abattre? N’allez surtout pas croire qu’il s’agit de fléaux qui frappèrent l’Israël de l’Ancien Testament. Poursuivons notre lecture—afin de savoir quand cette prophétie s’accomplira!

Continuons dans Jérémie 30:7: «… C’est un temps d’angoisse pour Jacob; mais il en sera délivré (Après qu’il aura appris sa leçon au milieu de cette tribulation!) En ce jour-là, dit l’Éternel des armées, je briserai son joug de dessus ton cou [le joug de l’esclavage], je romprai tes liens, et des étrangers ne t’assujettiront plus. Ils serviront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi, que je leur susciterai» (David, lorsqu’il sera ressuscité—lors du second avènement du Christ!)

Donc, il est question ici de l’époque qui précède le retour du Christ—retournant pour libérer nos peuples—tout comme Moïse délivra nos ancêtres de l’esclavage égyptien.

Jésus l’a prophétisé!

D’autres prophéties évoquent cette même époque de calamités nationales, une époque de détresse telle qu’il n’y en a jamais eu de pareille. La prophétie clef du Nouveau Testament est celle que Jésus fit sur le mont des Oliviers—dont il est question dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21.

Les apôtres Lui avaient demandé, en privé, quand Son second Avènement aurait lieu—et quand la fin de ce monde et le début du merveilleux Monde à Venir surviendraient. Jésus leur expliqua que le signe, grâce auquel on pourrait en connaître l’imminence, serait la proclamation du véritable Évangile annonçant le Royaume de Dieu à toutes les nations pour servir de témoignage (Matthieu 24:14). À part cela, que devait-il aussi se produire—juste avant Son Avènement?

Jésus poursuit en ces termes: «Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé [il n’y aurait plus personne de vivant]; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés» (Matthieu 24:21-22).

Cette prophétie décrit la plus grande époque de troubles—de détresse—de toute l’histoire, une époque qui n’a jamais eu et qui n’aura jamais plus son pareil. Le prophète Jérémie en parle comme «un temps d’angoisse pour Jacob». Il s’agit d’une époque unique dans toute l’histoire.

Le prophète Daniel décrit également cette terrible crise sans précédent. En parlant d’une époque maintenant très proche, Daniel a écrit: «En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef [un grand archange], le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque» (Daniel 12:1).

Il est question ici du même châtiment intense que les pays anglo-saxons vont subir. Et quand cela aura-t-il lieu? Continuez à lire, le même verset: «… En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés [de l’esclavage]. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre [qui sont morts] se réveilleront [ressusciteront], les uns pour la vie éternelle …» (versets 1-2).

Cette époque précède de peu la résurrection des justes, qui aura lieu lors du second Avènement du Christ. De même que Moïse, autrefois, délivra les Israélites de l’esclavage des Égyptiens, le Christ va revenir pour délivrer l’Amérique et la Grande-Bretagne de la future captivité babylonienne, qui s’annonce maintenant (voir Deutéronome 18:15 Actes 7:37 et Jérémie 23:5-8).

Jérémie compare notre époque à un «joug» sur le cou de nos peuples. quelle sorte de «joug» d’esclavage? Ésaïe nous le dit!

Le message prophétique d’Ésaïe 47 (verset 1) s’adresse à la fille de Babylone. Non pas à l’ancienne Babylone. Non pas à la Babylone de Nebucadnetsar, 600 ans avant le Christ—mais à une fille de cette Babylone, maintenant, en ce vingtième siècle. En prophétie, une femme, ou une fille, symbolise une Église—une organisation religieuse.

La «fille» en question, dans cette prophétie, est représentée par une prostituée voluptueuse, une «souveraine des royaumes». C’est-à-dire, une grande Église qui domine sur les nations. Cette même «femme», cette «Babylone» moderne, est décrite dans le 17e chapitre de l’Apocalypse—il s’agit là, de «la grande prostituée», assise sur «les grandes eaux». Le verset 15 du même chapitre interprète le symbolisme des «eaux»; il s’agit «des peuples, des foules, des nations et des langues». Son nom, ici, est un «mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre» (verset 5). En d’autres termes, c’est la religion mystérieuse babylonienne—la même religion que celle de la Babylone ancienne—mais bien plus répandue que par le passé, ayant grandi au point de dominer sur un grand nombre de nations parlant différentes langues.

Les royaumes sur lesquels cette prostituée a dominé formèrent «le Saint-Empire romain», entre 554 et 1814 après Jésus-Christ. Cet empire ressuscita brièvement sous Mussolini, et bientôt, il ressuscitera à nouveau, pour la dernière fois, grâce à une union politico-militaire formée de dix territoires européens (Apocalypse 17:8-14).

Et au temps de cette «grande prostituée», assise sur cette «bête» politico-militaire, cet empire luttera contre le Christ glorifié à Son second Avènement (Apocalypse 17:14).

Revenons maintenant à Ésaïe 47. Dieu dit à cette maîtresse des royaumes: «J’étais irrité contre mon peuple [Israël—la Grande-Bretagne et l’Amérique], j’avais profané mon héritage, et je les avais livrés entre tes mains [à l’esclavage et à la torture]: Tu n’as pas eu pour eux de la compassion, tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard» (verset 6).

Ce joug de l’esclavage, sans compassion, va particulièrement être imposé aux États-Unis et à la Grande-Bretagne par les nations de l’Europe unie, qui se préparent! Cette Union a déjà commencé par la formation du Marché commun, et par l’institution récente du s.m.e. (Système Monétaire Européen). Ses dirigeants parlent constamment d’une union politique—ce qui implique, nécessairement, une union militaire. À ce jour, ils n’ont pas été en mesure de mener à bien une pleine union politique. Cela se fera par «les bons offices» du Vatican qui, seul, peut représenter pour ces dirigeants un symbole d’unité. Deux papes ont déjà offert leurs «bons offices» en faveur d’une telle union.

Avec ce qui se passe actuellement, bien que les prophéties n’en parlent pas, il y a de fortes chances pour que le chef de cette nouvelle puissance mondiale se trouve en Europe centrale. Ce chef précipitera la Troisième Guerre mondiale. Et cette fois-ci, il parviendra à ses fins.

Une grande partie des anciens Assyriens émigra vers le nord-ouest à partir de leur pays d’origine situé sur la rive sud de la mer Caspienne—et ils s’installèrent en Europe centrale, tandis que la Maison d’Israël émigra du pays de leur captivité pour aller s’installer sur les régions côtières du nord-ouest de l’Europe. Par conséquent, dans les prophéties qui se rapportent à notre époque, lorsqu’il est question de l’Assyrie, il s’agit de l’Europe centrale actuelle!

Donc, l’histoire doit se répéter! C’était l’ancienne Assyrie qui conquit la Maison d’Israël, et qui les déporta depuis la Samarie jusqu’aux rives sud de la mer Caspienne.

Et où se trouvent à présent les descendants des anciens Babyloniens—les Chaldéens? Les anciens Babyloniens émigrèrent vers l’ouest et s’installèrent en Italie. La religion de ces peuples était la religion à mystères des Babyloniens et des Assyriens. Le monde ne va pas en croire ses oreilles; il va être frappé de stupeur et être choqué lorsqu’il va apprendre que Simon, ce magicien de Samarie du temps des apôtres, le chef de la religion Babylonienne à mystères, dont le titre était celui de «pater» ou pierre, ce qui signifie papa, s’appropria le nom du Christ et adopta le principe chrétien de la grâce, qu’il changea en licence de désobéir, de supprimer la loi de dieu (Jude 4)—et commença la religion que le monde connaît aujourd’hui, sous le nom de «christianisme». Le monde va être stupéfait quand il s’apercevra que cette religion n’est pas, et n’a jamais été, la continuation de l’Église de Dieu, fondée par Jésus-Christ et Ses apôtres!

Cette connaissance éclatera bientôt comme une bombe sur un monde incrédule! Les gens seront choqués d’apprendre comment ils ont été séduits! Quand Dieu le jugera nécessaire, cette «bombe» révélatrice explosera!

Qu’est-ce que la Grande Détresse?

Il ne fait plus aucun doute que la Grande Détresse constitue le châtiment correctif que Dieu va bientôt infliger, avec une intensité sept fois plus forte, particulièrement sur l’Amérique et sur la Grande-Bretagne!

Voici quelques extraits de la description qu’en fait Ézéchiel!

«Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi; un tiers tombera par l’épée autour de toi; et j’en disperserai un tiers [le reste] à tous les vents [esclavage], et je tirerai l’épée derrière eux. J’assouvirai ainsi ma colère, et je ferai reposer ma fureur [les derniers fléaux] sur eux, je me donnerai satisfaction; et ils sauront que moi, l’Éternel, j’ai parlé dans ma colère, en répandant sur eux ma fureur» (Ézéchiel 5:12-13).

Un peu plus loin: «Partout où vous habitez, vos villes seront ruinées [dévastées]» (Ézéchiel 6:6). Une telle chose n’aurait pas pu se produire avant l’apparition de la bombe à hydrogène! Des villes complètement rasées, «partout où vous habitez».

En premier lieu, sécheresse et famine

Reportons-nous maintenant au livre du prophète Joël.

Sa prophétie était pour un avenir très lointain—versets 1-3 du premier chapitre. Il y est question de plusieurs sortes de sauterelles, dévorant les fruits et les cultures—dévorant même l’écorce des arbres fruitiers. «Il a dévasté ma vigne; il a mis en morceaux mon figuier, il l’a dépouillé, abattu; les rameaux de la vigne ont blanchi» (Joël 1:7).

Il s’agit d’une sécheresse dévastatrice: «Les champs sont ravagés, la terre est attristée; car les blés sont détruits, le moût est tari, l’huile est desséchée … parce que la moisson des champs est perdue … tous les arbres des champs sont flétris … la joie a cessé parmi les fils de l’homme!» (versets 10-12). Cela doit avoir lieu juste avant les fléaux terribles du «jour de l’Éternel» (versets 14-15).

«Les semences ont séché sous les mottes; les greniers sont vides, les magasins sont en ruine, car il n’y a point de blé. Comme les bêtes gémissent! Les troupeaux de bœufs sont consternés, parce qu’ils sont sans pâturage; et même les troupeaux de brebis sont en souffrance. C’est vers toi que je crie, ô Eternel! Car le feu [le soleil brûlant] a dévoré les plaines du désert, et la flamme a brûlé tous les arbres des champs. Les bêtes des champs crient aussi vers toi; car les torrents sont à sec … (versets 17-20).

Une invasion militaire et la défaite

En second lieu, au début du chapitre 2, s’annonce une guerre: «Sonnez de la trompette en Sion! [alarme en cas de guerre] Faites-la retentir sur ma montagne sainte! Que tous les habitants du pays tremblent! car le jour de l’Éternel vient, car il est proche» (verset 1).

«Maintenant encore, dit l’Éternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, des pleurs et des lamentations! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l’Éternel, votre Dieu; car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu’il envoie» (versets 12-13).

Finalement!—le repentir dans la Détresse!

Une fois que Dieu aura imposé ces châtiments correctifs d’une intensité sept fois plus grande sur ces peuples—une fois que leur prospérité, leurs richesses, leur terre—le droit d’aînesse et tout ce qu’ils possèdent et ce à quoi ils s’étaient attachés leur aura été enlevéfinalement, ces peuples s’humilieront et ils supplieront Dieu de leur pardonner et de les délivrer!

À présent, le message d’avertissement annonçant la plus grande détresse de toute l’histoire retentit sur les ondes, grâce aux émissions du Monde à Venir diffusées dans le monde entieren tant que témoignage! Plusieurs millions d’abonnés reçoivent cet avertissement grâce aux différentes éditions internationales de La Pure Vérité!

Nous savons que les gens, dans l’ensemble n’y feront pas attention! Nous sommes reconnaissants à Dieu de ce qu’Il permet à des milliers d’individus, chaque année, d’écouter cet avertissement et de le prendre au sérieux—de se repentir, de se tourner vers leur Créateur, par Jésus-Christ, notre Sauveur.

Oui! Quelques milliers, chaque année—des milliers qui, aux yeux de Dieu, sont infiniment précieux—prêtent l’oreille. Mais, dans l’ensemble, le monde n’écoute pas. Pas maintenant!

Nous savons que la véritable moisson de nos efforts dans l’oeuvre de Dieu, alors que nous préparons la venue du Christ, n’a pas lieu maintenant! Elle aura lieu lorsque tout ce que les gens possèdent leur aura été ôté—lorsqu’ils seront réduits à l’esclavage et emmenés dans des pays lointains—lorsqu’ils seront traités cruellement, battus sans merci, et même martyrisés, mis à mort—alors plusieurs millions de survivants crieront à Dieu—se repentiront—et se décideront à vivre selon la voie de Dieu. Et c’est alors, que la véritable moisson de l’oeuvre actuelle de Dieu sera récoltée.

Ils seront des millions à se souvenir d’avoir entendu le vrai message du Christ, tandis qu’ils écoutaient les émissions du Monde à Venir—ou lisaient La Pure Vérité!

Ils diront alors: «Assurément, c’était le vrai message de Dieu!» À présent, beaucoup prennent cet avertissement à la légère—à l’instar des Israélites de l’Ancien Testament qui ne prêtèrent pas l’oreille au message que Dieu leur envoyait par les prophètes. Mais lorsque tous ces événements prophétisés auront lieu—lorsque les gens se rendront compte que personne d’autre ne les avertissait—alors ils comprendront qui sont vraiment les faux prophètes, aujourd’hui! Alors ils connaîtront ce que représente la vérité de Dieu!

Quelle tragédie pitoyable! Cette prise de conscience aura lieu trop tard pour que la plupart des gens puissent échapper à ce châtiment au septuple! Toutefois, pour des millions de personnes, il ne sera pas trop tard pour parvenir au salut—au don de Dieu, qui est la vie Éternelle!

Des millions de gens convertis!

Veuillez prendre connaissance des prophéties qui se rapportent à cela! Revenons, pour quelques instants, à la prophétie de Jérémie. Le 30e chapitre, que je citais plus haut, se termine ainsi: «… vous le comprendrez dans la suite des temps.» Cette prophétie est pour notre époque, maintenant!

Continuons notre lecture dans le chapitre 31:

«En ce temps-là, dit l’Éternel, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et ils seront mon peuple. Ainsi parle l’Éternel: Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple de ceux qui ont échappé au glaive [les survivants]; Israël marche vers son lieu de repos» (Jérémie 31:1-2).

Verset 4: «Je te rétablirai encore, et tu seras rétablie, vierge d’Israël! Tu auras encore tes tambourins pour parure, et tu sortiras au milieu des danses joyeuses … Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications; je les mène vers des torrents d’eau, par un chemin uni [la Loi de Dieu] où ils ne chancellent pas; car je suis un père pour Israël, et Ephraïm est mon premier-né [l’héritier du droit d’aînesse]. Nations, écoutez la parole de l’Éternel, et publiez-la dans les îles lointaines! Dites: Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde son troupeau» (Jérémie 31:4, 9-10).

Par la suite, Dieu inspira à Jérémie d’écrire: «En ces jours, en ce temps-là, dit l’Éternel. Les enfants d’Israël et les enfants de Juda reviendront ensemble; ils marcheront en pleurant, et ils chercheront l’Éternel, leur Dieu. Ils s’informeront du chemin de Sion, ils tourneront vers elle leur regard; Venez, attachez-vous à l’Éternel, par une alliance éternelle [la nouvelle alliance] qui ne soit jamais oubliée! Mon peuple était un troupeau de brebis perdues; leurs bergers [des ministres qui se font passer pour de vrais serviteurs de Dieu] les égaraient …» (Jérémie 50:4-6).

Plus loin dans ce chapitre, il est aussi écrit: «En ces jours-là, en ce temps-là, dit l’Éternel, on cherchera l’iniquité d’Israël, et elle n’existera plus, le péché de Juda, et il ne se trouvera plus; car je pardonnerai au reste que j’aurai laissé» (verset 20).

Le prophète Osée résume le tout

Le prophète Osée résume la rébellion d’Israël contre la bonne voie, son bannissement, le divorce entre Dieu et lui, la suspension de l’héritage du droit d’aînesse pendant 2520 ans—et, en fin de compte, la rédemption du peuple élu après son châtiment correctif plus intense au septuple, par trois reprises successives.

Le prophète Osée devient très concis, très direct et très spécifique, lorsqu’il analyse l’attitude nationale de la Grande-Bretagne et l’Amérique en ce moment!

Afin d’illustrer toute l’infidélité, le bannissement, la suspension de la bénédiction et le châtiment extrême, puis, tout compte fait, le réveil d’Israël, Dieu force le prophète à épouser une prostituée—afin d’illustrer ce qu’Israël symbolise pour Lui. Cette prostituée lui enfante un fils. Dieu ordonne à Osée d’appeler ce fils Jizreel, ce qui signifie: «Dieu va disperser». Car Dieu déclare: «Je mettrai fin au royaume de la maison d’Israël … je briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Jizreel» (Osée 1:4-5). Le royaume d’Israël—le gouvernement—cessa avec la captivité assyrienne—en 721-718 avant notre ère.

La prostituée qu’Osée avait épousée enfanta une seconde fois, et mit au monde une fille. Dieu ordonna que cette fille porte le nom de Lo-Ruchama, ce qui signifie: «pas de pitié» car Dieu dit: «Je n’aurai plus pitié de la maison d’Israël, je ne lui pardonnerai plus» (verset 6).

La femme d’Osée eut encore un autre fils. «Donne-lui le nom de Lo-Ammi, ce qui signifie: «pas mon peuple»; car vous n’êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre Dieu» (verset 9).

Destinés à connaître les vraies richesses

«Cependant le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne peut ni se mesurer ni se compter; et au lieu qu’on leur disait: Vous n’êtes pas mon peuple! on leur dira: Fils [au pluriel] du Dieu vivant! Les enfants de Juda [les Juifs] et les enfants d’Israël [les «dix tribus perdues»] se rassembleront, se donneront un chef, et sortiront du pays [se répandront loin au-delà de leurs frontières]; car grande sera la journée de Jizreel» (Osée 1:10-11).

Le prophète résume ici, pour ainsi dire, l’ensemble des rapports entre Dieu et Israël. Aujourd’hui, nos peuples prétendent qu’ils ne sont pas «Israël». C’est-à-dire, qu’ils ne sont pas le peuple de Dieu! Ils pensent que les Juifs, et les Juifs seulement, sont Israël. Mais ils vont bientôt connaître leur identité. Des milliers de personnes vont le découvrir également grâce à l’ouvrage que vous lisez présentement. D’autres millions l’apprendront lors du retour du Christ!

Dans le deuxième chapitre d’Osée, au sujet de la prospérité sans précédent du droit d’aînesse, héritée par les pays anglo-saxons nous lisons: «Elle n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile; et l’on a consacré au service de Baal l’argent et l’or que je lui prodiguais. C’est pourquoi je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison, et j’enlèverai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité [son péché]» (versets 10-11).

Finalement, lorsque la correction deviendra assez intense, nos peuples reconnaîtront leurs transgressions, se repentiront et chercheront leur Dieu!

Le peuple de Dieu—enfin!

«En ce jour-là, dit l’Éternel, tu m’appelleras: ishimon mari»] et tu ne m’appelleras plus Baalimon maître»]» (verset 16).

«… Je planterai pour moi Lo-Ruchama dans le pays, et je lui ferai miséricorde; je dirai à Lo-Ammi: Tu es mon peuple! et il répondra: mon Dieu!» (verset 23).

Ensuite apparaît le message que Dieu adresse à nos peuples actuels—plus particulièrement aux peuples britanniques!

«Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël! [Vous les peuples du Commonwealth Britannique et des États-Unis] Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges, assassinats, vols et adultères; on use de violence, on commet meurtre sur meurtre. C’est pourquoi le pays [les États-Unis et la Grande-Bretagne] sera dans le deuil, tous ceux qui l’habitent seront languissants …» (Osée 4:1-3).

Dieu déclare à l’intention des ecclésiastiques et des théologiens de la Grande-Bretagne et de l’Amérique: «Mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi: Je changerai leur gloire en ignominie» (versets 6-7).

Faisant allusion au châtiment correctif d’une intensité sept fois plus forte, qui doit bientôt s’abattre sur eux, Il ajoute: «Quand ils seront dans la détresse, ils auront recours à moi» (Osée 5:15).

À l’Angleterre actuelle!

En parlant des îles Britanniques, à notre époque, Dieu déclare: «Parce qu’Israël [la Grande-Bretagne] se révolte comme une génisse indomptable, maintenant l’Éternel le fera paître» (Osée 4:16). Dieu, aujourd’hui, fait «paître» Son peuple avec sa parole—son Évangile du royaume de Dieu—Son avertissement de ce qui s’en vient! Le gouvernement britannique refuse de mettre les studios de télévision qu’il contrôle, à la disposition des serviteurs de Dieu qui proclament le message de Dieu à l’intention des peuples britanniques!

Toutefois, Dieu était bien décidé à faire connaître Son message aux habitants des îles Britanniques!

Donc, à partir de la première semaine de janvier 1953, le message de Dieu commença à se répandre en Grande-Bretagne à partir de l’Europepar l’intermédiaire des émissions radiophoniques The World Tomorrow (Le monde à Venir, en langue anglaise) émises par la très puissante voix de Radio-Luxembourg!

Lorsque Radio-Luxembourg ne fut plus en mesure de proclamer ce message de façon efficace, Dieu suscita des postes émetteurs «flottants», sur des bateaux, ancrés juste en dehors des eaux territoriales anglaises. L’émission The World Tomorrow se répandit en Grande-Bretagne avec force, quotidiennement, grâce à sept bateaux. Ces stations flottantes ne faisaient rien d’illégal. Elles ne violaient aucune loi. Elles permirent à la loi divine d’être proclamée. Mais les autorités anglaises leur donnèrent, à tort, le nom de «bateaux pirates». Ce n’était pourtant pas des pirates. Ils n’étaient pas des maraudeurs. Ils n’envahissaient pas le pays. Ils ne pillaient personne, ne volaient personne. Ils ne faisaient de tort à personne!

La plupart des gouvernements voudraient contrôler ce que les gens entendent, ou n’entendent pas. Ils veulent contrôler notre façon de penser!

Le gouvernement britannique et l’Église nationale d’Angleterre acceptent de légaliser la perversion révoltante que constitue l’homosexualité! Ils approuvent des péchés abominables, mais aucune porte ne s’ouvre à l’intérieur du Royaume-Uni, qui permettrait aux ressortissants britanniques d’entendre le message de Dieu!

Malgré tout, Dieu a transmis Son message à la Grande-Bretagne.

Dieu l’a dit! Dieu l’a fait!

L’Éternel déclare: «Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes» (Amos 3:7); et dans le verset précédent, il déclare également: «Sonne-t-on de la trompette dans une ville, sans que le peuple soit dans l’épouvante?»

Dieu a dit, dans votre Bible, qu’Il avertirait Son peuple Ephraïm (les îles Britanniques). Il a prophétisé: «Ephraïm sera dévasté au jour du châtiment [et la Grande-Bretagne se rapproche à grands pas de cette désolation dont parlent les Écritures]; j’annonce aux tribus d’Israël une chose certaine» (Osée 5:9).

Au sujet de la Grande-Bretagne et de l’Amérique, Dieu ajoute: «Ephraïm se mêle avec les peuples, Ephraïm est un gâteau qui n’a pas été retourné [à moitié cuit]. Des étrangers consument sa force, et il ne s’en doute pas; la vieillesse s’empare de lui, et il ne s’en doute pas. L’orgueil d’Israël témoigne contre lui; ils ne reviennent pas à l’Éternel, leur Dieu, et ils ne le cherchent pas, malgré tout cela. Ephraïm est comme une colombe stupide, sans intelligence; ils implorent l’Égypte, ils vont en Assyrie [Allemagne]. S’ils partent, j’étendrai sur eux mon filet, je les précipiterai comme les oiseaux du ciel; je les châtierai comme ils en ont été avertis dans leur assemblée»—tout comme les émissions The World Tomorrow l’ont annoncé! (Osée 7:8-12).

Oui! Dieu a déclaré, il y a bien longtemps, qu’Il lancerait Son avertissement pour que la Grande-Bretagne puisse l’entendre. Bien qu’II eût à le faire depuis l’extérieur, Il a agi, néanmoins, miraculeusement pour que Son message soit entendu dans toute la Grande-Bretagne.

Les îles Britanniques ont été averties!

Et le gouvernement britannique ne pourra rien faire pour empêcher un Dieu d’amour de faire subir à Son peuple un châtiment correctif d’une intensité sept fois plus forte!

Le plan de Dieu s’accomplira!

Ils se rendront compte!

Un jour, les gens se réveilleront et se rendront compte que cette Oeuvre est l’Oeuvre de Dieu!

Dieu proclame, à l’intention du clergé britannique: «Ephraïm est attaché aux idoles: laisse-le! À peine ont-ils cessé de boire qu’ils se livrent à la prostitution; leurs chefs sont avides d’ignominie. Le vent les enveloppera de ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices» (Osée 4: 17-19).

Dieu dit: «Je m’en irai, je reviendrai dans ma demeure, jusqu’à ce qu’ils s’avouent coupables et cherchent ma face. Quand ils seront dans la détresse, ils auront recours à moi. Venez, retournons à l’Éternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours; le troisième jour il nous relèvera …» (Osée 5:15; 6:1-2) La Grande Détresse qui s’en vient durera probablement deux ans et demi—le «Jour de l’Éternel» durera environ un an—puis, ce sera la résurrection et le second Avènement du Christ!

Le livre d’Osée, dans son ensemble, porte un message solennel et un avertissement sévère pour le peuple britannique aujourd’hui!

Vous pouvez échapper au châtiment

Par Ses prophéties, Dieu nous révèle que nos péchés augmentent rapidement. Et maintenant, le moment de rendre des comptes est arrivé! L’épée de l’ennemi nous a toujours attaqués. En cet âge terrifiant, en cet âge stupéfiant de l’atome, la Troisième Guerre mondiale commencera par une dévastation nucléaire des grandes villes anglaises et américaines, telles que Londres, Birmingham, Manchester, Liverpool, New-York, Washington, Philadelphie, Détroit, Chicago, Pittsburgh—sans avertissement! Puisse Dieu nous aider à nous réveiller avant qu’il ne soit trop tard!

Oui! Nous sommes Israël, le peuple de Dieu! Réfléchissez à ce que cela signifie! Nous avons été choisis, non pas pour des faveurs, tandis que nous défions notre Dieu, mais pour le service que nous avons failli d’accomplir.

Nous devrions nous réjouir à la découverte de notre véritable identité—cela devrait nous aider à nous repentir—à nous tourner vers Dieu—cela devrait nous pousser à supporter cette croisade par la radio et par l’imprimerie, afin d’avertir nos peuples, et d’adresser à Dieu des prières sincères et ferventes, des prières à fendre l’âme, pour que l’Éternel nous délivre!

Le châtiment intense au septuple, qui va bientôt s’abattre sur les peuples américains et britanniques, constitue la grande détresse prophétisée! Ce sera le plus terrible châtiment et la pire époque de troubles de toute l’histoire!

Et pourtant vous n’avez pas besoin de le subir.

Ce châtiment terrifiant qui représente la correction sera nécessaire pour amener nos peuples à suivre les voies qui engendrent les bénédictions, au lieu des malédictions terribles qui vont s’abattre. Il s’agit d’une correction—pour le bien de nos peuples!

L’Éternel est vivant, et le châtiment est sur le point de s’abattre sur nos nations! Dieu, par le présent ouvrage et par Sa parole, vous a averti!

Les États-Unis et la Grande-Bretagne prendront-ils cet avertissement au sérieux? Ils pourraient encore éviter cette terrible tragédie, s’ils le voulaient!

Mais vousvous qui lisez, vous en tant qu’individu—si vous laissez Dieu vous corriger, de votre propre gré, avant qu’Il ne provoque ce châtiment terrible, indescriptible; si vous vous repentez sincèrement; si vous vous rendez compte jusqu’à quel point vous êtes pécheur; si vous pouvez vous voir tel que vous êtes vraiment—en l’occurrence, vous rendre compte que vous êtes rebelle et mauvais; et si vous pouvez vous soumettre à un Dieu aimant, miséricordieux et omnipotent—avec une soumission inconditionnelle, vous tournant vers Dieu Tout-Puissant, grâce à Jésus-Christ, votre Sauveur personnel—alors aucun fléau ne s’abattra sur vous (Psaumes 91:8‑11), mais vous serez jugé digne d’échapper et de paraître debout devant le Christ, à Son retour (Luc 21:35-36).

Ceux qui appartiennent au véritable Corps du Christ seront emmenés dans un lieu de refuge, jusqu’à ce que cette Grande Détresse ait pris fin (Apocalypse 3:10-11 s’applique aux fidèles dans l’oeuvre de Dieu qui avertit maintenant le monde; Apocalypse 12:14, Ésaïe 26:20).

Mais c’est à vous de prendre votre propre décision—négliger de le faire, ce serait prendre la mauvaise décision!

La plupart des gens, nous ne le savons que trop bien, prendront ce sérieux avertissement à la légère—ils s’efforceront de le chasser de leur esprit—ils se tourneront vers d’autres préoccupations du présent qui, en comparaison, n’ont aucune importance! C’est la raison pour laquelle un Dieu aimant, juste, sage et omnipotent, va devoir les priver de ces préoccupations secondaires, et de leur faire subir une correction si intense que, tout compte fait, ils se réveilleront et se tourneront vers Lui, vers Sa voie qui leur apportera le bonheur éternel et des bénédictions abondantes!

Mais vous n’avez pas besoin de souffrir au milieu de la sévère correction à venir, de cette détresse sans précédent.

Guidé par Dieu et investi de Son autorité, je vous ai fait connaître la vérité! Votre négligence serait tragique au-delà de tout ce qu’on peut imaginer! En y prêtant attention, vous attirerez sur vous de grandes bénédictions, le bonheur et une gloire indescriptible!

À vous de décider!

Appendice

Depuis 1980, les statistiques qu’Herbert Armstrong utilisa pour illustrer la baisse du pouvoir d’Israël ont radicalement changé, ajoutant plus d’impact à la thèse de M. Armstrong. Des paragraphes de l’ancienne édition de cet ouvrage sont cités ci-dessous, avec les statistiques mises à jour:

En 1950, la production pétrolière mondiale approchait les 3,8 milliards de barils. Sur ce totale, les États-Unis en produisaient à eux seuls, plus de la moitié—près de 52%. Le Commonwealth britannique et les États-Unis produisaient, à eux seuls, 60% du pétrole brut, sans compter leurs investissements à l’étranger. Toutefois, en 1966, année fatidique de la fermeture, à Londres, du British Colonial Office sanctionnant la dissolution officielle de l’Empire britannique, il n’était plus question de 60% de la production mondiale, mais de 32%.

En 2008, la baisse a été encore plus évidente, avec la production de pétrole aux États-Unis réduite à seulement 10%. En 2007, la production du Royaume-Uni a chuté à 2% de la production mondiale de pétrole. À la fin de l’année 2007, l’Amérique s’était trouvé dans la position dangereuse d’être dépendant des étrangers pour plus de 66% de son approvisionnement en pétrole.

Auparavant la Grande-Bretagne et l’Amérique extrayaient de leur sol 150% de la production mondiale du charbon. En 1966, leur production n’atteignait plus que 30,9%—soit moins du tiers de la production mondiale!

En 2007, la production du charbon aux États-Unis fut réduite à seulement 16% de la production mondiale et le Royaume-Uni avait tellement épuisé ses gisements de charbon qu’en 2007, ils ont importé approximativement 41 millions de tonnes de charbon.

En 1950, le Commonwealth britannique et l’Amérique produisaient les trois quarts de l’acier dans le monde—les États-Unis, à eux seuls, produisant presque 60%, ou presque 105 millions de tonnes, en 1951. Ils produisaient 133% plus de fonte que tous les autres pays réunis.

Cet index de base en matière de prospérité avait, en 1966, baissé au point d’atteindre 33,6% de la production d’acier (le tiers) et 17,8% (le sixième) de la production mondiale de fonte.

La production mondiale d’acier brut en 2008 était 1.3 milliards de tonnes métriques, et les États-Unis n’en produisaient que 13.5 millions de tonnes, ou 1%, du total mondial. En 2008, la production mondiale de fonte s’élevait à 927 millions de tonnes métriques. L’Amérique produisait 32 millions de tonnes métriques de fonte en 2008, ce qui signifiait seulement 3,5% de la production mondiale, tandis que la Grande-Bretagne produisait seulement 10 millions de tonnes, ou 1% de la production mondiale de fonte.

Les pays anglo-saxons produisaient près de 95% de nickel (produit surtout par le Canada); 80% de l’aluminium et 75% du zinc. En 1966, en revanche, ils ne produisaient plus que 3,6% seulement de tout le nickel, 40,2% de tout l’aluminium et 12,4% du zinc.

Aujourd’hui, les États-Unis et le Royaume-Uni ne produisent plus de nickel (le Canada et l’Australie ensemble produisent 27% du total mondial). En 2008, les États-Unis ont produit 6,6% de tout l’aluminium du monde (le Canada et l’Australie en ont produit 12,7%). Également en 2008, la production du zinc en Amérique était seulement 6,8% du total mondial, et le Royaume-Uni n’était même pas sur la liste des pays qui produisent du zinc (le Canada et l’Australie ensemble ont produit 19% du total mondial de zinc).

En 1950, le Commonwealth britannique était, pour ainsi dire, le seul producteur de chrome (extrait en Afrique du Sud). À eux seuls, la Grande-Bretagne et l’Amérique produisaient les deux tiers de la production mondiale de caoutchouc; ils étaient les principaux fournisseurs de cuivre, de plomb, d’étain, de bauxite et d’autres métaux précieux. En 1966, ils ne produisaient plus que 2,3% du chrome, 23,4% du cuivre, 9,9% du plomb, 6,3% de la bauxite et ils ne produisaient plus d’étain.

En 2008, l’Amérique et le Royaume-Uni ne produisaient plus de chrome, tandis que l’Afrique du Sud (qui ne fait plus partie de l’Empire britannique) continue à dominer la production mondiale avec 45% du total mondial de chrome. La Grande-Bretagne et l’Amérique ne produisent plus de caoutchouc naturel, mais la production de caoutchouc synthétique a augmenté. En 2008, la production de cuivre aux États-Unis avait été réduite à seulement 8% des réserves mondiales (le Canada et l’Australie ensemble en avaient produit 9%). Cette même année, les États-Unis avaient produit 12% des réserves mondiales de plomb (le Canada et l’Australie ensemble en avaient produit 18%). L’Amérique, le Royaume-Uni et le Canada ne produisent pas d’étain ou de bauxite (L’Australie également ne produit pas d’étain, mais c’est un grand producteur de bauxite).

En 1950, le Commonwealth britannique produisait les deux tiers de l’or—approximativement $642 millions—alors que les réserves d’or des États-Unis étaient trois fois plus importantes que celles du reste du monde. Cependant, en 1966, les réserves d’or américaines avaient tellement baissé que le dollar était en sérieuse difficulté.

En 2008, les États-Unis ont miné 9.9% de la production mondiale de l’or. Le Royaume-Uni ne produit presque plus d’or. En 1965, les réserves d’or pour garantir les obligations de dépôt de la Réserve Fédérale des États-Unis n’étaient plus requises. Cette manipulation trompeuse a permis d’éliminer le système monétaire Bretton Woods, le 15 Août, 1971, lorsque le Président des États-Unis, Richard Nixon, élimina l’étalon d’or de l’Amérique et refusa d’échanger les dollars américains à l’étranger pour de l’or. À la suite des crises pétrolières, en 1974 et 1979, la spéculation augmenta le prix de l’or à $970 l’once en janvier 1980. À la fin des années 1990, le prix de l’or dégringola à $253.50 l’once, le plus bas prix depuis 20 ans, ce qui encouragea les banques centrales de plusieurs pays à vendre leurs réserves d’or. La Grande-Bretagne—décrite dans Osée 7:11 comme une «colombe stupide, sans intelligence»—a vendu ses réserves d’or nationales entre 1999 et 2002, et puis, avec le reste du monde, prépara la scène pour une perte de confiance dans la monnaie de papier qui provoquera l’effondrement futur du système de papier-monnaie utilisé par toute l’humanité. Depuis ce temps-là, en raison de la détérioration de la confiance en la monnaie de papier, le prix de l’or augmenta à plus de $1,000.00 l’once en 2008.

Les États-Unis et le Commonwealth produisaient et utilisaient les deux tiers de toute l’électricité produite sur la terre—l’Amérique produisait 283 milliards de kWh en 1948; quant au Royaume-Uni et au Canada, ils dépassaient la Russie, l’Allemagne et la France rassemblées. Mais en 1966, les pays anglo-saxons ne produisaient plus que 20,1%!

En 2006, la production mondiale d’électricité était 18,014.7 milliards de kilowattheures (kWh), selon l’Administration de l’Information sur l’Énergie. L’Amérique produisait 22,6% de ce total, tandis que le Royaume-Uni produisait 2,1% de toute l’électricité produite sur la terre.

Auparavant, la Grande-Bretagne et les États-Unis possédaient plus de la moitié des navires marchands parcourant le globe. En 1966, le pourcentage n’était plus que de 32,5%.

Selon un rapport de la Conférence sur le Commerce et le Développement des Nations Unies, en 2008, la flotte de commerce mondiale comprenait 36,313 navires marchands d’un poids total approximatif de 1.04 milliards de tonnes, dont la Grande-Bretagne possédait seulement 876 vaisseaux d’un poids total de 26 millions de tonnes ou approximativement 2,5% de la flotte mondiale. La même année, l’Amérique possédait 1,769 navires marchands d’un poids total de 39.8 millions de tonnes ou approximativement 3,8% de la flotte de commerce mondiale. Ces chiffres révèlent que durant les 42 ans entre 1966 et 2008, le nombre de navires marchands que possédaient la Grande-Bretagne et les États-Unis fut réduit de 32,5% à seulement 6,3% de la flotte de commerce mondiale! La plus grande partie des tonnes de cargaisons qui entraient et qui sortaient des États-Unis en 1996 furent transportées par des navires appartenant à l’étranger. Une telle statistique surprenante révèle un danger réel et présent pour l’économie et la sécurité nationale des États-Unis!

Les îles Britanniques construisaient plus de vaisseaux que n’importe quelle autre nation au monde. Mais moins de deux décennies plus tard, deux ou trois nations «Gentils» avaient déjà dépassé la Grande-Bretagne et l’Amérique.

En 2005, plus de 90% de toute construction navale fut engagée par le Japon, la Corée du Sud, la Chine et l’Union Européenne, avec la Corée du Sud qui construisait plus de navires que tout autre pays au monde. Les États-Unis, qui a vu sa part du marché navale diminuer progressivement durant les deux dernières décennies, a revendiqué moins de 1% du marché global relié à la construction navale. En plus, à compter de 2007, aucun des dix plus grands ports du monde était situé aux États-Unis ou en Grande-Bretagne.

En 1950, ces deux nations anglo-saxons étaient responsables de près de la moitié du fret par voie ferrée. Mais en 1966, leur volume n’était plus que de 26% du fret ferroviaire mondial.

En 2006, seulement 17% du fret ferroviaire mondial se trouvait aux États-Unis et seulement 1% se trouvait dans le Royaume-Uni.

Il fut un temps où les États-Unis construisaient 73% des automobiles du monde. En 1966, de pair avec le Royaume-Uni, ils n’en fabriquaient plus que 55%—44% étant fabriqués par les États-Unis. Le Japon, la France, l’Allemagne et l’Italie, par contre, ont considérablement augmenté leur production.

Selon l’Organisation Internationale des Manufacturiers de Véhicule à Moteur, le total mondial de la production de véhicule en 2007 était d’approximativement 73 millions d’unités. La production en Amérique était de 10.8 millions de véhicules, qui équivaut a seulement 15% du total. L’Asie, qui est le plus grand producteur de véhicule au monde, avait atteint 42%. L’Europe avait produit 31%.

Les «Trois Grandes» compagnies en Amérique (Chrysler, Ford et GM) en 1998, étaient responsables de 76% des ventes aux États-Unis. En 2008, ce chiffre plongea à environ 47%.

Les tables sont renversées! Il fut un temps où l’Amérique produisait 73% des automobiles du monde, mais en 2007, les manufacturiers étrangers produisaient 85% des véhicules globalement. Maintenant, les manufacturiers étrangers, avec des usines d’assemblage en Amérique du Nord, produisent même la majorité des véhicules vendus dans les États-Unis. En vérité, comme il est écrit dans Deutéronome 28:43: «L’étranger qui sera au milieu de toi s’élèvera toujours plus au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours plus bas»!